Hydrochoerus hydrochaeris

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Le grand cabiaï ou capybara (Hydrochoerus hydrochaeris) est une espèce de rongeur, un hystricognathe dont la taxonomie et la classification sont encore discutées et varient selon les auteurs. C'est le plus gros rongeur actuel. L'adulte mesure plus de Modèle:Unité et pèse plus de Modèle:Unité (jusqu'à Modèle:Unité pour Modèle:Unité de long et Modèle:Unité de haut). Il vit en Amérique du Sud, où il mène la vie d'un mammifère social et semi-aquatique. Il nage très bien et vit en groupe, les adultes s'organisant pour garder les petits.

Dénominations

Cet animal a de nombreux noms vernaculaires.

Fichier:0 Hydrochoerus hydrochaeris - Capybara (1).JPG
Capybara au repos.

En français, il est nommé cabiai ou cabiaï ([[Sens_(littérature)#sens_strict_.2F_sens_large|Modèle:Lang]])<ref name="JO">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Hansen"> Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref name="ONCFS">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name = "gdterm"/>,<ref name = "murray"/>,<ref name="INPN">Modèle:Lien web.</ref>Modèle:Incise, notamment dans le département français de la Guyane et au Canada, ou encore capybara<ref name = "gdterm"> Voir définition donnée par le Grand dictionnaire terminologique de l’Office québécois de la langue française.</ref>,<ref name = "murray">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Murray Wrobel, 2007. Modèle:Lang. Elsevier, 2007. Modèle:ISBN, Modèle:ISBN. Modèle:Nombre. Rechercher dans le document numérisé.</ref>,<ref name="INPN" />,<ref name="nomen">Nom français d'après Modèle:Lang sur Nomen.at.</ref>,<ref name="cirad">Meyer C., ed. sc., 2009, Dictionnaire des Sciences Animales. consulter en ligne. Montpellier, France, Cirad.</ref>, également orthographié capibara<ref name="kagekura">Voir Modèle:Nobr en titre de ce document : P. Kagekura et J. Mortelmans, Isolement de Trypanosoma evansis Steel 1885 d'un cabiai*…Modèle:Pdf Ann. Soc. Belge Méd. trop. 1971, 51, 6, 709-7016.</ref>Modèle:Incise ou carpincho<ref name="murray" />,<ref name="kagekura" />, ou hydrochère<ref name = "gdterm"/>, ou grand cochon d'eau, ou grand hydrochère ou grand cabiaï (à distinguer du Cabiaï de Panama, Hydrochoerus isthmius<ref name = "cirad"/>).

Au sens large, le mot cabiaï désigne tout le genre Hydrochoerus :

Histoire naturaliste

En 1741, le naturaliste français Pierre Barrère disait de cet animal : Modèle:Citation<ref name="Redaksi"> Modèle:Ouvrage.</ref>.

Description et comportement

Le cabiaï adulte mesure entre Modèle:Unité de long et pèse de Modèle:Unité. C'est le plus grand rongeur du monde. Son corps est couvert de poils durs bruns et sa tête a un large museau. Ses yeux sont petits et situés au-dessus du nez qui est surmonté à son tour par une glande qui sert à marquer les objets avec ses sécrétions. Ses oreilles sont petites et arrondies. Il n'a pas de queue. Ses pattes de devant ont quatre doigts, celles de derrière en ont trois. Il laisse des traces très caractéristiques sur les sols humides.

Le cabiaï est diurne, mais il devient nocturne si la pression de chasse est trop forte<ref name="Catzeflis & al.">Modèle:Ouvrage.</ref>. Sa longévité est d'une douzaine d'années. La femelle peut avoir de deux à huit petits par portée avec une moyenne de quatre. La gestation dure approximativement Modèle:Nombre. Les nouveau-nés peuvent accompagner leur mère et manger comme elle, mais ils boivent du lait et ne sont pas sevrés avant Modèle:Nombre. Ce sont d'excellents nageurs.

Le cabiaï fonde sa survie sur une étonnante cohésion sociale : il n'est pas rare que, dans un groupe formé d'une vingtaine d'animaux (trois à quatre mâles, six à huit femelles et les jeunes), les jeunes d'âges divers soient confiés à l'un des adultes, mâle ou femelle. Ce « jardin d'enfants » permet aux parents de se baigner, de se nourrir ou de s'enduire de boue sans trop de risques pour leur progéniture. Il est aussi admis qu'une femelle allaitante se laisse téter par tous les petits du même groupe. Le mâle qui marque son territoire dirige le groupe<ref name="Merle">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Thoisy">Modèle:Article.</ref>.

Modèle:Référence nécessaire.

Un mammifère semi-aquatique

Fichier:Capybara Bolivie.jpg
Une famille cabiaï dans la région de Rurrenabaque, en Bolivie.

Il est terrestre mais vit néanmoins toujours près des cours d'eau<ref name="Catzeflis & al."/>. Excellent nageur et plongeur, le cabiaï parcourt de longues distances immergé, en piétinant sur le fond. Ils se jettent à l'eau lorsqu'ils se sentent menacés. Parfois, comme des hippopotames, ils remontent respirer au ras de l'eau, à peine visibles : seuls affleurent les yeux, les oreilles et les narines, disposés au sommet de la tête. Ils broutent des végétaux en plongée. Les pattes sont palmées jusqu'à la base des griffes. Ce sont en fait des mammifères semi-aquatiques. Ainsi, leur accouplement se déroule aussi dans l'eau après un cérémonial complexe. Enfin, l'eau leur permet de mieux réguler leur température.

Une étude de 2021 montre qu'ils apprécient les bienfaits des sources chaudes du Japon, pays où ils ont été importés comme animaux d'agrément, à la fois pour leurs vertus dermatologiques et pour leur bien-être général<ref>Modèle:Article</ref>.

Prédateurs

Dans les marigots (bras de rivière dans les pays tropicaux), si les cabiai adultes côtoient sans crainte les caïmans (ils sont assez vifs et malins pour leur échapper la plupart du temps), leurs petits courent plus de risques. De plus, même les cabiai adultes ne peuvent rien faire face à un banc de piranhas. C'est à terre qu'ils rencontrent la plupart de leurs prédateurs : pumas, jaguars, anacondas, vautours pour les petits et humains. L'espèce dispose d'une panoplie très originale pour se défendre : une glande frontale ovoïde, longue de sept centimètres environ, sécrète une substance cireuse et musquée qui sert à marquer d'odeurs le territoire d'un groupe ; deux paires d'incisives, larges chacune de deux centimètres, permettent de couper des branchettes coriaces, mais aussi d'infliger de graves blessures.

Nomenclature et systématique

Fichier:Taxidermy specimen of Capybara (Hydrochoerus hydrochaeris).jpg
Spécimen de taxidermie d’Hydrochoerus hydrochaeris.
Fichier:Capybara skeleton.jpg
Squelette d’Hydrochoerus hydrochaeris (musée d'anatomie vétérinaire de l'université de São Paulo.

Selon les auteurs, ce genre est classé dans la famille des CaviidaeModèle:Bioref,Modèle:Bioref ou bien celle des HydrochaeridaeModèle:Bioref.

Le genre Hydrochoerus admet de nombreux synonymesModèle:Bioref, dont plusieurs variantes très proches les unes des autres. Les bases taxinomiques divergent encore sur la validation de trois d'entre elles, mais c'est Hydrochoerus qui a été retenu en 1998 par la Commission internationale de nomenclature zoologique<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Lang dans Modèle:Lang.</ref>.

Synonymes :

  • Hydrochoeris hydrochaeris (Linnaeus, 1766) ;
  • Hydrochaeris hydrochaeris (Linnaeus, 1766).

Les analyses génétiques ont confirmé l'existence dans le secteur de Panama d'une population très proche, mais dont le caryotype est différent, ce qui en fait une espèce distincte (Hydrochoerus isthmius Goldman, 1912) et non plus une simple sous-espèce de celle-ci, comme on l'estimait auparavant. Les deux espèces peuvent néanmoins s'hybrider et donner naissance à des petits stériles, ce qui compromet la survie des deux espèces<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} J.Aldana-Domínguez, M.I.Vieira-Muñoz, P.Bejarano, Modèle:Lang. In Capybara 2013, Modèle:Nobr, Modèle:P..</ref>.

Le Cabiaï et l'Homme

Commerce

La viande de Capybara représente une grande source de protéine de bonne qualité<ref name=":0" />.

Depuis plus de 200 ans, en Colombie et au Vénézuela, la viande de capybara est récupérée une fois par an afin d'être vendue salée pour le carême<ref name=":0" />.

Domestication

L'espèce fait au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle l'objet d'un début de domestication en raison de son aptitude à se reproduire vite et de la quantité importante de viande qu'il peut fournir. Son élevage paraît rentable mais il est trop marginal pour qu'il soit facile de s'en assurer<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

En 2020, le Japon ouvre son premier café à capybaras, où l'on peut les observer et les caresser en même temps que l'on consomme une boisson. Les capybaras y cohabitent avec des chats sans difficulté<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Réglementation

En Guyane, le cabiaï est autorisé à la chasse à raison d'un quota de deux individus par personne et par sortie<ref name="ONCFS2">Modèle:Lien web.</ref> et fait partie des quelques espèces de gibier commercialisables<ref name="ONCFS"/>,<ref name="JO"/>.

L'élevage de ces animaux est autorisé au Vénézuela et au Brésil mais la chasse n'est pas autorisée au Brésil<ref name=":0">Modèle:Article</ref>.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Liens externes

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