Jean-Baptiste Mathon
Modèle:Homon Modèle:Infobox Architecte Jean-Baptiste Mathon, né le Modèle:Date de naissance à [[3e arrondissement de Lyon|Lyon Modèle:3e]] et mort le Modèle:Date de mort à Boulogne-Billancourt<ref>Modèle:Lien web</ref>, est un architecte français.
Biographie
Il s'engage très tôt dans des études d’architecte à Lyon. Élève de Gaston Redon et de Albert Tournaire à l'École des beaux-arts de Paris, il remporte le Premier Grand Prix de Rome en 1923<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le sujet de l'épreuve finale s'intitule « Une résidence du représentant de la France au Maroc ».
Le jeune lauréat devient pensionnaire de l'Académie de France à Rome, du Modèle:Date au Modèle:Date.
Architecte en chef des bâtiments civils et palais nationaux, il exerce aussi à titre privé en réalisant la salle Pleyel d’Aubertin et de Granet, l’École spéciale des travaux publics, du bâtiment et de l'industrie sur le boulevard Saint-Germain à Paris, le Palais de la Radio à l’exposition de 1937, ainsi que de remarquables bâtiments publics à Cachan (hôtel de ville, écoles primaire et secondaire).
Il devient, à son tour, professeur à l’École spéciale des travaux publics et « patron » d’un atelier à l’École des beaux-arts.
Il arrive à Brest en 1943. Il est chargé du plan de reconstruction de Brest<ref>Modèle:Lien web.</ref>, secondé par Maurice Piquemal, inspecteur général des Ponts et Chaussées (1902-1995). Mathon édifie aussi la cité scolaire de Kérichen, la « Cité culturelle », comprenant le musée des beaux-arts, l'école régionale d'art, l'école de musique, la bibliothèque et un auditorium, et les bâtiments administratifs des Douanes au port de commerce.
Situé dans le square qui porte son nom, le monument aux morts qui achève la perspective de la rue de Siam est également son œuvre.
À Chambéry, il réalise le nouvel hôtel des postes (1954-56).
À Paris, il construit le bureau de poste de la rue du Faubourg Saint-Denis, inauguré en Modèle:Date- par Jacques Marette, ministre des Postes. Implanté au rez-de-chaussée d'un immeuble de huit étages dont il occupait Modèle:Unité, il était doté des équipements les plus modernes : élévateurs automatiques pour le traitement des sacs de courrier, 15 guichets et 25 cabines téléphoniques mis à la disposition des usagers qui jouissaient d'une musique venant de haut-parleurs dissimulés dans les faux-plafonds<ref>Paris, Archives de Paris (1304W 155).</ref>.Modèle:Autres projets