Yser

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Présentation

L'Yser prend sa source à Buysscheure et Lederzeele (département du Nord) près de Saint-Omer (Pas-de-Calais) en France à Modèle:Unité au-dessus du niveau de la mer. De nombreuses autres rivières appartiennent à son bassin versant. Il s’écoule vers la mer du Nord, en traversant les Flandres française et belge pour rejoindre la mer à Nieuport en Belgique, dans un estuaire très artificialisé.

Côté français, ce fleuve fait l'objet d'un Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE)<ref>Un site Internet pour le SAGE !</ref>.

Côté belge, depuis le début des années 1970, l'Yser sert à produire de l’eau potable (la vallée de l’Yser est démunie en nappes phréatiques exploitables). Un vaste bassin a été construit près de Woumen. Il dessert en eau une partie de la province de Flandre occidentale.

Hydronymie

Bien que son nom signifie « fer » en néerlandais (ijzer), l'Yser tient plus probablement d'une racine pré- ou proto-indo-européenne Isar-a, vraisemblablement perpétuée par les langues celtiques à une époque ancienne<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Elle est, en effet, apparentée à l'indo-européen *isərós « impétueux, vif, vigoureux », proche du sanskrit isiráh, de même sens<ref>Xavier Delamarre, op. cit.</ref>. Ce nom a la même origine que celui de l'Isère, de l'Oise, de l'Isar (Allemagne), de l'Isara (Italie), l'Ésera (Espagne), etc.

Histoire

L’Yser a servi de voie de transport dès l'époque romaine, et peut-être dès la Préhistoire.

Le bas du bassin versant a subi une submersion marine, à la suite d'une montée des océans vers l'an mille avec la transgression marine Dunkerque III, peut-être avant le retour de l'agriculture et au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, des aménagements pour en faire une voie navigable (élément de la liaison fluviale canalisée « Ypres - Bruges - mer du Nord »).

Le fleuve n'a été véritablement canalisé qu'avec d'importants travaux de dragage, de défense des berges et de rectification du {{#switch: e

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}}. Le trafic de péniches y a chuté dans les années 1950 pour être aujourd'hui réservé à la plaisance.

Il a été touché par les deux guerres mondiales, surtout la première durant laquelle le fleuve a servi de ligne de défense à l'armée belge, notamment lors de la bataille de l'Yser en 1914 lorsqu'une inondation volontaire de la plaine de l'Yser est décidée. Il en subsiste un sol parsemé de nombreuses munitions non-explosées dont certaines ont un contenu toxique susceptible d'être libéré au fur et à mesure de l'avancée de la corrosion. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, les démineurs belges s'affairent encore à éliminer des charges en tout genre.

Géographie

Fichier:Bassinversantnpdc.svg
Bassins versants du Nord-Pas-de-Calais. L'Yser est en marron clair, entre l'Aa en rouge et la Lys (affluent de l'Escaut) en bleu clair.

Parcours en France

Fichier:Yser source 2013 L 04.JPG
Édifice "point de repère" et abri pour les visiteurs, abritant un panneau pédagogique, multilingue à Buysscheure, près de la source de l'Yser, d'une mare communale, d'un verger
Fichier:Esquelbecq Yser R01.jpg
L'Yser à Esquelbecq

L'Yser prend sa (ou ses) source(s) à Buysscheure, passe à Bollezeele, Esquelbecq, Bambecque puis franchit la frontière.

Son parcours français, entre sa source et la frontière, est long de Modèle:Unité<ref name=sandre>Modèle:Sandre</ref>, avec Modèle:Unité de dénivelé sur ce parcours, la pente moyenne est de Modèle:Unité. L’Yser suit la petite vallée qu'il a creusé au cours des âges, traversant le « bocage » relictuel de haies vives du Houtland, région très agricole, presque plate et assez peu peuplée. Après la frontière franco-belge, le profil de la vallée de l’Yser devient asymétrique. Au nord l'eau ruisselle d'un plateau (plateau d’Izenberge, Modèle:Unité) caractérisé par une terre fertile cultivée. Au sud l'eau provient plutôt de prairies basses utilisées comme zone d'expansion de crue. L'Yser est ensuite totalement endiguée dans la plaine des polders jusqu’à Nieuport, où un complexe d’écluses, régule l’évacuation de ses eaux vers la mer (à marée basse). L’embouchure est artificialisée, mais comme dans les autres estuaires de cette partie de l'Europe, on trouve un milieu composé de slikkes (parties basses vaseuses) et de schorres (parties hautes) écologiquement intéressantes.

Parcours en Belgique

Fichier:Yser ibaiaren itsasoratzea.JPG
Bâtiment du pilotage (aujourd'hui désaffecté) et embouchure de l'Yser, entre les deux estacades de Nieuport-Bains.
Fichier:Knokkebrug R01.jpg
L'Yser à hauteur du pont de la Knocke à Houthulst

En Belgique, le fleuve irrigue la Flandre-Occidentale sur une distance de Modèle:Unité, en particulier les villes de Dixmude et de Nieuport, où il se jette dans la mer du Nord.

Sur son parcours belge, il irrigue environ 5 % du territoire.

C'est le seul fleuve de Belgique qui y a aussi son embouchure, les autres fleuves (Meuse et Escaut) ne font que traverser le pays. Les prairies basses et humides, situées en zone de polder à 3 à Modèle:Unité au-dessus du niveau de la mer, sont drainées par un vaste réseau de fossés. Trop humides pour être facilement cultivées, elles abritent encore de nombreux prés de fauche et pâtures. Le côté belge abrite de nombreux oiseaux migrateurs aquatiques (milliers d’oies et d'anatidés en hiver, plusieurs espèces de rapaces) qui démontrent que l'Yser est potentiellement un corridor biologique transrégional important pour les oiseaux. Si la naturalité et la qualité écologique du bassin versant étaient restaurées, il pourrait aussi retrouver l'importance qu'il avait autrefois pour des espèces migratrices telles que saumons, truites de mer, lamproies, chabot, anguille, ou pour la loutre (présumée éteinte dans les Flandres depuis les années 1980, avant d'y être observée à nouveau en 2012). Sur une partie du bassin versant, le castor pourrait aussi retrouver sa place.

Affluents

Hydrologie

L'Yser à Bambecque

Le débit de l’Yser a été observé depuis le Modèle:Date de naissance à Bambecque, à Modèle:Unité<ref name="hydro">Modèle:Hydro</ref>. Le bassin versant du cours d'eau est de Modèle:Unité à cet endroit.

Son débit moyen interannuel que l'on appelle aussi module est de Modèle:Unité<ref name=hydro/>.

Modèle:Relevé hydrologique

L’Yser présente des fluctuations de débits assez faibles. Les hautes eaux se trouvent de la mi-automne jusqu'à la fin de l'hiver, et portent le débit moyen à un niveau qui peut monter de 2.11 à Modèle:Unité, de novembre à mars inclus (le pic étant en décembre) ; et les basses eaux, d'avril à octobre inclus, la baisse du débit moyen peut aller jusqu'à Modèle:Unité au mois d'août.

Étiage ou basses eaux

Aux étiages, le VCN3 peut chuter jusqu'à Modèle:Unité, soit 40 l/s<ref name="hydro"/>.

Crues

Les crues de l'Yser peuvent être importantes. Le QIX 2 est de Modèle:Unité tandis que le QIX 5 à Modèle:Unité. Le QIX 10 vaut Modèle:Unité par rapport au QIX 20 qui, lui, monte jusqu'à Modèle:Unité. Enfin, le QIX 50 vaut Modèle:Unité<ref name="hydro"/>.

Le débit instantané maximal a été enregistré le Modèle:Date- et était de Modèle:Unité tandis que le débit journalier maximal a été enregistré le Modèle:Date- et était de Modèle:Unité<ref name="hydro"/>.

Lame d'eau et débit spécifique

La lame d'eau écoulée dans le bassin de l'Aure atteint Modèle:Unité, ce qui est inférieur à la moyenne d'ensemble de la France. Le débit spécifique (Qsp) est de Modèle:Unité de bassin<ref name="hydro"/>.

Qualité de l’eau

Pour des raisons géologiques et agricoles, le bassin versant de l'Yser est pauvre en eau souterraine exploitable, notamment pour l'eau potable.

Ce petit fleuve est concerné par la Directive-cadre sur l'eau, c'est-à-dire qu'il doit retrouver un « bon état écologique » d'ici 2015. Au fur et à mesure de son cours il est de plus en plus eutrophisé et turbide, essentiellement à cause des activités agricoles. Le bassin versant a été fortement modifié à la suite des conversions de prairies en terres agricoles labourées.

Quelques élevages hors-sols de porcs, volailles et bovins peuvent aussi avoir des impacts directs ou indirects en termes d'apports de nitrates, phosphore et autres produits chimiques (hormones susceptibles de jouer un rôle de perturbateur endocrinien, métaux lourds issus des lisiers, microbes, antiparasitaires et biocides utilisés pour nettoyer les élevages, etc.). la restauration d'une trame verte (bandes enherbées, ripisylves, zones humides restaurées, boisements inondables, zones d'expansion de crue ayant également une utilité de lagunage naturel des eaux accueillies, sur les berges du fleuve et de ses affluents est une possibilité envisagée par certains territoires, compatible en France avec le SDAGE élaboré par l'Agence de l'eau Artois-Picardie.

La quasi-totalité du bassin versant a été touchée par les deux Guerres mondiales, classée pour partie en zone rouge après la Première Guerre mondiale. Les nappes et eaux superficielles peuvent donc localement être affectées par des séquelles de guerre, avec par exemple des munitions non-explosées, d'éventuelles armes chimiques qui pourraient - avec l'avancée de leur corrosion - répandre leur contenu toxique.

Contrat de rivière, SAGE

À la suite du contrat de rivière achevé en 2004, une démarche de Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) a été initiée sur le bassin versant de l'Yser. Le SAGE est un outil de gestion intégrée de la ressource en eau issue de la Loi sur l'Eau du Modèle:Date-. Le SAGE s'établit dans une large concertation au sein d'une Commission Locale de l'Eau.

L'animatrice (Valérie LORENSKI) du SAGE de l'Yser peut s'appuyer sur diverses études dont une sur le ruissellement et l’érosion (en fort accroissement sur ce secteur) pour notamment sensibiliser les agriculteurs aux pratiques plus respectueuses de l'environnement et de l'eau. Pour améliorer la qualité hydrobiologique de l’Yser, le SAGE doit notamment intégrer les enjeux suivants :

Il concerne tant les eaux superficielles que les eaux souterraines.
Des intérêts contradictoires sont à réconcilier, dont aménagements hydrauliques et piscicoles, soucis d'accélération des écoulements en période de forte pluie et de se prémunir des sécheresses d'étiages en été.

Le SAGE s'inscrit dans le SDAGE du Bassin Artois-Picardie qui devient aussi avec les lois Grenelle II et Grenelle I le principal cadre d'application de la trame bleue régionale, faisant elle-même partie de la trame verte et bleue nationale, déclinaison nationale du réseau écologique paneuropéen. Dans ces trois contextes, la dimension transfrontalière est importante.

L'Yser doit aussi contribuer au sauvetage de l'anguille européenne, dans le cadre du règlement européen qui impose aux États membres des mesures pour sauver cette espèce en déclin rapide et continu depuis les années 1970.

Les acteurs du Contrat de rivière, puis du SAGE

Des acteurs incontournables dans cette zone très agricole et parmi les plus drainées de France et de Belgique sont l’Union des syndicats d’assainissement du Nord (USAN) et la Chambre d’agriculture du Nord, ainsi que le conseil général du Nord qui a d'importantes responsabilités en matière de gestion des Watringues. Ils doivent concourir à améliorer la qualité écologique du bassin versant, avec la communauté de communes, et l'appui des associations locales (Yser Houck, Houtland Nature, Bien vivre à Oudezelle, Buysschere Bocage…)

Financeurs

L'animation et les études du SAGE de l'Yser sont financées principalement par :

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Modèle:Références Modèle:Palette Modèle:Portail