Jacques-François Bissy

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Jacques François Bissy, né le Modèle:Date à Mayenne, mort le Modèle:Date dans la même ville, est un homme politique de la Révolution française.

Biographie

Fils de Jacques-Augustin Bissy, sieur de la Boultière<ref>Administrateur du district de Mayenne, et membre du directoire, avait donné dans le fédéralisme, mais il écrit le 21 juillet 1793 à la Convention qu'éclairé par son fils, il confesse son erreur et rétracte son adhésion. Archives Nationales, C.260.</ref>. Il effectue ses études au Collège de Mayenne, entre au Séminaire du Mans, et reçoit la tonsure en 1777. Étudiant en théologie<ref>Il eut pour son examen de théologie, Modèle:1re la note assez bien répondue.</ref>, puis en droit, il obtient la licence et devient avocat.

En 1789, il est membre du comité de discipline militaire de l'Hôtel de Ville de Mayenne, et en 1790, juge au tribunal du district. Devenu révolutionnaire, il fonde le club des Jacobins local en 1791.

Mandats aux assemblées de la Révolution

En septembre 1791, Bissy est élu député du département de la Mayenne, le deuxième sur huit, à l'Assemblée nationale législative<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 34, p. 38.</ref>. Il vote en faveur des mises en accusation de Bertrand de Molleville, le ministre de la Marine<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 39, séance du 8 mars 1792, p. 493.</ref>, et du marquis de Lafayette<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 47, séance du 8 août 1792, p. 582.</ref>.

En septembre 1792, Bissy est réélu député de la Mayenne, le premier sur huit<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 52, p. 49.</ref>. Lors du procès de Louis XVI, il vote la mort, contre l'appel au peuple mais en faveur du sursis. Il est absent lors de la mise en accusation de Marat<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 62, séance du 13 avril 1793, p. 73.</ref> et vote contre le rétablissement de la Commission de Douze<ref>Archives parlementaires de 1787 à 1860, Première série, tome 35, séance du 28 mai 1793, p. 535.</ref>.

Sous le Directoire, Bissy est élu député aux Conseil des Cinq-Cents lors des élections législatives de l'an III (1795). Il est tiré au sort pour y rester jusqu'en prairial an VI (mai 1798)<ref>Gazette nationale ou le Moniteur universel n°167 du 17 ventôse an V (7 mars 1797), p. 6.</ref> et y est réélu<ref>Journal des débats et des décrets n°359, Conseil des Cinq-Cents, séance du 7 floréal an VI (26 avril 1798), p. 8.</ref>.

En l'an VIII, il est nommé par Bonaparte juge à la cour d'appel du Maine-et-Loire<ref>Gazette nationale ou le Moniteur universel n°223 du 13 floréal an VIII (3 mai 1800), Actes du gouvernement, arrêté du 9 floréal (29 avril), p. 1.</ref>. Il est désigné comme un des Grands notables du Premier Empire du département de la Mayenne<ref>François Dornic, Grands notables du Premier Empire : Mayenne, Editions du CNRS, 1986.</ref>.

Fonds Bissy

Sa veuve<ref>Marie Ripault, fille de Pierre Ripault et de Michel-Jeanne Carré, née en 1785, qui mourut le 28 février 1866. Elle avait épousé Bissy le 26 octobre 1814.</ref> laisse par testament du Modèle:Date, au bureau de bienfaisance de Mayenne une inscription de rente de 498 francs et de la bibliothèque de son mari comprenant 2 060 volumes à la ville en 1866. La médiathèque de Mayenne conserve ses livres<ref>un Mémoire sur l'emploi des engrais, 1812.</ref> et les cahiers de notes manuscrites qu’il a prises aux cours du Museum<ref>Leçons de Cuvier, Lalande, Lacépède, Fourcroy, Laugier, etc., 96 cahiers.</ref>, c'est le Fonds Bissy.

Notes et références

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Source partielle

Liens externes

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