Guy Hamilton
Modèle:À sourcer Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)
Guy Hamilton, né le Modèle:Date de naissance dans le Modèle:15e arrondissement de Paris<ref>Archives en ligne de Paris, Modèle:15e arrondissement, tables décennales des naissances 1913-1922, cote V11E 485, vue 17/21</ref> (France) et mort le Modèle:Date à Majorque (Espagne)<ref>Modèle:Lien web</ref>, est un réalisateur britannique.
Il est connu pour avoir réalisé quatre films de James Bond entre 1964 et 1974, avec Sean Connery puis Roger Moore dans le rôle-titre.
Biographie
Son père était attaché de presse à l'ambassade de Grande-Bretagne à Paris, et c'est dans cette ville que Guy Hamilton passa les huit premières années de sa vie. Il commence sa carrière au cinéma en 1939 aux studios de la Victorine à Nice, comme assistant-réalisateur de Julien Duvivier sur le tournage d'Untel père et fils.
En 1940, il part s'installer à Londres, où il devient monteur aux actualités Paramount. Il est mobilisé dans la Royal Navy durant la guerre, et une fois celle-ci terminée, il devient l'assistant-réalisateur de cinéastes déjà établis, comme Alberto Cavalcanti, Sidney Gilliat, et surtout Carol Reed avec qui il collaborera sur le tournage de Première Désillusion (Modèle:Lang, 1948), Le Troisième Homme (Modèle:Lang, 1949) et Le Banni des îles (Modèle:Lang, 1952).
En 1952, il est assistant de John Huston sur le tournage de L'Odyssée de l'African Queen (Modèle:Lang), puis il passe lui-même à la mise en scène avec L'assassin a de l'humour (Modèle:Lang, 1952). Suivent les films Un inspecteur vous demande (Modèle:Lang, 1954) et Les Indomptables de Colditz (Modèle:Lang, 1955).
Grâce à ses compétences et à la réputation qu'il s'est acquise sur ces tournages, il est engagé pour tourner, en alternance avec Terence Young, les aventures de l’espion amateur de Martini dry : James Bond. Il en signera quatre, en commençant par Goldfinger, sorti en 1964, et qui est considéré comme l'un des épisodes les plus réussis de la série. Les trois autres sont Les diamants sont éternels (Modèle:Lang, 1971, dernier James Bond interprété par Sean Connery avant qu'il ne reprenne le rôle, en 1983, dans le non officiel Jamais plus jamais), Vivre et laisser mourir (Modèle:Lang, 1973) Modèle:Incise et enfin L'Homme au pistolet d'or (Modèle:Lang, 1974) Modèle:Incise.
Hamilton mettra par ailleurs en scène les aventures de Harry Palmer, un autre espion, joué par Michael Caine dans Mes funérailles à Berlin (Modèle:Lang, 1966). Il tourne également deux films de guerre, considérés comme des réussites du genre La Bataille d'Angleterre (Modèle:Lang, 1969) et L'Ouragan vient de Navarone (Modèle:Lang, 1978). Au début des années 1980, il dirige deux adaptations de romans d'Agatha Christie : Le miroir se brisa (Modèle:Lang, 1980) d'après le roman éponyme, et Meurtre au soleil (Modèle:Lang, 1982), tiré du roman Les Vacances d'Hercule Poirot.
Il épouse en secondes noces l'actrice française Kerima (née en 1925), restée sa veuve.
Anecdote
Hamilton fut pressenti pour réaliser le film Superman (1978), après que les producteurs eurent renoncé à engager Steven Spielberg, trop cher. Finalement, ce fut le succès de La Malédiction qui les décida à se tourner vers Richard Donner, lequel était aussi moins gourmand financièrement.
Filmographie
Assistant-réalisateur
Réalisateur
Distinctions
Récompenses
- Evening Standard British Film Awards 1974 : Meilleur film pour Vivre et laisser mourir
Nominations
- Berlinale 1957 : Ours d'or pour Manuela
- British Academy Film Awards 1961 : Meilleur scénario britannique pour Un brin d'escroquerie (partagé avec Roger MacDougall et Ivan Foxwell )
Références
Voir aussi
Bibliographie
* Adrien Gombeaud, « Bloc-notes avril 1976. Guy Hamilton », Positif, no 664, Institut Lumière/Actes Sud, Paris, Modèle:Date, Modèle:Page, Modèle:ISSN