Henriette Moriamé

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Henriette Moriamé (né à Saint-Waast le Modèle:Date de naissance et mort à Maffle le Modèle:Date de mort) est une résistante lors de la Première Guerre mondiale puis religieuse dans l'ordre du Très Saint Rédempteur.

Biographie

Née en 1881, Marie Henriette Moriamé est la fille de Camille Célestin Moriamé et d'Alice Nathalie L'Hussier. Henriette Moriamé devint résistante dès le début de la Première Guerre mondiale. Elle fut d'ailleurs nommée chevalier de la Légion d'honneur, et reçut également la croix de guerre avec palme.

Le Modèle:Date, lors de l'offensive allemande à Saint-Waast-la-Vallée, restée seule dans la maison familiale, sa mère étant retenue en France libre, elle a recueilli des soldats britanniques blessés, aidée par Louise Thuliez, institutrice, licenciée en Lettres, (résistante qui sera condamnée à mort par la suite par les Allemands, puis aux travaux forcés à vie) et par ses cousines, Lucienne et Pauline Moriamé.

« Un peu plus grande que la moyenne, intelligente, énergique, ne voulant pas connaître la fatigue, d'une piété calme et profonde, Modèle:Mlle Moriamé allait, par cette offre généreuse commencer son œuvre de dévouement au service des soldats alliés en pays occupé », écrira par la suite Louise Thuliez dans son livre Condamnée à mort, préfacé par le Général Weygand.

Le Prince Modèle:Lien aida ensuite Louise Thuliez et Marie Henriette Moriamé à transporter, principalement la nuit, les soldats britanniques pour qu'ils rejoignent l'armée française. La Princesse Marie de Croÿ a accueilli de nombreux soldats pour les soigner, au château de Bellignies, propriété des Princes de Croÿ, près de Bavay, avec l'aide de Louise de Bettignies, avant de les transporter.

En novembre 1914, le château de Bellignies étant tellement rempli de soldats, elle essaya de les convaincre de se rendre aux Allemands. Mais elle apprit alors que la famille de Belleville de Montignies amenait des soldats à l'institut d'Edith Cavell par une route d'évasion. Les soldats ont alors reçu des vêtements civils et de faux papiers d'identité, puis ont été guidés jusqu'à Bruxelles. Ce réseau d'évasion a fonctionné de Modèle:Date- à Modèle:Date-.

Louise Thuliez est arrêtée le Modèle:Date puis transportée à la prison de Saint Gilles à Bruxelles, en Belgique, où fut également emprisonnée Louise de Bettignies, sa comparse. Edith Cavell fut arrêté le 5 août, la Comtesse de Belleville le 24 août et la Princesse de Croÿ le 6 septembre. Marie Henriette Moriamé et les autres collaborateurs du Nord de la France ayant échappé de façon providentielle à l'arrestation. Le 11 octobre, le verdict tombe, trois peines de mort sont prononcées : pour Édith Cavell, pour la Comtesse Jeanne de Belleville et pour Louise Thuliez. La Princesse Marie de Croÿ a été condamnée à dix ans de travaux forcés. Le lendemain, Édith Cavell est exécutée. Plus tard, les deux autres condamnations seront transformées en travaux forcés à vie, grâce aux interventions du roi d'Espagne, de l'ambassadeur de France et du Pape Benoît XV.

Le Modèle:Date, Louise de Bettignies est également arrêtée, puis condamnée à mort, peine commuée en détention perpétuelle à la prison de Siegburg, où furent également détenues : Louise Thuliez, la Princesse de Croÿ, Léonie Vanhoutte et la Comtesse de Belleville. Après ces condamnations, Marie Henriette décida alors d'entrer en religion, chez les Rédemptoristines de Maffles, en Belgique. Elle y a fait profession dans les délais canoniques et y est morte deux mois avant l'armistice, le Modèle:Date.

Modèle:Citation, expliquera plus tard Louise Thuliez dans son livre.

Louise de Bettignies est morte à Cologne le Modèle:Date-, rongée par la tuberculose. Les autres détenues ont été libérées, quelques semaines avant l'armistice, de la prison de Siegburg.

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