Guillaume Dupuytren

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Modèle:Infobox Biographie2 Le baron Guillaume Dupuytren, né le Modèle:Date de naissance à Pierre-Buffière et mort le Modèle:Date de décès à Paris, est un anatomiste et chirurgien militaire français. Il a laissé son nom à une contracture irréductible de la paume de la main décrite en 1831 et à un type de fracture de la cheville. Il mourut d'une crise d'appendicite, à la suite de son refus de se faire opérer.

Biographie

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Hommage dans sa ville natale.

En 1780, Dupuytren, alors âgé de trois ans, fut enlevé par une femme et son mari traversant sa ville natale en poste, frappés de sa figure, pour en faire leur fils adoptif, mais son père, bientôt sur leurs traces, les atteignit à Toulouse et les contraignit à lui rendre son fils<ref name="PlFr">Modèle:Ouvrage.</ref>. Dans les années 1788, il reçut l'enseignement du latin par Pierre Ardent du Pic curé de Condat-sur-Vienne. Un an plus tard, le capitaine de cavalerie Keffer, passant par Pierre-Buffière avec son régiment, le rencontra, alors âgé de douze ans, qui jouait dans la rue<ref name="PlFr"/>. Séduit par la physionomie de cet enfant, il lui demanda s’il voulait le suivre à Paris<ref name="PlFr"/>. Ayant accepté sans hésiter, Dupuytren père installait, quelques jours après, son fils à Paris, au collège de la Marche, dont le frère du capitaine Keffer, était principal<ref name="PlFr"/>. Dupuytren n’avait que seize ans quand il termina ses études scolastiques en 1793<ref name="PlFr"/>. Il partit de Paris à pied, le sac sur le dos, ayant juste ce qu’il fallait pour vivre pendant son voyage, et arriva ainsi à Limoges où sa famille était venue se fixer<ref name="PlFr"/>. Ayant laissé à son fils le choix d’une profession, à l’exclusion toutefois du barreau et des armes, et n’ayant reçu aucune réponse au bout de plusieurs mois, le père de Dupuytren trancha la question en lui disant : Tu seras chirurgien<ref name="PlFr"/>.

À peine étudiant en médecine, Dupuytren comprit que l’anatomie était la base de tout l’édifice médical et il s’y livra avec ardeur<ref name="PlFr"/>. Nommé au concours prosecteur (préparateur d’anatomie) de l’école de santé, à l’âge de Modèle:Nobr, il préluda à l’enseignement par des leçons particulières, dont la modique rétribution l’affranchit bientôt du dénuement où le laissaient quelquefois ses parents<ref name="PlFr"/> et, à Modèle:Nobr, chef des travaux anatomiques. Il est professeur de médecine opératoire en 1812, chirurgien en chef de l'hôtel-Dieu en 1815. Il est également inspecteur général de l'Université en 1808, baron en 1816 et premier chirurgien du roi sous Modèle:Nobr et Louis-Philippe<ref name=1chirg/>. Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1825.

Dupuytren fut avant tout professeur et praticien. Il a exécuté et perfectionné presque toutes les opérations chirurgicales. On lui doit plusieurs opérations nouvelles au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, notamment la cicatrisation de l'intestin dans les hernies étranglées.

Il amassa une grande fortune, que l'on estime à 3 000 000 francs en 1830. Il en offrit le tiers à Charles X exilé, dont il fut le médecin, ainsi que de son frère Louis XVIII qui l’en récompensa en le faisant baron. Il légua à la Faculté une somme de 200 000 francs, qui servit à la fondation d'une chaire d'anatomie pathologique et à la création d'un musée anatomique, qui porte son nom : le musée Dupuytren fondé par Mathieu Orfila<ref>Encyclopédie Larousse en dix volumes, Modèle:Vol., Modèle:P..</ref>.

Dupuytren contribua à plusieurs articles dans le Dictionnaire de médecine et il est l'auteur de mémoires sur les anus contre nature, sur la ligature des principaux troncs artériels<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, sur la fracture de la fibula<ref>Court, A.-E. (Dr) : Fracture de Dupuytren, E. Arrault et cie, Tours, 1910, monographie imprimée, 91Modèle:Nb p. {{#if:|https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5786136q%7C{{ #if: bpt6k5786136q |{{ #if: | {{{t}}} | lire en ligne]}} | {{ #if: |[{{{1}}} lire en ligne]|lire en ligne}} }} sur Gallica}}.</ref>. La tombe de Guillaume Dupuytren se trouve à Paris dans la Modèle:38e du cimetière du Père-Lachaise<ref name="JDPL"/>. À la mort de Xavier Bichat en 1802Modèle:Note, qu'il a pillé, il dit : « Enfin je commence à respirer » (mentionné dans des biographies plus complètes). À la suite d'une attaque survenue en 1833, il meurt le 7 février 1835 à Paris<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Œuvres et publications

Éponymie

  • Fracture de Dupuytren<ref>Cf. Modèle:N..</ref>. Elle combine une fracture de la cheville et une dislocation provoquées par une torsion forcée ou violente. La fibula est fracturée juste au-dessus de la cheville, et le tibia se fracture à l'extrémité inférieure, siège d'un arrachement des ligaments. La cheville est alors disloquée. Il faut procéder à une réduction des os pour les replacer dans la position anatomique correcte et immobiliser ensuite à la fois le pied, la cheville et la jambe dans le plâtre pendant environ dix semaines<ref>Dictionnaire médical Larousse, 1991, Modèle:P., Modèle:ISBN.</ref>.
  • Maladie de Dupuytren<ref>La maladie de Dupuytren.</ref>,<ref name=dansTheLancet/>. Elle se caractérise par une rétraction indolore de l'aponévrose palmaire suivie d'une fibrose progressive. La cause en est inconnue même s'il existe des facteurs génétiques. Le traitement est chirurgical dans la majorité des cas.

Postérité

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Statue de Dupuytren à l'Hôtel-Dieu déguisée par les internes en médecine.

Articles connexes

Bibliographie

Notes et références

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Liens externes

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