Henri Meilhac

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Henri Meilhac<ref group=N>S'il est bien né sous le prénom d'Henry, la très grande majorité des sources, journalistiques, littéraires, notices d'autoritéModèle:Etc. font référence à lui en tant qu'Henri.</ref>, né le Modèle:Date de naissance dans l'[[Ancien 4e arrondissement de Paris|ancien Modèle:4e de Paris]] et mort le Modèle:Date de décès dans le Modèle:8e arrondissement de Paris, est un auteur dramatique, librettiste d'opérettes et d'opéras français.

Biographie

Henri Meilhac naît le Modèle:Date- au 2 rue de la Lingerie, à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>, fils de François Meilhac, un artiste peintre originaire de la Corrèze et d'Antoinette Chomé, une couturière. Après ses études au collège Louis-le-Grand, il travaille tout d'abord comme employé dans une librairie. Puis il continue comme dessinateur au Journal pour rire, de 1852 à 1855, sous le pseudonyme de Thalin, et donne des articles dans diverses revues où se signale déjà sa fantaisie dans le plus pur esprit boulevardier. Meilhac est grand, bel homme, bon vivant, amateur de jolies femmes jusqu'à rester célibataire.

Avec Ludovic Halévy, rencontré en 1860, il entame une collaboration de près de vingt ans, donnant les livrets des plus célèbres opérettes de Jacques Offenbach dont La Belle Hélène (1864), La Vie parisienne (1866), La Grande-duchesse de Gérolstein (1867) et La Périchole (1868) et aussi de Carmen de Georges Bizet (1875). Il signe également les livrets d'opérettes de Charles Lecocq et de Hervé. Le duo compose aussi des vaudevilles et des comédies : Les Brebis de Panurge (1863), Fanny Lear (1868), Frou-Frou (1869), Tricoche et Cacolet (1872), Le Prince (1876), La Cigale (1877), Le Mari de la débutante (1879). Des deux duettistes, Henri Meilhac apporte en propre sa fantaisie, confinant parfois à la loufoquerie. Gagnant beaucoup d'argent, il en dépense également beaucoup, cherchant l'inspiration dans les grands restaurants, les cigares et le champagne. Meilhac et Halévy fréquentent le salon littéraire de Geneviève Halévy ou se rencontrent aussi Lucien Guitry, Paul Bourget ou Joseph Reinach, entre autres. La collaboration de Meilhac et Halévy cesse en 1881.

Meilhac signe également des pièces avec d'autres collaborateurs, notamment Mam'zelle Nitouche (1883) avec Albert Millaud et Manon de Jules Massenet avec Philippe Gille. Il encourage les débuts de Georges Feydeau et de Liane de Pougy.

Il est élu à l'Académie française le Modèle:Date- au fauteuil 15, en remplacement d'Eugène Labiche.

Il est promu officier dans l'ordre de la Légion d'honneur le Modèle:Date- (chevalier en 1869<ref>Base Léonore</ref>).

Henri Meilhac meurt le Modèle:Date- à son domicile du 10 place de la Madeleine, dans le Modèle:8e arrondissement de Paris. Il repose au cimetière de Montmartre (Modèle:21e). Son tombeau, commandé par son ami Louis Ganderax, est conçu par l'architecte Louis Dauvergne et est orné d'une « DouleurModèle:À définir » en pierre d'Albert Bartholomé, érigée en 1900<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Henri Lavedan, son successeur à l'Académie, prononce son éloge le Modèle:Date-, lors de son discours de réception<ref>Discours de réception d'Henri Lavedan, éloge d'Henri Meilhac, sur le site academie-francaise.fr, consulté le Modèle:Date-.</ref>.

Œuvres

Notes et références

Notes

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Références

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Voir aussi

Bibliographie

  • Jacques Offenbach, Lettres à Henri Meilhac et Ludovic Halévy, édition réunie, présentée et annotée par Philippe Goninet, Séguier, 1994 Modèle:ISBN
  • Eliane Rey de Villette, « Quelques réflexions de l'héritière de Meilhac », in : Johann Strauss, « La chauve-souris », Avant-Scène Opérette, Modèle:Date-, Modèle:P.

Liens externes

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