Hugh Cornwell
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Musique (artiste)
Hugh Alan Cornwell, né le Modèle:Date de naissance à Tufnell Park, dans le nord de Londres, est un auteur-compositeur-interprète britannique. Icône du punk rock et de la new wave, il a fait partie du groupe The Stranglers de 1974 à 1990, en tant que guitariste et chanteur principal. Il poursuit depuis une carrière solo.
Biographie
Enfance et jeunesse
Hugh Cornwell a grandi à Tufnell Park et Kentish Town, dans le nord de Londres, dans une famille de quatre enfants dont il était le dernier. Son éducation musicale s'est faite en grande partie à la maison où son père l'a initié à la musique classique, son frère aîné, au jazz, à la musique country et au blues et son frère cadet, au rock (particulièrement Eddie Cochran, Jimi Hendrix et Cream)<ref name="corn">Modèle:Harvsp</ref>. Il effectue ses études secondaires à la William Ellis School où il se lie d'amitié avec Richard Thompson, futur leader de Fairport Convention. Ensemble, en 1964, ils commencent un groupe de reprises appelé Emil and the Detectives où Richard Thompson tient la guitare et Hugh Cornwell, la basse. C'est d'ailleurs Richard qui lui apprend à en jouer. Parallèlement à cet apprentissage musical, Hugh commence à aller voir des concerts dans les clubs et les salles de Londres<ref name="corn" />.
Richard Thompson ayant décidé d'interrompre ses études secondaires, Emil and the Detectives s'arrête. Hugh apprend alors à jouer de la guitare en autodidacte sur la guitare sèche que son frère cadet a laissée derrière lui en partant travailler à l'étranger<ref name="corn" />. Muni de son A-level, il s'inscrit ensuite, en 1968, à l'université de Bristol pour étudier la biochimie. C'est là qu'il commence à gagner sa vie en tant que musicien en jouant dans les restaurants de Keith Floyd, un célèbre cuisinier britannique qui aura son émission à la BBC dans les années 1980. Son répertoire consiste alors en des reprises allant des Beatles à Dylan en passant par Hendrix<ref name="corn" />.
À l'automne 1971, après avoir réussi ses examens en Angleterre, Hugh Cornwell commence une thèse à l'université de Lund en Suède. C'est là qu'il rencontre Hans Warmling, un musicien qui travaille alors comme infirmier dans l'hôpital de la ville. Hans Warmling, qui a eu un passé de musicien professionnel au sein du groupe suédois The Jackie Fountains<ref>L'histoire de ce groupe est raconté par le frère de Hans Warmling, Peter qui a servi de manager au groupe sur : Modèle:Lien web</ref>, lui propose d'écrire des paroles en anglais sur les musiques qu'il compose. Avec deux déserteurs américains et un second suédois, ils forment le groupe Johnny Sox où Hugh tient la guitare rythmique et fait les chœurs <ref name="corn3">Modèle:Harvsp</ref>.
La majorité des titres provient du duo formé par Hans Warmling et par le chanteur américain mais de temps en temps, Hugh commence à chanter ses propres textes ou à composer des musiques sur les textes du chanteur. Ils donnent leurs premiers concerts à l'été 1972 et commencent rapidement à tourner en Suède et à se bâtir un public. Mais, à la fin de l'année 73, Hugh décide d'abandonner sa thèse qui n'avance pas et de rentrer en Angleterre avec le groupe, moins Hans Warmling<ref name="corn3" />. En l'espace d'un an et demi, Johnny Sox évoluera vers les Stranglers avec un seul membre commun aux deux groupes : Hugh Cornwell<ref name="corn" />.
Début de carrière : les Stranglers (1974-1990)
Le groupe est signé par United Artists en Modèle:Date- et sort son premier album en Modèle:Date-. En quatorze ans de carrière discographique, il enregistre dix albums et sept singles inédits avant que Hugh Cornwell ne quitte les Stranglers à l'issue d'un concert donné à l'Alexandra Palace de Londres, le Modèle:Date-. Au cours de cette période avec les Stranglers, Hugh enregistre deux albums solos : Nosferatu en 1979 et Wolf en 1988 et deux singles inédits. Parallèlement, il commence une carrière d'acteur tout d'abord au théâtre, puis au cinéma et à la télévision.
Nosferatu est cosigné par Robert Williams, alors batteur de Captain Beefheart que Hugh a rencontré après un concert de celui-ci. Ils commencent à travailler sur l'album à la Noël 1978<ref name="corn-usa">Modèle:Harvsp</ref> mais, pris par leurs agendas personnels, ne le finiront pas avant le mois d'avril 79<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il est enregistré dans divers studios américains et anglais en vingt-deux jours<ref name="kent">Modèle:Article</ref> et sort en Modèle:Date-. Hugh Cornwell y exprime son amour pour le cinéma : le titre et les paroles de la face A sont en effet un hommage au film muet de F. W. Murnau<ref name="kent" />. De même, la vidéo tournée pour le single White Room évoque le cinéma expressionniste allemand.
Les critiques anglaises, plutôt mitigées, s'accordent à trouver l'album très différent de ceux des Stranglers, notamment de The Raven qui vient de sortir. Le magazine Record Mirror le qualifie de Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref> tandis que le Melody Maker le trouve Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Hugh expliquera en 1999 : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>
À la fin de l'année 1979, Hugh Cornwell est arrêté pour détention de drogue en Grande-Bretagne. Il est condamné en mars 80 à huit semaines de prison, il en effectuera cinq. Cette expérience lui inspire un court document sur les conditions de détention qui paraît, via le Stranglers Information Service, sous le titre Inside Information en Modèle:Date-<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.
Son deuxième album solo Wolf sort presque dix ans après le premier, en Modèle:Date-, cette fois-ci sous le seul nom de Hugh Cornwell. Le site web Trouser Press y qualifie la musique de Modèle:Citation<ref name="TrouserPress.com :: Stranglers">Modèle:Lien web</ref>. Des chansons comme Cherry Rare ou Clubland reflètent en effet l'intérêt que Hugh Cornwell a toujours porté aux musiques noires : il plaçait Sister Sledge, Chic<ref>Modèle:Article</ref> ou Prince<ref name="cime">Modèle:Article</ref> parmi ses coups de cœur du moment dans les années 1980 et une des chansons d'Aural Sculpture est dédiée à Marvin Gaye<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
Chez les critiques, on retrouve la même différence de point de vue entre les journalistes anglo-saxons et francophones qu'avec les Stranglers. Trouser Press estime que le disque Modèle:Citation<ref name="TrouserPress.com :: Stranglers" /> tandis que le magazine français Best juge que l'album Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Wolf se classe à la Modèle:98e des charts britanniques et l'un des singles extraits de l'album, Another Kind of Love, à la Modèle:71e <ref name="HUGH CORNWELL | Artist | Official Charts">Modèle:Lien web</ref>. Aux États-Unis, ce même single atteint la Modèle:11e des charts alternatifs<ref>Modèle:Lien web</ref> et il est alors question d'une tournée là-bas avec le groupe A Flock of Seagulls comme backing band. Mais, lâché par sa maison de disques, Virgin, le projet finit par tomber à l'eau<ref name="HUGH CORNWELL - INTERVIEWS">Modèle:Article</ref>.
Durant leurs quatorze ans de production discographique, Le succès des Stranglers ne s'est pas démenti au Royaume-Uni, avec vingt et un singles et quatorze albums classés dans le top 40, et dans le reste de l'Europe, à partir de l'album Feline (1983). Mais la nouvelle carrière entamée par Hugh va se révéler plus difficile, comme elle le sera aussi pour les Stranglers restants.
Carrière solo (depuis 1990)
En quittant les Stranglers, Hugh Cornwell quitte un groupe avec lequel il vient de passer seize années mouvementées et a tissé des liens très forts<ref>Il dit dans son autobiographie : Modèle:Citation Modèle:Harvsp</ref>. Il ira jusqu'à dire, en 2009, qu'il a dû se redécouvrir lui-même, après son départ<ref>Modèle:Citation dans : Modèle:Lien web</ref>. Dans un premier temps, il cesse de jouer de la guitare et délaisse les chansons des Stranglers dans ses concerts<ref name="class">Modèle:Article</ref>. La rupture ne s'est pas faite sans ressentiment de part et d'autre, ce dont la biographie officielle du groupe sortie en 1997<ref>Modèle:Ouvrage</ref> et les deux livres écrits par Hugh en 2001 et 2004<ref>Modèle:Ouvrage et Modèle:Ouvrage</ref> portent la trace.
Le premier album que Hugh enregistre après son départ, l'est en compagnie de deux autres auteurs-compositeurs anglais : Roger Cook et Andy West. Hugh Cornwell a rencontré Roger Cook par l'intermédiaire de la maison d'édition EMI Publishing et ils ont commencé à travailler ensemble sur des chansons, avant même la fin des Stranglers Mark I<ref name="corn14">Modèle:Harvsp</ref>. À l'origine, les chansons composées par le duo sont destinées à d'autres chanteurs mais n'ayant réussi à intéresser personne<ref>seule Cerys Matthews ex-chanteuse de Catatonia reprendra l'un des titres inédits Chardonnay sur son album de 2003 Cockahoop</ref>, ils décident finalement de les enregistrer eux-mêmes<ref name="buck242">Modèle:Harvsp</ref>.
L'album sort sous le nom et le titre de CCW en 1992, Hugh le décrivant comme très acoustique avec un travail sur l'harmonie des voix<ref>Modèle:Article</ref>. Tiré à un petit nombre d'exemplaires (4000) par le label UFO records et publié seulement en Grande-Bretagne, sans effort de promotion, c'est logiquement un échec commercial<ref name="buck242" />.
Juste après la sortie du disque, Hugh Cornwell croise de nouveau la route de Ian Grant, le manager des Stranglers de 1978 à 1980. Celui-ci va devenir le sien jusqu'en 1994, avant d'abandonner à la suite des difficultés engendrées par la sortie de l'album suivant<ref name="corn14" />. Toutefois, Ian Grant continuera à collaborer ponctuellement par la suite, en publiant notamment cinq albums de Hugh sous son label, Track Records.
L'album suivant Wired sort en 1993 sous son propre nom. Hugh Cornwell y retrouve le batteur Robert Williams mais laisse le rôle de guitariste solo à Chris Goulstone. Le disque est l'objet d'un conflit entre maisons de disques qui va perturber sa sortie : en effet, Hugh a signé dans un premier temps avec le label Phoenix Records qui décide de se désengager avant la fin de l'enregistrement. Celui-ci ne peut reprendre qu'un an plus tard, grâce au label Transmission, mais Phoenix tentera ensuite d'empêcher la sortie sous le second label<ref name="corn14" />. À cause de ces problèmes juridiques, le single The Story of He and She ne pourra sortir qu'en France.
Dans une interview à Record Collector, Hugh explique qu'il a essayé, dans cet album, de marier Modèle:Citation à Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Il en a confié la production à Gary Langan, ex-Art of Noise. Cela donne un résultat très différent de ce que les Stranglers ont enregistré du temps de Hugh<ref>Modèle:Article</ref> et de ce qu'ils enregistrent sans lui (le premier album des Stranglers Mark II In the Night est sorti en 92). Mais celui-ci reste dans la lignée du deuxième album solo Wolf<ref name="cime" />. Comme cela était le cas avec les Stranglers, les critiques ne sont pas bonnes en Angleterre et plus indulgentes en France<ref>voir par exemple : Modèle:Article et Modèle:Article</ref>.
Dans la foulée de la sortie du single, en 1994, Hugh et son groupe entament une vraie tournée de quinze dates en France et en Suisse<ref name="off">Modèle:Lien web</ref>. Par la suite, il n'y fera plus que des incursions ponctuelles, de même qu'en Belgique.
En 1995, Hugh Cornwell commence à travailler sur son deuxième album solo depuis son départ des Stranglers, dans son propre studio d'enregistrement<ref name="corn14" />. Un single est publié la même année : Everybody mais l'album ne sera pas fini avant l'année suivante et l'introduction d'un nouveau producteur au projet : Laurie Latham (le même qui a produit Aural Sculpture pour les Stranglers en 1984)<ref name="off" />. Certaines chansons sont alors abandonnées et d'autres nouvelles introduites.
Le guitariste Chris Goulstone qui l'accompagnait sur scène jusque-là, quitte le groupe en 1995, obligeant Hugh à se remettre à la guitare à plein temps<ref name="off" />. C'est un mal pour un bien dans la mesure où certains fans regrettaient le style si particulier de Hugh<ref name="HUGH CORNWELL - INTERVIEWS" />. Progressivement, il ré-introduit des chansons des Stranglers dans ses concerts, notamment quand il joue en acoustique et en solo, ce qui lui permet de ré-arranger les titres<ref name="class" />.
Guilty, le deuxième album solo sous son nom, sort en 1997 en Europe, sous le label Snapper. Le site web AllMusic notera la proximité de cet album et du suivant Hi Fi avec le matériel enregistré par les Stranglers à la fin des années 1980<ref>Modèle:Lien web et Modèle:Lien web</ref>. Pour ces deux albums, les critiques s'améliorent notablement en Grande-Bretagne<ref>voir par exemple : Modèle:Article et Modèle:Article</ref> mais la presse spécialisée, en France et en Belgique, commence à le bouder.
En 1998, Hugh Cornwell signe chez Velvel pour les États-Unis<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le label américain va alors publier en 1999 les deux albums solos sortis à ce jour en Europe : Guilty sous une version légèrement différente et sous le titre de Black Hair Black Eyes Black Suit et ensuite, Wired sous le titre First Bus to Babylon. C'est l'occasion de tourner là-bas, ce que Hugh n'a jamais fait en solo et n'a plus fait avec les Stranglers depuis 1987. Une première tournée nord-américaine démarre en Modèle:Date- pour treize dates, la seconde aura lieu en novembre de la même année<ref name="off" />.
À la fin de l'année, il commence à travailler sur l'album suivant qu'il finit en 2000 avec Laurie Latham comme producteur<ref name="off" />. Hi Fi sort la même année chez Koch. C'est un album qu'il a voulu plus psychédélique que le précédent<ref>Modèle:Lien web</ref> et sur lequel il rend hommage à une de ses idoles, Arthur Lee de Love, qui est en prison en Californie à cette époque (The Prison' s Going Down). Le magazine irlandais Hot Press écrit que : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.
En 2001, le livre qu'il a coécrit avec le journaliste Jim Drury sur les Stranglers parait. Alors que les deux précédentes biographies du groupe se concentraient plutôt sur la chronologie et l'histoire, son intention, en écrivant Song by Song, est Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>.
En 2002, Track Records publie l'album Sons of Shiva, où Hugh Cornwell met en musique plusieurs poèmes du poète irlandais Sex W. Johnston. L'idée du disque lui est venue à la suite d'une performance au cours de laquelle on lui avait demandé d'ajouter de la musique derrière Mantra of the Awoken Powers, que l'on retrouve sur l'album. Hugh mentionnera dans sa biographie qu'on lui a fait remarquer la ressemblance de cette œuvre avec Nosferatu sorti vingt-trois ans auparavant<ref name="corn14" />.
La même année, Track Records sort l'album Footprints in the desert qui contient des chansons enregistrées dans la première moitié des années 1990, dont celles qui étaient destinées à la première version de Guilty<ref name="Hugh Cornwell : Interview">Modèle:Lien web</ref>. L'album est reçu plus fraîchement par la critique que les deux précédents, le magazine Classic Rock le jugeant en particulier Modèle:Citation et Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Cette période d'intense production discographique se poursuit avec la sortie d'un premier album live en 2002 : Mayday toujours chez Track Records.
L'album studio suivant, Beyond Elysian Fields, est enregistré à la fin de l'année 2003, en dix jours, à La Nouvelle-Orléans<ref name="corn-usa" />. Le fait d'enregistrer aux États-Unis donne à l'album un côté plus blues, moins anglais<ref name="Hugh Cornwell : Interview" />. Sa source d'inspiration déclarée en est John Wesley Harding, l'album où Dylan est revenu vers ses racines folk<ref name="Hanging Around with Hugh Cornwell - GuitarVibe.com" />. Il est mixé dans la foulée à New-York par Tony Visconti avec qui Hugh n'a pas travaillé depuis l'album des Stranglers, Feline, en 1983<ref name="corn-usa" />. Il contient beaucoup de parties de guitare acoustique, ce que Hugh n'a plus fait depuis Feline justement.
L'album sort en même temps que l'autobiographie de Hugh Cornwell, le Modèle:Date-, chez Track records. Under her Spell, le single tiré de l'album entre dans les charts britanniques à la Modèle:62e<ref name="HUGH CORNWELL | Artist | Official Charts" />. C'est la première fois depuis 1988 et Another Kind of Love que Hugh parvient à y classer un single. Mais l'album reçoit des critiques mitigées en Grande-Bretagne de la part de journalistes qui ne comprennent pas ce tournant acoustique de la part d'un ex-punk<ref>voir par exemple : Modèle:Article</ref>.
À partir de 2006, Hugh Cornwell va faire une tournée par an en Amérique du Nord. Il raconte que beaucoup de fans des Stranglers viennent le voir après les concerts en lui disant que c'est la première fois en trente ans qu'ils ont l'occasion de le voir<ref>Modèle:Lien web</ref>. Petit à petit, l'intérêt renait et il réapparait dans les médias américains<ref>Il y a des articles sur le site web du magazine Rolling Stone en 2011, dans l'édition papier de Spin en 2007 ou de The big Takeover en 2009</ref>.
L'album studio suivant Hooverdam est enregistré dans un studio analogique 8 pistes, Hugh expliquant que cela rend l'enregistrement plus rapide et que Modèle:Citation<ref name="Hugh Cornwell">Modèle:Lien web</ref>. L'album a été enregistré avec deux autres musiciens dans une formule de power trio qui correspond au format scénique que Hugh a choisi depuis 2001. Il est produit par Liam Watson, producteur des White Stripes et Hugh en qualifie le son de Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Il explique que c'est un choix délibéré pour s'éloigner du son de l'album précédent, plus acoustique<ref>Modèle:Citation dans : Modèle:Lien web</ref>.
Hooverdam est disponible le Modèle:Date- en deux versions : sous forme de téléchargement gratuit et sur CD accompagné d'un DVD. À l'origine, c'est le patron de son label qui en a eu l'idée mais Hugh Cornwell y voit l'opportunité de toucher un nouveau public et de se faire une Modèle:Citation pour attirer les gens sur ses concerts<ref name="Hugh Cornwell" />. L'option du téléchargement gratuit n'a alors été choisie que par un petit nombre de groupes dont Carbon/Silicon<ref>Dès 2002 pour le titre MPFree puis en 2006 avec leur album A.T.O.M.</ref>, Radiohead pour In Rainbows (2007)<ref>Mais le choix est laissé aux auditeurs de payer quand même pour le téléchargement de l'album et la formule du téléchargement s'arrête à la fin de l'année 2007.</ref> ou Nine Inch Nails pour Ghost I-IV (Modèle:Date-)<ref>mais seulement pour les 9 premiers titres.</ref>. L'album est bien accueilli par la critique en Grande-Bretagne, Record Collector jugeant que c'est Modèle:Citation en partie due à Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.
En 2009 et 2010, Hugh entreprend une tournée où il joue, toujours en trio, l'intégralité de Hooverdam couplé avec Rattus Norvegicus, le premier album des Stranglers<ref name="howden">Modèle:Article</ref>. Il reprend là une idée qui a déjà été mise en œuvre par Lou Reed avec Berlin lors d'un concert de 2006 ou Sonic Youth avec Daydream Nation en 2007<ref>Modèle:Lien web</ref>. En 2012, il fera de même avec No More Heroes couplé avec son album solo suivant Totem and Taboo.
Après avoir achevé la rédaction de sa biographie, Hugh Cornwell se lance dans l'écriture d'un thriller psychologique qui se passe dans le milieu de l'art<ref name="howden" /> (il est lui-même un collectionneur de peintures). Commencé en 2006, Window on the world est publié en 2011. Hugh indique dans une interview à Jim Drury qu'il a eu envie de se lancer dans l'écriture d'un roman après avoir écrit seul sa biographie et avoir apprécié le travail d'écriture<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Son septième album solo depuis qu'il a quitté les Stranglers, Totem and Taboo, parait en Modèle:Date-. Désireux de ne pas subir les contraintes d'une maison de disques, Hugh Cornwell a eu recours à une souscription sur la plate-forme Pledge pour assurer son financement<ref name="Hanging Around with Hugh Cornwell - GuitarVibe.com">Modèle:Lien web</ref>. C'est Steve Albini, fan de longue date des Stranglers Mark I qui assure la production. L'album a été enregistré dans son studio à Chicago avec un minimum de production et sonne, conformément au désir de Hugh, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Hugh parle de l'influence qu'a eue Led Zeppelin sur la genèse de cet album où il explore les possibilités du power trio et en particulier du rôle du guitariste. À l'instar du groupe de hard rock, il alterne à l'intérieur même des chansons entre accords et soli qui viennent en complément de la voix<ref name="Hanging Around with Hugh Cornwell - GuitarVibe.com" />. Salué par la critique<ref>Le magazine anglais Mojo lui accorde 4 étoiles en octobre 2012 et Vive le Rock! 7/10 dans son édition de septembre-octobre.</ref>, l'album est désigné Modèle:4e de l'année 2012 par le bimensuel anglais Vive le Rock!<ref>Modèle:Article. Les Stranglers qui ont sorti l'album Giants en début d'année sont classés no 11 dans ce même classement.</ref>.
En 2014, Hugh Cornwell sort son deuxième roman intitulé Arnold Drive via la plate-forme de financement participatif Unbound. Cette même année, il fait équipe avec John Cooper Clarke, surnommé le "poète punk" en Grande-Bretagne, pour enregistrer un album de reprises dont il signe les arrangements mais où il laisse le chant à son acolyte. Il raconte la genèse de l'album dans une interview: Modèle:Citation<ref>http://leadmill.co.uk/events/dr-john-cooper-clarke-hugh-cornwell/</ref> De cette première expérience concluante nait l'album This Time it's Personal qui comprend neuf autres reprises. Il sort en Modèle:Date- et rencontre un succès inattendu, en rentrant directement à la Modèle:34e place des charts anglais.
Encouragé par ce succès, c'est de nouveau Sony Music qui publie le Modèle:9e album solo de Hugh Cornwell, le Modèle:Date-. Intitulé Monster, il trouve son origine dans la mort de la mère du guitariste, Winifred, à qui la chanson La Grande Dame est dédiée<ref name="Paula Frost 10/2018">Modèle:Article</ref>. Personnalité un peu rebelle et excentrique, celle-ci était à la fois une figure locale (elle a nagé tous les jours et par tous les temps dans les étangs de Hampstead jusqu'à l'âge de 96 ans) et un chef de famille impitoyable. De là, l'idée de faire un album traitant de personnalités du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, « des gens qui défient les catégorisations. J'ai passé ma vie entière à faire de même. Si quelqu'un veut me ranger dans un tiroir, je ferai mon possible pour en sortir. Vous pouvez me qualifier d'irresponsable mais ça a aussi quelque chose à voir avec le fait d'être attiré par les gens qui sont double. »<ref>Notes de pochette de l'album Monster</ref> C'est ainsi que l'on retrouve sur Monster des chansons consacrées à Lou Reed, Hedy Lamarr, Mose Allison, Benito Mussolini ou Robert Mugabe.
Le nouvel album est couplé avec un album de reprises acoustiques des Stranglers intitulé Restoration et qui comporte des titres rarement joués par le groupe (Outside Tokyo, Let Me Down Easy, Ships that Pass in the Night). Les deux ont été enregistrés dans le propre studio de Hugh Cornwell avec l'aide d'un ingénieur du son et de quelques musiciens additionnels dont Ian Anderson à la flûte. « Mon ingénieur que je connais depuis longtemps et moi-même avons décidé que ce serait plus rapide et plus concis de le faire dans les limites de notre propre studio. (...) Pour amener les chansons où je voulais qu'elles aillent, ça aurait été compliqué de prendre des musiciens. »<ref name="Paula Frost 10/2018" /> confie-t-il au mensuel Vive le Rock! Assez bien reçu par la critique britannique, il se classe, là bas, à la Modèle:62e place des charts.
Œuvre musicale
Formation et influences
En tant qu'auteur-compositeur
Hugh Cornwell souligne, dans son autobiographie, l'importance de sa rencontre avec Hans Warmling en Suède : Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref> Il commence d'ailleurs à composer et à écrire pour Johnny Sox à cette époque mais ce n'est qu'en Angleterre, après le départ du chanteur d'abord puis de Hans Warmling ensuite, qu'il se retrouvera (ainsi que JJ Burnel) auteur-compositeur à temps plein pour les Stranglers.
En tant que compositeur, les groupes qu'il a cités comme influences quand il a commencé avec les Stranglers sont : les Doors, le Velvet Underground, Love, Captain Beefheart, et dans une moindre mesure, le Pink Floyd des débuts, Devo, Cliff Richard et les Shadows, Can, Led Zeppelin, David Bowie et d'une manière générale, le rock psychédélique<ref name="corn-dru">Modèle:Harvsp</ref>. Il a, en particulier, dit de Love que c'était un mélange parfait de psychédélisme, de punk et de pop<ref>Modèle:Article</ref>, une définition qu'on peut appliquer dans bien des cas aux Stranglers Mark I, voire à ses propres albums solos. Beaucoup de morceaux trahissent aussi une influence du jazz<ref name="corn-dru" />.
Comme auteur, il cite Ray Davies dont il apprécie les traits d'humour, Lou Reed<ref name="corn-dru" /> et Bob Dylan pour son art de jouer avec les mots<ref>Modèle:Lien web</ref>. Depuis qu'il a entamé une carrière solo et dû apprendre à travailler seul - là où il travaillait souvent avec un partenaire d'écriture dans les Stranglers - il cite couramment, comme sources d'inspiration, Bob Dylan<ref name="Hanging Around with Hugh Cornwell - GuitarVibe.com" /> à qui il a dédié une chanson de Beyond Elysian Fields (24/7) et, plus étonnant, le pianiste de jazz Mose Allison<ref name="corn-usa" />.
En tant qu'instrumentiste
Si Hans Warmling a joué un rôle dans son éclosion en tant qu'auteur-compositeur, c'est Richard Thompson qui lui a enseigné la basse au collège. Il s'est ensuite tourné vers la guitare apprise en autodidacte et dont il a fait son instrument de prédilection à partir de ses années d'université. Durant la période Stranglers, il est retourné occasionnellement à la basse sur Dead Loss Angeles de l'album The Raven où JJ Burnel et lui en jouent tous les deux (il n'y a pas de guitare sur le morceau) ainsi que sur son premier album solo Nosferatu. Il peut également jouer des claviers<ref>Il est crédité aux claviers sur Nosferatu, Wolf ou Beyond Elysian Fields.</ref>.
Répondant à une interview en 2012, Hugh Cornwell révèle que le musicien qui l'a décidé à apprendre la guitare est Chuck Berry parce qu'il Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>. Mais ses sources d'inspiration principales restent Robby Krieger<ref name="corndru" />, Hank Marvin pour ses thèmes longs et mélancoliques, Arthur Lee et Captain Beefheart pour leur inspiration psychédélique<ref>Modèle:Article</ref>. Depuis qu'il joue en trio, il dit s'intéresser à Led Zeppelin et au jeu de Jimmy Page<ref name="Hanging Around with Hugh Cornwell - GuitarVibe.com" />.
Style
Les Stranglers ont démarré à une période où les expérimentations du rock progressif, du krautrock voire du hard rock avaient entraîné le rock loin de ses racines populaires des années 1950. Aussi Hugh Cornwell a revendiqué très tôt son intention de remettre la chanson au goût du jour. Dans une interview au Melody Maker de 1977, il disait : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>
Paroles
Hugh Cornwell est le principal contributeur aux textes des Stranglers Mark I, écrivant à peu près 75 % des paroles entre 1977 et 1990<ref>Comptage effectué d'après Modèle:Harvsp où Hugh attribue à chacun des deux auteurs ce qui lui revient.</ref>.
Si les paroles des deux premiers albums des Stranglers sont centrées sur des expériences personnelles, et en particulier sur les difficultés qu'ils rencontraient dans leur vie quotidienne au début, le groupe, et en particulier Hugh Cornwell, a rapidement tourné ses regards vers le monde extérieur. Les albums Black and White, The Raven et Dreamtime, en portent notamment la trace et reflètent leurs préoccupations du moment (guerre, dictature, progrès de la science, écologie). The Gospel According to the Meninblack et La Folie sont deux concept-albums, traitant respectivement des Men in black et de l'amour<ref>Les paroles écrites du temps des Stranglers sont expliquées dans Modèle:Harvsp, les paroles écrites durant la carrière solo de Hugh sont expliquées dans diverses interviews.</ref>.
À partir de 1988 et de son second album solo, cependant, Hugh Cornwell revient vers des sujets plus personnels. Il déclare ainsi au magazine Les Inrockuptibles : Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.
Il rend également hommage aux gens qu'il aime dans un grand nombre de ses chansons, en particulier dans la seconde partie de sa carrière : Léon Trotski (sur Big Bug et mention dans No More Heroes), Robert Mitchum dans The Big Sleep, Arthur Lee dans The Prison's Going Down, Philip K. Dick dans Philip K. Ridiculous. Un grand nombre de chansons à partir de 1978 reflètent enfin son goût pour les voyages<ref>Modèle:Harvsp</ref> : Australie (sur les titres Nuclear Device, Dreamtime), Espagne (Spain, Cadiz), États-Unis (Dead Loss Angeles, Big in America, Gods, Guns and Gays), entre autres.
Lors de ses débuts avec les Stranglers, Hugh Cornwell a délibérément utilisé la provocation dans ses textes (I Feel Like a Wog, Bring on the Nubiles), ce qui a souvent été interprété au premier degré par une partie du public et des journalistes<ref>d'où, par exemple, les multiples accusations de misogynie qui perdurent jusqu'à aujourd'hui.</ref>. En 1978, il expliquait que c'était une manière de forcer les gens à réfléchir<ref>Modèle:Citation dans : Modèle:Article</ref>. De même, les Stranglers Mark I ont souvent abordé des sujets controversés (les Men in black, les dérives de la science), ce dont Hugh s'est justifié dans son autobiographie de 2004 en expliquant qu'il pensait que c'était là le rôle des artistes<ref>Modèle:Citation dans : Modèle:Harvsp</ref>. Sans jamais renier cette attitude, il évolue, dans sa carrière solo, vers une sorte de critique sociale plus sarcastique que réellement provocatrice (Mr Insignificant, Stuck in Daily Mail Land).
Hugh Cornwell a toujours aimé jouer avec les mots<ref>Modèle:Article</ref>, ce qu'il fait de différentes manières : en utilisant des allitérations dans les textes de ses chansons (Just like Nothing on Earth, Going to the City) ou des jeux de mots notamment dans les titres (Vietnamerica, Dead Loss Angeles, Let's Tango in Paris, Love me Slender) ou en inventant des mots ou des expressions (Modèle:Citation dans Who wants the world ?, Modèle:Citation dans No More Heroes).
Un grand nombre de ses textes est traité de manière métaphorique ce qui les rend souvent difficiles à comprendre. Ainsi, Nice 'n' Sleazy tiré de Black and White dont le premier couplet parle de la première tournée des Stranglers aux États-Unis et présente le groupe en explorateurs incertains de ce qu'ils vont trouver : Modèle:Citation (Nous avons traversé la mer de l'ouest/Nous ne savions pas quel/Genre de climat nous attendait) et dont le deuxième évoque leur rencontre avec les Hells Angels d'Amsterdam et file la métaphore religieuse : Modèle:Citation (Un ange est venu de dehors/Il n'avait ni auréole ni père)<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Enfin, il a reconnu, en 2009, que beaucoup de ses chansons fonctionnent sur plusieurs niveaux et qu'il lui arrive parfois de réaliser seulement vingt ans après, une de ses significations<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Musique
Si Hugh Cornwell se considère lui-même comme limité techniquement<ref>Modèle:Citation dans : Modèle:Harvsp</ref>, il développe, au sein des Stranglers, un style particulier qui doit beaucoup à Robby Krieger : comme c'est le cas pour le guitariste des Doors, il ne joue alors ni en solo ni en rythmique mais un mélange des deux<ref name="corndru">Modèle:Harvsp</ref>. Cela laisse beaucoup de place aux deux autres instruments non rythmiques : la basse de JJ Burnel et surtout les claviers de Dave Greenfield, en contrepoint desquelles se placent ses interventions qu'il qualifie d'Modèle:Citation<ref>Modèle:Citation dans : Modèle:Article</ref>.
Cela n'exclut pas un rôle plus important sur certains titres des Stranglers où il joue le thème principal de certaines parties (le titre The Raven, Tramp, Let me Introduce You to the Family, Uptown) et la création de soli souvent courts et mélodiques (Sometimes, Walk on By, Golden Brown, Always the sun ). De même, il aime jouer avec les structures rythmiques (le meilleur exemple étant constitué par l'utilisation de la polyrythmie sur Baroque Bordello : pendant que basse, batterie et claviers jouent le couplet en 4/4, il joue en 7/8<ref>et pour corser la difficulté, c'est lui qui chante la chanson ! Modèle:Harvsp</ref>) et introduire des dissonance (School Mam, Curfew, Manna Machine).
En solo et notamment depuis l'adoption de la formule du power trio (2001), son rôle s'est évidemment accru mais on retrouve certaines de ses caractéristiques du temps des Stranglers : goût pour les dissonances (Nerves of Steel, Delightful Nightmare, I Want One of Those), rythmiques "bancales" (Philip K. Ridiculous).
Sur la place de la guitare, si centrale dans le rock depuis ses débuts, il a un point de vue un peu iconoclaste, désignant en 2010 le premier album de Soft Machine comme son album de rock préféré avec ces mots : Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>. Son inventivité et son style original ont été soulignés depuis l'époque des Stranglers<ref>Modèle:Citation dans : Modèle:Article</ref> jusqu'à aujourd'hui <ref>Modèle:Article</ref> et trouvent encore un écho dans les générations suivantes, par exemple chez Justin Broadrick (ex-guitariste de Napalm Death et Godflesh) qui parle de la simplicité de son jeu, fait Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref>.
Chant
Dans sa biographie, Hugh Cornwell explique qu'il se considère avant tout Modèle:Citation<ref>Modèle:Harvsp</ref>. Pourtant, sur les premiers albums des Stranglers, son chant est plutôt une vocifération (Sometimes, I Feel Like a Wog, Tank, Hey! (Rise of the Robots)) ou ressortit à un style parlé (Peaches, Down in the Sewer, School Mam, Nice 'n' Sleazy). Il ne se mettra véritablement à chanter qu'à partir de l'album The Raven<ref>Modèle:Harvsp On peut faire la même remarque pour JJ Burnel</ref>. Son timbre de voix et son phrasé parfait en font l'une des voix les plus reconnaissables du rock britannique, selon le journaliste John Robb<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Matériel
La guitare de prédilection de Hugh Cornwell est la Fender Telecaster mais, au fil du temps, il lui est arrivé d'utiliser d'autres modèles notamment la Höfner "razorwood" S7L (période La Folie)<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il s'est également souvent servi de guitares acoustiques ou électro-acoustiques : l'album Feline est notamment construit sur le son de l'instrument que lui avaient faits deux luthiers de Bristol, les frères Kinkade<ref>Modèle:Article</ref>. Depuis 2014, il est endorsé par le fabricant de guitares allemand Höfner<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il utilise, depuis ses débuts, des cordes Rotosound et il est « endorsé » par la marque britannique<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Engagement social
Hugh Cornwell s'engage souvent pour des causes liées à l'écologie et, notamment, aux dangers du réchauffement climatique. Il participe, par exemple, au projet Danger Global Warning pour lequel il a écrit le texte d'une chanson qui a été mise ensuite à disposition des remixeurs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Discographie
Albums studio
- Nosferatu, United Artists, 1979 (en collaboration avec Robert Williams)
- Wolf, Virgin, 1988
- CCW (Hugh Cornwell, Roger Cook & Andy West), UFO, 1992
- Wired, Transmission, 1993
- Guilty, Snapper, 1997
- Black Hair, Black Eyes, Black Suit, Velvel, 1999 (version nord-américaine de Guilty)
- First Bus to Babylon, Velvel, 1999 (version nord-américaine de Wired)
- Hi Fi, Koch, 2000
- Footprints in the Desert, Track Records, 2002
- Sons of Shiva, Track Records, 2002 (en collaboration avec Sex W. Johnston)
- Beyond Elysian Fields, Track Records, 2004
- Hooverdam, Invisible Hands Music, 2008
- Totem and Taboo, His Records LTD et Cadiz recording, 2012
- The Fall and Rise of Hugh Cornwell, Invisible Hands Music, 2015 (compilation de l'ensemble de la carrière solo)
- This time it's personal, Sony music, 2016 (en collaboration avec John Cooper Clarke)
- Monster, Sony Music, 2018
Albums live
- Mayday, Track Records, 2002
- In the Dock, Track Records, 2003
- Dirty Dozen, Invisible Hands Music, 2006
- People - Places - Pieces, Invisible Hands Music, 2006
- New Songs for King Kong, Invisible Hands Music, 2010
Œuvres écrites
- Inside information (1980) est un document sur son séjour en prison
- The Stranglers - song by song (2001) est une introduction à l'œuvre des Stranglers
- A multitude of sins (2004), autobiographie
- Window on the world (2011), roman
- Arnold Drive (2014), roman
Notes et références
Bibliographie
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Modèle:Site officiel
- {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Plusieurs interviews de Hugh Cornwell