Hassan ben Mohammed

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Politicien

Moulay Hassan<ref name=":13">Voir les dénominations utilisées dans les ressources bibliographiques.</ref> (en Modèle:Lang-ar en berbère : ⵍⵃⴰⵙⴰⵏ ⵓ ⵎⵓⵃⵎⵎⴷ), dit ultérieurement Hassan {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} (en arabe : Modèle:Lang), né en Modèle:Date- à Fès et mort le Modèle:Date de décès- à Tadla, est un sultan alaouite du Royaume chérifien, qui a régné du Modèle:Date à sa mort le Modèle:Date<ref name="telegraph">The Daily Telegraph Modèle:Date- Princess Lalla Fatima Zohra</ref>.

Biographie

Fichier:Moulay Hassan I- 1887.jpg
  }} }} à Meknès en 1887.
Fichier:DeathHassanIMorocco.jpg
  }} }}, à la une du Journal illustré.

Hassan {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} est un sultan de la dynastie alaouite, il est le fils de Mohammed IV et de son épouse Lalla Safiya bint Maimun bin Mohammed<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son père le désigne comme son successeur et le prépare aux affaires avant de mourir en 1873. Il a alors 37 ans. Quelques révoltes éclatent à son arrivée sur le trône, notamment à Fès qu'il doit assiéger, dans la région de Meknès et dans le Moyen-Atlas, pendant quelques mois<ref name=Universalis>Modèle:Lien web</ref>,<ref name=Lugan2016>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref name=Martiniere1894>Modèle:Article</ref>.

Il s'emploie à maintenir la cohésion de son royaume par l'action politique, militaire ou religieuse, face aux menaces européennes sur sa périphérie, et aux rébellions internes. Il amorce des réformes. Il s'efforce de contenir les grandes tribus berbères et de s'assurer la fidélité des grands chefs du Sud. Il n'hésite pas à flatter des chefs locaux comme le cheikh maure Ma El Aïnin qui lui rendra la Bay'a, l'acte d'allégeance en droit islamique. Il tente de moderniser son armée, et mène plusieurs expéditions pour affirmer son autorité (dans le Souss en 1882 et en 1886, dans le Rif en 1887, au Tafilalet en 1893). Il fractionne les délégations de pouvoirs qu'il est amené à accorder. Il se concilie certaines confréries et utilise leur influence dans les zones insoumises<ref name=Universalis />,<ref name=Lugan2016 />.

Le pays fait l’objet de convoitises des différentes puissances impérialistes. La France, l’Espagne, le Royaume-Uni et l’Allemagne ont des visées sur le royaume chérifien. Il tente de jouer ces pays les uns contre les autres. Il est confronté aux privilèges qui ont été accordés aux consuls étrangers mais aussi à leur personnel local, exonéré d'impôt. Ce système dit des protégés donnent lieu à des abus par les autorités consulaires des pays étrangers. Lors de la conférence de Madrid de 1880, il ne réussit pas à résoudre ce système des protégés, même s'il obtient quelques garanties pour limiter les abus, et est amené à accorder aux puissances étrangères le droit de posséder des terres et des biens sur son territoire (mais un article additionnel au traité résultant de cette conférence internationale soumet ces acquisitions à l'accord du sultan). Le Maroc accroît également son endettement sous son règne<ref name=Lugan2016 />,<ref name=":14">Modèle:Article</ref>,<ref name=Martiniere1894 />,<ref>Modèle:Article</ref>. Il meurt en 1894 à 58 ans au cours d'une expédition contre les ZemmoursModèle:Refnec, en ayant toutefois réussi à préserver l'intégrité territoriale du pays<ref name=Universalis />. Il est enterré sept jours après sa mort à Rabat<ref name=":13" /> dans la qoubba de son ancêtre le sultan Mohammed ben Abdallah<ref name=":3" />,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, qui fait actuellement parti du Dar el-Makhzen<ref name=":14" />.

Mariages, concubines et enfants

Le sultan Moulay Hassan I se maria à huit reprises et eut un harem de concubines esclaves. Voici la liste de sa descendance, sont d’abords énumérer sa descendance avec ses épouses<ref name=dynastie>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> :

  1. Sidi Mohammed<ref name=":1" />,<ref>Modèle:Article</ref>, l’ainé des fils de Moulay Hassan I, il est l’héritier de son père jusqu’à sa rébellion, où il fut alors évincé<ref name=":6">Modèle:Ouvrage</ref>;
  2. Moulay Zain al Abdine<ref name=":1" />.
  1. Le sultan Moulay Abdelhafid<ref name=":2" />.
  • Lalla Khadija bint al-Arbi<ref name=dynastie/>,<ref name=":3">Modèle:Lien web</ref>, ensemble ils eurent:
  1. Moulay Abderrahmane<ref name=":4">Modèle:Lien web</ref>;
  2. Moulay al-Kabir<ref name=":4" />.
  • Lalla Zohra bint al-Hajj Maathi<ref name=dynastie/>,<ref name=":3" />, ensemble ils eurent:
  1. Moulay Bil-Ghayth<ref name=":5">Modèle:Lien web</ref>;
  2. Moulay Abou Bakar<ref name=":5" />.
  • La chérifa Lalla Ruqiya al-Amrani<ref name=":6" />,<ref name=":7">Modèle:Ouvrage</ref>: épouse favorite du sultan. D’une famille illustre marocaine, elle est la sœur du chérif Moulay Abdelslem Al Amrani<ref name=":7" /> qui eut le commandement de certaines expéditions militaire durant le règne de son fils Moulay Abdelaziz<ref name=":7" />. Moulay Abdelaziz fut éduquer dans la maison de Sidi Mohammed al-Amrani<ref name=":6" />, l’un des principaux chérifs de la cour Alaouite<ref name=":6" />. Auprès de ce dernier son fils Moulay Abdelaziz avait reçu son éducation conformément à la tradition de la dynastie<ref name=":6" />. Après la disgrâce de son frère ainé Sidi Mohammed le sultan Moulay Hassan I s’empressa de le nommer héritier officiel de la couronne<ref name=":6" />. La postérité retint que les époux eurent pour enfants :
  1. Lalla Oum Kelthoum<ref name=":17">Modèle:Ouvrage</ref>;
  2. Lalla Nezha<ref name=":17" />;
  3. Le sultan Moulay Abdelaziz;
  4. Lalla Cherifa<ref name=":17" />;
  5. Moulay Abdelkébir<ref name=":7" />.
  • Lalla Kinza al-Daouia<ref name=":8">Modèle:Lien web</ref> : elle divorça du sultan et se remaria à Abdallah al-Daouia puis à Mohammed el-Talba<ref name=":8" />. De son mariage au sultan elle eut:
  1. Moulay al-Mamun<ref name=":8" />, il est le père de la princesse Lalla Hanila bint Mamoun<ref>Modèle:Lien web</ref>;
  2. Moulay al-Amin<ref name=":8" />;
  3. Moulay Othman<ref name=":8" />;
  4. Moulay Mohammed al-Anwar<ref name=":8" />.
  • Lalla Oum al-Khair<ref name=":9">Modèle:Lien web</ref>, son nom de famille n'est pas retenu, ensemble ils eurent:
  1. Moulay Abdallah<ref name=":9" />, il décède le 15 décembre 1883<ref name=":9" />;
  2. Des jumeaux, le sultan Moulay Youssef<ref name=":0">Modèle:Ouvrage</ref> et le prince Moulay Mohammed el-Tahar<ref name=":0" />,<ref name=":9" />, ce dernier est le père de la princesse Lalla Abla<ref name=":0" />, la mère du roi Hassan II;
  3. Moulay Jaafar<ref name=":9" />;
  4. Sidi Mohammed el Saguir<ref name=":9" />;
  5. Moulay Talib<ref name=":9" />;
  • Lalla Oum Zayda<ref name=":10">Modèle:Lien web</ref>, son nom de famille n'est pas retenu, ensemble ils eurent:
  1. Moulay Mohammed al-Mehdi<ref name=":10" />;
  2. un autre fils nommer Abdallah<ref name=":10" />;
  3. Lalla Abla<ref name=":10" />.

Le sultan Moulay Hassan I est également le père de la princesse Lalla Fatima Zahra<ref name=":15">Modèle:Ouvrage</ref> (morte en 1894)<ref name=":15" />, l'identité de sa mère ne fut pas retenue par la postérité. La princesse fut une femme de lettre et faqîha qui a habousé une grande partie de sa collection littéraire princière<ref name=":16">Modèle:Ouvrage</ref> au profit de la bibliothèque de l'Université Al Quaraouiyine à Fès<ref name=":16" />. Sa collection contenait 273 volumes<ref name=":16" />.

Moulay Hassan I eut un harem de concubines esclaves, cependant le nombre précis de ses concubines esclaves est largement ignoré, ce qui laisse la place à des spéculations<ref name=":11" />. Seule l'identité partielle de 9 de ses concubines esclaves originaires du Caucase nous est parvenue<ref name=":12" />. Sa descendance avec ces dernières n’est pas précisée :

  • Aicha (Ayesha)<ref name=":11">Modèle:Ouvrage</ref> : elle est une concubine esclave d’origine géorgienne. Achetée à Istanbul en 1876 par le vizir Sidi Gharnat<ref name=":11" />, elle fut la favorite du sultan Moulay Hassan I<ref name=":11" /> durant les seize années où elle demeura au sein de son harem<ref name=":11" />.
  • Nour<ref name=":12">Modèle:Lien web</ref> : esclave circassienne achetée en Turquie par Hadj El Arbi Brichi<ref name=":12" /> et offerte au sultan en tant que concubine esclave. Elle est probablement la belle circassienne acheté 25 000 francs au bazar d'Istanbul<ref name=":12" />. Mais la date ou elle rejoint le harem du sultan n’est pas précisée.

Suchet ajoute un "lot" <ref name=":11" /> de 4 autres circassiennes de grande beauté et de talents accomplis achetées à 100 000 francs en 1878 au Caire<ref name=":11" /> et encore 3 autres concubines esclaves circassiennes<ref name=":11" />, sans plus de détails.

Hommage

  • [[Université Hassan-Ier|Université Hassan-{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }}]] de Settat.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

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