Gabber (musique)

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Le gabber est un genre de musique électronique et sous-genre du mouvement techno hardcore, lancé au début des années 1990, divisé en deux styles musicaux distincts. Le terme gabber (prononcé {{#ifeq:1|0|/'ɡæbər/|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} en anglais, {{#ifeq:1|0|['xɑbər]|[[Alphabet phonétique international|Modèle:Nobr]]}} en néerlandais) est dérivé du mot yiddish chaver, qui signifie Modèle:Citation ou Modèle:Citation aux Pays-Bas ; ce terme est pour la première fois utilisé par le producteur néerlandais Paul Elstak pour désigner à la fois le genre musical et ses auditeurs et producteurs. Le style, rétrospectivement appelé early hardcore, se développe en réaction à la sur-commercialisation de la musique dance, et s'inspire fortement de la new beat de Belgique et de la house originaire de New York et Francfort-sur-le-Main. À la fin des années 1990, le genre s'ancre dans la culture néerlandaise. Les titres sont distribués par des labels majeurs, de nombreuses émissions de télévision s'y consacrent, et des festivals comme Thunderdome attirent des dizaines de milliers d'auditeurs à chaque édition<ref name=gabber-children-netherlands>Modèle:Lien web.</ref>.

En 2002, à la suite d'un déclin significatif de la scène, le gabber renaît sous un nouveau style plus lent et plus agressif appelé mainstream hardcore, ou nu-style. Ce style se caractérise principalement par l'usage d'instruments électroniques, et se reconnaît principalement de par une ligne de Modèle:Lang distordus et un tempo rapide. Le style fait également usage courant d'éléments rythmiques et percussifs, et d'échantillons sonores en particulier de parties vocales souvent issues de chansons d'autres genres musicaux. Les paroles tournent habituellement autour de thèmes sombres comme la violence et la drogue, ou politiques comme la rébellion et l'anarchie, et se composent souvent d'insultes. Le mainstream hardcore est implanté dans de nombreux pays à travers le monde, dont les localisations clés incluent les Pays-Bas en majorité, et d'autres pays européens dont la Belgique, la Lettonie, l'Allemagne, la Pologne, la Russie, la France, la République tchèque, la Grèce et l'Italie.

Histoire

Origines

Modèle:Article détaillé

Fichier:Rotterdam parkzicht.jpg
Le Parkzicht, boîte de nuit située à Rotterdam, aux Pays-Bas.

Les origines culturelles sont retracées au début des années 1990 aux Pays-Bas<ref name="vice.com" /> ; les prémices du genre sont retracées tout à la fin des années 1980 en Belgique, au sein de la scène new beat avec comme titres Doughnut Dollies de HNO3 et I Sit on Acid de Lords of Acid (1988)Modèle:Refnec, et aux États-Unis, en 1991 à la création du label discographique Industrial Strength Records, le tout premier au monde à sortir des morceaux officiellement catégorisés techno hardcore, par le producteur et disc jockey américain Lenny Dee<ref>Modèle:Lien web.</ref>, bien que le label allemand Planet Core Productions ait sorti le tout premier morceau du genre<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Lenny Dee est par la suite considéré par les fans et les médias comme le créateur des genres hardcore, gabber et speedcore<ref name=independant-1998/>. Le terme de Modèle:Citation est initialement utilisé par le producteur néerlandais Paul Elstak pour décrire cette scène, à cette époque émergente, dans sa globalité<ref name=not-a-disgrace/>. Le terme est dérivé du mot yiddish chaver qui signifie Modèle:Citation, Modèle:Citation ou Modèle:Citation<ref name=not-a-disgrace/>. Cependant, le jargon amstellodamois du genre, Modèle:Citation, également d'usage, s'inspire du DJ Ardy Modèle:Citation Beesemer<ref name=dance-music-2014>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Harvsp.</ref>,<ref name="guardian" />,<ref name="whosnext" />. La chanson Modèle:Lang de Mescalinum United est considérée par la presse spécialisée comme la toute première chanson gabber connue<ref name=dance-music-2014/>,<ref name=gabba-fantazia/>, et le disquaire Mid-Town dans le Nieuwe Binnenweg de Rotterdam occupe une place significative dans la popularisation locale du genre<ref name=dance-music-2014/>.

Les origines stylistiques du gabber font débat, cependant<ref name="everything2">Modèle:Lien web.</ref>. Certains attribuent ses origines à des disc jockeys américains qui jouaient des compositions stylistiquement similaires lors de soirées à Rotterdam, laissant supposer une origine américaine de ces sonorités<ref name="everything2" />, style parfois qualifié de Modèle:Citation, voire Modèle:Citation, afin de le distinguer de ce qui deviendra le Modèle:Citation spécifiquement néerlandais<ref name="guardian" />. l'origine est à chercher en Belgique, au sein de la scène new beat<ref>Modèle:Vidéo Modèle:Extrait vidéo. Documentaire diffusé le 22 novembre 2014 sur Arte Deutschland.</ref>. En cette période, la scène rotterdamoise est à la recherche d'un style propre, s'opposant à la scène amstellodamoise. Les médias s'intéressant à la scène house néerlandaise se focalisent uniquement sur Amsterdam, ville dans laquelle l'acid house est très populaire. Au Parkzicht, boîte de nuit locale ouverte en 1989, DJ Rob mixe régulièrement des compositions house, new beat, acid ou techno en provenance de Belgique, d'Italie, des États-Unis ou du Royaume-Uni<ref name="journalistiek" />,<ref name=dj-rob-vice-mag/>, qu'il accélère et dont il intensifie la ligne de basses. Le Parkzicht accueille alors des jeunes de toute la région, sans videur à la porte, ainsi qu'une jeune génération de DJs, dont Paul Elstak<ref name="journalistiek" />, The Dark Raver, d'abord comme strip-teaseur, ou DJ Gizmo<ref name=dance-music-2014/>. Toutefois, le style est encore perçu par les auditeurs comme trop dilué de sonorités Modèle:Citation, pas assez hardcore, encore trop commercial et destiné à un jeune public<ref name=dance-music-2014/>. Petit à petit, la césure se fait, et house et hardcore house se distinguent clairement à cette époque. Vers 1991 ou 1992 se crée une inflexion franche du style hardcore house dont l'identité se structure. Finalement, le style se développe en réaction à la sur-commercialisation de la musique dance, et s'inspire principalement de la house originaire de New York et Francfort<ref name=dancing-astronaut>Modèle:Lien web.</ref>.

Les premiers groupes musicaux, ou compositeurs, revendiquant ce style particulier Modèle:Citation se structurent et profitent de cette marque de fabrique pour véhiculer un message identitaire, via le tout nouveau label Rotterdam Records. En particulier, le groupe Euromasters, emmené par DJ Paul, fait paraître en 1991 le single Modèle:Lang (Modèle:Lang-fr), affirmant par là la supériorité de la scène culturelle rotterdamoise par opposition à la scène amstellodamoise<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En réaction à cette sortie, DJ KC the Funkaholic dénigre, lors d'une interview, cette musique et ses amateurs, déclarant que Modèle:Citation Les Euromasters réagissent à cette déclaration en composant le titre Modèle:Lang Modèle:En français Le mot gagne par la suite en popularité au sein de la scène hard house de Rotterdam et les fans se surnomment dès lors Modèle:Citation<ref name="allmusic guide">Modèle:Ouvrage.</ref>, ceci expliquant l'origine amstellodamoise du qualificatif d'une musique à l'origine rotterdamoise<ref name="journalistiek" />. Cependant, lors d'un entretien daté de 2015 avec DJ Distortion, du groupe Rotterdam Terror Corps, celui-ci explique que le terme a commencé à être mal perçu chez ceux/celles qui se revendiquaient comme gabbers car le genre était désormais lié aux publicités commerciales<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Popularisation

Fichier:Dj-paul-elstak-1305292754.jpg
À la fin des années 1990, Paul Elstak est l'un des artistes qui marqueront la scission entre hardcore house et happy hardcore<ref name=profil-hardcore/>.

Au début des années 1990, la musique gabber se popularise dans tous les Pays-Bas et les raves parties atteignent une taille très importante<ref name="everything2" /> rassemblant plusieurs dizaines de milliers de personnes pour les événements en salle, et plus d'une centaine de milliers pour les événements en plein air<ref name=not-a-disgrace/>. United Dance Company d'une part, et ID&T d'autre part, entreprises événementielles néerlandaises, promeuvent fortement le genre musical et contribuent à son implantation au sein de la culture musicale néerlandaise<ref name="journalistiek" />. Pour ID&T, c'est en particulier grâce à l'organisation d'événements Thunderdome et aux compilations homonymes qui en découlent<ref name=not-a-disgrace/>,<ref name="guardian">Modèle:Lien web.</ref>. Un merchandising offensif, de nombreux produits dérivés, et des campagnes publicitaires soutenues permettent au style de prendre son essor. En parallèle, une branche plus commerciale appelée happy hardcore se développe à l'aide de compositeurs comme Scott Brown au Royaume-Uni<ref>Modèle:Lien web.</ref> et DJ Paul<ref name="allmusicbio">Modèle:Lien web.</ref> (sous son véritable nom Paul Elstak) aux Pays-Bas, et marque la scission de la scène initiale gabber en deux style musicaux distincts, hardcore house et happy hardcore<ref name=profil-hardcore>Modèle:Ouvrage.</ref>. Par la suite, de nombreuses chansons du tout nouveau genre happy hardcore atteignent les classements musicaux comme Modèle:Lang de Rotterdam Termination Source<ref name=independant-1998>Modèle:Lien web.</ref>, et Modèle:Lang<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> et Modèle:Lang de Paul Elstak<ref name=lovumore>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Le gabber devient un phénomène de société et développe sa propre culture<ref name="vice.com">Modèle:Lien web.</ref>. En 1995, le style gabber assoit son ampleur grâce aux milliers de fans qui affluent régulièrement aux divers événements (Thunderdome, mais également Earthquake, A Nightmare In Rotterdam, Hellraiser) qui revendiquent le style hardcore. Une presse spécifique s'organise, avec des magazines néerlandais tels Modèle:Lang ou Modèle:Lang. Lors d'un documentaire diffusé en 1995, Rob Janssen explique que Modèle:Citation En 1997, 24 % des jeunes néerlandais de 14 à 19 ans privilégient l'écoute du gabber<ref>Modèle:Article. Édité par Taylor and Francis.</ref>.

Déclin et renouveau

À la fin des années 1990, l'ambiance qui entoure le genre musical gabber se dégrade, des influences néofascistes se faisant sentir un peu partout en Europe, en Allemagne, en Pologne, aux Pays-Bas, en Lettonie, en Belgique, en Grèce, en Italie et dans le Midwest américain<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Cependant, la majorité des amateurs du genre ne participent pas de ce mouvement, et les producteurs et artistes décident de combattre des relents racistes<ref>Exemples notables (malgré le peu de fiabilité des sources présentes), comme en témoignent les titres suivants : United Hardcore Against Racism & Hate - Time to Make a Stand (HUR 001, Hardcore United Records, 2005.), DJ Chosen Few - Chosen Anthem (Against Racism) (MOK 8, Mokum Records 1993.), Party Animals feat. MC Rob Gee - Die Nazi Scum (MOK 54, Mokum Records 1996.) et Hellcore - Fuck the Nazism (BDR-CD-02, Braindestruction Recordz, 2003.) sont les musiques par lesquelles la lutte contre le racisme et le fascisme s'est exprimée chez les DJ engagés du genre.</ref>.

Le style périclite bientôt ; moribond à la fin des années 1990<ref>Modèle:Article.</ref>, laissant une place plus importante au hardstyle, jusqu'à la nouvelle émergence du gabber dès l'année 2002<ref name=dance-music-2014/>. C'est le titre Intelligent Hardcore de Dark Raver et DJ Vince, sorti en 1997, qui est considéré comme étant le morceau fondateur du « new style »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Mainstream hardcore

Le genre connaît un regain de popularité en 2002<ref name=gabba-fantazia>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=dance-music-2014/> toutefois sous un nouveau style caractérisé par un tempo plus lent oscillant entre 160 et 185 BPM et une sonorité plus Modèle:Citation étrangère et industrialisée<ref name=gabba-fantazia/>,<ref name="eventinfo" />. Ces changements sont à l'origine de la césure sémantique entre ce qui va être qualifié de Modèle:Citation et la nouvelle génération du Modèle:Citation<ref name="gabbercore">Modèle:Lien web.</ref>. Ce style est désigné sous les noms de Modèle:Citation, Modèle:Citation ou Modèle:Citation<ref name=gabba-fantazia/> tandis que l'ancien son se trouve rebaptisé par rétronymie Modèle:Citation. Cependant, la nouvelle rythmique ne fait pas l'unanimité auprès des puristes et certains d'entre eux en éprouvait un profond dégoût car, à leurs yeux, le Modèle:Lang n'était rien de plus que du Modèle:Lang composé sous un autre angle, avec le même tempo lent et le même son, qu'ils considèrent comme la Modèle:Citation<ref name="eventinfo" /> et comme une Modèle:Citation<ref name="eventinfo" />. Paradoxalement, ce nouveau style aide au développement de sous-genres déjà existants du gabber comme le terror et le speedcore<ref name="eventinfo" />. Les styles coexistent dès lors, et trouvent des publics parfois différents. Durant les soirées en boîte de nuit, les DJ sont parfois hués par un groupe et applaudis par un autre, selon le tempo et le style de musique diffusé. Ces comportements sont similaires à ceux qui avaient précédemment animés la rivalité et la haine mutuelle que se vouaient les amateurs de hardcore et de happy hardcore au milieu des années 1990<ref name=gabba-fantazia/>.

Le style, quelque part limité par le goût des fans, évolue pendant des années en un genre créatif, dans lequel des mélanges de rythmiques complexes et de mélodies sont de plus en plus répandus<ref name="coremainstream">Modèle:Lien web.</ref>. Le gabber évolue en un style musical sérieux dans lequel les compositeurs s'engagent à créer de nouvelles sonorités, en raison des caractéristiques limitées du hardcore, forçant ainsi les artistes à faire une approche plus créative<ref name="coremainstream" />. Il se popularise graduellement sur Internet, notamment sur des sites comme Beatport qui crée une liste par genre des meilleures ventes dont celles du gabber<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette deuxième vague de la culture gabber connaît l'arrêt de Thunderdome, l'un des plus importants festivals du genre, en 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aussi, vingt ans après le lancement du gabber, un collectif parisien du nom de Casual Gabberz abonne de nouveau les clubs locaux au genre<ref name=not-a-disgrace/>. Les membres du collectif, Paul Orzoni et Maxime Guenegou, organisent une exposition concernant la culture gabber en mai 2014 au Point Éphémère<ref name=not-a-disgrace/>. Dans les années 2010, le genre prend beaucoup plus d'ampleur dans les scènes underground internationales, comme à Bogota, la capitale colombienne<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Vers le milieu des années 2010, un nouveau style de gabber émerge concrètement sous le terme d'uptempo hardcore, en partie avec la création du label Partyraiser Records de Partyraiser<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et du label belge Footworxx. Le terme est cité à de nombreuses reprises dans les revues de presse<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Modèle:Date, la Techno Parade, organisée à Paris, met le gabber et la techno hardcore à l'honneur en y invitant notamment Angerfist à jouer<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Caractéristiques

Fichier:Johan Jello & Peligro Extremo - US.ogg
Musique mainstream hardcore (ici, US de Johan Jello et Peligro Extremo). À noter le Modèle:Lang distordu à partir de 0:24, caractéristique du genre.

Le gabber se divise en deux style musicaux distincts. Le premier est nommé early hardcore et le second nommé mainstream hardcore ou nu-style<ref name=dance-music-2014/>. La totalité des artistes et compositeurs utilisent un ou plusieurs logiciels audio-numériques spécialisés dans la création musicale par ordinateur<ref name="everything2" /> comme Cubase<ref name="interview1">Modèle:Lien web.</ref>, FL Studio, Ableton Live, Logic, Nuendo, et Reason. Les thèmes se focalisent habituellement sur ceux de la violence, l'hédonisme, l'anarchie, la drogue, et autres thèmes sombres<ref name=dance-music-2014/>,<ref name="guardian2">Modèle:Lien web.</ref>. Peter Shapiro considère le early hardcore comme Modèle:Citation Dans le early hardcore, la basse et la grosse caisse (Modèle:Lang) sont réglées au même niveau sonore et fusionnent dans un mouvement appelé Modèle:Citation<ref name="modul" />.

L'instrumentation du mainstream hardcore se compose principalement d'un Roland TR-909 pour le Modèle:Lang accompagné d'un synthétiseur Roland JP-8000 produisant un son similaire à celui de la trance. La composition d'un titre est mesurée en 4/4, et le tempo se situe généralement entre 160 et 185 battements par minute<ref name=gabba-fantazia/>. Les Modèle:Lang, plus ou moins longs, et habituellement distordus ou saturés, se succèdent rapidement d'une manière répétitive ou variée selon les compositeurs. Le Modèle:Lang peut être filtré le laissant progressivement apparaître ou disparaître pour laisser place à un autre rythme. Un tutoriel publié par Traxtorm Records indique que les Modèle:Lang peuvent être produits par le biais de VST de percussions (par exemple Hydra et MicroTonic) et de VSTi (notamment Ohmicide et D16 Devastor)<ref name="interview1" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des éléments rythmiques tels que des Modèle:Lang, des Modèle:Lang et des Modèle:Lang (pour donner un son plus percutant) peuvent accompagner parallèlement les Modèle:Lang.

Mouvement

Modèle:Article détaillé

Fichier:BranMoviC Hakken.gif
Le hakken, danse du mouvement gabber.

Peter Shapiro, dans son ouvrage intitulé Modulations : Une histoire de la musique électronique, explique que Modèle:Citation Cette association entre drogues et early hardcore est très tenace, et se retrouve dans les travaux de recherche d'universitaires ; selon Moelants, l'usage de drogue est Modèle:Citation pour parvenir à suivre le rythme, prenant comme contre exemple le boogie-woogie qui, s'il a un rythme comparable, n'est pas dansé aussi rapidement<ref name="moelants" />. Pour beaucoup, le genre exprime une Modèle:Citation et, selon Shapiro, est également Modèle:Citation Les gabbers possèdent leur propre style vestimentaire et look, parfois considéré comme inconventionnels chez certains<ref name="beatportnews" />, devenus stéréotypés au fil des décennies ; il se caractérise notamment par le port de baskets Nike Air Max, de bombers normaux ou en cuir, et par un crâne entièrement rasé chez la majeure partie des garçons<ref name=dance-music-2014/>,<ref name=gabba-fantazia/>,<ref name=not-a-disgrace/>. Les filles portent habituellement un débardeur et le crâne est rasé sur les côtés laissant paraître sur le dessus une queue de cheval<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name=not-a-disgrace/>,<ref name="whosnext" />. Selon Alberto Guerrini, gabber italien, Modèle:Citation Ces codes stylistiques sembleraient avoir puisé leur origine dans les mouvements néo-fascistes (Hollande et Flandres séparatistes) des années 1990<ref name=dance-music-2014/>,<ref name="vice.com" />,<ref name="whosnext" />.

Au début des années 2000 apparaît un type de danse, originaire des Pays-Bas, issue de la scène gabber. Cette danse, nommée Modèle:Citation (ou hakkûh), est constituée de petits pas se succédant rapidement les uns aux autres au rythme du tempo et du Modèle:Lang<ref name="moelants">Modèle:Lien web.</ref>. La partie inférieure du corps (en dessous de la ceinture) est la partie la plus importante de cette danse, bien que les mouvements des bras et du torse ne sont pas inhabituels. Un bon nombre d'auditeurs considéraient que cette danse était une marche raciste voire nazie<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais les danseurs clamaient haut et fort qu'il ne s'agissait que d'une danse inoffensive à l'image du style musical. Il n'en demeure pas moins que l'identité est marquée comme déviante ou décalée ; Wattie Buchan, le leader du groupe de punk hardcore The Exploited, qualifie même le gabber de Modèle:Citation

Événements

Scènes initiales

Fichier:Nightmare Outdoor.jpg
Événement A Nightmare Outdoor, photographié le 10 septembre 2006.

Les tout premiers événements pré-gabber remontent en 1989 dans des soirées organisées au club néerlandais le Parkzicht, qui gagne par la suite la réputation de Modèle:Citation Après la création du style musical, initialement nommé Modèle:Citation ou Modèle:Citation<ref name=dance-music-2014/>, certains événements prendront place comme le tout premier Thunderdome organisé en 1992 par trois jeunes étudiants néerlandais — Irfan van Ewijk, Duncan Stutterheim et Theo Lelie — qui populariseront massivement la scène musicale gabber et fonderont ensuite leur propre label discographique ID&T et commercialiseront une série de compilations à succès avec plus de trois millions d'exemplaires vendus<ref name="thepast2000">Modèle:Lien web.</ref>. D'autres événements notables incluent A Nightmare in Rotterdam<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Danger Hardcore Team, Decibel Outdoor<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Defqon.1, Dominator<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Hellraiser, Masters of Hardcore, Megarave, Mystery Land, Qlimax, Rotterdam Terror Corps et Sensation Black<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les festivals gabber, comme pour de nombreux autres festivals de musique électronique, attirent Modèle:Incise un public majoritairement jeune. Cependant, ils suscitent beaucoup de controverses touchant aussi bien les soirées elles-mêmes que l'opinion publique, notamment pendant les années 1990<ref name=not-a-disgrace/>. À cette période, ces soirées deviennent synonyme de prises de drogue et autres substances illicites, se répandait rapidement parmi la jeune audience<ref name=not-a-disgrace/>,<ref name="everything2" />, et de nombreuses soirées ont dû être annulées pour cause de tapage nocturne ou du fait qu'elles étaient mal perçues aux yeux de la société, comme notamment l'événement Thunderdome 2000<ref name="thepast2000"/>.

Scènes internationales

Au Royaume-Uni, un club mêlant techno, gabber et speedcore de 1994 à 1996 est fondé à Londres et nommé Dead by Dawn<ref name="storymade">Modèle:Lien web.</ref>. Ce club est remarqué par la presse nationale dès la fin de ses activités<ref name="storymade" />. À Glasgow, ce sont des soirées early hardcore telles que Noisey qui dominent<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Allemagne, le gabber émerge en 1994 en parallèle à Scooter, un groupe allemand orienté hardtrance ; dans la scène gabber, ce groupe est accusé de plagiat pour avoir repris des thèmes comme Modèle:Lang de Neophyte, et Modèle:Lang de Marshall Masters<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En France, le gabber se forge un public au milieu des années 1990, principalement à Paris, notamment grâce à G.T.I alias Gangstar Toons Industry (Atomic Compressor, DJ La Carotte et DJ Kirin), Guiz-Ohm, Manu le Malin<ref name="whosnext" />, Psychiatrick Sound System, DJ Olive et Mazen Modèle:Citation qui ramènent, fin 1992, les premiers labels néerlandais tels que Mokum Records, Rotterdam Records, et Terror Traxx. Au milieu des années 1990 des lieux comme Le Gibus, une salle de concerts à Paris, rue du Faubourg-du-Temple deviennent les lieux incontournables de la scène hardcore et gabber française avec les soirées Modèle:Lang de Mazen puis l'hebdomadaire Modèle:Lang avec les DJ résident Modèle:Dr No aka Mister Poison et Kraft. À l'époque, les compilations Modèle:Lang se vendent bien à plus de 10 000 exemplaires<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; mais les lois françaises ne permettaient pas d'organiser des raves à la hauteur des raves néerlandaises<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le gabber est souvent joué en soirée Modèle:Lang et free party. Cependant, le style musical reste controversé et souvent représenté par une minorité d'individus d'extrême droite, surnommés Modèle:Citation, qui se livrent à des violences et au hooliganisme notamment en Picardie et dans le Nord-Pas-de-Calais<ref name="blog.lemonde">Modèle:Lien web.</ref>. Depuis les années 2000 et 2010, les producteurs et disc jockeys français s'inspirent davantage du gabber néerlandais ; notamment, des artistes et groupes tels que DJ Ektoplasm (Total Hardcore Records), Tieum<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et les artistes du label Paris Hardcore Mafia<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Un collectif nommé Casual Gabberz redonne même un nouveau souffle au genre depuis 2012 dans le pays<ref name="whosnext">Modèle:Lien web.</ref>.

Artistes

Modèle:Article détaillé

Fichier:Angerfist (17) (cropped).JPG
Angerfist, l'un des artistes les plus populaires de la scène gabber et mainstream hardcore<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au début des années 1990, le early hardcore se popularise grâce à des artistes notables tels que Peter Paul Pigmans<ref name=dance-music-2014/>, Dov Elkabas<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et Sebastian Hoff<ref name=dance-music-2014/>, et grâce aux [[liste des compilations Thunderdome|séries des compilations Modèle:Lang]]. Cependant, depuis l'émergence du mainstream hardcore (nu-style) au début des années 2000, de nouveaux et anciens artistes ou groupes font leur apparition et marquent la nouvelle ère de la scène gabber. Paul Elstak contribue au mainstream hardcore en fondant le label Offensive Records<ref name="whosnext" />. Depuis son passage dans les compilations Modèle:Lang, et avec la création du label The Third Movement, Sebastian Hoff mêle mainstream hardcore et industrial hardcore. Erwin van Kan, de son côté, adopte le style Modèle:Citation sous les noms Myztic et Endorphin aux côtés de Ruffneck<ref name=dance-music-2014/> au label Gangsta Audiovisuals, puis le mainstream hardcore au début des années 2000. À cette période, Danny Masseling contribue également au nu-style<ref name=dance-music-2014/>, initialement sous le nom de scène Menace II Society avec son premier maxi Modèle:Lang en 2002 sous le label Bezerk Records, puis significativement sous le nom d'Angerfist, notamment les albums Modèle:Lang (2006) et Modèle:Lang (2011) qui connaîtront un succès important<ref name=party>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=michigan>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=partyflock>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=dutchtop2>Modèle:Lien web.</ref>.

Au lancement du gabber, les artistes sont majoritairement originaires des Pays-Bas, mais la scène mainstream hardcore grandit en dehors des frontières néerlandaises. Par voie de conséquence, de nombreux artistes européens, américains, voire asiatiques aident à la popularisation du genre. En parallèle, Omar Santana, originaire de New York, popularise le gabber à l'aide du label H2OH Recordings<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Des artistes et groupes italiens tels que DJ Mad Dog<ref name=thrilogy-2012/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Tommyknocker<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les Art of Fighters<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> se populariseront notamment au label Traxtorm Records fondé par The Stunned Guys. Encore plus loin sur le continent asiatique, ce sont des artistes comme notamment RoughSketch<ref name=thrilogy-2012>Modèle:Lien web.</ref> contribueront à la popularisation du genre, et à leur scène locale J-core.

Labels

Fichier:Masters of Hardcore.jpg
Masters of Hardcore, label gabber qui organise annuellement ses propres événements.

De nombreux labels se créent indépendamment et progressivement durant la fin des années 1990 dont certains d'entre eux sont créés dans le but de donner un nouveau départ à la scène gabber<ref name="biooff">Modèle:Lien web.</ref>, à l'époque déjà controversée et très critiquée par le public<ref name="eventinfo">Modèle:Lien web.</ref>. Au fil des années, ils se popularisent et donnent un style de musique influent au niveau national et international. Rotterdam Records est le tout premier label hardcore et gabber néerlandais fondé en 1992 par Paul Elstak<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui connaitra l'émergence du mainstream hardcore au début des années 2000. Jeroen Streunding (DJ Neophyte)<ref name="whosnext" />, de son côté, fonde son propre label en 1999, Neophyte Records, dans le but de donner une nouvelle chance à la scène gabber et de lancer la carrière d'artistes tels que Chaosphere et Evil Activities<ref name="biooff" /> et sera l'un des premiers labels mainstream hardcore. Masters of Hardcore, est formé en 1995 ; il sera également un point culminant pour la scène mainstream et accueillera de nouveaux artistes comme Danny Masseling. Le groupe musical italien The Stunned Guys, composé à cette époque de Massimiliano Monopoli et de Gianluca Rossi, fonde son propre label, Traxtorm Records, en 1995<ref>Modèle:Lien web.</ref> et connaitra la scène émergente du mainstream hardcore à partir des années 2000.

Postérité

Les médias hésitent entre deux positions, celle selon laquelle le gabber est un genre appartenant désormais au passé mais qui a laissé de nombreuses traces dans la production actuelle, et celle qui considère le gabber comme un genre qui se régénère. Pour ce premier point de vue, il est à considérer que de nombreux artistes samplent abondamment les pistes gabbers pour les intégrer dans leurs productions, comme Soulwax, Araab Muzik, Flosstradamus, Major Lazer, Club Cheval<ref>Modèle:Lien web.</ref>, De Staat<ref>Modèle:Lien web.</ref> et même Lady Gaga qui sample le titre Modèle:Lang de Human Resource<ref>Modèle:Article.</ref>. Dans cette même approche, on citera le groupe sud-africain de Die Antwoord, parfois qualifié de Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref> ; les valeurs fondamentales de la culture zef, à laquelle ils se raccrochent, ne sont d'ailleurs pas très éloignées de celles de la culture gabber<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Chez d'autres, comme Koudlam, la référence est moins claire, car si la critique associe son œuvre et la musique gabber<ref name="villaschweppes1">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="villaschweppes2">Modèle:Lien web.</ref>, l'artiste lui identifie davantage ses influences comme étant associées au jumpstyle<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

De l'autre côté, certains artistes se revendiquent toujours comme gabbers, avec par exemple Angerfist, Korsakoff aux Pays-Bas, Meccano Twins, AniMe et leur label Hardcore Italia en Italie, et apportent un renouveau au son gabber. On assiste là toutefois à quelque controverse concernant le Modèle:Citation son gabber, ou hardcore. Comme DJ Promo, il se trouve des pionniers pour regretter que le son gabber ne se soit trop Modèle:Citation, permettant de plaire à un public plus large et plus international<ref>Modèle:Article. Modèle:Citation étrangère.</ref>.

Genres dérivés

Au fil de son existence, le gabber s'est scindé, ou a développé et inspiré une multitude de sous-genres et genres dérivés musicaux<ref name=not-a-disgrace>Modèle:Lien web.</ref>. À la fin des années 1990, la dissolution progressive de la scène gabber (actuellement connue sous le terme de early hardcore)<ref>Modèle:Article.</ref> entraîne l'apparition du genre nouveau, le nu-style, au début des années 2000. Bien avant ce changement radical, la scène initiale gabber se scinde aux alentours de 1992 ou 1993 aux Pays-Bas<ref name=profil-hardcore/> ; tandis que la musique gabber rotterdamoise se démarque par une atmosphère musicale sombre et oppressante, un style déviant similaire et plus mélodieux appelé happy gabber émerge<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dès lors, durant cette même période, deux sous-genres musicaux — le happy gabber néerlandais, et le happy hardcore britannique — coexistent mais se distinguent à peine, car tous deux sont, à quelques différences près, instrumentalement similaires<ref name=profil-hardcore/>,<ref name=music-faze/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Toujours au début des années 1990, l'industrial hardcore, caractérisé par un tempo relativement lent (en moyenne 130 BPM) et d'un Modèle:Lang lourdement distordus indirectement inspiré par celui du gabber, se développe mais n'acquiert que très peu de notoriété à cette période. Le genre ne se démarque qu'au début des années 2000 grâce à des artistes et groupes notoires tels que Nasenbluten<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, Sebastian Hoff<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Manu le Malin<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Laurent Hô<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Ophidian<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Au milieu des années 1990, le genre breakcore se développe et fait usage de Modèle:Lang distordus dérivés du gabber, de breaks et d'une large palette d'échantillons sonores joués à un tempo accéléré<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le magazine Modèle:Lang compare le genre aux types de musiques utilisées lors d'interrogatoires au Camp de Guantánamo<ref name="Vice: Notes">Modèle:Lien web.</ref>. Des exemples de musiciens du genre incluent Venetian Snares, Igorrr<ref name="Vice: Notes"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, Shitmat, Sickboy, DJ Scotch Egg, et Drop the Lime<ref>Modèle:Article.</ref>. Le speedcore, également lancé au milieu des années 1990, est un sous-genre directement dérivé du gabber et de la musique industrielle, principalement caractérisé par un tempo très rapide au-delà de 250 BPM mêlant Modèle:Lang distordus gabber<ref name=music-faze/>. Les premières chansons speedcore atteignent au minimum 250 BPM, tandis que les dernières, catégorisées sous les noms de splittercore ou extratone dépassent les 1 000 BPM<ref name=music-faze/>. Des artistes et groupes notables du genre incluent notamment : Passenger of Shit<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Gabba Front Berlin<ref name=datavision/>, M1dy<ref name=datavision>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Akira (Hong Kong Violence), Noisekick et Bonehead<ref name="core">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Liza 'N' Eliaz<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À la même période durant laquelle le gabber est à son pic de popularité aux Pays-Bas<ref>Modèle:Lien web.</ref>, le sous-genre terrorcore émerge en parallèle ; Christopher M. Moreman et Cory James Rushton citent, dans leur ouvrage Modèle:Lang, le terrorcore comme l'une des musiques sombres et rapides ayant émergé dans les années 1990 frappant les danseurs par son rythme effréné et complexe<ref name="books.google.fr">Modèle:Ouvrage.</ref>. Des artistes du genre incluent Delta 9 et Lenny Dee<ref name=gabba-fantazia/>.

À la fin des années 1990, un autre genre dérivé du gabber, le jumpstyle, se développe. Ce genre mêle les mélodies dérivées de l'euro-trance et se caractérise par les Modèle:Lang distordus (bondissants mais moins longs) du gabber, accompagnés d'échantillons sonores extraits de musiques de rave<ref name=xlr8r-jumpstyle>Modèle:Lien web.</ref> à un tempo lent oscillant entre 130 et 140 BPM<ref name=music-faze>Modèle:Lien web.</ref>. Des exemples du genre incluent le groupe allemand Scooter et Captain Ahab<ref name=music-faze/>.

Le hardstyle, un genre directement associé au gabber<ref>Modèle:Lien web.</ref>, et partiellement à la hard trance, à la house<ref name=dj-rob-vice-mag/> et à la rave<ref name=dj-rob-vice-mag/>, se développe au début des années 2000. Le genre se caractérise par un Modèle:Lang distordu dérivé du gabber, un rythme plus percutant, et une basse généralement bondissante<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le genre émerge à la veille du déclin de la musique gabber. Lors d'une entrevue avec le magazine Modèle:Lang, DJ Rob, fondateur de la musique gabber, répond que Modèle:Citation

Notes et références

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Annexes

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Bibliographie

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Liens externes

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