Jacques Douffiagues
Modèle:Infobox Personnalité politique
Jacques Douffiagues, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort dans la même ville le Modèle:Date de décès<ref name="dépêche AFP">Modèle:Lien web</ref>, est un homme politique français et magistrat honoraire à la Cour des comptes.
Il occupa les postes de maire d'Orléans, conseiller général du Loiret, député et ministre délégué.
Biographie
Jacques Douffiagues nait dans le [[13e arrondissement de Paris|Modèle:13e]] de Paris le Modèle:Date. Son père, Pierre Douffiagues est un ancien inspecteur des finances. Il étudie aux lycées Montaigne et Louis-le-Grand de Paris<ref name="bio Ponts">Modèle:Lien web</ref>.
Il est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (IEP) et ancien élève de l'École nationale d'administration (ENA), promotion Montesquieu (1964-1966)<ref name="bio Ponts"/>.
Il est un temps membre du mouvement d’extrême droite royaliste Action française<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Conseiller référendaire à la Cour des comptes, il est nommé par le préfet Paul Masson chef de la mission régionale à Orléans en 1971.
En 1976, il devient directeur de cabinet de Jean-Pierre Soisson, alors secrétaire d'Etat (PR) à la formation professionnelle dans le gouvernement Jacques Chirac I sous la présidence de Valéry Giscard d'Estaing<ref name="bio Ponts"/>.
De 1978 à 1998, il est membre du bureau politique du parti républicain et proche de François Léotard.
Il entre en 1977 au conseil municipal d'Orléans<ref name="bio Ponts"/>.
Il est une première fois élu député UDF-PR du Loiret en 1978, il occupe ce poste au cours de toute la VIe législature jusqu'en 1981<ref name="dépêche AFP"/>.
Il est élu conseiller général du canton d'Orléans-Bourgogne en 1979 et occupe ce poste jusqu'en 1992.
En 1980, il devient maire d’Orléans après le décès de Gaston Galloux en cours de mandat, il n'a que 39 ans<ref name="dépêche AFP"/>. Son mandat est notamment marqué par la réalisation de la base de loisirs de l'Île Charlemagne et par la restructuration du haut de la rue de la République et du quartier de la gare d'Orléans dans le cadre de la construction du centre commercial Place d'Arc.
Il est élu député du Loiret pour la seconde fois en 1986 mais n'assure pas ce mandat. En effet, il démissionne 15 jours après son élection, remplacé par Antoine Carré<ref name="bio Ponts"/>, afin de devenir ministre délégué aux Transports dans le gouvernement Jacques Chirac II de 1986 à 1988 sous la première cohabitation<ref name="dépêche AFP"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il affronte une longue grève des cheminots en Modèle:Date- et Modèle:Date-.
En 1988, il n’est pas réélu à l’Assemblée nationale, battu par le socialiste Jean-Pierre Lapaire, il annonce alors son retrait de la vie politique active. Il n'a que 47 ans. Il est remplacé au poste de maire d'Orléans par Jean-Louis Bernard.
Il retourne vivre à Paris où il s'inscrit au barreau et ouvre un cabinet de consultant et de conseil<ref name="dépêche AFP"/>.
Sous la deuxième cohabitation et le gouvernement Édouard Balladur, entre 1993 et 1995, il est nommé président-directeur général de la Société française d'exportation de systèmes avancés (SOFRESA), un organisme chargé des ventes d'armes. En 1995, la SOFRESA signe un contrat d'un montant de dix-neuf milliards de francs<ref name="dépêche AFP" /> avec l'Arabie saoudite portant sur la vente de trois frégates La Fayette antiaériennes assortie de la construction d'une base navale et de la formation des équipages<ref name="dépêche AFP" />. Modèle:Référence nécessaire. Dans le cadre du « dossier Karachi », la justice française soupçonne des rétrocommissions réalisées sur ce contrat et sur un autre portant sur la vente de sous-marins au Pakistan (contrat Sawari 2)<ref name="dépêche AFP"/>.
Nommé par le président du Sénat le Modèle:Date, Jacques Douffiagues devient membre du collège de l'Autorité de régulation des télécommunications (aujourd'hui Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) jusqu'en janvier 2007<ref>Modèle:Lien web</ref>.
De 2003 à 2007, il exerce la fonction de président de l'Institut des hautes études de Défense nationale.
Jacques Douffiagues, qui souffrait de graves problèmes cardiaques, meurt après plusieurs jours de coma le Modèle:Date dans un hôpital parisien à l'âge de 70 ans<ref name="dépêche AFP"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Il est inhumé à Fieux.
Autres fonctions
Jacques Douffiagues a également présidé<ref name="dépêche AFP"/> :
- La société des « Éditions techniques » de 1989 à 1994.
- le syndicat de la presse économique, juridique et politique ;
- la fédération des industries ferroviaires.
Il est maître de conférences à l'IEP de Paris de 1967 à 1976<ref name="bio Ponts"/>.
Décorations
- Modèle:Déco Commandeur de la Légion d'honneur
- Modèle:Déco Chevalier de l'ordre des Palmes académiques
- Modèle:Déco Chevalier de l'ordre du Mérite agricole
- Modèle:Déco Grand cordon de l'ordre de la République égyptienne
Ouvrages
Notes et références
<references/>
Voir aussi
Liens externes
- Modèle:Autorité
- Modèle:Bases
- Modèle:Dictionnaires
- Archives historiques du cabinet Douffiagues, ministre délégué aux Transports, sur le site du ministère français de l'écologie, du développement durable, des transports et du logement
- interviews, déclaration et discours de Jacques Douffiagues sur le site Vie publique de la direction de l'information légale et administrative de la République française