Gymnopédies

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Autre4 Modèle:Infobox Les Gymnopédies (en grec ancien Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang) étaient des festivités religieuses tenues à Sparte, au cours de l'été.

Étymologie

Le nom « gymnopédies » est composé à partir de Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang, « nu, sans vêtement, sans armes », mais le second terme est sujet à débat : il pourrait venir de Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang, « danser » et signifierait alors « danse sans armes »<ref name="WG-79" />, ou alors de Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang, « enfant ». Le nom pourrait également dériver de Modèle:Grec ancien / Modèle:Lang, « la danse des enfants nus », qui forme le cœur des festivités<ref>Pettersson, Modèle:P..</ref>.

Origine

Selon la tradition, les Gymnopédies se déroulent pour la première fois en 668 av. J.-C.<ref>Jérôme de Stridon, version latine des Canons d'Eusèbe de Césarée, XXVIII, 1.</ref>, c'est-à-dire l'année qui suit la bataille d'Hysiai<ref>Pausanias, II, 24, 7.</ref> qui voit Sparte perdre la Thyréatide contre les Argiens. Selon l'interprétation de Wade-Gery, elles sont donc probablement instituées pour renforcer le moral spartiate<ref>Wade-Gery, Modèle:P..</ref>, pour apaiser par superstition les dieux et éviter une nouvelle défaite telle qu'Hysiai.

Déroulement

Les Gymnopédies consistent essentiellement en des danses et des exercices accomplis par les jeunes Spartiates, dont notamment l'exécution de la Pyrrhique. La fête se déroule dans le théâtre qui se trouve à l'est de l'agora<ref>Modèle:HérEnq, VI, 67, 3.</ref>,<ref name="Plu-Age">Modèle:Méta-modèle source{{#if: |Modèle:Espace« {{{référence}}} »|}}, Agésilas, 29.</ref>. En allusion à cette fête, l'agora comprend des statues représentant Apollon Pythien, Artémis et Léto, placées dans un endroit appelé « le chœur »<ref>Modèle:Méta-modèle source{{#if: |Modèle:Espace« {{{référence}}} »|}}, III, 11, 9.</ref>, allusion aux équipes de danse. En effet, chaque jour, une équipe de garçons se produit tôt le matin, et une équipe d'hommes l'après-midi<ref name="Sos">Sosibios chez Modèle:AthDei, 678c.</ref>. Ces équipes correspondent probablement aux obai, l'une des subdivisions de la société spartiate ; comme celles-ci sont au nombre de cinq, on peut en déduire que la fête dure cinq jours<ref name="WG-79">Wade-Gery, Modèle:P..</ref>. L'assistance comprend les autres Lacédémoniens, les étrangers et les Hilotes. Les célibataires âgés (de plus de 30 ans) sont en revanche exclus de l'assistance<ref>Plutarque, Vie de Lycurgue, XV, 1.</ref>. Selon l'érudit Sosibios, le chef de chaque équipe porte une couronne de fleurs, également appelée « couronne thyréatique », en mémoire de la victoire spartiate contre les Argiens à Thyréa<ref name="Sos" />, plus connue sous le nom de « bataille des Champions » (545 av. J.-C.)<ref>Modèle:HérEnq, I, 82.</ref>.

En 417 av. J.-C., le parti démocratique d'Argos attend la célébration des Gymnopédies pour attaquer les oligarques soutenus par Sparte, car ils savent que les Lacédémoniens n'interviendront pas par superstition et préfèreront poursuivre leurs festivités<ref>Modèle:ThuHis, V, 82, 2-3.</ref>.

Xénophon rapporte que l'annonce de la bataille de Leuctres (371) arriva le dernier jour des Gymnopédies ; les éphores ordonnèrent la poursuite des festivités<ref name="Plu-Age" /> et attendirent la fin pour annoncer la liste des morts.

Ces événements démontrent la grande piété de Sparte, qui fait toujours passer ses pratiques religieuses avant toute autre préoccupation.

Les Gymnopédies sont encore célébrées à l'époque de Lucien de Samosate, au Modèle:Sap-

Datation

Elles ont lieu en été. Le Spartiate Mégillos, dans Les Lois de Platon, les appelle un « redoutable endurcissement (…), de redoutables exercices d'endurance où il faut résister à la violence de la canicule<ref>Modèle:PlaLoi, I, 633.</ref>. ». Bernard Sergent estime que les Gymnopédies précédaient de près la fête des Karneia<ref>Bernard Sergent, Le sens d'une danse spartiate in Dialogues d'histoire ancienne, vol. 19, Modèle:N°, 1993, Modèle:P.</ref>. L'historien N. Richer émet l'hypothèse qu'elles « se seraient achevées à la pleine lune la plus proche de la date d'observation effective du lever héliaque de Sirius en Laconie »<ref>Les Karneia de Sparte (et la date de la bataille de Salamine) in British School at Athens Studies vol. 16, 2009, Modèle:P..</ref>, c'est-à-dire une date indépendante de celle des Karneia.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Autres festivités spartiates :

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Michael Pettersson, Cults of Apollo at Sparta: The Hyakinthia, the Gymnopaidiai, and the Karneia, Paul Astroms Forlag, Stockholm, 1992 Modèle:ISBN.
  • Bernard Sergent, Le sens d'une danse spartiate, Dialogues d'histoire ancienne, 1993, 19-2, Modèle:P. lire en ligne
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} H. T. Wade-Gery, « A Note on the Origin of the Spartan Gymnopaidiai », The Classical Quarterly, vol. 43, nModèle:O1/2 (janvier-avril 1949), Modèle:P..

Liens externes

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