Morangis (Essonne)

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

Morangis (prononcé Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française située à dix-huit kilomètres au sud de Paris dans le département de l’Essonne en région Île-de-France.

Auparavant appelé Louans, le lieu fut longtemps partagé entre nobles parisiens et congrégations religieuses et occupé par les vignerons et les maraîchers. Desservie à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par un tramway, l’Arpajonnais, le territoire fut loti dès l’entre-deux-guerres avant que ne fut développée une importante zone d'activité à la faveur de l’ouverture de l’autoroute A6. Avec une population multipliée par deux en quarante années, c’est au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle une commune à la fois résidentielle et industrielle participant à la vitalité économique du nord-ouest essonnien.

Ses habitants sont appelés les Morangissois<ref>Gentilé sur le site habitants.fr Consulté le 06/04/2009.</ref>. Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Fichier:91 Communes Essonne Morangis.png
Position de Morangis en Essonne.

Morangis est située au nord du département de l’Essonne, totalement intégré à l’agglomération parisienne dans la région Île-de-France, au cœur de l’ancien pays et aujourd’hui région naturelle du Hurepoix.

La commune occupe un territoire approximativement rectangulaire orienté du nord au sud et totalisant une superficie de quatre cent quatre-vingt hectares.

Situé sur le coteau sud du plateau aride de Longboyau, le territoire s’étage ainsi entre quarante-sept mètres au minimum et cent mètres au maximum avec une altitude moyenne à quatre-vingt mètres.

La commune est située à dix-huit kilomètres au sud de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, onze kilomètres au nord-ouest d’Évry, sept kilomètres à l’est de Palaiseau, huit kilomètres au nord-est de Montlhéry, treize kilomètres au nord-est d’Arpajon, quinze kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, vingt-quatre kilomètres au nord de La Ferté-Alais, trente-deux kilomètres au nord-est d’Étampes et trente-quatre kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt.

Hydrographie

À l’extrême sud de la commune coule le ruisseau Le Bief, affluent de la rive gauche de l’Yvette, s’agissant du seul cours d'eau naturel de la commune. La limite communale est pour partie matérialisée par le passage de l’aqueduc de la Vanne et du Loing. Dans le parc de l’ancien château subsiste un petit étang.

Relief et géologie

La commune de Morangis est établie en bordure du plateau de Longboyau, sur le coteau nord de la vallée de l’Yvette. Son altitude varie entre quarante-sept mètres au minimum à l’extrême sud-ouest du territoire et cent mètres à l’est au lieu-dit La Butte au Sable. Le centre-ville est situé à une altitude approximative de soixante-dix huit mètres<ref>Fiche de la borne géodésique P.A.F3-28 sur le site de l’Ign. Consulté le 28/11/2010.</ref> et la portion communale du plateau de Longboyau culmine à quatre-vingt-quatre mètres<ref>Fiche de la borne géodésique P.A.F3-206 sur le site de l’Ign. Consulté le 28/11/2010.</ref>. La toponymie a conservé l’histoire et les caractéristiques des lieux avec les appellations la Butte rouge et la Butte aux sables au sud et la Marnière de Contin au nord. Le terrain est caractéristique du bassin parisien avec une succession de couches de sable de Fontainebleau et de meulière, de marne et de gypse sur un sous-sol de calcaire<ref>%2FC48 Fiche géologique de Morangis sur le site du Brgm. Consulté le 26/08/2012.</ref>.

Communes limitrophes

La commune occupe un territoire étendu du nord au sud, relativement parallèle à ses voisines que sont Chilly-Mazarin à l’ouest et au nord-ouest séparée en partie par la rue des Édouets, l’avenue Victor Hugo, l’avenue des Pommiers et l’avenue de la Cour de France et Paray-Vieille-Poste à l’est et au nord-est séparée par l’allée des meuniers. Au nord le chemin de Morangis à Paray-Vieille-Poste marque la frontière avec Wissous dans l’emprise aéroportuaire, au sud-ouest, la voie de Corbeil matérialise la limite avec Longjumeau et du sud au sud-est, le chemin de Charaintru, l’avenue Évariste Galois, la rue de Savigny, l’avenue de l’Armée Leclerc servent de frontière avec Savigny-sur-Orge.

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

Climat

Modèle:Article connexe Morangis, située en Île-de-France, bénéficie d’un climat océanique dégradé aux hivers frais et aux étés doux, et est régulièrement arrosée sur l’ensemble de l’année.

Voies de communication et transports

Traversée dans sa partie sud par une portion de l’autoroute A6, la commune est cependant à l’écart des grands axes routiers et ferrés, ne disposant sur son territoire que d’accès à la route départementale 118 et la Route départementale 167, empruntées par plusieurs lignes d’autobus du réseau RATP

Le centre-ville est traversé historiquement par la RD 118, dite « route de la Seine » puisqu’elle y mène, elle a été doublée d’une déviation servant de rocade par le nord avec la même numérotation. Du centre-ville part aussi la RD 167 qui rejoint au sud Savigny-sur-Orge et la RD 25. Ces axes routiers d’importance locale sont empruntés par 4 lignes régulières d’autobus du réseau de bus RATP qui permettent de relier Paris soit directement par l'autoroute A6 soit par les Modèle:RER/correspondances avec intitulé:

Modèle:Quand. Bien qu'il y ait eu une station à l'époque de l'Arpajonnais, aucune gare n’est présente sur le territoire, la plus proche est la gare de Chilly-Mazarin sur le Modèle:RER/correspondances avec intitulé .

À l’extrême nord du territoire, 2,4 % de l’emprise au sol de l’aéroport Paris-Orly est située sur les terrains de la commune sans qu’aucune installation n’y soit construite, la commune est en outre située à trente-sept kilomètres au sud-ouest de l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle.

Urbanisme

Typologie

Morangis est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols en 2008.
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Espace urbain construit 70,6 % 338,80
Espace urbain non construit 8,8 % 42,09
Espace rural 20,7 % 99,30
Source : Iaurif-MOS 2008<ref>Fiche communale d’occupation des sols en 2008 sur le site de l’Iaurif. Consulté le 11/11/2010.</ref>

Structurellement, la commune se divise entre une importante zone d'activité à l’est et des quartiers pavillonnaires à l’ouest caractéristique de la banlieue parisienne.

Le territoire communal est composé de plusieurs ensembles distincts dont à l’est une large part de zones d’activité ininterrompue avec du nord au sud les zones industrielles Les Portes de Morangis, la zone industrielle Nord, la zone industrielle Centrale du Val, la zone industrielle Sud et la zone industrielle des Sables.

Plusieurs [quartiers ont été nommés en reprenant les toponymes originaux comme la Butte Rouge au sud, le Belvédère et le Poirier Marlé, le Parc, lotissement pavillonnaire dans l’ancien parc du château, les Blés d’Or à la frontière avec Savigny-sur-Orge et la Croix Boisselière au nord en bordure de l’aéroport.

Des lieux-dits subsistent encore comme la marnière de Contin à proximité de Paray-Vieille-Poste, le Cheminet à la limite avec Wissous et le Pont des Morts en bordure du Bief.

L’Insee découpe la commune en quatre îlots regroupés pour l'information statistique (Îlots IRIS) soit Croix Boisselière-Blés d'Or, l’Avenir, Ormeteau et Poirier Marle<ref>Carte de zonage de Morangis sur le site de l’Insee. Consulté le 26/02/2011.</ref>.

Toponymie

Le lieu était appelé Louans avant 1693 et le renommage obtenu par le seigneur local Jean-Jacques de Barillon<ref>Guide complet des 196 communes de l’Essonne, Michel de La Torre, Éd. Deslogis-Lacoste, 1992, Modèle:ISBN.</ref>. La commune fut créée en 1793 avec son nom actuel<ref name="Cassini"/>.

Histoire

Les origines

Le lieu fut cité pour la première fois en 1175 sous l’appellation de Louans<ref name="Topic-Topos">Histoire de Morangis sur le site topic-topos.com (archive) Consulté le 18/12/2010.</ref>. Une première église fut édifiée au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Présentation de l’église Saint-Michel sur le site officiel de la commune. Consulté le 06/2022.</ref>.

Agriculture et seigneurie

Fichier:MorangisCassini.jpg
Carte de la région de Morangis au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Cassini.

En 1551, l’église paroissiale fut bénite par l’évêque Nicolas Boucher<ref name="église Saint-Michel">Fiche de l’église Saint-Michel sur le site topic-topos.com (archive) Consulté le 18/12/2010.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le lieu occupé par des vignerons et des maraîchers fut acquis par des nobles parisiens<ref name="Topic-Topos"/>. Au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, Antoine Bradan, Maître d'hôtel du roi et capitaine du régiment de Champagne fit construire le château Saint-Michel<ref name="St-Michel">Fiche du château Saint-Michel sur le site topic-topos.com (archive) Consulté le 18/12/2010.</ref>. En 1693, le seigneur du lieu Jean-Jacques de Barillon, fit changer le nom de Louans en Morangis, du nom du village champenois possédé par son père Antoine Barillon qui en avait pris le nom. En 1701 fut construit le château de Louans<ref name="Château">Fiche des communs du château de Louans sur le site topic-topos.com (archive) Consulté le 18/12/2010.</ref>. En 1735, le domaine revint à Jean Masson de Plissay, Secrétaire du roi<ref>Histoire du château de Morangis sur le site officiel de la commune. Consulté le 06/2022.</ref>.

Le Modèle:Date-, le seigneur de Morangis Joseph François Foullon fut l’une des premières victimes de la Révolution française en étant pendu avec son gendre Louis Bénigne François Berthier de Sauvigny<ref name="Topic-Topos"/>.

Congrégations religieuses et développement

En 1850, la congrégation de Notre-Dame-de-Lorette ouvrit une maison de retraite puis un orphelinat dans la maison du Désert<ref name="Désert">Fiche de la maison du Désert sur le site topic-topos.com (archive) Consulté le 18/12/2010.</ref>. En 1868, le château Saint-Michel devint une pension puis en 1878 un orphelinat géré par la congrégation de Notre-Dame-des-Anges jusqu’en 1975<ref name="St-Michel"/>. En 1875 fut construite la première mairie-école. En 1889, une école fut ouverte à la place de l’orphelinat du Désert<ref name="Désert"/>. En 1894, l’ouverture de la ligne de tramway de l’Arpajonnais permit aux producteurs de la commune d’accéder facilement aux Halles de Paris<ref name="Morangis">Histoire de Morangis sur le site officiel de la commune. Consulté le 06/2022.</ref>. En 1917, les sœurs de la congrégation de Notre-Dame-des-Anges accueillirent des "enfants venus de la zone de combat<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>".

En 1921, furent aménagés les premiers lotissements pavillonnaires de la commune. En 1924, les Sœurs de Saint-Vincent-de-Paul ouvrirent une maison de convalescence, transféré aux dominicaines en 1954 jusqu’au rachat par la commune en 1995<ref>Fiche du dispensaire des Sœurs de la charité sur le site topic-topos.com (archive) Consulté le 18/12/2010.</ref>. En 1930 s’ouvrit une briqueterie industrielle<ref name="Topic-Topos"/>. En 1931 fut inauguré le groupe scolaire Louis Moreau<ref>L’école Louis Moreau sur le site de la commune Consulté le 06/2022.</ref>. En 1936, la Société des transports en commun de la région parisienne remplaça l’Arpajonnais par un service d’autobus<ref>Présentation de l’Arpajonnais sur le site officiel de la commune. Consulté le 06/2022.</ref>. Au cours de la Seconde Guerre mondiale, les nazis occupèrent le château de Louans et l’incendièrent avant leur départ<ref name="Château"/>. Le Modèle:Date-, la [[2e division blindée (France)|Modèle:2e blindée]] libéra la commune.

En 1958 fut inauguré l’actuel hôtel de ville, en 1960 fut inaugurée l’autoroute A6, en 1961 l’aéroport Paris-Orly puis à partir de 1963 se développa la zone d'activité communale<ref name="Morangis"/>. En 1976, la commune scella un jumelage avec Plaidt en Allemagne, suivi en 1994 par Chard, en 1998 par Lézardrieux et en 2006 par Pechão. En 2009 avec Bedonia en Italie.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs et judiciaires

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement de Palaiseau après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Elle faisait partie de 1793 à 1964 du canton de Longjumeau, année où la ville intègre le canton d'Athis-Mons de Seine-et-Oise. Lors de la mise en place de l'Essonne, la ville elle est rattachée en 1967 au canton de Savigny-sur-Orge puis, en 1975, au canton de Chilly-Mazarin<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables morangissois au tribunal d’instance et au conseil de prud’hommes de Longjumeau, au tribunaux de grande instance et de commerce d’Évry et à la cour d'appel de Paris<ref>Organisation juridictionnelle sur le site du ministère de la Justice. Consulté le 04/12/2010.</ref>.

Rattachements électoraux

Pour les élections départementales, la commune est depuis 2014 le bureau centralisateur d'un nouveau canton de Savigny-sur-Orge Modèle:Article détaillé Pour l'élection des députés, elle fait partie de la sixième circonscription de l'Essonne. Modèle:Article détaillé

Intercommunalité

La commune était membre fondateur de la communauté de communes Les Portes de l’Essonne devenue communauté d'agglomération en 2009.

Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le Modèle:Date-, la métropole du Grand Paris (MGP), dont la commune est membre<ref name="D2015-1212">Modèle:Légifrance, sur Légifrance</ref>.

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du Modèle:Date- prévoit également la création de nouvelles structures administratives regroupant les communes membres de la métropole, constituées d'ensembles de plus de Modèle:Unité habitants, et dotées de nombreuses compétences, les établissements publics territoriaux (EPT).

La commune a donc également été intégrée le Modèle:Date- à l'établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre<ref name="Périmètre">Modèle:Légifrance sur Légifrance.</ref> et qui succède à plusieurs intercommunalités :

Modèle:Article détaillé

Tendances et résultats politiques

Modèle:Section à actualiser Au regard des derniers résultats enregistrés dans la commune lors des scrutins électoraux, il apparaît que les électeurs morangissois ont tendance à voter à droite aux élections nationales et à gauche aux élections locales. Ainsi en 2002, le candidat à la présidentielle Jacques Chirac (RPR) obtint 81,18 % des voix et la candidate aux élections législatives Véronique Carantois (UMP) obtint 59,07 % des voix, nettement plus que dans le reste de la circonscription. En 2004, comme dans le reste du pays pour les élections européennes c’est le candidat Harlem Désir (PS) arriva en tête, comme le candidat aux élections régionales remportées par Jean-Paul Huchon (PS) et le candidat sortant aux élections cantonales Gérard Funès (PS). En 2005, les électeurs Morangissois rejetèrent à 51,72 % le traité de Rome alors qu’ils avaient largement approuvé à 53,07 % le traité de Maastricht<ref>Résultats du référendum de 1992 à Morangis sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 05/12/2010.</ref>. En 2007 le candidat à l’élection présidentielle Nicolas Sarkozy (UMP) obtint dans la commune 59,33 %, score nettement supérieur au reste du pays et la candidate Véronique Carantois (UMP) obtint 56,89 %, résultat toujours supérieur au reste de la circonscription mais inférieur à celui enregistré cinq ans plus tôt.

En 2008, la candidat Pascal Noury (DVG) remporta l’élection municipale avec 50,03 % des voix mais vit l’élection annulée. Il fut cependant réélu dès le premier tour en 2009 lors d’élections partielles avec 57,21 % des voix, cette même année, le candidat aux élections européennes Michel Barnier (UMP devança largement son adversaire avec 31,92 % des voix. En 2010, dans une élection classique à deux tours pour les régionales, le candidat Jean-Paul Huchon (PS) renforça son avance avec 53,90 % des voix.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours (canton de Chilly-Mazarin puis, depuis 2015, canton de Savigny-sur-Orge)
Élections municipales, résultats des deuxièmes tours

Modèle:Article connexe

Modèle:Article connexe

Référendums

Liste des maires

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Distinctions et labels

Modèle:Section à actualiser La ville a été récompensée par une fleur au concours des villes et villages fleuris en 2009<ref>Palmarès départemental sur le site officiel du concours. Consulté le 24/11/2009.</ref> puis deux fleurs à partir du palmarès 2011<ref>Fiche de Morangis sur le site officiel du CNVVF. Consulté le 04/03/2012.</ref>

Jumelages

Modèle:Article connexe

Modèle:Début de carte [[Fichier:Modèle:Géolocalisation/Europe|300px]] Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Modèle:G Localisation des villes jumelées avec Morangis. Modèle:Fin de carte Morangis a développé des associations de jumelage avec<ref>Liste des jumelages de la commune de Morangis sur son site officiel (archive). Consulté le 08/06/2012.</ref> :

Elle a aussi développé un partenariat de développement avec Imerina Imady à Madagascar depuis 2007<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 24/11/2009.</ref>.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Lors du premier recensement des personnes intervenus en 1793 après la création de la commune, Morangis comptait trois cent cinq habitants, elle connut une lente décroissance au cours des cinquante années suivantes pour tomber à seulement deux cent cinq habitants en 1861 avant d’entamer une croissance soutenue avec en 1872 trois cent soixante-quinze résidents et quatre cent quarante-cinq en 1901.

Le début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle fut marqué par ne relative chute du nombre d’habitants jusqu’à trois cent soixante-dix en 1911 avant l’explosion démographique commune à toutes l’agglomération parisienne, faisant passer le village à mille deux cent quarante six habitants en 1926, chiffre doublé en vingt ans malgré la Seconde Guerre mondiale, progression poursuivit jusqu’à ce jour avec le cap des dix mille résidents franchit en 1990 et une population totale de onze mille cinq cent onze habitants en 2007.

L’immigration d’étrangers compte pour une part relativement importante dans cette évolution positive avec en 1999 9,7 % des habitants de nationalité étrangère<ref name=" - SIG Politique de la Ville">Statistiques communales sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 04/12/2010.</ref>, avec 5,6 % de Portugais, 1,5 % d’Italien]s, 0,4 % d’Algériens et de Marocains, 0,3 % d’Espagnols et 0,2 % de Tunisiens<ref>Répartition de la population communale par nationalités sur le site de l’Insee. Consulté le 04/12/2010.</ref>.

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 37,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 21,2 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,99 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Fichier:Morangis Lycee Yourcenar.JPG
Le lycée Marguerite Yourcenar.
Fichier:Morangis Bibliotheque.JPG
La bibliothèque municipale.
Fichier:Morangis Stade.JPG
Le stade municipal.
Fichier:Morangis Eglise St-Michel.JPG
L'église Saint-Michel.
Fichier:Morangis Chapelle ND-Esperance.JPG
La chapelle Notre-Dame-de-l’Espérance.

Les élèves de Morangis sont rattachés à l’académie de Versailles.

En 2020, la commune dispose sur son territoire des écoles maternelles des Acacias et des Hirondelles, des écoles élémentaires Édouard Herriot, Louis Moreau<ref group="Note">Monsieur Louis Moreau, inspecteur d’Académie pour le canton de Longjumeau, arrêté par la gestapo en avril 1944 et mort au cours de son transfert en déportation. Cf. École Louis Moreau sur le site www.morangis91.com.</ref>,<ref>Liste des écoles du département sur le site de l’Inspection académique de l’Essonne. Consulté le 27/09/2010.</ref>, l’école primaire privée Saint Joseph<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 09/10/2010.</ref> catholique rattachée au diocèse<ref>Fiche de l’école Saint-Joseph sur le site de la DDEC 91. Consulté le 09/10/2010.</ref> et de l'école Nelson Mandela, du collège Michel Vignaud et du lycée polyvalent Marguerite Yourcenar<ref>Liste des établissements du second degré en Essonne sur le site de l’Académie de Versailles. Consulté le 05/10/2010.</ref>. Les jeunes enfants sont accueillis dans la crèche du Petit bois des Sables ou au jardin d'enfants du jardin à Malices. La commune dispose en outre du centre de loisirs des Mouflets.

Santé

Modèle:Section à actualiser En 2010, la commune dispose sur son territoire de la résidence pour personnes âgées Gabriel Fontaine et d’un centre de protection maternelle et infantile<ref>Coordonnées du centre de PMI de Morangis sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 12/12/2010.</ref>.

Toujours en 2010, neuf médecins<ref>Annuaire des médecins sur le site du Conseil national de l’Ordre. Consulté le 12/12/2010.</ref>, trois chirurgiens-dentistes<ref>Annuaire des chirurgiens-dentistes sur le site de l’Ordre national. Consulté le 12/12/2010.</ref> et quatre pharmacies<ref>Annuaire des pharmacies sur le site de l’Ordre national. Consulté le 12/12/2010.</ref> sont implantés dans la commune.

Culture

En 2010, une école municipale de danse classique, contemporaine, modern'jazz et zumba est installée dans l’espace Saint-Michel, une école municipale d’art dramatique installée dans l’espace Pierre Loti. Elle dispose en outre d’une salle des fêtes et de la maison des jeunes et de la culture Relief<ref>Site officiel de la MJC Relief. Consulté le 12/12/2010.</ref>.

Sports

Modèle:Référence nécessaire.

Autres services publics

Outre les services municipaux, la commune accueille en 2010 sur son territoire d'un bureau de poste<ref>Coordonnées de l’agence postale de Morangis sur le site officiel de La Poste. Consulté le 12/12/2010</ref>.

La sécurité est alors assurée par le commissariat de police nationale de Savigny-sur-Orge<ref>Organisation des forces de l’Ordre en Essonne sur le site de la Préfecture. Consulté le 12/12/2010.</ref> et par le centre de secours mixte de cette même commune<ref>Carte des groupements de sapeurs-pompiers de l’Essonne sur le site du SDIS91. Consulté le 12/12/2010.</ref>.

Deux avocats<ref>Annuaire des avocats sur le site du Conseil national des barreaux. Consulté le 12/12/2010.</ref> et un notaire<ref>Annuaire des notaires sur le site notaires.fr Consulté le 12/12/2010.</ref> sont installés en 2010 dans la commune.

Lieux de culte

La paroisse catholique de Morangis est rattachée au secteur pastoral de Longjumeau et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l’église Saint-Michel et de la chapelle Notre-Dame-de-l’Espérance<ref>Fiche de la paroisse sur le site officiel du diocèse. Consulté le 24/11/2009.</ref>.

Médias

L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Économie

Modèle:Section à actualiser La commune de Morangis dispose sur son territoire d’une importante zone d'activités découpés entre les ensembles Nord, des Portes, du Val, Sud et des Sables. Elle accueille ainsi les sièges sociaux français de Facom<ref>Coordonnées du siège social Facom sur le site officiel de l’entreprise. Consulté le 12/12/2010.</ref> et Velux<ref>Présentation de Velux France sur le site officiel de l’entreprise. Consulté le 12/12/2010.</ref>.

Parmi les entreprises implantées, Sleever International est répertoriée pour ses émissions de dioxyde de carbone et de composés organiques volatils non-méthaniques et pour ses prélèvements en eau potable<ref>Fiche de Sleever International Morangis sur le site de registre français des émissions polluantes. Consulté le 12/12/2010.</ref>.

La commune est intégrée au bassin d'emploi d’Orly qui regroupait en 2006 trente communes, Modèle:Nombre et Modèle:Nombre dans le secteur tertiaire et seulement 9,7 % de la population était au chômage<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 12/12/2010.</ref>.

En 2007, la population active de la commune était estimée à Modèle:Nombre dont 7,5 % était au chômage, la commune disposant sur son territoire de sept mille cent emplois répartis entre sept cent vingt-trois établissements.

En 2000, cinq exploitations agricoles étaient encore actives sur le territoire communal toutes constituées de fermage et le maraîchage.

Trois hôtels classés deux étoiles sont implantés dans la commune<ref name="InseeMorangis"/>.

Emplois, revenus et niveau de vie

Modèle:Section à actualiser La commune de Morangis se distingue dans sa structure sociale par une présence prédominante d’ouvriers, nettement supérieure aux zones de comparaison locales et nationales et par une présence relativement supérieure de cadres, alors que les employés et les professions intermédiaires sont moins représentées qu’ailleurs.

La répartition sectorielle est aussi divergente avec une forte présence de l’industrie sur le territoire qui se démarque nettement du bassin d’emploi et une présence relativement importante du commerce et des services aux entreprises.

Il en résulte quelques disparités puisque si le revenu net imposable moyen s’élevait en 2007 à Modèle:Euro, 27,6 % de la population n’était pas imposable sur le revenu et 74,1 % de la population était propriétaire de son logement, un pavillon individuel dans 70,2 % des cas<ref name="InseeMorangis"/>.

En 2006, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Euro, ce qui plaçait la commune au 1 215e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages que compte le pays et au Modèle:113e départemental<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 26/10/2009.</ref>.

Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Morangis 0,0 % 4,6 % 16,4 % 24,0 % 25,6 % 29,4 %
Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteurs d’activités en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Morangis 0,2 % 22,1 % 9,6 % 18,2 % 18,0 % 6,8 %
Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee<ref name="InseeMorangis">Modèle:Lien brisé Consulté le 25/05/2010.</ref>,<ref>Modèle:Lien brisé Consulté le 25/05/2010.</ref>,<ref>Rapport statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 05/07/2009.</ref>

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Fichier:Morangis Parc St-Michel.JPG
Le parc Saint-Michel.
Fichier:Morangis Chateau St-Michel.JPG
Le château Saint-Michel.

La commune dispose sur son territoire de plusieurs parcs et square dont le vaste parc Saint-Michel, le parc de la Galande, les squares Lavoisier, Plaidt et Chard. .

Une partie du parc Saint-Michel et toute la plaine agricole au nord du territoire ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l’Essonne<ref>Carte des espaces naturels sensibles de Morangis sur le site du Conseil départemental de l’Essonne. Consulté le 06/2022.</ref>.

Aucun immeuble morangissois n’a fait l’objet d’un classement ou d’une protection particulière.

Le patrimoine compte cependant l’église Saint-Michel datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="église Saint-Michel"/>, le château Saint-Michel qui fut construit au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="St-Michel"/> comme le kiosque implanté dans le parc et la maison du Désert voisine<ref name="Désert"/>.

Gastronomie

Modèle:Référence nécessaire

Personnalités liées à la commune

Héraldique et logotype

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason-ville-fr

Morangis dans les arts et la culture

La commune de Morangis a accueilli le tournage du film Fifty-Fifty de Pascal Vidal sorti en 1981<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Wikidata}}/{{#if:||reference}} {{#if:||Fifty-Fifty}} sur l’Modèle:Lang.</ref>.

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

Modèle:Palette Modèle:Portail