Henri Ernest Baillon

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox biographie2 Henri Ernest Baillon est un botaniste et un médecin français, né le Modèle:Date de naissance à Calais et mort le Modèle:Date de décès à Paris.

Biographie

Modèle:... Il obtient son doctorat en médecine à Paris en 1855 et passe l'agrégation en médecine en 1857. Il passe aussi un doctorat en sciences naturelles en 1858. Il succède à Moquin-Tandon à la chaire d'histoire naturelle médicale de l'école de médecine de Paris<ref name="charp">Modèle:Article.</ref> en 1863<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il devient, plus tard, professeur d'hygiène et d'histoire naturelle à l'École centrale des arts et manufactures<ref name="charp"/>.

Il est fait chevalier de la Légion d'honneur le Modèle:Date et promu officier le Modèle:Date<ref>Modèle:Base Léonore.</ref>.

Jacques Leandri (1903-1982) — qui ne l'a pas connu personnellement puisqu'il est né après la mort de Baillon — dit de lui : « D'un caractère à la fois difficile et ironique qui lui avait fait des ennemis et si ses partisans, au Muséum comme à l'Institut, étaient chauds et convaincus, ses ennemis ne l'étaient pas moins » ; et François Gagnepain (1866-1952) : « Beaucoup d'esprit mais un peu pointu »<ref name="charp"/>. De fait, Baillon ne met pas de gants dans ses critiques. On peut lire par exemple : « Il paraît qu'avec son inexactitude habituelle dans l'observation de ce qui concerne l'organisation végétale, il (Duchartre) aura pris pour un ovule unique un gros placenta tout chargé d'ovules anatropes » ; et, moins de 20 lignes plus loin : « Je n'ai pas besoin de dire que celui dont les descriptions réunissent le plus d'erreurs est, comme toujours, M. Decaisne », suivi de démonstration à l'appui<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce qui colore l'attitude de Decaisne (voir ci-dessous la section « Sociétés savantes »), mais sur le fond Baillon a raison : 150 ans plus tard on s'étonne encore de la « relative médiocrité théorique de Joseph Decaisne »<ref>Modèle:Chapitre.</ref>. Baillon ne réserve pas ses sarcasmes à ses collègues : la Revue encyclopédique de 1895<ref>Modèle:Article. Cité dans Modèle:Harvsp.</ref> précise qu'il a une réputation d’examinateur terrible et est particulièrement redouté des étudiants en médecine<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce qui ne l'empêche pas d'emmener un groupe d'étudiants sur la tombe de Jean-Jacques Rousseau à Ermenonville pour le centenaire de la mort du « père de la Révolution » et d'y prononcer un discours célébrant l'herboristerie et la botanique, la science de l'observation primant sur le savoir des mots<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Il meurt subitement, frappé d'une congestion dans son bain<ref name="charp"/>. Sa tombe est au cimetière de Montparnasse (Paris), Modèle:8e division<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Sociétés savantes

Modèle:Refnec, de la Royal Society<ref name="charp"/> Modèle:Refnec de l'Académie des sciences de Saint-Pétersbourg et de la Société Royale d'Upsala (Suéde). Il n'a pas été membre de l'Académie des sciences de Paris : Decaisne ne lui aura pas pardonné les 112 pages que Baillon a consacrées à décrire ses erreurs botaniques<ref name="charp"/>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>…

Principales publications

Voir la liste des publications disponibles sur biodiversitylibrary.org.

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Fichier:Diploglottis cunninghamii - Baillon.jpg
Diploglottis cunninghamii
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Notes et références

<references />

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Liens externes

Modèle:Liens

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