Horace Vernet

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Horace Vernet, né le Modèle:Date de naissance à Paris où il est mort le Modèle:Date de décès, est un peintre français, membre de l'Institut de France.

Biographie

Fils de Carle Vernet, petit-fils de Claude Joseph Vernet (1714-1789), peintre de marines et de Jean-Michel Moreau le jeune (1741-1814). Son oncle est l'architecte Jean-François Chalgrin (1739-1811)<ref name = Cleveland>Modèle:Lien web</ref>.

Horace Vernet suit les traces de son père dans la peinture militaire, dont il fait sa spécialité et où il se révèle être un peintre brillant.

Formation

Il reçoit sa formation dans l'atelier de son père à qui Théodore Gericault rend souvent visite. Les deux jeunes peintres deviennent amis et cela influence probablement un style romantique dans l'œuvre de Vernet<ref name = Arizona>Modèle:Lien web</ref>. Géricault lui permet aussi de rencontrer des gens d'Afrique du Nord et du Moyen-Orient, bien avant qu'Horace ne visite réellement l'Algérie en 1833. Le serviteur et modèle de Géricault, Mustapha, a peut-être servi de modèle pour le portrait de 1818 conservé au Musée d'Art Dahesh à New York<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il intègre ensuite l'atelier du peintre François-André Vincent (1746-1816) à l'École des beaux-arts de Paris jusqu'en 1810 où il a remporté le prix de Rome.

Il épouse en 1811 Louise Pujol, fille du gouverneur Louis Pujol dont il aura deux filles, Louise et Henriette. Stimulé par les besoins financiers découlant de son mariage précoce, il exploite ses facilités naturelles dans un grand nombre d'œuvres vendables qui jaillissent de son atelier : créations de mode, caricatures, portraits, chevaux à la manière de Carle et paysages à la manière de Joseph<ref name = Washington>Modèle:Lien web</ref>. De 1811 à 1815, il crée des caricatures pour le Journal des dames et des modes<ref name = Cleveland/>.

Fichier:Géricault - Portrait de Louise Vernet (1814-1845), fille du peintre Horace Vernet, Vers 1818.jpg
Louise (1814-1845)
Gericault, vers 1818
musée du Louvre, Paris
<ref>Portrait de Louise</ref>

C'est un bonapartiste fidèle et il fait ses débuts au Salon en 1812 avec La Prise d'un campement fortifié près de Glatz, qui avait été commandée par le roi Jérôme de Westphalie, frère de Napoléon<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son talent impressionna tellement Jérôme Bonaparte qu'il lui commanda un portrait équestre<ref name = Cleveland/>.

En 1814, il fait partie des défenseurs civils de Paris contre les alliés qui approchent, épisode qu'il représentera plus tard dans La Barrière de Clichy (1820, Louvre)<ref name = Washington/>. Il est chevalier de la Légion d'honneur en décembre 1814. Il est chargé de peindre plusieurs portraits de Napoléon avant l’éviction de l’empereur<ref name = Arizona/> et réalise également trois portraits de lui en 1815-1816 pour Charles Kinnaird, Modèle:8e Lord Kinnaird d'Inchture, un collectionneur d'art qui avait été député et représentant élu pair pour l'Écosse<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En 1822-1823, il réalise un portrait de son ami Géricault dans lequel il le dépeint en artiste romantique qui souffre peut-être aussi physiquement. Ce portrait est probablement peint lorsque Géricault est atteint de la maladie qui lui coûte la vie en 1824<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Fichier:Vernet, Horace - The Artist's Studio - c. 1820.jpg
L'Atelier de l'artiste
Horace Vernet, vers 1820
Collection privée

Pendant les premières années de la Restauration, son atelier est très fréquenté et sert de lieu de rencontre d'artistes et de vétérans ouvertement hostiles au gouvernement Bourbon. Il fait étalage de son culte de Napoléon, mais obtient le soutien de Louis-Philippe, duc d'Orléans, chef de la branche cadette de la dynastie<ref name = Washington/>. Gabriel Delessert, futur préfet de police de Paris en 1836, lui commande son portrait en 1821<ref>Modèle:Lien web</ref>. Lorsque certaines de ses peintures sont rejetées du Salon de 1822 en raison de leur prétendu caractère antiroyaliste, il les expose dans son atelier, attirant de nombreux visiteurs.

Les honneurs

Malgré le rejet du Salon, en peu de temps, il est nommé officier de la Légion d'honneur (1825), membre de l'Institut (1826), et après des succès aux Salons de 1826 et 1827, directeur de l'Académie de France à Rome (1829), poste qu'il occupera jusqu'en 1835<ref name = Cleveland/>.

La Révolution de juillet 1830, qui met sur le trône Louis-Philippe, lui ouvre de vastes possibilités d'emploi officiel. Il reçoit de nombreuses commissions d'État pour des tableaux de batailles<ref name = Washington/>, et devient, dès son retour de Rome, professeur à l'École des Beaux-Arts.

Pendant son séjour à Rome, il se lie d'amitié avec le sculpteur danois de renommée internationale Bertel Thorvaldsen qui a passé la majeure partie de sa vie professionnelle à Rome<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Voyages en Orient

Fichier:Emile Jean Horace Vernet 002.jpg
Autoportrait (1835)
Saint-Pétersbourg, musée de l'Ermitage

Il est envoyé en Algérie en 1833 à la demande de Louis-Philippe. Il arrive en peintre officiel et est reçu avec des marques considérables d’attention : deux bataillons lui sont affectés pour ses déplacements. S’il est fasciné par l’armée française — qu’il nomme lui-même désormais « l’armée d’Afrique » —, il l’est tout autant par leurs adversaires valeureux et aux costumes pittoresques<ref>Modèle:Lien web</ref>. Ses peintures ont alors pour objectif d'alimenter la propagande colonialiste, et Vernet s'attache à peindre uniquement l’aspect glorieux de la conquête de l'Algérie<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Il reviendra durablement marqué par la découverte du pays, et au cours de ses cinq longues visites en Afrique du Nord (1833, 1837, 1839-1840, 1845, 1853), il dessine avidement et rassemble sur place une documentation sur les conquêtes françaises à Alger et au Maroc, matériel qu'il transforma plus tard en grandes toiles pour Versailles<ref name = Washington/>.

En Modèle:Date-, il voyage avec son cousin Charles Burton et un photographe ami et élève, Frédéric Goupil-Fesquet. Ils avaient été précédés en Égypte de quelques semaines par le franco-canadien Gaspard-Pierre-Gustave Joly de Lotbinière, qu'ils rencontrent en novembre.

Le tableau L'Artiste et ses compagnons voyageant dans le désert est exposé au Salon de Paris de 1844 sous le titre Voyage dans le désert. Vernet était célèbre pour sa superbe mémoire et sa capacité à se passer de croquis préparatoires. On a longtemps supposé que ce tableau était l’œuvre que Vernet appelait le « petit tableau de notre caravane dans le désert ». Il l'a peint, comme il l’a dit à sa femme, lors de sa deuxième visite en Russie. En 2016, Michèle Hannoosh a identifié de manière convaincante les hommes comme étant Vernet lui-même, Charles Burton et Frédéric Goupil-Fesquet<ref>Voyage dans le désert, Wallace Coll.</ref>.

Célébrité et critiques

Il est sévèrement jugé par Charles Baudelaire dans sa critique des Salons de 1845 et 1846 : Modèle:Citation<ref>Charles Beaudelaire, Curiosités esthétiques, Salon de 1846, Paris, Michel Lévy, 1868, Modèle:P.</ref>. En revanche, il était grandement défendu par Théophile Gautier<ref>La promenade du critique influent. Anthologie de la critique d'art en France, 1850-1900, Modèle:P..</ref>.

Une de ses filles, Louise épouse le peintre Paul Delaroche, son cadet de huit ans, mais elle meurt en 1845, à l'âge de 31 ans. Sa douleur lui inspire son œuvre L'Ange de la Mort. Son autre fille, Henriette Edmée, a épousé le peintre Adolphe Yvon.

Le renversement de Louis-Philippe par la Révolution de 1848 et l'avènement de Napoléon III en 1849 n'affectèrent guère son activité.

L'année 1850 le trouve au siège français de Rome. En 1854, il visite les champs de bataille de Crimée. Il avait entre-temps bénéficié du patronage du tsar Nicolas Ier lors de deux longs séjours en Russie en 1836 et 1842-1843<ref name = Washington/>.

À l’Exposition universelle de 1855 à Paris, il occupe comme Ingres une salle entière et reçoit la médaille d’honneur, ce qui le place en tête des peintres de son époque. Le peintre anglais Edwin Henry Landseer dit de lui : Modèle:Citation.

Fin de carrière

Enrichi, il acquiert en 1855 un domaine au lieu-dit « Les Bormettes », sur le territoire de la commune de La Londe-les-Maures, alors simple faubourg de Hyères, charmé par la beauté du site dont l’eau bleutée et les collines galbées lui rappellent l’Algérie où il avait auparavant séjourné. Il s’y fait construire un vaste château médiéval composé de différents corps de bâtiments hétéroclites et de style divers.

Au mois de Modèle:Date-, Napoléon III, apprenant la grave maladie de l’artiste, lui écrit : Modèle:Citation<ref>Ch. Lahure, Histoire populaire contemporaine de la France, t. IV, Paris, Hachette, 1866, Modèle:P..</ref>. Il est inhumé à Paris au cimetière de Montmartre (Modèle:5e).

Modèle:Citation, écrit Sainte-Beuve<ref>Sainte-Beuve, Causeries du lundi</ref>.

Fichier:OlympePélissierStudy.jpg
Olympe Pélissier, étude pour Judith et Holopherne (1830), musée des Beaux-Arts de Boston.
Fichier:Polish Prometheus 1831.PNG
Allégorie de la Pologne vaincue ou Le Prométhée polonais (vers 1831), Bibliothèque polonaise de Paris<ref>Jacques Foucart, « Enrichissements de la Bibliothèque Polonaise de Paris et célébration d’un chef d’œuvre allégorique de Horace Vernet », in La Tribune de l'Art, 21 septembre 2013.</ref>.

Au moment de sa mort en 1863, membre de trente académies, c'est l'artiste le plus célèbre de France, admiré et imité dans toute l'Europe et profondément ancré dans la culture populaire<ref name = Washington/>.

Élèves

Œuvre

Modèle:Loupe

Fichier:Horace Vernet (1789-1863) - Duck Shooting - P608 - The Wallace Collection.jpg
La Chasse au canard, 1824
Wallace Collection, Londres

La Chasse au canard exposée au Salon de Paris de 1824 ainsi que La Carrière, rappellent la manière du père de Vernet, Carle qui a été très influencé par les estampes et peintures sportives anglaises. Vernet lui-même était un admirateur de l'art et de la littérature de britannique. Sa grand-mère paternelle, l'épouse du peintre Claude-Joseph Vernet, était la fille d'un catholique irlandais vivant à Rome<ref>Chasse au canard, Wallace Coll.</ref>.

Au cours des sept années à l'Académie de France à Rome, il traite des sujets variés, avec des peintures de la vie populaire italienne (Confession du brigand), des sujets orientaux (Le Conteur arabe) et des anecdotes historiques (Rencontre de Raphaël et Michel-Ange au Vatican)<ref name = Washington/>.

Mais il est surtout connu pour des sujets académiques traditionnels, en particulier ses scènes militaires réalistes. Quatre très grandes toiles pour la Galerie des Batailles à Versailles, sont exposées au Salon de 1836<ref name = Washington/>. Le 30 avril 1838 il reçoit une commande de sept tableaux pour la "Décoration de la 5ème salle du pavillon du Roi à Versailles", dont L'Attaque de la citadelle d'Anvers, 22 décembre 1832<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cette commande sera remplacée par celle du 29 juin 1840 de 14 tableaux, dont celui de La Prise de Bougie par le général Trézel, 2 octobre 1833<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il conçoit son travail comme une forme de reportage qui nécessite une observation réaliste sur les théâtres de guerre<ref name = Washington/>.

L'Orientalisme

Fichier:Horace Vernet (1789-1863) - Arabs Travelling in the Desert - P584 - The Wallace Collection.jpg
L'Artiste et ses compagnons voyageant dans le désert , 1843
Wallace Collection, Londres

De retour d'Egypte, alors qu'il est à Rome, il peint en 1833, son premier tableau orientaliste, Le Conteur arabe, daté de 1834, pour le 12e comte de Pembroke qui vivait à l'époque à Paris. De ce tableau conservé à la Wallace Collection à Londres il a réalisé une deuxième version, avec des variantes, intitulée Le Parlementaire et le medjeles conservée au Musée Condé à Chantilly<ref>1er tableau orientaliste, Wallace Coll.</ref>.

Fichier:Horace Vernet Slave Market.JPG
Marchand d'esclaves, 1836
Alte Nationalgalerie, Berlin

A son retour d'Algérie en 1833, il s'exclame : Modèle:Citation (cité dans : La fondation de la National Gallery à Berlin, Cologne 2013, p. 153). Cette citation témoigne de sa curiosité et de son enthousiasme pour ces pays lointains, et pourtant, dans son genre oriental et ses images d'histoire, il est resté pris dans des perspectives entièrement européennes, peignant un pays plein d'exotisme, de danger et de plaisir sensuel. Le tableau Marchand d’esclaves, a été peint en 1836 pour le compte de Jean-Pierre-Marie Jazet, qui l'a vendu au marchand d'art Louis Friedrich Sachse en 1837 pour la collection du banquier berlinois Wagener. Il est conservé à la Alte Nationalgalerie de Berlin, est connu grâce à de nombreuses reproductions. Le sujet était populaire dans la peinture orientale de la seconde moitié du XIXe siècle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Lors de l'exposition au Salon de Paris de 1839, il expose La Chasse au lion, réalisé en 1836 et conservé à la Wallace Collection à Londres. C'est un souvenir de sa première visite en Algérie, et s'appelait «Chasse dans le désert du Sahara 28 mai 1833» . Des œuvres antérieures sur un sujet similaire par Rubens entre autres, auraient été familières à Vernet. Par ailleurs, Delacroix qui a réalisé plusieurs tableaux sur ce thème est son contemporain<ref>Chasse au lion, Wallace Coll.</ref>.

Le tableau Juda et Tamar exposé au Salon de Paris de 1843 et conservé à la Wallace Collection à Londres, montre la conviction de Vernet que les sujets bibliques pouvaient être basés sur des scènes arabes contemporaines parce que la vie y était restée inchangée pendant des milliers d'années - une conception qui a été louée mais aussi beaucoup critiquée du vivant de Vernet<ref>Juda et Tamar, Wallace Coll.</ref>.

Les daguerréotypes

Il prend le premier daguerréotype du port de Marseille en 1839 et lors de son premier voyage en Orient en compagnie<ref>Modèle:Lien web.</ref> de son neveu Charles Burton et d'un photographe ami et élève, Frédéric Goupil-Fesquet, équipés de matériel produit par Lerebours<ref>Modèle:Article.</ref>. Les trois hommes rapportent leurs daguerréotypes qui donnent lieu à un livre, les Excursions daguerriennes publiées sous forme de lithographies par Lerebours en 1842

Exemples d'œuvres


Dessins
  • École nationale supérieure des beaux-arts : caricature. Horace Vernet a dessiné une caricature représentant le roi Louis XVIII venant de déféquer, avec à ses pieds un étron, à ses côtés, un personnage s’apprêtant à torcher le royal postérieur. Annoté de la main de l’artiste : Le porte coton du Roi Louis Dixhuit fait par Horace Vernet chez nous le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le porte-coton était une fonction de laquais et désignait un employé au service des latrines. Ce dessin provenant de la collection du colonel Louis Bro, ami d’Horace Vernet, fut vendu aux enchères à Reims le Modèle:Date-, no 172 du catalogue où il est reproduit. Il a été offert à l’École nationale supérieure des beaux-arts par une associationModèle:Laquelle<ref>Bibliographie, Revue du Louvre, avril 2006, Modèle:P..</ref>.
  • Soldat Klephte Plume, encre brune et lavis brun, H. 0,179 ; L. 0,206 m<ref>Modèle:Lien web</ref>. Paris, Beaux-Arts de paris <ref>Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Le dessin romantique, de Géricault à Victor Hugo, Carnets d’études 50, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2021, p 30-32, Cat. 3</ref> Daté de 1827, Vernet, qui n'a pas encore voyagé en Orient dessine un soldat klephte, sorte de hors la loi des montagnes actif aux côtés des Grecs pendant la guerre d'indépendance que soutient la France. Appuyé contre un rocher, une main sur la tête, le soldat fixe le lointain de son regard inquiet. Derrière lui, le ciel menace. Très achevée, cette feuille pourrait correspondre à une étude préparatoire pour un tableau non retrouvé.
  • Six chevaux en liberté dans un paysage plume, encre brune, lavis brun, encre de Chine et rehauts de blanc, H. 0,139 ; L. 0,25 m<ref>Modèle:Lien web</ref>. Paris, Beaux-Arts de Paris <ref>Sous la direction d’Emmanuelle Brugerolles, Le dessin romantique, de Géricault à Victor Hugo, Carnets d’études 50, Beaux-Arts de Paris les éditions, 2021, p 33-35, Cat. 4</ref> Le dessin représente un groupe de chevaux libres en pleine nature. Dans un paysage tourmenté, balayé par le vent et éclairé par le soleil couchant, des chevaux sont livrés à leurs instincts. Ils s'élancent dans une course effrénée, sautant et se cabrant, s'adonnant à des jeux subtils et familiers. Archétype de l’œuvre romantique, cette feuille fait écho à la passion de toute une génération de peintres - de Gros à Delacroix - pour le cheval.

Son œuvre gravé complet est vendu aux enchères en 1861Modèle:Refnec.

Postérité

Fichier:Statue Horace Vernet.JPG
Eugène André Oudiné, Horace Vernet, façade de l'hôtel de ville de Paris.

Horace Vernet dans la littérature

  • Dans un article intitulé « Le Daguerréotype au harem », paru dans La Presse en Modèle:Date-, le journaliste Pitre-Chevalier raconte l'aventure vécue chez le pacha Mehemet Ali par un peintre photographe, désigné par les initiales H. V., qui pourrait être Horace Vernet<ref>Modèle:Lien web.</ref>. L'article se conclut par ces mots : Modèle:Citation
  • Arthur Conan Doyle fait de son héros Sherlock Holmes le petit-neveu d'un peintre nommé "Vernet" dans L'Interprète grec. Sherlock Holmes explique que sa grand-mère était la sœur du peintre Vernet, sans préciser s'il s'agit d'Horace ou de son grand père Claude Joseph Vernet. Il est toutefois vraisemblable, au vu de la date de naissance fictive de Sherlock Holmes, que Doyle fasse bien référence à Horace Vernet.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Modèle:Ouvrage
  • Horace Vernet (1789-1863), [catalogue d'exposition], Rome, Académie de France à Rome, Paris, École nationale supérieure des Beaux-Arts, mars-Modèle:Date-.
  • Lynne Thornton, Les Orientalistes Peintres voyageurs, Courbevoie, ACR Édition Poche Couleur, 1994 Modèle:ISBN.
  • Modèle:Ouvrage
  • Pierre Sanchez, Horace Vernet dessinateur lithographe 1816-1838. Catalogue raisonné de l'œuvre lithographié, Dijon, L'Échelle de Jacob, 2016 Modèle:ISBN. Modèle:Commentaire biblio SRL

Liens externes

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