Homécourt
Modèle:Confusion Modèle:Infobox Commune de France
Homécourt est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est. C'est l'une des trois villes-centres de l'unité urbaine de Jœuf.
Géographie
Localisation
Homécourt se situe dans le Nord-Est de la France et fait partie du département de Meurthe-et-Moselle dans le pays Haut.
La commune est chef-lieu de canton depuis 1973 dans l'arrondissement de Briey et se compose comme suit (du nord au sud) : Moutiers, Homécourt, Auboué, Hatrize, Moineville, Batilly, Jouaville et Saint-Ail.
Son point culminant est approximativement à Modèle:Unité d’altitude.
C’est la seule commune en France à porter ce nom. Les habitants sont appelés les Homécourtois et les Homécourtoises. Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France
Climat
Le climat est de type « lorrain », intermédiaire entre le climat à tendance océanique du Bassin parisien et le climat plutôt continental d'Alsace. Il se caractérise par des températures moyennes annuelles assez basses (environ Modèle:Tmp) ; les températures peuvent varier entre –Modèle:Tmp (Modèle:Date-) et +Modèle:Tmp (Modèle:Date-). Les saisons de végétation sont limitées à 7 mois ; la pluviométrie est moyenne, environ Modèle:Unité par an, bien répartie sur l'année.
Urbanisme
Typologie
Homécourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Jœuf, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Val de Briey, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (52,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (46,3 %), forêts (25,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,4 %), terres arables (0,8 %), prairies (0,3 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Toponymie
- Wucort et Vuecourt (1132), Hemecourt (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), Hameicort (1260), Viecortz (1261), Hamelecourt (1281), Vieicourt (1292), Hameicourt (1307), Howucourt (1338), Hammecourt (1433), Houecour (1658), Hernecourt (1680).
- En lorrain : Hameco.
Histoire
Homécourt est mentionné dans les écrits à partir du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. Sous le nom de Wucourt ou Vuecourt en 1132, de Hameicourt en 1260, Haulmécourt en 1301, Honecourt en 1658 et enfin de Haumecourt en 1831 avant d'arriver à sa forme actuelle de Homécourt depuis 1850. Néanmoins des découvertes archéologiques attestent de l'occupation des sols dès le Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle.
En 1880, dans une carrière en exploitation, au lieu-dit Grande Fin, des sépultures mérovingiennes sont mises au jour. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, une forteresse dite "Castrum Rista" (fortification du château de la famille de Riste de Lunéville) est signalée à l'emplacement d'un éperon barré. Le château est rasé en 1215 par Henri II. Sur la rive gauche de l'Orne, un moulin dit « moulin de la Roche » est signalé ainsi que des vestiges de fours à pain et un puits. Sur la rive droite de l'Orne, un second moulin datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle est signalé.
Village du duché de Bar, Homėcourt est rattaché au Royaume de France en 1766 puis fait partie du département de la Moselle en 1790 mais reste français en 1871.
Entre 1871 et 1914, Homécourt fait office de village-frontière avec l'Allemagne. En 1895, le village agricole de 500 habitants devient un bourg sidérurgique. Sa population augmente considérablement atteignant plus de Modèle:Nombre en 1914.
Le Modèle:Date-, un bataillon allemand pénètre en France et détruit la station d'Homécourt<ref>Le Modèle:19e de chasseurs à pied pendant la guerre 1914-1918</ref>.
Entre 1940 et 1944, de nombreux réseaux de résistance voient le jour pour aider les prisonniers évadés des stalag et offlag. Le curé d'Homécourt et son acolyte de Jœuf sont au nombre des membres actifs. La frontière se situant à quelques pas de la cure, les prisonniers sont guidés chez Paul Mary et se voient gratifiés de faux papiers d'identité. Envoyé en déportation, le chanoine Delwal de Jœuf n'en revint pas.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin
Jumelages
La ville d'Homécourt est jumelée avec<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Miasta partnerskie</ref> :
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Le village d'environ 300 habitants à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle va devenir progressivement une ville qui va atteindre 7 006 habitants en 1911, notamment à la suite de l'exploitation de l'usine sidérurgique d'Homécourt et à la construction des cités ouvrières sous la direction des mine et usine. Après la Seconde Guerre mondiale, l'extension des lotissements de la Petite Fin et de la Grande Fin portera ce chiffre à 10 616 au recensement de 1968. Avec la fermeture de la mine en 1981 et la fermeture de l'usine en 1983, la population va chuter graduellement jusqu'à 6 291 habitants en 2011.
Économie
Secteur secondaire
Sidérurgie
En 1885, la société Vezin-Aulnoye entreprend un premier fonçage sans succès. En 1895, l'exploitation du puits du fond de la Noue débute. En 1950, la mine d'Homécourt est considérée comme la plus automatisée. Son déclin, consécutif à la conjoncture économique, débute en 1960 jusqu'à sa fermeture définitive en 1981.
L'origine de l'usine d'Homécourt remonte à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle. En 1889, la société Vezin-Aulnoye commence la construction d'une usine sidérurgique sur le plateau du Haut des Tappes. L'exploitation débute en 1901. L'usine est composée de deux hauts-fourneaux. Un troisième haut-fourneau destiné à produire Modèle:Unité de fonte par jour est allumé en 1904, puis un quatrième en Modèle:Date-.
Afin de loger sa main d'œuvre notamment composée d'émigrés<ref group="Note">200 ouvriers italiens (deux reçurent des balles) ont délivré un de leurs camarades captif des douaniers d'Homécourt (Modèle:Cf. Modèle:Ouvrage).</ref>, la direction des mines et usines fait construire des cités ouvrières : la Petite Fin, la Grande Fin, la gare ainsi que l'hôtel des Ouvriers situé près de la gare.
En Modèle:Date-, l'usine est cédée à la compagnie des forges et aciéries de la marine. En 1914, à la veille de la Première Guerre mondiale, cette usine est en pleine prospérité. L'usine est détruite durant la guerre.
Après la période de reconstruction, les hauts-fourneaux sont remis à feu entre Modèle:Date- et novembre 1926 puis subissent une nouvelle éclipse pendant la Seconde Guerre mondiale.
En 1964, les cinq hauts-fourneaux, situés sur une ligne nord-sud perpendiculaire à la vallée de l'Orne, sont chargés par skips et produisent Modèle:Unité de fonte par jour.
Avec la crise européenne de la sidérurgie, au milieu des années 1970, l'activité fonte s'arrête sur le site, laissant un site et un environnement pollués par différents métaux lourds et les crassiers de l'usine. Depuis la réhabilitation se poursuit sur les sites et sols pollués, par des techniques expérimentales de phytoremédiation associant plantes et champignons<ref>BEGUIRISTAIN T, BIDAR G, JONER E., LEYVAL C. : Utilisation de plantes mycorhisées pour réhabiliter un sol industriellement pollué par des métaux lourds et des HAP dans le nord-est de la France (Homécourt). ADEME « Première rencontre nationale de la recherche sur les sites et sols pollués », Paris, 12 et 13 décembre 2002</ref>.
L'usine d'Homécourt a changé plusieurs fois de nom au cours de son exploitation : La Marine en 1903, SIDELOR en 1951, Wendel-SIDELOR en 1968, et pour finir SACILOR en 1973. Elle est arrêtée définitivement en Modèle:Date-.
La SOLPA
En 1908, la famille vosgienne Charles Pierre ouvre une boucherie rue Carnot, qui est déplacée en 1911 dans la rue Clemenceau. En 1927, dans un grand local construit sur le pâquis, la famille Pierre commence une activité de conserverie qui deviendra en 1930, la Société Lorraine de Produits Alimentaires<ref>Modèle:Article.</ref>. Cette usine compte jusqu'à 600 salariés au début de la Seconde Guerre mondiale.
La SOLPA est rachetée en 1959 par Herta, qui connaît une expansion jusqu'en 1971, avant de déposer le bilan de la SOLPA en 1979. Les locaux de l'établissement sont occupés de 1980 à 1983. À l'issue de cette occupation, la coopérative ouvrière de production (COP) SOSALOR est constituée. Elle disparaît à son tour au bout d'une quinzaine de mois.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Édifice civils
- Vestiges préhistoriques et antiques, existence d'une nécropole franque fouillée de 1881 à 1907 (mobilier aux musées de Metz et de Nancy).
- Château de Riste, château fort dans le bois de Riste, époque de construction : Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (détruit) ; Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle (?). Château cité au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, appartenant à Conrad de Riste et son frère Folmar de Hombourg, fils du comte de Lunéville, pris et démoli en 1215 par Henri II de Bar comte de Bar, reconstruit au {{#switch: ou
| e | er | = Modèle:S mini-{{#ifeq: XV|-| – | XV }}Modèle:S mini- siècle
| Modèle:S mini-{{#ifeq: ou|-| – | ou }}Modèle:S mini- siècle
}} (aujourd'hui il ne reste que quelques ruines)
- Château d'Homécourt, château construit par les maîtres de forges à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, reconverti en école de commerce puis galerie d'art et chambres d'hôtes, et aujourd'hui en résidence senior<ref>Château d'Homécourt, en Lorraine, 54310 Homécourt</ref>.
Édifices religieux
- Église paroissiale de la Nativité-de-la-Vierge construite en 1828, date avec référence, en remplacement d'une chapelle très ancienne.
- Ancienne chapelle des ouvriers construite en 1898.
- Ancienne chapelle Saint-Paul construite au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, quartier Grande Fin, aujourd'hui désaffectée.
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Ancienne chapelle des ouvriers.
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Chapelle Saint-Paul.
Homécourt au cinéma
Le film La Provinciale, avec Nathalie Baye, a en partie été tourné à Homécourt et dans la commune voisine de Joeuf<ref>Savez-vous quel film avec Nathalie Baye a été tourné à Homécourt ?, Le Républicain lorrain, 15 juillet 2022</ref>,<ref>Quand Nathalie Baye tournait à Homécourt dans "La Provinciale", Le Républicain lorrain, 16 juillet 2022</ref>.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Louis Foncine (1912-2005), auteur de romans pour la jeunesse et codirecteur de la collection Signe de piste, né à Homécourt.
- François Calaque (1940-1998), fondateur de la société Starsem qui a commercialisé le lanceur spatial russe Soyouz en Europe, est né dans cette commune.
- Alain Lithaud (1947-2023), compositeur de musique électro-acoustique, né à Homécourt.
Héraldique, logotype et devise
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Site officiel
- Modèle:Lien web
- Homécourt sur le site de l'Institut géographique national
- Histoire de la vallée de l'Orne