Fresnes-Mazancourt
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Fresnes-Mazancourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France. Modèle:Sommaire
Géographie
Fresnes-Mazancourt est un village rural picard du Santerre situé à une dizaine de kilomètres au sud-ouest de Péronne, à une trentaine à l'ouest de Saint-Quentin, à une quarantaine à l'est d'Amiens et à une cinquantaine d'Arras.
Desservi par l'ex-RN 17 (actuelle RD 1017) et traversé par l'autoroute A29, il en est facilement accessible ainsiq que depuis l'A1 qui se croisent à proximité, et de l'ex-RN 29.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne Modèle:N°, Montdidier - Chaulnes - Péronne - Roisel)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Localisation
Urbanisme
Typologie
Fresnes-Mazancourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,4 %), zones agricoles hétérogènes (11,6 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
Modèle:...
Fresnes est attesté sous les formes Fraxiniacum en 1045 ; Fraisne en 1106 ; Fresnes en 1205 ; Fresne en 1215<ref name="Garnier">Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 405 (lire en ligne sur DicoTopo) [1].</ref> ; del Fraisne en 1217<ref>Ernest Nègre - Toponymie générale de la France, Volume 2, page 1244, Modèle:ISBNModèle:Référence incomplète.</ref> ; Fraisnes en 1221 ; Fraisneta en 1230 ; La Fraisnoie en 1241 ; Frene en 1733 ; Frênes en 1757<ref name="Garnier"/>.
Pluriel de l'ancien français fresnes, de l'oïl Fraisne (« frêne »)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Mazancourt est un ancien Hameau de Fresnes, attesté sous les formes Maisencort en 1214 ; Mesincort en 1215 ; Meisencort en 1230 ; Meseincort en 1230 ; Maisencoerdus en 1241 ; Maisencourt en xvie siècle ; Masincourt en 1519 ; Mazancourt en 1567 ; Mazencourt en 1538 ; Mazincort ; Mazincourt ; Massincourt<ref>Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 35 (lire en ligne sur DicoTopo) [2].</ref>.
Histoire
La seigneurie de Fresnes est fort ancienne : en 1045, Jean de Fresnes est l'un des puissants seigneurs de la cour d'Herbert IV, comte de Vermandois. Mais cette maison eut peu de durée car on ne retrouve plus de monument qui la concerne. À la fin de l'Ancien Régime, le domaine appartient au Duc de Chaulnes, qui le vend en 1785 à Claude-Barthélémy le Vaillant de Brusle<ref name="Demeure">Modèle:Lien web.</ref>, qui est membre de l'assemblée provinciale de Picardie de novembre 1787 pour le tiers état<ref>Modèle:Ouvrage sur Google books.</ref>.
Mazancourt était un fief de peu d'importance. Les châtelains de son manoir ne paraissent que dans le Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : en 1430, messire Florimond de Brimeu, seigneur de Mazancourt, marche à la suite du duc de Bourgogne qui le nomma chevalier : il est encore cité, lors du siège de Compiègne, par Jean de Luxembourg, dans la même année 1430<ref>Moustrelet, liv. a, chap. LXXIX elXCIVModèle:Référence incomplète.</ref>.
La commune de Fresne, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794, celles de Genermont et de Mazancourt, et devient Fresnes-Mazancourt<ref name="Cassini"/>.
La sucrerie Morlet est signalée en 1864 au hameau de Generpont et disposait alors d'une machine à vapeur. L'entreprise a été reprise en 1884 par Ernest Boinet qui y installe la sucrerie Boinet et Cie<ref name="CP28082018">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Raperie">Modèle:Lien web.</ref>.
- Première Guerre mondiale
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre<ref name="CSRD">Carte spéciale des régions dévastées, document mentionné en liens externes, 1920.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le Modèle:Date-<ref>Journal officiel du 30 octobre 1920, Modèle:P..</ref>.
- La reconstruction
Le village est reconstruit dans l'entre-deux-guerres : la mairie, le château, l'église, les habitations...
La sucrerie est également reconstruite, puis agrandie d'une distillerie vers 1930<ref name="Raperie"/>, mais cesse cette activité en 1933. L'usine devient une simple râperie qui envoyait les pulpes de betteraves à la sucrerie d'Épénancourt, dépendance de la même entreprise<ref name="CP28082018"/>. Modèle:Article connexe
- Seconde Guerre mondiale
Au début de la Seconde Guerre mondiale, lors de la Bataille de France, la commune est située dans la zone des combats de la bataille de l'Aisne et de la Somme.
En effet la commune, comme Marchélepot, Berny-en-Santerre, Misery, Licourt, Pertain et Villers-Carbonnel, fait partie de la ligne Weygand dont la défense est confiée au [[22e régiment de marche de Volontaires Étrangers|Modèle:22e Régiment de Marche de Volontaires Étrangers (Modèle:22e)]]<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref name="75a">MARCHELEPOT Il y a 75 ans, c’était la guerre dans le village</ref>,<ref>La bataille de la Somme et de l'Aisne</ref>.
Du 4 au Modèle:Date-, les 2 500 hommes du régiment bloquent l'avance de l'armée allemande. Succombant sous le nombre des attaques d'infanterie, des panzers et des bombardements de l'aviation, de l'artillerie, Modèle:Unité sont faits prisonniers<ref name="75a"/>.
La râperie est incendiée par les habitants pour empêcher l'occupant de l'utiliser<ref name="CP28082018"/>.
La commune est décorée de la Croix de guerre 1939-1945 le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Chaulnes<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Ham.
Intercommunalité
La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département<ref>Modèle:Article.</ref>.
Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de Modèle:Unité regroupant 46 communes<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016<ref>Modèle:Article.</ref>, la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Cette procédure aboutit à la création au Modèle:Date- de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu
Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Article connexe Modèle:Population de France/section
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Médard :
L'ancienne église était un édifice roman du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Modèle:Lien web.</ref> totalement détruit pendant la Première Guerre mondiale.
À la suite du dossier d'estimation des dommages de guerre, établi en 1921 par Henri Bénard, architecte à Péronne, le maire de l'époque charge en 1927 l'architecte Louis Duthoit de concevoir le nouveau lieu de culte, reconstruit en 1931 en style néo-roman et qui tente de restituer le caractère de l'ancien par ses matériaux et son aspect général, mais le clocher est déplacé latéralement pour ne pas gêner l'entrée, et les bas-côtés sont supprimés.
La décoration de l'intérieur est d'inspiration byzantine : décoration murale des coupoles, chapelle des fonts baptismaux, décor des sols. Le maître autel, la chaire, le bénitier, la table de communion sont sculptés par Marcel Sueur, marbrier à Amiens sur les plans de R. Duthoit, Gérard Ansart est le concepteur du chemin de croix, Darras, sculpteur à Meigneux, réalise la sculpture des fonts baptismaux et des statues. Les vitraux de Jean Gaudin sur des plans de Gérard Ansart, sont remplacés après 1945 par des vitraux de Claude Barre<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La restauration des fresques a eu lieu en 2020 et une souscription pour celle du chemin de croix lancée la même année<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
- L'église Saint-Médard
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Statue de Saint Médard sur l'église.
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Vue du clocher excentré.
- L'ancienne râperie-distillerie, reconstruite après la Première Guerre mondiale<ref name="Raperie"/>.
- Monument aux morts, dessiné par Louis Duthoit en forme de lanterne des morts, l'un des seuls ou le seul de la Somme avoir ce thème<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le château de Fresnes, qu'on voit aujourd'hui à l'extrémité du village, est un édifice reconstruit vers 1926 par l'architecte parisien Ernest Bertrand. Il remplaçait déjà l'édifice construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à l'emplacement de celui de Le Vaillant de Brisle et avait été détruit au cours de la Première Guerre mondiale<ref name="Demeure"/>.
- Autres éléments du patrimoine
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Discrète salle communale.
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Monument aux morts.
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L'ancienne râperie distillerie.
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Informations historiques.
Personnalités liées à la commune
- Gabriel-Auguste de Mazancourt (1725-1809), comte de Mazancourt, maréchal des camps et armées du roi, commandant de l'Ordre royal et militaire de Saint-Louis.
- Angélique Roussel, y est née le 3 août 1742, carmélite à Compiègne (sœur Marie du Saint Esprit), guillotinée en 1794 à Paris. Béatifiée par le Pape Pie X avec l'ensemble des Carmélites de Compiègne qui furent guillotinees à la barrière de Vincennes à Paris le 17 juillet 1794.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
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