Gilles Artigues

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique

Gilles Artigues, né le Modèle:Date de naissance à Saint-Étienne (Loire), est un homme politique français.

Biographie

Il est à l'origine de la création de l'association « Jeunes pour une foi »<ref>Modèle:Lien web</ref>, dont le but est de promouvoir la culture chrétienne. En tant que président de cette dernière, il fait venir sur la place de l'Hôtel de ville de Saint-Étienne une crèche géante de Cracovie et organise des pèlerinages pour les jeunes spécialement à l'occasion des Journées mondiales de la jeunesse (JMJ).

Il s'engage en politique en 1994 en adhérant au Centre des démocrates sociaux et fait la connaissance de Jacques Barrot. En 1995, il se présente à l'élection municipale de Saint-Étienne sur la liste de Michel Thiollière.

Il est candidat aux élections cantonales en 1998 dans le canton de Saint-Étienne-Nord-Est-1. Le CDS entre-temps est devenu Force démocrate et Gilles Artigues en est le responsable à Saint-Étienne.

Il se présente aux élections européennes de 1999 sur la liste conduite par François Bayrou. Il y occupe la Modèle:64e et représente la Loire dans ce scrutin.

Candidat aux élections législatives de 2002, il est élu député au second tour dans la [[Première circonscription de la Loire|Modèle:1re de la Loire]], face au député socialiste sortant, Gérard Lindeperg. Il fait partie du groupe UDF de l'Assemblée nationale.

En 2007, il est membre de la campagne présidentielle de François Bayrou, qui réalise un score de plus de 18 % au premier tour.

Lors des élections législatives de juin 2007, il se présente sous l'étiquette MoDem, dans la continuité de la présidentielle. La circonscription est emportée au second tour par le candidat PS Régis Juanico.

La liste qu'il conduit lors de l'élection municipale de 2008 à Saint-Étienne obtient près de 21 % des voix. Son maintien au second tour entraîne la défaite du maire sortant UMP Michel Thiollière et permet au socialiste Maurice Vincent d'être élu<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Dans le même temps, il est élu conseiller général de la Loire, le Modèle:Date, dans le canton de Saint-Étienne-Nord-Est-2<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Gilles Artigues figure en troisième position sur la liste menée par Jean-Luc Bennahmias dans la circonscription Sud-Est lors des élections européennes de 2009.

En 2011, lors de l'élection du président du conseil général de la Loire, il apporte un soutien au président sortant Bernard Bonne, ce qui permet à l'UMP de conserver l'assemblée départementale<ref>Modèle:Lien web</ref>. En conséquence, il devient en Modèle:Date le Modèle:4e vice-président du conseil général de la Loire, chargé de l'éducation, de la jeunesse et des politiques urbaines. Il le reste jusqu'en Modèle:Date-.

Candidat aux législatives de juin 2012 sous l'étiquette « Centre pour la France » (MoDem), après avoir appelé à voter Nicolas Sarkozy au second tour de l'élection présidentielle, il obtient l'investiture des instances nationales de son parti ainsi que de l'UMP, qui ne présente pas de candidat contre lui<ref>Le Canard enchaîné du 30 mai 2012 : « Les amis de Bayrou en MoDem réduit », Modèle:P.</ref>, mais est de nouveau battu par Régis Juanico (57,45 % contre 42,55 % des suffrages).

Début 2013, il rejoint l'Union des démocrates et indépendants de Jean-Louis Borloo, dont il est le vice-président départemental de la Loire.

Pour l'élection municipale de 2014, il s'allie dès le premier tour au candidat UMP Gaël Perdriau. La liste l'emporte avec 47,7 % des suffrages au second tour, et il devient premier adjoint à l'issue de la première session du conseil municipal post-électoral, avec suppléance générale. Dans la foulée, Gilles Artigues est désigné Modèle:7e vice-président de Saint-Étienne Métropole, chargé notamment de la politique de la ville.

Lors des Élections départementales de mars 2015, il se présente en binôme avec Annick Fay dans le nouveau canton de Saint-Étienne-3. Il est battu au second tour (33,18 %) dans une triangulaire face au PS et au FN.

Le Modèle:Date-, il est élu président départemental de l'UDI.

Le Modèle:Date-, dans le cadre de l'affaire Fillon, il renonce à soutenir le candidat LR François Fillon à l'élection présidentielle<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Pour les élections législatives de 2017, il obtient l'investiture d'union UDI-LR, mais est éliminé au premier tour (16,15 %) face aux candidats PS et LREM.

En 2020, pour les élections municipales, Gilles Artigues reconduit avec Gaël Perdriau le tandem gagnant de 2014. Leur liste l’emporte et Gilles Artigues reste premier adjoint de Saint-Étienne et vice-président de Saint-Étienne Métropole chargé de l’habitat et du logement.

En Modèle:Date-, il annonce sa démission de son poste de premier adjoint au maire de la ville pour Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Quelques jours plus tard, il est nommé directeur diocésain de l'enseignement catholique du Tarn à Albi<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Affaire de la sextape et victime présumée de chantage politique

Modèle:Section événement en cours En août 2022, Mediapart révèle que Gilles Artigues aurait été piégé par l'entourage du maire LR de Saint-Étienne, Gaël Perdriau : un autre élu municipal de la majorité, Samy Kéfi-Jérôme (qui devint ensuite adjoint à la municipalité et conseiller régional<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>), aurait organisé un rendez-vous intime avec un escort gay à Paris en 2014, pendant lequel Gilles Artigues est filmé à son insu. La vidéo montre un massage reçu par Gilles Artigues. Selon l'avocat d'Artigues, Kéfi-Jérôme l'aurait drogué<ref name=":1">Modèle:Article.</ref>; Kéfi-Jerôme dément<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La vidéo est ensuite utilisée par Gaël Perdriau et son directeur de cabinet, Pierre Gautierri. Ces derniers le font chanter en le menaçant de divulguer des extraits de l'enregistrement<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>, connaissant l'engagement catholique de Gilles Artigues et son point de vue conservateur sur l'homosexualité<ref name=":0" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref> (Le Monde évoque ses Modèle:"<ref>Modèle:Article</ref> et d'autres médias notent sa proximité avec la Manif pour tous<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>). Le mobile serait lié à leur volonté d'introduire un rapport de force avec le leader local centriste de l'UDI afin de le dissuader d'entretenir des velléités d'indépendance, voire de se présenter à la mairie de Saint-Étienne.

D'après Mediapart, le harcèlement dont était victime Gilles Artigues pendant plusieurs années, à partir de 2016, l'aurait poussé à envisager le suicide<ref name=":2"/> et l'aurait conduit à renoncer à ses ambitions politiques sur la mairie de Saint-Étienne. Le directeur de cabinet de Gaël Perdriau aurait menacé de transmettre la vidéo à des parents d'élèves<ref name=":2" />, et fait croire à Gilles Artigues qu'elle contient des éléments très compromettants pour lui<ref name=":2"/>.

Lors de législatives qui suivent la présidentielle de 2022, Gilles Artigues bien qu'investi par l'UDI finit par renoncer à sa candidature. Son investiture était pourtant confirmée par la commission nationale d'investiture LR dans la seule circonscription de la Loire conservée par le parti centriste UDI dans son accord local avec LR.

Gilles Artigues annonce le Modèle:Date- qu'il veut déposer plainte contre X et contre Samy Kéfi-Jérôme en début de semaine pour « guet-apens en bande organisée financé par des fonds publics », « non-dénonciation de délit ou crime », menaces et chantage<ref name=":1"/>. Il dépose plainte le 29 août, ce qui conduit le parquet de Lyon à ouvrir une information judiciaire. Il est auditionné par la police judiciaire le Modèle:Date-<ref name=":2"/>.

Détail des mandats et fonctions

  • depuis Modèle:Date : Modèle:3e adjoint au maire de Saint-Étienne chargé des Affaires administratives, des Hommages publics, des Anciens combattants, des Élections, de l'Accueil, de l'État civil, des Mairies annexes et des Cimetières
  • depuis le Modèle:Date : Modèle:8e vice-président de Saint-Étienne Métropole chargé du Logement et de l’Habitat.

Anciens mandats

Références

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Liens externes

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