Gien-sur-Cure
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
Gien-sur-Cure (Zin en bourguignon-morvandiau) est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Géographie
Commune du parc naturel régional du Morvan, son territoire est peu accidenté et très découvert, mais il est maigre et froid à cause de son élévation qui varie de 632 à 714 mètres au-dessus du niveau de la mer. Au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, la forêt recouvrait encore 171 hectares. Ce finage confine avec les départements de la Côte-d'Or et de Saône-et-Loire. Il est agréablement situé près de la route de Château-Chinon à Saulieu. Il est divisé en deux par un vallon, au fond duquel se trouvait un grand étang, au nord duquel s'élève la Montagne des Epaux et au sud, la Montagne du Gousset. Un autre réservoir plus considérable existait en 1865 au sud du premier. Ils servaient tous les deux au flottage qui commençait autrefois au bas du village.
Hydrographie
La Cure, le ruisseau des Avers, le ruisseau des Vernets sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.
Géologie
Villages, hameaux, lieux-dits, écarts
- La croix de Chèvres,
au sud, composé de quelques chaumières faisait partie en 1865 de trois communes, d'autant de départements et de diocèses.
- Monceau-lès-Gien
Au sud près des bois, fief qui était possédé en toute justice par la Maison de Chaugy-Roussillon. Le Modèle:Date, Hugues de Chaugy, fit un traité avec Mathurin Brossard, verrier de Vergigny, près de Saint-Florentin, pour y établir une usine de verrerie. Il lui abandonna à cet effet un emplacement près de l'extrémité gauche de la chaussée de l'étang du lieu, pour y bâtir une maison, un fourneau et une halle, et lui céder tous les bois nécessaires à la construction de ces édifices et à l'entretien du feu, moyennant quatre écu sol d'or, en or, payable chaque année à la Saint-Martin d'hiver. Accord conclu devant Louis Desplaces, notaire royal à Montcinet.
- Bois d'Alligny, fief situé au nord et tenu en toute justice. Il passa des sires d'Alligny aux comtes du Montal, seigneur du lieu et de Saint-Brisson, qui se disaient en conséquence, sieurs de Gien en partie.
- La Coupe-Lyonnet et Les Liguerons, situés au nord, appartenait à la Maison de Loppin de Montmort, qui le posséda jusqu'à la chute des institutions féodales. Les habitants de la Coupe-Launay, passaient jadis pour être Vaudois et étaient fort redoutés de leurs voisins. Un incendie le consuma en 1854. Lignerons, divisé en haut et bas, tire son nom d'une ancienne famille qui l'habitait.
Communes limitrophes
Rose des vents | Moux-en-Morvan | Rose des vents | ||
Planchez | Modèle:Abréviation discrète | Ménessaire (Côte-d'Or) | ||
Modèle:Abréviation discrète Gien-sur-Cure Modèle:Abréviation discrète | ||||
Modèle:Abréviation discrète | ||||
Anost (Saône-et-Loire) | Cussy-en-Morvan (Saône-et-Loire){{#if:| | |||
Enclave : }} |
Urbanisme
Typologie
Gien-sur-Cure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La commune est en outre hors attraction des villes<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (52,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (52,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (50,7 %), prairies (35,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,6 %), terres arables (3,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
La commune s'appelait Joen au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, Jocus, c'est-à-dire Jeu. Selon l'abbé Baudiau, ce surnom viendrait de la position de cette commune près des sources de la rivière de la Cure qui sort d'un bois d'Anost.
La paroisse était autrefois du diocèse d'Autun et de l'archiprêtré d'Anost, elle était en 1865, l'une des cinq composant le doyenné d'Ouroux-en-Morvan. En 1790, elle fit partie du canton qui avait été créé en ce bourg. La collation de la cure était à l'évêque et les dîmes appartenaient au curé et au marquis de Roussillon. Supprimée par le Concordat de 1801, elle devint annexe de Moux-en-Morvan, dont elle fut séparée en 1845, avec un nouveau titre.
La seigneurie de ce pays était dans la mouvance de Château-Chinon, et appartenait jadis à l'abbé de l'abbaye Saint-Rigaud, à Ligny-en-Brionnais, près de La Clayette, sur lequel elle fut vendue par les officiers du roi au bailliage de Mâcon, en 1564. Elle fut acquise par Hugues de Chaulgy Chaugy, baron de Roussillon pour la somme de 1500 livres et en recéda la moitié à Jean de Fussey, chevalier, stipulant par Jean de Vaulx, son beau-père seigneur de Ménesserre. À partir de cette époque elle resta annexée à ces terres<ref>Archives du Château de Chastellux, titres de Roussillon.</ref>.
Politique et administration
Gien-sur-Cure fait partie de la communauté de communes Morvan Sommets et Grands Lacs.
- Curés
(liste non exhaustive)
- 1665 - Claude Guillaume
- 1772 - Méteau
- 1850 - Mathieu Chalet, a bâti avec l'aide d'une souscription le presbytère en 1851.
- Maires élus
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Démographie
Modèle:Population de France/section
Économie
L'économie de la commune est essentiellement basée sur la sylviculture et l'élevage bovin et ovin.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Léger de Gien-sur-Cure : église romane du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, dont il reste de cette époque une abside et le chœur, à voûte d'arête, une grille en fer forgé le séparant de la nef, sans caractère surmontée d'une flèche en bardeaux. À l'intérieur, un christ en croix. Elle est sous le vocable de saint Léger, dont elle possédait les reliques avec celles de saint Benoit en 1667, renfermées dans un bras peint. Il y existait une fondation d'une messe par semaine, suivie d'un répons, faite par une dame de Roussillon, qui avait donné deux prés à la cure. Le cimetière en ce temps-là n'était pas clos, on y dansait les jours de fêtes et quelquefois on s'y battait<ref>Archives de l'Evêché d'Autun, cité par Baudiau.</ref>. À l'intérieur, statue en pierre calcaire polychrome de saint Léger, datée du troisième quart du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et Modèle:Inscrit MH. Elle est attribuée à Antoine Le Moiturier, dernier grand imagier des ducs de Bourgogne<ref>Bernard Lauvergeon, Trésors cachés des églises de la Nièvre, La Camosine, 1990, notice Modèle:N°, p.63/160.p.</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jean Râteau, archidiacre du diocèse d'Autun dans la dernière moitié du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Abbé Jacques-François Baudiau: " Le Morvand ", 1865 Nevers. Modèle:3e Ed Guénégaud, Paris 1965. 3vol. t.II. p. 43-45.