Gondopharès Ier
Modèle:Titre mis en forme Modèle:Infobox Biographie2
Gondopharès Ier (perse ancien: Vindafarnah « Peut-il trouver la gloire ») ou Gondophernès Ier est un roi indo-parthe (20-21 à 46-48)<ref name="Date of Kaniṣka_284">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Arthur Llewellyn Basham, Papers on the Date of Kaniṣka, éd. E. J. Brill, Leiden, 1968, Modèle:P..</ref>,<ref name="Iranica">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Encyclopædia Iranica, article Gondophares.</ref>,<ref name="Neeils_63">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jason Neelis, Passages to India: Saka and Kusana migrations routes in historical contexts, Modèle:P.</ref> des Saces (Sakas), les Scythes orientaux, dont le royaume était situé sur le territoire des satrapies de Drangiane, Arachosie (autour de l'actuelle Kandahar)<ref name="Neeils_63"/> et dans le Pendjab<ref name="Iranica"/>, c'est-à-dire un territoire comprenant l'est de l'espace perse, une partie de l'actuel Pakistan, le sud de l'Afghanistan et qui s'étendait peut-être jusqu'à l'est de l'Inde.
L'existence de ce roi de Taxila (Takshashilâ (तक्षशिला, Takṣaśilā) en sanscrit) dans le Cachemire, était très fortement mise en doute jusqu'en 1834, date à laquelle on a découvert des pièces frappées à son nom à Calcutta<ref>Samuel Hugh Moffett, A History of Christianity in Asia, Vol. 1 Orbis Books, New-York, 2003, Modèle:P..</ref>. Depuis, d'autres éléments sont venus compléter nos connaissances, comme l'inscription de Takht-i-Bahi en kharoṣṭhi qui a permis une datation précise<ref name="Iranica" />. Auparavant, ce roi était mentionné uniquement dans un texte chrétien appelé « Les Actes de Thomas », écrits au début du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle en Syriaque (un dialecte de l'Araméen), du côté d'Edesse et déclaré apocryphe au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
Selon cet écrit apocryphe, l’apôtre Thomas, nommé « Judas Thomas » (Judas le Jumeau)<ref name=britannica>Modèle:Lien web</ref>, serait venu à la cour de Gondopharès (Goudnaphar) (Actes de Thomas 17,1) et aurait entrepris l’évangélisation de son royaume (Ib - 26,2) avant d’aller dans le sud de l’Inde et de mourir près de Madras. Certains chercheurs reconnaissent Gaspar dans le nom de Gondopharès, au travers de sa forme arménienne, Gathaspar<ref name="Britannica_Gondophernes">Encyclopedia Britannica, article Gondophernes</ref>. Gaspar est le nom traditionnel d'un des mages qui vient de l'Orient pour rendre hommage à Jésus et à sa famille au moment de sa naissance<ref name="Britannica_Gondophernes"/>. Pour certains critiques, Gondopharès serait le roi mage appelé Gaspard par la tradition chrétienne<ref name="Britannica_Gondophernes"/>,<ref>Les Parthes et la route de la soie, par Emmanuel Choisnel L'Harmattan, 2004 Modèle:ISBN</ref>.
Famille
Il avait un frère, Gad, établi à Taxila et un neveu et successeur, Abdagases Ier (50-65.)
Datation et identification
La chronologie des Gondopharès dépend de l'inscription de la stèle de Takht-i-Bahi Kharoṣṭhi (Modèle:Unité. au nord-est de Peshawar), érigée sous erjhuna Kapa (le prince [?] Kapa), probablement le chef Kushan appelé Kujula Kadphisès<ref name="Iranica_Kushan_dynasty">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Encyclopædia Iranica, article Kushan dynasty.</ref>, un nom diversement orthographié sur les inscriptions. Son suzerain était Gondopharès (gén. maharayasa Guduvharasa) durant la Modèle:26e de son règne et la Modèle:103e d'une ère, probablement l'ère de l'empereur indo-scythe Azès Ier. Celle-ci est maintenant connue comme étant identique à l'actuelle ère « Vikrama » du Calendrier hindou, dans laquelle l'année 1 correspond à 57 avant notre ère. Ainsi, la date de l'inscription est de 46 ap. J.-C.<ref>103 - 57 = 46, Modèle:Cf. Encyclopædia Iranica, article Gondophares.</ref>, et l'année d'accession à la royauté de Gondopharès (pour cette région) est 20 ap. J.-C., un résultat parfaitement compatible avec les informations contenues dans les Actes de Thomas<ref name="Iranica" />.
Voir aussi
Notes et références
Modèle:Autres projets <references /> Modèle:Portail