Francis Temperville
Francis Temperville est un docteur en physique nucléaire et un espion d'origine française qui a été recruté par le KGB.
En tant que docteur en physique nucléaire, il travaillait au centre d'études militaires de Limeil-Brévannes du Commissariat à l'énergie atomique (CEA). Modèle:Refnec
Affaire des « Pétales de Roses »
En 1987, alors étudiant en Modèle:3e de physique nucléaire, Francis Temperville est repéré par les renseignements russes qui prennent contact avec lui via une annonce de cours particuliers qu'il proposait<ref group="A" name="ref_auto_1">§2</ref>. Sergueï Jmyrnev, alias Serge est espion russe et deuxième secrétaire à l'ambassade soviétique à Paris<ref group="B">§2</ref> se fait passer pour un élève souhaitant suivre des cours particuliers et ainsi pouvoir récupérer des informations sensibles moyennant des sommes allant de Modèle:Unité à Modèle:Unité<ref group="A" name="ref_auto_1" />.
Pendant les années 1989 et 1990, il vend 96 documents classifiés « secret défense » aux services de renseignements russes ainsi que des synthèses sur des tirs expérimentaux de Mururoa et une quinzaine de plans d'armes nucléaires françaises à son correspondant<ref group="A" name="ref_auto_2">§4</ref>.
En 1990, il est licencié du CEA pour kleptomanie et pour avoir notamment volé des fournitures de bureau et envoyé des colis à sa mère via les services du CEA<ref group="A">§5</ref>.
À la suite de la défection, en 1992, d'un officier de renseignement travaillant à l'ambassade de Russie à Paris, Victor Otchenko, Francis Temperville est arrêté ainsi que deux autres Français. Par la suite, il admet avoir reçu Modèle:Unité de la part du KGB, mais aux dires de l'officier russe, l'opération leur aurait coûté Modèle:Unité.
Il est condamné le Modèle:Date à neuf ans de prison pour « trahison » par la Cour d'assises spéciale de Paris.
Cette affaire est également connue sous le nom de « Pétales de Roses ». L'officier traitant russe disposait des pétales de roses à un endroit convenu où passait régulièrement Temperville. Cela signifiait une demande de rencontre à un endroit et une heure convenus d'avance<ref group="A" name="ref_auto_2" />.
Notes et références
- Karl Laske, « L'espion du CEA », L'Express, Modèle:Date
- Karl Laske, « L'espion qui venait du CEA. Il informait sur les essais nucléaires, "sans savoir" que le KGB en profitait. », Libération, Modèle:Date :
- Karl Laske, « Mission impossible pour la taupe du CEA. À la barre, Francis Temperville regrette amèrement d'avoir vendu des documents au KGB. Celui qu'on compare au professeur Tournesol risque quinze ans de prison. », Libération, Modèle:Date :
Liens externes
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} « 3 Frenchmen Accused Of Spying for Moscow », The New York Times, Modèle:Date-
- Gilles Gaetner, « L'espion du CEA », L'Express, Modèle:Date
- Karl Laske, « L'espion qui venait du CEA. Il informait sur les essais nucléaires, "sans savoir" que le KGB en profitait. », Libération, le Modèle:Date
- Karl Laske, « Mission impossible pour la taupe du CEA. À la barre, Francis Temperville regrette amèrement d'avoir vendu des documents au KGB. Celui qu'on compare au professeur Tournesol risque quinze ans de prison. », Libération, le Modèle:Date