Jean Marsaudon
Modèle:Infobox Personnalité politique
Jean Marsaudon, né le Modèle:Date à Paris et mort le Modèle:Date dans la même ville<ref>Relevé des fichiers de l'Insee</ref>, est un homme politique français. Membre du Rassemblement pour la République puis de l’Union pour un mouvement populaire, il fut député de la septième circonscription de l'Essonne, conseiller général du canton de Savigny-sur-Orge et maire de Savigny-sur-Orge.
Biographie
Origines et vie familiale
Jean Marsaudon est né le Modèle:Date à Paris et mort le Modèle:Date à Savigny-sur-Orge des suites d’une leucémie<ref name="Parisien_190908">Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Études et formation
Carrière professionnelle
Jean Marsaudon exerçait la profession d’ingénieur thermicien<ref name="BioSavigny">Fiche de Jean Marsaudon sur le site officiel de la commune de Savigny-sur-Orge. Consulté le 27/12/2010.</ref>.
Carrière politique
Issu du gaullisme<ref>Communiqué de presse du Premier ministre François Fillon du 18 septembre 2008 sur le portail du gouvernement français. Consulté le 27/12/2010.</ref>, Jean Marsaudon devint conseiller municipal d’opposition le Modèle:Date face au maire communiste Michel Bockelandt. Il remporta les élections municipales de 1983 et les élections cantonales partielles le Modèle:Date et fut élu maire de Savigny-sur-Orge et conseiller général du canton de Savigny-sur-Orge<ref name="BioSavigny"/>. Il fut réélu lors des élections cantonales de 1988 et devint vice-président du Conseil général de l'Essonne. Il remporta ensuite les élections municipales de 1989 puis les élections législatives de 1993 avec 55,29 % des voix contre le député sortant socialiste Marie-Noëlle Lienemann<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 27/12/2010.</ref>. Atteint par la règle de cumul des mandats, il abandonna son siège de conseiller général. Il remporta les élections municipales de 1995. Dans le cadre de l’élection présidentielle de 1995, Jean Marsaudon apporta son parrainage au candidat Jacques Chirac<ref>Liste des citoyens ayant présenté des candidats aux élections présidentielles sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 27/12/2010.</ref>. Président de la fédération RPR de l’Essonne, en 1997 soutenu par les instances nationales, il s’opposa au président du conseil général de l'Essonne Xavier Dugoin lors des poursuites judiciaires à son encontre<ref>Article Juppé lâche Dugoin. Le président RPR de l’Essonne n’a pas eu le soutien qu’il demandait. paru le 11 janvier 1997 sur le site du quotidien Libération. Consulté le 27/12/2010.</ref>. Cette même année, il remporta les élections législatives avec 50,43 % des voix contre Marie-Noëlle Lienemann<ref>Résultats de l’élection législative de 1997 dans la septième circonscription de l’Essonne sur le site de l’Institut politique de Paris. Consulté le 27/12/2010.</ref>. Il remporta les élections municipales de 2001 dès le premier tour avec 52,17 % des suffrages<ref>Résultats de l’élection municipale de 2001 sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 27/12/2010.</ref> puis les élections législatives de 2002 avec 53,72 % des voix<ref>Résultats de l’élection législative de 2002 dans la septième circonscription sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 27/12/2010.</ref>. Il déposa en 2005 une proposition de loi visant à interdire la chasse à courre<ref>Texte de la proposition de loi nModèle:°2482 sur le site de l’Assemblée nationale. Consulté le 27/12/2010.</ref> et fut reçu à ce titre par Brigitte Bardot, présidente de la Fondation Brigitte-Bardot<ref>Communiqué de presse de la fondation Brigitte-Bardot du 30 septembre 2005 sur son site officiel. Consulté le 27/12/2010.</ref>. Lors des élections législatives de 2007 il fut réélu avec 52,04 % des voix<ref>Résultats de l’élection législative de 2007 dans la septième circonscription de l’Essonne sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 27/12/2010.</ref> et remporta les élections municipales de 2008 dès le premier tour avec 50,12 % des suffrages<ref>Résultats de l’élection municipale de 2008 à Savigny-sur-Orge sur le site d’information L’Internaute. Consulté le 27/12/2010.</ref>. Décédé le Modèle:Date, il fut remplacé à l’Assemblée nationale par sa suppléante Françoise Briand et à la mairie par sa seconde de liste Laurence Spicher-Bernier. Une avenue porte depuis 2010 son nom dans la commune dont il fut maire<ref>Article L’avenue Jean-Marsaudon inaugurée paru le 15 février 2010 sur le site du quotidien Le Parisien. Consulté le 27/12/2010.</ref>.
Synthèse des fonctions politiques
Mandats nationaux
Député de la septième circonscription de l’Essonne
Jean Marsaudon fut élu député le Modèle:Date pour la [[Xe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Xe{{#if:| }} }} législature]]<ref name="AN10">Fiche de Jean Marsaudon pour la dixième législature sur le site de l’Assemblée nationale. Consulté le 27/12/2010.</ref>, il fut réélu le Modèle:Date pour la [[XIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIe{{#if:| }} }} législature]]<ref name="AN11">Fiche de Jean Marsaudon pour la onzième législature sur le site de l’Assemblée nationale. Consulté le 27/12/2010.</ref>, réélu le Modèle:Date pour la [[XIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIe{{#if:| }} }} législature]]<ref name="AN12">Fiche de Jean Marsaudon pour la douzième législature sur le site de l’Assemblée nationale. Consulté le 27/12/2010.</ref> et réélu le Modèle:Date pour la [[XIIIe législature de la Cinquième République française|{{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | XIIIe{{#if:| }} }} législature]]<ref name="AN13">Fiche de Jean Marsaudon pour la treizième législature sur le site de l’Assemblée nationale. Consulté le 27/12/2010.</ref>.
À l’assemblée nationale il fut successivement membre de la commission de la défense nationale et des forces armées de 1993 à 2008, de la commission d’enquête parlementaire sur l’immigration clandestine et le séjour irrégulier d’étrangers en France de 1995 à 1997, de la commission d’enquête parlementaire sur les agissements du Département protection sécurité de 1998 à 1999<ref name="AN11"/> et de la commission d’enquête parlementaire sur les causes économiques et financières d’Air Lib de 2003 à 2007<ref name="AN13"/>. Il était membre du groupe d'études sur le problème du Tibet de l’assemblée nationale<ref>Groupe d’études sur le problème du Tibet Liste des membres du groupe d’études sur le problème du Tibet sur le site de l’Assemblée nationale. Consulté le 27/12/2010.</ref>. Jean Marsaudon a cosigné en 2004 une proposition de loi tendant à rétablir la peine de mort pour les auteurs d’actes de terrorisme<ref>Proposition de loi nModèle:°1521 du 8 avril 2004 sur le site de l’Assemblée nationale. Consulté le 27/12/2010.</ref> mais a voté en 2007 le projet de loi constitutionnelle relatif à l’interdiction de la peine de mort<ref>Scrutin public à la tribune sur le projet de loi constitutionnelle sur le site de l’Assemblée nationale. Consulté l 27/12/2010.</ref>. Pour avoir signé en 1998 la pétition contre le Pacte civil de solidarité lancée par Michel Pinton et avoir eu une attitude prétendument anti-gay de circonstance ou déguisée, Jean Marsaudon a été catalogué « député anti-gays » par le site d’information IBnews<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 04/12/2009.</ref>. Le Modèle:Date il fit partie des députés qui saisirent le conseil constitutionnel contre la Loi de financement de la sécurité sociale pour 1998<ref>Texte de la décision nModèle:°97-393 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 27/12/2010.</ref>, le Modèle:Date contre la Loi de finances pour 1998<ref>Texte de la décision nModèle:°97-395 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 27/12/2010.</ref>, le Modèle:Date contre la Loi de finances pour 2002<ref>Texte de la décision nModèle:°2001-456 du Conseil constitutionnel sur le site legifrance.gouv.fr Consulté le 27/12/2010.</ref>.
Fonctions partisanes
Jean Marsaudon fut président de la fédération RPR puis UMP de l’Essonne<ref name="Parisien_190908"/>,<ref name="ElogePS">Éloge funèbre sur le compte-rendu lors du conseil départemental du 22 septembre 2008 sur le site du groupe socialiste à l’Assemblée départementale. Consulté le 27/12/2010.</ref>Modèle:Quand.
Mandats locaux
Conseiller général du canton de Savigny-sur-Orge
Jean Marsaudon fut élu conseiller général du canton de Savigny-sur-Orge le Modèle:Date à la suite de l’annulation de l’élection du communiste Michel Bockelandt par le Conseil d’État, il fut réélu lors des élections cantonales de 1988 dans un nouveau canton amputé de la commune de Morangis et d’une partie du territoire de Savigny-sur-Orge. Il abandonna son siège lors de son élection à la députation. Au conseil général de l'Essonne, il fut vice-président chargé de la voirie, des bâtiments départementaux et de l’assainissement<ref name="ElogePS"/>.
Maire de Savigny-sur-Orge
Jean Marsaudon fut élu maire de Savigny-sur-Orge le Modèle:Date après avoir été conseiller municipal d’opposition depuis le Modèle:Date. Il fut réélu le Modèle:Date puis le Modèle:Date, le Modèle:Date et enfin le Modèle:Date. Il conserva son siège jusqu’à son décès<ref>Liste des maires de Savigny-sur-Orge sur la base de données mairesgenweb.org Consulté le 27/12/2010.</ref>. Lors des émeutes de 2005 dans les banlieues françaises, Jean Marsaudon fut le troisième maire de France à instaurer par arrêté un couvre-feu pour les mineurs non-accompagnés le Modèle:Date<ref>Article Couvre-feu à Savigy-sur-Orge paru le 8 novembre 2005 sur le site du magazine Le Nouvel Observateur. Consulté le 27/12/2010.</ref>.