James Mason

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Cinéma (personnalité)

James Mason est un acteur britannique, né le Modèle:Date de naissance à Huddersfield, dans le Yorkshire (Angleterre), et mort le Modèle:Date de décès à Lausanne en Suisse.

Ayant à son actif plus de cent trente films dont Huit heures de sursis de Carol Reed, L'Affaire Cicéron de Joseph Mankiewicz, Vingt mille lieues sous les mers de Richard Fleischer, La Mort aux trousses d'Alfred Hitchcock, Le Prisonnier de Zenda de Richard Thorpe, La Chute de l'Empire romain d'Anthony Mann, La Mouette et Le Verdict de Sidney Lumet, Le Piège de John Huston, ou encore Lolita de Stanley Kubrick, il est considéré comme l'un des plus grands acteurs britanniques et hollywoodiens.

Biographie

Star britannique

Après des études d'architecture à Cambridge, James Mason se dirige vers le théâtre. Il rejoint dès 1931 la Old Vic Company, une troupe sous la direction de sir Tyrone Guthrie. Sa première tentative au cinéma est un échec quand, en 1934, il est renvoyé du plateau de tournage d'un film réalisé par Alexander Korda. C'est lors d'un cocktail qu'il rencontre Albert Parker, réalisateur américain qui devient plus tard un grand ami. Dès 1935, leur première collaboration, Late Extra, remporte un vif succès auprès du public britannique. De 1935 à 1947, Mason parvient à démontrer son véritable talent d'acteur dans des films tels que L'Homme en gris, L'Homme fatal ou encore Le Septième Voile.

Mason devient une star du florissant cinéma britannique : il tourne des adaptations d'Edgar Wallace, George Eliot, la Baronne Orczy, A. J. Cronin, et même d'Edmond Rostand et Marcel Achard, se frotte au gotha des acteurs de son pays — Laurence Olivier, Vivien Leigh, Deborah Kerr, Michael Redgrave... À la télévision, il s'affronte à Ralph Richardson et interprète Molière et W. Somerset Maugham. Il impose son romantisme souvent inquiétant en séducteur face à Valerie Hobson, Virginia Cherrill, Margaret Lockwood, Phyllis Calvert et Ann Todd, reines des écrans britanniques.

Le triomphe de Odd Man Out

En 1947, James Mason remporte son premier grand succès international avec le film Huit heures de sursis (Odd Man Out, en anglais) de Carol Reed. Dans ce film, Mason interprète Johnny McQueen, le chef d'une organisation irlandaise clandestine qui, blessé à la suite d'un braquage raté, disparaît, errant dans les rues de Belfast alors qu'il est recherché par la police. C'est d'ailleurs le film préféré de Mason qui reconnaît ultérieurement dans une entrevue que le rôle de McQueen est l'une de ses meilleures compositions cinématographiques.

La vedette confirmée va être ravie à la Grande-Bretagne par Hollywood, comme cela s'est souvent produit<ref>Merle Oberon, David Niven, Greer Garson, Leslie Howard avant la seconde guerre mondiale, Deborah Kerr, Jean Simmons, Stewart Granger, Richard Burton ou Joan Collins après</ref>.

Départ pour Hollywood

À la suite d’accrocs avec le président de la firme cinématographique Rank (qu'il traitait de vendeur de farine) et des démêlés avec la justice (un procès eut lieu en 1947), il quitte le Royaume-Uni pour les États-Unis où il reste deux ans sans tourner, le procès lui interdisant de travailler dans le domaine du cinéma. C'est donc en 1949 que Mason tourne son premier film américain Pris au piège du cinéaste français Max Ophuls. Sa période hollywoodienne le propulse au rang de vedette internationale avec des films comme Le Prisonnier de Zenda, Pandora, Le Renard du désert, Jules César, Vingt Mille Lieues sous les mers, ou encore Une étoile est née qui lui vaut sa première nomination aux Oscars.

Chaque fois, il s'impose sans difficulté face aux plus grandes stars américaines : Ava Gardner, Marlon Brando, Judy Garland, Kirk Douglas. Au long de sa carrière abondante, il interprète notamment l’écrivain Flaubert ou le maréchal Rommel.

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Dans La Mort aux trousses en 1959, son rôle est celui d'un espion de la guerre froide.

En 1956, Mason entreprend sa première production avec le film Derrière le miroir de Nicholas Ray. Le film est un échec commercial en Amérique du Nord, mais il remporte un vif succès en Europe. Néanmoins, James Mason met vite un terme à cet essai et continue de tourner dans de grandes productions américaines telles que La Mort aux trousses d'Alfred Hitchcock ou encore Voyage au centre de la Terre d’après l’œuvre de Jules Verne.

En 1962 sous la direction de Kubrick, Mason joue dans Lolita, d’après le roman de Nabokov paru en 1955 : cela lui vaut une nomination aux Golden Globes ainsi qu'aux BAFTA. Le film, qui raconte l'histoire d'un écrivain pris d'une passion amoureuse et sexuelle, obsessionnelle, pour une jeune adolescente d'environ Modèle:NobrModèle:Note, est tourné au Royaume-Uni, ce qui permet à l’acteur de revenir à ses racines britanniques.

En 1962, Mason s'établit en Suisse à Corseaux, au chemin du Grand-Pin, à l'ombre d'un séquoia<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Retour en Angleterre

En 1967, il quitte définitivement Hollywood pour son pays natal, où il renoue avec le public britannique avec des films comme Georgy Girl (1966), film pour lequel il reçoit une deuxième nomination aux Oscars, La Mouette (1969) d’après la pièce de Tchekhov, Mandingo (1974) ou encore Croix de fer (1976). Les Britanniques Jack Clayton et Michael Powell le dirigent respectivement dans Le Mangeur de citrouilles (1964) et Age of Consent (1969). Entre 1975 et 1976, il tourne une série de quatre films en Italie, tous des polizieschi (polars à l'italienne), dans lesquels il interprète tour à tour un riche homme d'affaires, un sénateur corrompu, un avocat véreux et un procureur municipal. Mason ne parlant pas l’italien, ses scènes sont doublées dans la version originale. Vers la fin des Modèle:Nobr, il apparaît le plus souvent dans de petits rôles comme dans Jésus de Nazareth (1977), Ces garçons qui venaient du Brésil (1978) ou Les Vampires de Salem (1979), un téléfilm tiré d'un roman de Stephen King.

Avec Le Verdict (The Verdict) de Sidney Lumet, James Mason obtient en 1982 une troisième et dernière nomination aux Oscars, pour le meilleur acteur dans un second rôle. De ses derniers films, on peut retenir Meurtre au soleil (1982), une adaptation d'un roman policier d'Agatha Christie, mais aussi La Partie de chasse (1984) dans lequel il interprète un aristocrate britannique vieillissant, face à son aîné, interprété par John Gielgud. The Assisi Undergound, tourné quelques mois avant sa mort, est son dernier film.

Mort

Peu de temps après le tournage de The Assisi Underground, James Mason meurt d'une crise cardiaque au CHUV à Lausanne le Modèle:Date- à l'âge de Modèle:Nobr<ref name="JFAVR-28-07-1984">Modèle:Lien web.</ref>. Le service funèbre se tient à l'église anglaise de Vevey le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>. James Neville Mason repose désormais dans le petit cimetière de Corsier-sur-Vevey, en Suisse, la troisième tombe sur la gauche de celle de son vieil ami Charles Chaplin. Sa veuve Clarissa est morte en 1994.

Quelques mois après, Michel Cieutat lui rend hommage dans la revue Positif<ref>Modèle:Article.</ref> : Modèle:Citation bloc

Filmographie

Acteur

Cinéma

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Télévision

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Producteur

Scénariste

Réalisateur

  • 1954 : The Child
  • 1964 : Rome in Madrid

Voix françaises

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Distinctions

Récompenses

1955 : Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie pour Une étoile est née

Nominations

Éléments biographiques complémentaires

Bibliographie

Il n'existe à l'heure actuelle aucune publication francophone retraçant la carrière cinématographique de James Mason. Les ouvrages ci-dessous sont en anglais :

  • Monaghan, The Authorized Biography of James Mason, World Film Publication Ltd, 1947
  • Pamela Kellino and James Mason, The Cats in Our Lives, Current Books Inc., 1949
  • Clive Hirschhorn, The Films of James Mason, LSP Books Ltd, 1975
  • James Mason, Before I Forget, Hamish Hamilton Ltd, 1981
  • Sheridan Morley, Odd man Out, Weidenfeld & Nicholson, 1989
  • Diana De Rosso, James Mason, A Personal Biography, Lennard Publishing, 1989
  • Dai Vaughan, Odd man Out, BFI Film Classics, BFI Publishing, 1995
  • Kevin Sweeney, James Mason : A Bio-bibliography, Greenwood Press, 1999
  • Sarah Thomas, James Mason, British Film Institute, 2017

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Références

Notes

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Références

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Liens externes

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