Gabrielle Petit (résistante)

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymesModèle:Infobox Biographie2 Gabrielle Petit, de son nom complet Gabrielle Aline Eugénie Marie Ghislaine Petit, née le Modèle:Date de naissance à Tournai et morte fusillée le Modèle:Date de décès à Schaerbeek, est une infirmière et résistante belge qui a fait de l'espionnage pour le compte des Alliés au cours de la Première Guerre mondiale<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.

Biographie

Elle est la fille de Jules Charles Marie Petit, clerc de notaire et d’Aline Irma Victorine Eugénie Ghislaine Ségard. Sa mère meurt dans son enfance et son père l'abandonne avec sa sœur au couvent des Dames du Sacré-Cœur à Mons<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. Peu après, elles sont récupérées par un oncle qui les confie au couvent des Sœurs de l'Enfant-Jésus (actuellement Institut médico-pédagogique Sainte-Gertrude) de Brugelette<ref name=":2">Modèle:Ouvrage</ref>. À 17 ans, elle repart chez son père mais finit par emménager à Bruxelles où sa sœur lui trouve une place de gouvernante chez Mme Butin<ref name=":1" />.

Elle a Modèle:Nombre lors de l'invasion soudaine de la Belgique par les troupes allemandes en 1914. Elle doit surseoir à son mariage<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>. Tandis que Maurice Gobert, son fiancé, rejoint son régiment, Gabrielle s'engage comme infirmière à la Croix-Rouge de Belgique<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>. Blessé lors des premiers combats, le jeune homme est fait prisonnier, mais s'évade presque aussitôt. Il se cache dans un pays désormais occupé. Convalescent, il veut rejoindre l'armée belge retranchée derrière l'Yser. Cependant, il faut passer par les Pays-Bas, restés hors du conflit, l'Angleterre et, enfin, le nord de la France<ref name=":3" />. Gabrielle l'accompagne et le soutient<ref name=":0" />.

En terre alliée, après une courte formation en espionnage, on lui propose une mission, qu'elle accepte<ref name=":2" />. De retour à Bruxelles dès la fin Modèle:Date, elle recueille et transmet aux états-majors alliés les positions et les mouvements des troupes ennemies dans le secteur de Maubeuge et de Lille<ref name=":4" />. Elle distribue aussi de la presse clandestine dont La Libre Belgique, transmet des lettres aux soldats internés et fait passer la frontière française aux soldats néerlandais<ref name=":1" />. Son pseudonyme pour les Alliées est Mlle Legrand<ref name=":1" />.

Une première fois, la police secrète allemande la suspecte<ref name=":2" />. Elle est arrêtée, questionnée puis, faute de preuves, libérée et poursuit ses missions jusqu'à ce qu'elle se fasse à nouveau arrêter le Modèle:Date-<ref name=":1" />,<ref name=":4" />. Le Modèle:Date-, elle est transférée à la prison de Saint-Gilles. Le Modèle:Date-, elle est condamnée à mort par un tribunal militaire allemand<ref name=":3" /> et est fusillée le Modèle:1er avril au Tir national<ref name=":4" />. Elle prononce : Modèle:Citation mais n'a pas le temps d'achever sa phrase<ref name=":3" />.

Un Te Deum est célébré en son honneur en la collégiale Saints-Michel-et-Gudule<ref>La collégiale Saints-Michel-et-Gudule ne devient une cathédrale qu'en 1962.</ref>. L'événement est annoncé par cartes postales et il y a foule<ref>Modèle:Lien web</ref>. C'est l'abbé Cardijn qui officie ; plus tard il fondera la Jeunesse ouvrière chrétienne et sera créé cardinal.

La guerre finie, les restes de Gabrielle Petit sont exhumés. Des funérailles nationales ont lieu en Modèle:Date<ref name=":4" /> en présence de la reine Élisabeth de Belgique<ref name=":1" />, qui dépose la croix de l'ordre de Léopold sur le cercueil dans un grand moment d'émotion populaire. Elle repose maintenant au cimetière de Schaerbeek.

Fichier:Gabrielle Petit statue in front of Place Saint-Jean 5 (crop).jpg
Statue de Gabrielle Petit, place Saint-Jean à Bruxelles.

Mémoire

  • Une statue à la mémoire de la jeune héroïne est érigée place Saint-Jean à Bruxelles<ref name=":3" />.
  • Une autre statue lui est consacrée dans sa ville natale de Tournai<ref name=":4" />. Le monument inauguré le Modèle:Date- est l'œuvre de l'architecte Adrien Blomme et la statue d'Égide Rombaux.
  • Une place porte son nom à Tournai<ref name=":1" />.
  • Le film de Francis Martin, Femme belge Gabrielle Petit (1928), est inspiré par sa vie.
  • Camp Gabrielle Petit, à Hitfed (Aachen - Allemagne), ancienne caserne belge.
  • Une rue porte son nom à Roux (Hainaut)

Notes et références

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Voir aussi

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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