Franck Marlin
Modèle:Voir homonymes Modèle:Autobiographie Modèle:Infobox Personnalité politique
Franck Marlin, né le Modèle:Date de naissance à Orléans (France), est un homme politique français. Membre des Républicains, il est député de l'Essonne de 1995 à 2020 et maire d'Étampes de 1995 à 2017 et depuis 2020.
Biographie
Origines et vie familiale
Franck Marlin naît le Modèle:Date- à Orléans<ref>Fiche de Franck Marlin sur le Who’s Who in France. Consulté le 29/12/2010.</ref>.
Études et formation
Il est diplômé du baccalauréat professionnel avec spécialité « Encadrement en bases de plein air et de loisirs » en 1986.
Carrière professionnelle
En 1986, après avoir effectué son service militaire à la base aérienne 217 de Brétigny-sur-Orge, Franck Marlin devint chef de cabinet du président du conseil général de l'Essonne Xavier Dugoin puis directeur de cabinet jusqu’en juillet 1991. En 1992, il fut élu président de la base de plein air et de loisirs d'Étampes<ref name="Libération_151099">Article Les cadeaux tombés du ciel du député-maire d’Étampes. Proche de Dugoin, Franck Marlin aurait profité des deniers publics via un emploi fictif. Le parquet a classé sans suite. paru le 15 octobre 1999 sur le site du quotidien Libération. Consulté le 29/12/2010.</ref>.
Carrière politique
Franck Marlin commence sa carrière politique par le cabinet du président du conseil général de l'Essonne Xavier Dugoin en 1986. Lors des élections régionales de 1992, il est présent sur la liste conduite par Michel Giraud mais n'est pas élu. Il remporte cependant le siège de président de la base de plein air et de loisirs d'Étampes<ref name="Libération_151099"/>. Il accède, par Modèle:C'est-à-dire, au mandat de conseiller régional le Modèle:Date puis lors des élections municipales de 1995 il remporte la commune d’Étampes, tenue depuis 1977 par un maire communiste avec 55,89 % des suffrages dans le cadre d’une triangulaire avec le Front national<ref>Résultats de l’élection municipale de 1995 à Étampes sur le site du quotidien Le Figaro. Consulté le 29/12/2010.</ref>. Xavier Dugoin ayant été élu sénateur en septembre, Franck Marlin remporte les élections législatives partielles de 1995 et devient député de la deuxième circonscription de l'Essonne le Modèle:Date. Conformément à la règle de non-cumul des mandats, il quitte son siège au conseil régional d'Île-de-France le Modèle:Date. Lors des élections législatives de 1997, il est réélu avec 72,22 % des suffrages face au candidat du Front national<ref>Résultats de l’élection législative 1997 dans la deuxième circonscription de l’Essonne sur le site de l’Institut d’études politiques de Paris. Consulté le 29/12/2010.</ref>. En 1999, il crée une controverse en supprimant les aides municipales facultatives aux familles dont les enfants avaient fait l’objet de condamnation pour faits de délinquance<ref>Article Franck Marlin, shérif financier d’Étampes. En supprimant les aides municipales aux familles de jeunes condamnés, le maire accroît la précarité. paru le 15 juin 1999 sur le site du quotidien Libération. Consulté le 29/12/2010.</ref>. En 2000, il fait partie des huit députés RPR qui votent la prolongation de dix à douze semaines le délai légal autorisant l’interruption volontaire de grossesse<ref>Article Le projet de loi sur l’IVG adopté paru le 5 décembre 2000 sur le site d’information de TF1. Consulté le 29/12/2010.</ref>. Lors des élections municipales de 2001, il est réélu maire d’Étampes au premier tour avec 63,17 % des voix<ref>Résultats de l’élection municipale de 2001 à Étampes sur le site du quotidien Le Figaro. Consulté le 29/12/2010.</ref>. Les élections législatives de 2002 lui permettent d’être à nouveau élu avec 64,08 % des suffrages dans la circonscription contre un adversaire communiste, l’ancien maire d’Étampes<ref>Résultats de l’élection législative 2002 dans la deuxième circonscription de l’Essonne sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 29/12/2010.</ref>. Pour les élections cantonales de 2004, il se présente dans le canton de Méréville où il est élu avec 53,82 % des voix toujours face à un communiste<ref>Résultats de l’élection cantonale 2004 dans le canton de Méréville sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 19/05/2009.</ref> et conserve son siège jusqu’au Modèle:Date- malgré la règle de non-cumul des mandats. Lors des élections législatives de 2007, il est une nouvelle fois réélu avec 54,99 % des voix au premier tour<ref>Résultats de l’élection législative 2007 dans la deuxième circonscription de l’Essonne sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 29/12/2010.</ref>. Les élections municipales de 2008 lui permettent de conserver son mandat de maire, sa liste étant réélue au premier tour avec 70,89 % des suffrages<ref>Résultats de l’élection municipale de 2008 à Étampes sur le site d’information en ligne L’Internaute. Consulté le 29/12/2010.</ref>. En 2008, Franck Marlin adhère au Parti radical<ref>Fiche de Franck Marlin sur le site officiel du Parti radical. Consulté le 29/12/2010.</ref> et se déclare candidat pour conduire la liste UMP lors des élections régionales de 2010<ref>Article Franck Marlin veut porter la liste UMP en Essonne paru le 13 septembre 2008 sur le site du quotidien Le Parisien. Consulté le 29/12/2010.</ref>. En 2009, Franck Marlin est le seul député UMP à voter contre le retour de la France dans le commandement de l’Otan<ref>Article Otan: 10 députés UMP n’ont pas voté la confiance au gouvernement paru le 18 mars 2009 sur le site du quotidien Libération. Consulté le 29/12/2010.</ref> et vote contre la loi Création et Internet<ref>Article Hadopi : un député UMP répond à Sarkozy qu’il est "fier d’être amateur" diffusé le 12 avril 2009 sur le site de RTL. Consulté le 29/12/2010.</ref>, il est en outre réélu à la tête du Siredom, principal syndicat de traitement des ordures ménagères du département<ref>Article Étampes : Franck Marlin gagne les élections du Siredom paru le 29 janvier 2009 sur le site du quotidien Le Parisien. Consulté le 29/12/2010.</ref>. En Modèle:Date-, à la suite des élections régionales, il entre en conflit ouvert avec son ancien mentor Xavier Dugoin<ref>Article Guerre ouverte entre le député et le maire paru le 29 avril 2010 sur le site du quotidien Le Parisien. Consulté le 29/12/2010.</ref>. Lors des élections législatives de 2012, il est réélu député de la deuxième circonscription de l’Essonne avec 58,98 % des voix face à une candidate socialiste<ref>Résultats de l’élection législative 2012 dans la deuxième circonscription de l’Essonne sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 18/06/2012.</ref>.
Il soutient Nicolas Sarkozy pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016<ref>« Serge Dassault et Patrick Balkany parmi les parlementaires qui soutiennent Nicolas Sarkozy », lemonde.fr, 9 septembre 2016.</ref>, puis parraine Laurent Wauquiez pour le congrès des Républicains de 2017, scrutin lors duquel est élu le président du parti<ref>Ludovic Vigogne, « La liste des 136 parrains de Laurent Wauquiez », lopinion.fr, 11 octobre 2017.</ref>.
Le Modèle:Date-, il est l'unique député des Républicains à voter la mention de censure déposée l'avant-veille par la gauche dans le contexte de la crise des Gilets jaunes<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Synthèse des fonctions politiques
Mandats nationaux
Député de la deuxième circonscription de l’Essonne
Franck Marlin est élu député de la deuxième circonscription de l'Essonne le Modèle:Date<ref name="AN13">Fiche de Franck Marlin pour la treizième législature sur le site de l’Assemblée nationale. Consulté le 29/12/2010.</ref>. Il est réélu le Modèle:Date<ref name="AN11">Fiche de Franck Marlin pour la onzième législature sur le site de l’Assemblée nationale. Consulté le 29/12/2010.</ref>, puis le Modèle:Date<ref name="AN12">Fiche de Franck Marlin pour la douzième législature sur le site de l’Assemblée nationale. Consulté le 29/12/2010.</ref>, le Modèle:Date<ref name="AN13"/> et le Modèle:Date<ref name="AN14">Fiche de Franck Marlin pour la quatorzième législature sur le site de l'Assemblée nationale. Consulté le 24/06/2012.</ref>.
Au cours de l’année 2010, Franck Marlin n'est présent que deux semaines dans l’hémicycle et ne participa qu’à deux séances en commissions<ref name="nosdeputes">Fiche de Franck Marlin sur le site nosdeputes.fr Consulté le 29/12/2010.</ref>, faisant de lui le moins présent à égalité avec François-Xavier Villain<ref>Franck Marlin et François-Xavier Villain paru le 17 septembre 2009 sur le site du magazine Le Point. Consulté le 29/12/2010.</ref>.
Il est à nouveau élu député de la deuxième circonscription de l'Essonne le Modèle:Date-. En un an de mandature, il ne se présente que trois fois en hémicycle<ref name="nosdeputes"/>.
Mandats locaux
Conseiller régional d’Île-de-France
Franck Marlin est élu conseiller régional d’Île-de-France le Modèle:Date et abandonne son siège le Modèle:Date<ref name="AN13"/>, conformément à loi sur le cumul des mandats interdisant à un parlementaire de siéger dans plus d’une assemblée délibérante locale.
Conseiller général de l’Essonne
Franck Marlin est élu conseiller général de l’Essonne dans le canton de Méréville le Modèle:Date et abandonne son siège le Modèle:Date<ref name="AN13"/>, conformément à la loi sur le cumul des mandats interdisant à un parlementaire de siéger dans plus d’une assemblée délibérante locale.
Maire d’Étampes
Franck Marlin est élu maire d’Étampes le Modèle:Date, puis réélu le Modèle:Date, le Modèle:Date et le Modèle:Date<ref>Liste des maires d’Étampes sur la base de données mairesgenweb.org Consulté le 29/12/2010.</ref>. À ce titre, il est délégué au sein de la communauté de communes de l’Étampois<ref>Fiche de la CC de l’Etampois sur la base Aspic du ministère de l’Intérieur. Consulté le 29/12/2010.</ref> et président du syndicat intercommunal pour la revalorisation et l'élimination des déchets et des ordures ménagères (Siredom)<ref>Fiche du Siredom sur la base Aspic du ministère de l’Intérieur. Consulté le 29/12/2010.</ref>.
Intégrité publique, condamnations et polémiques
Franck Marlin, ancien directeur de cabinet de Xavier Dugoin de 1986 à 1991, fut mêlé à l’affaire des emplois fictifs du conseil général de l'Essonne<ref>Modèle:Article.</ref>, sa belle-mère, Jacqueline Bernier fut rémunérée vingt mille francs par mois par le conseil général de l'Essonne sans y exercer d’activité réelle entre juillet 1993 et mars 1995, reversant notamment entre août 1993 et mars 1995 Modèle:Unité à sa fille Janique Marlin et Modèle:Unité à son gendre. Pour cette affaire, le couple ayant remboursé Modèle:Unité, les poursuites furent abandonnées par le procureur d’Évry<ref name="Libération_151099"/>. Franck Marlin fut en outre salarié de la SIC et perçut à partir de 1991 vingt-cinq mille francs par mois sans exercer d’activité réelle, ce qui lui valut une demande de levée de l’immunité parlementaire<ref>Article Étampes dans la tempête de l’Essonne. Le juge demande la levée d’immunité parlementaire du maire RPR dans une affaire d’emploi fictif. paru le 15 janvier 1997 sur le site du quotidien Libération. Consulté le 29/12/2010.</ref> avant d’être mis en examen le Modèle:Date pour corruption, trafic d'influence et recel d’abus de biens sociaux<ref>Article Xavier Dugoin ou l’esprit de famille. Le patron de l’Essonne a salarié la belle-mère de son ex-directeur de cabinet. paru le 22 mai 1997 sur le site du quotidien Libération. Consulté le 29/12/2010.</ref>, affaire pour laquelle il fut condamné en première instance à dix-huit mois de prison avec sursis et trois cent mille francs d’amende pour recel d’abus de biens sociaux<ref>Article Emplois fictifs : 18 mois pour Dugoin paru le 3 juillet 2001 sur le site du magazine Le Nouvel Observateur. Consulté le 29/12/2010.</ref>.
Le Modèle:Date-, le journal Mediapart révèle « un système mafieux » mis en place dans la ville d’Étampes depuis les années de mandature de Franck Marlin en tant que maire, et toujours actif après son élection comme député <ref>Modèle:Lien web</ref>.
En Modèle:Date-, Franck Marlin est démis de sa délégation de la politique de la ville de la communauté d'agglomération de l'Etampois Sud-Essonne car celle-ci considère qu'il refuse de travailler avec ses pairs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Le parquet d’Évry ouvre en 2021 une enquête « pour détournement de fonds publics, atteinte à la liberté d’accès à un marché public et abus de confiance et faux » à la suite d'un signalement de l’association Anticor<ref>Modèle:Article</ref>. Une perquisition est menée le 18 février 2022 à la mairie d’Etampes<ref>Modèle:Lien web</ref>.