Grigny (Essonne)

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Modèle:Voir homonymes

Modèle:Infobox Commune de France

Grigny<ref>Fiche de Grigny dans le Code officiel géographique sur le site de l’Insee. Consulté le 02/2020.</ref> (prononcé Modèle:MSAPI <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}}) est une commune française dans le département de l’Essonne en région Île-de-France.

Ses habitants sont appelés les Grignois ou les Grignards<ref name="Flohic1">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Grigny fut successivement le site de l’une des plus importantes nécropoles pré-mérovingiennes découvertes, puis un domaine seigneurial qui accueillit les protestants de Paris lors de la signature de l’édit de Nantes, enfin un village de carriers. Modèle:Sommaire

Géographie

Situation

Fichier:91 Communes Essonne Grigny.png
Position de Grigny en Essonne.

Grigny est située sur la limite nord-est de la région naturelle du Hurepoix.

La commune est bordée au nord-est par la Seine, la route nationale 7 et la voie ferrée de Paris à Montargis.

La ville s’étage aujourd’hui entre le plateau au sud à une altitude approximative de quatre-vingt mètres, les coteaux au centre et la large vallée de la Seine à une altitude approximative de trente-cinq mètres.

Communes limitrophes

Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Section communes limitrophes d'article de commune de France

La Seine constitue une limite naturelle au nord-est avec la commune de Draveil, à l’est et au sud-est, le chemin latéral, le chemin des Glaises, l’avenue de la [[1re armée (France 1944-1945)|Modèle:1re française Rhin et Danube]], la route de Corbeil et le chemin de la Tuilerie matérialisent la limite avec Ris-Orangis. Au sud et sud-ouest, se trouvent Fleury-Mérogis et de l’ouest au nord Viry-Châtillon dont la longue limite suit approximativement l’avenue Victor Schœlcher, la rue de la Ferme Neuve, le chemin des Gâtinois avant de traverser le lac de Viry-Châtillon entre le bassin de l’Amiral et l’étang de la Justice et de rejoindre la Seine.

Hydrographie

Fichier:Grigny Etang Place-Verte.JPG
L’étang de la Place Verte.

Outre la Seine qui borde le nord-est de la commune, une large part du territoire est occupée par les deux tiers de ce qui est appelé le lac de Viry-Châtillon au nord-est dont les deux tiers se trouvent dans le territoire de Grigny avec les subdivisions du lac de l’Arbalète, de l’étang de la Place Verte et de l’étang de la Justice.

Au sud de la commune, un bassin de rétention des eaux de pluie a été aménagé dans le quartier de Grigny 2 et un second à proximité de la zone d’activités des Radars.

Enfin, en parallèle du tracé de l’autoroute A6 du sud-est au nord-ouest chemine en souterrain l’important aqueduc de la Vanne et du Loing qui alimente le réservoir de Montsouris et Paris en eau potable.

Relief et géologie

La commune de Grigny est implantée à l’extrême est du plateau du Hurepoix, sur le versant ouest de la vallée de la Seine. Le territoire s’étage entre une altitude de quatre-vingt-quatre mètres au sud<ref>Fiche de la borne géodésique W.D.K3-45 sur le site de l’Ign. Consulté le 29/01/2010.</ref> et trente-deux mètres sur les rives du fleuve au nord<ref>Fiche de la borne géodésique W.D.K3-5 sur le site de l’Ign. Consulté le 29/01/2010.</ref>. Deux niveaux bien distincts apparaissent avec le plateau relativement plat sur la moitié sud du territoire, puis un coteau fortement incliné en centre-ville passant de quatre-vingt-cinq mètres en bordure de l’autoroute<ref>Fiche de la borne géodésique W.D.K3-48 sur le site de l’Ign. Consulté le 29/01/2010.</ref> à trente-six mètres au bord du lac<ref>Fiche de la borne géodésique W.D.K3-244 sur le site de l’Ign. Consulté le 29/01/2010.</ref> sur une courte distance de huit cents mètres. Le sous-sol est typique du Bassin parisien avec une succession de couches de sable et de meulière sur le plateau et de marne et de gypse dans la vallée protégeant le calcaire<ref>%2FOR0076 Fiche géologique de Grigny sur le site du Brgm. Consulté le 21/08/2012.</ref>.

Voies de communication et transports

Fichier:Gare de Grigny IMG 2243.JPG
La gare de Grigny-Centre.

Le territoire de Grigny est traversé par de nombreux axes de communication, le premier d’entre eux est la Seine qui borde la frontière nord-est et permet un transport de marchandises grâce à la présence d’un port fluvial dans la commune voisine de Viry-Châtillon. Cette large vallée accueille en outre plusieurs infrastructures de transport. La plus proche est constituée par la ligne Villeneuve-Saint-Georges - Montargis et sa bifurcation la ligne Grigny - Corbeil-Essonnes qui débute à proximité de l’ancienne gare de Grigny-Val-de-Seine et dessert l’actuelle gare de Grigny-Centre. Ces deux voies ferrées sont aujourd’hui principalement empruntée par la ligne D du RER d'Île-de-France.

Deux axes routiers majeurs suivent aussi le cours du fleuve, le plus proche des berges, l’ancienne route nationale 7 prend tout simplement dans la commune l’appellation « Route Nationale ». Sur le coteau, l’autoroute A6 est directement accessible via un échangeur autoroutier. Ils sont reliés par la route départementale 310 qui constitue un boulevard urbain entre le quartier du lac, le centre-ville et la Grande Borne. Au nord, la route départementale 931 s’écarte de la RN 7 pour suivre les quais de Seine.

Diverses lignes d’autobus empruntent ce réseau routier, les lignes 402 et la 510 du TICE, les lignes DM4 et DM22 du réseau de bus Keolis Meyer, la ligne DM8 du Réseau de bus Cœur d'Essonne et les lignes N135 et N144 du réseau Noctilien assurant la continuité de service nocturne du RER. Certaines de ces lignes permettent un accès direct à l’aéroport Paris-Orly situé à seulement huit kilomètres au nord, l’aéroport Paris-Charles-de-Gaulle est lui à quarante et un kilomètres au nord-est.

Climat

Modèle:Article connexe Grigny est située en Île-de-France et bénéficie d’un climat océanique dégradé.

Urbanisme

Typologie

Grigny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en Modèle:Date-, celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire regroupe Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Morphologie urbaine

Fichier:GrandeBorne RueLabyrinthe.JPG
La rue du Labyrinthe à la Grande Borne.

La commune occupe un territoire de quatre cent quatre-vingt-sept hectares dont 53,50 % étaient urbanisés et construits en 2003 ne laissant qu’un peu moins d’un quart pour respectivement les espaces ruraux et urbains non construits, constitués de parcs et d’espaces boisés ou de prairie autour des lacs.

Plusieurs quartiers composent la cité, dont les grands ensembles sensibles de la Grande Borne et Grigny 2, le centre-ville ancien et le secteur pavillonnaire des Blancs Manteaux.

La cité ouvrière implantée en 1930 est le premier d'importants bouleversements, avec en 1954 la création d’un lotissement pour les troupes de l’OTAN, en 1960 le creusement de la tranchée de l’autoroute A6 puis entre 1967 et 1971, l’édification du vaste grand ensemble de La Grande Borne et de la deuxième plus grande copropriété d’Europe, Grigny 2.

Cette urbanisation presque exclusivement résidentielle, mal maîtrisée, oubliant la mixité sociale d’origine, multiplia par dix la population grignoise en dix ans et entraîna d’importantes difficultés sociales, sécuritaires et économiques, rappelées chaque année dans l’actualité de cette commune qui accueille la population à la fois la plus jeune et la plus pauvre du département.

Lieux-dits, écarts et quartiers

Fichier:Grigny - 20111021 (1).jpg
Grigny 2.

La commune de Grigny est composée de plusieurs quartiers. À l’extrême nord, coincé entre la Seine et la route nationale se trouve la vaste zone industrielle des Noues de Seine. Sur la rive gauche des lacs se trouvent le quartier pavillonnaire des Blancs Manteaux et ce qui était autrefois le château de l’Arbalète et aujourd’hui une résidence privée, le coteau est occupé dans sa partie nord par le centre-ville historique, communément appelé le « Village », complété à proximité de la gare par le grand ensemble des Tuileries. Entre l’autoroute A6 et la RD 310 a été aménagé un autre grand ensemble baptisé Grigny 2. Au-delà de l’autoroute, le tiers sud de la commune est composé du triangle de La Grande Borne, partagé avec la commune voisine de Viry-Châtillon, la zone d'activité des Radars et l’ensemble de petit habitat collectif Les Patios. Parmi ces lieux de vie, plusieurs rencontrent des difficultés socioéconomiques conduisant au classement de La Grande Borne et de Grigny 2 comme quartier prioritaire<ref>Fiche de la ZUS La Grande Borne sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 30/01/2010.</ref>,<ref>Fiche de la ZUS Grigny 2 sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 30/01/2010.</ref>, la Grande Borne conjuguant ce statut avec celui de zone franche urbaine partagé avec le Village<ref>Fiche de la ZFU Grande Borne-Village sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 30/01/2010.</ref>. L’Insee découpe la commune en neuf îlots regroupés pour l'information statistique soit la Plaine Basse, le Village, trois îlots pour Grigny 2, Grigny 2-Square Surcouf et trois îlots pour la Grande Borne<ref>Carte de zonage de Grigny sur le site de l’Insee. Consulté le 26/02/2011.</ref>.

Occupation des sols simplifiée

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 22,26 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 19,07  % d'espaces ouverts artificialisés et 58,66 % d'espaces construits artificialisés<ref name="iau-idf">Modèle:PdfFiche communale d'occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) sur le site cartoviz.iau-idf.fr</ref>

Habitat

Logements<ref>Tableaux LOG T2 et LOG T7, Recensement général de la population 2016, document mentionné en liens externes.</ref> Nombre en 2016 % en 2016 nombre en 2011 % en 2011
Total 9 941 100 % 9 817 100 %
Résidences principales 9 091 91,4 % 8 939 91,1 %
→ Dont HLM 3 629 39,9 % 3 515 39,3 %
Résidences secondaires et
logements occasionnels
14 0,1 % 38 0,4 %
Logements vacants<ref group="Note">Les logements vacants comprennent notamment les logements neufs qui ne sont pas encore habités, ceux que leurs propriétaires laissent libres ou dans lesquels ils font réaliser des travaux, ou ceux qui sont libres entre deux ventes ou deux locations</ref> 836 8,4 % 840 8,6* %
Dont :
→ maisons 1 100 11,1 % 1 111 11,3 %
→ appartements 8 760 88,1 % 8 626 87,8 %

Le pourcentage de logements sociaux dépasse significativement le minimum légal fixé par la loi relative à la solidarité et au renouvellement urbains (Loi SRU). ll faut néanmoins attendre six ans en moyenne pour obtenir un logement social tant la pauvreté est répandue<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous le blason des seigneurs locaux sous la forme Grigniacum. Le lieu est encore mentionné sous la forme Grignacum dans un manuscrit du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Cassagne-Korsak"> Modèle:Ouvrage.</ref> et, au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, dans le cartulaire du roi Philippe II.

Grigny peut être formé sur le mot d'origine germanique grigner « faire des plis, des fronces » d'où grigne « ridé » qui pourrait, ici, désigner une inégalité de terrain, suivi du suffixe -acum<ref>Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Bonneton, Paris, 1997 Modèle:ISBN.</ref>, cependant la forme initiale de l'ancien français est greigner, graingnier et il signifie à l'origine « grincer des dents, grommeler » et serait issu d'un hypothétique terme francique *grînan « faire la moue »<ref>Site du CNRTL : étymologie de grigner</ref>. Cela ne convient guère ici, ni pour la forme, ni pour le sens.

La plupart des toponymistes voient dans le premier élément un nom de personne, soit Grinius, anthroponyme de type latin<ref> Modèle:Ouvrage.</ref> ou germanique<ref> Modèle:Ouvrage.</ref>, suivi du suffixe gaulois de localisation et de propriété -acum. Le suffixe -acum fait souvent référence à une villa « domaine rural » <ref name="Cassagne-Korsak" />.

En 1793, la commune fut créée avec l’orthographe actuelle de son nom.

Histoire

Les origines

Un poignard en bronze, une hache plate en cuivre et un poinçon en os remontés en 1869 au cours d’un dragage de la Seine attestent d’une présence humaine sur le lieu depuis l’âge du bronze. Des objets découverts dans les carrières de sable en 1919 remontaient à l’âge de la pierre certifiant d’autant plus l’occupation humaine depuis ces temps reculés. En 1969, des fouilles préventives organisées avant la construction de la gare de Grigny - Centre mirent au jour les restes d’une villa rustica gallo-romaine avec la présence d’un mur d’enceinte de vingt mètres de long, de poteries et d’objets métalliques de la vie courante datés du {{#switch: e

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}}

}}<ref>Histoire des fouilles archéologiques locales sur le site officiel de la commune. Consulté le 05/02/2010.</ref>.

Du village agricole aux carrières

Fichier:GrignyCassini.jpg
Carte de la région de Grigny au XVIModèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par Cassini.

Une nécropole pré-mérovingienne fut découverte en 1937 sur le territoire de la commune avec trente-sept sépultures mises au jour. Une seconde campagne en 1948 permit de retrouver quarante-deux tombes supplémentaires du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref>Histoire des fouilles des nécropoles sur le site officiel de la commune. Consulté le 05/02/2010.</ref>. Au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle fut érigée la cure de Grigny autour de la première église du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Histoire village2">Histoire du village de Grigny sur son site officiel. Consulté le 05/02/2010.</ref>.

En 1534 fut béni le cimetière qui entoure l’église. En 1552, Guy III de l’Arbalète, seigneur de Corbeil entama la construction d’une résidence de campagne à Grigny. De mars 1599 à janvier 1600 peu après la signature de l’édit de Nantes, le seigneur de Grigny accueillit les protestants de l’Église réformée de Paris et leur permit de pratiquer leur culte dans le château seigneurial<ref>Histoire des protestants à Grigny sur le site officiel de la commune. Consulté le 05/02/2010.</ref>.

En 1653, le couvent Saint-Lazare de Paris reçut en donation les terrains de la propriété Saint-Antoine. En 1670, l’église fut agrandie d’une sacristie. En 1685, Isaac Bigot de Morogue acheta la propriété<ref name="Histoire village">Histoire du village sur le site officiel de la commune. Consulté le 05/02/2010.</ref>.

Entre 1723 et 1753, le procureur général au Parlement de Paris et seigneur de Grigny Guillaume François Joly de Fleury fit édifier la Ferme Neuve. En 1753 fut aussi construit le château des Aiglons. En 1747 fut édifiée la demeure Saint-Antoine<ref name="Histoire village2"/>. En 1726 et 1752 fut restaurée l’église paroissiale. Le Modèle:Date- se réunit dans l’église l’assemblée des habitants en vue des États généraux. Le 16 brumaire an II fut prononcée l’abdication volontaire du curé de Grigny<ref>Histoire de l’église Saint-Antoine-et-Saint-Sulpice sur le site officiel de la commune. Consulté le 05/02/2010.</ref>.

En 1821, la Ferme Neuve fut vendue à l’épouse du duc de Raguse, en 1856, elle revint à la comtesse de Rigny et en 1861 à la marquise de Talhouët-Roy. En 1855 fut construite la première mairie-école. En 1873 fut édifié le lavoir municipal<ref name="Histoire village2"/>. En 1897 fut entreprise la construction de l’aqueduc de la Vanne et du Loing qui traversait alors les champs. En 1890, l’entreprise Piketty entama l’extraction de meulière et de sable sur le plateau et dans ce qui deviendrait plus tard le lac de Viry-Châtillon<ref name="Histoire village"/>.

À la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, le village de Grigny, à l’écart des grands axes de la Seine, de la voie ferrée et de la route nationale 7, était consacré à l’agriculture céréalière et à l’extraction de meulière et de sable à destination de la capitale. Relativement proche et accessible, il s’y développa un tourisme de week-end, de petits pavillons accueillant les Parisiens aux beaux jours<ref>Histoire de la commune sur son site officiel. Consulté le 05/02/2010.</ref>.

En août 1914, les nombreux ouvriers italiens de Grigny se voient proposer leur rapatriement au pays avant le début du conflit<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Dans les années 1930, la compagnie d’extraction Piketty réalisa la première cité ouvrière de la commune pour loger les carriers. L’extraction prit fin en 1950 mais les nouveaux habitants restèrent. En 1931 fut édifié le groupe scolaire Gabriel-Péri, complété d’une mairie, d’une salle des fêtes et de douches municipales<ref name="Histoire village"/>. Durant la Seconde Guerre mondiale, la propriété Saint-Antoine servit de logement à l’état-major de l’armée allemande<ref name="Histoire village"/>.

La révolution urbanistique

Jusqu’en 1954, l’US Air Force occupant les terrains d’aviation de l’aéroport Paris-Orly, il fut commandé par l’OTAN à la société Thinet une cité résidentielle aux Blancs Manteaux, apte à accueillir les pilotes et leurs familles qui y vécurent entre 1955 et 1966. En 1961 s’installa aux Aiglons une école professionnelle de mécaniciens aéronautiques<ref name="Histoire village2"/>. À partir de 1962, les militaires se retirant progressivement, les rapatriés d’Algérie emménagèrent en nombre dans ces logements modernes. Entre 1961 et 1963 furent entreprises les premières études de faisabilité d’un nouveau quartier résidentiel commun à Grigny et Viry-Châtillon.

Fichier:GrandeBorneToponymie.pdf
Toponymie de la Grande Borne.

À partir d’octobre 1967 commença l’édification de ce qui s’appelleraient la Grande Borne et les Patios<ref name="Flohic7">Modèle:Ouvrage.</ref>, une nouvelle ville dans la ville, comportant Modèle:Nombre sur quatre-vingt-dix hectares de plateau en bordure de l’autoroute A6 inaugurée en 1960. La conception et la réalisation furent confiées à l’architecte Émile Aillaud (qui en dessina les plans)<ref>https://inventaire.iledefrance.fr/dossier/cite-la-grande-borne/aee3e0d1-2732-49a3-91d0-3aec7ca8ccb2#historique Consulté le 21/09/2021</ref> et les travaux à Francis Bouygues <ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

À partir de 1969 fut entreprise la création du second grand ensemble de la commune, Grigny 2, deuxième plus grande copropriété de France après Parly 2<ref>Modèle:Lien web</ref>, équipée d’un centre commercial et d’une gare financée par le promoteur et destinée à une population de cadres<ref name="Flohic1" />.

Le quartier de la Grande Borne fut achevé en 1971. Dès lors les difficultés sociales commencèrent, comme en témoigne le docu-fiction intitulé Le père Noël est en prison de Pierre Gautherin diffusée le Modèle:Date- sur l’ORTF, tourné à La Grande Borne<ref>Vidéo du docu-fiction Le père Noël est en prison diffusé le 25 décembre 1971 sur le site de l’Ina. Consulté le 05/02/2010.</ref> et les premières critiques intervinrent comme lors du documentaire La France défigurée diffusé le Modèle:Date-<ref>Vidéo du reportage La France défigurée à La Grande Borne sur le site de l’Ina. Consulté le 05/02/2010.</ref>. En 1974 fut édifiée la nouvelle mairie<ref name="Histoire village"/>.

Concentration de population en difficultés sociales, ces quartiers faisaient régulièrement la une de l’actualité, comme lors d’émeutes urbaines en avril 1993<ref>Vidéo du reportage diffusé au journal de 20h d’Antenne 2 le 28 avril 1993 sur le site de l’Ina. Consulté le 05/02/2010.</ref>,<ref>Vidéo du reportage diffusé au journal de 20h d’Antenne 2 le 28 avril 1993 sur le site de l’Ina. Consulté le 05/02/2010.</ref>, novembre 1995<ref>Archive de l’article « Grigny, la vengeance allume l’émeute L’étincelle: le meurtre d’un jeune la semaine dernière à la Grande Borne. » du 1er novembre 1995 sur le site liberation.fr Consulté le 05/02/2010.</ref>, novembre 1999<ref>Archive de l’article « Grigny-la Grande Borne : violences après la mort d’un jeune » sur le site humanite.fr Consulté le 05/02/2010.</ref>, Modèle:Date-<ref>Archive de l’article « La mort d’un jeune ravive les plaies de la cité de la Grande-Borne » du 21 septembre 2000 sur le site lemonde.fr Consulté le 05/02/2010.</ref> et Modèle:Date-<ref>Archive de l’article « Une valise suspecte à Grigny 2 » du 16 septembre 2001 sur le site leparisien.fr Consulté le 05/02/2010.</ref> ou lors des émeutes de novembre 2005<ref>Archive de l’article « A Grigny, les habitants se mobilisent la nuit pour protéger les lieux publics » du 8 novembre 2005 sur le site lemonde.fr Consulté le 05/02/2010.</ref>,<ref>Archive de l’article « A Grigny, les écoliers restent au centre de loisirs » du 21 novembre 2005 sur le site leparisien.fr Consulté le 05/02/2010.</ref>,<ref>Archive de l’article « Un traumatisme » du 21 novembre 2005 sur le site leparisien.fr Consulté le 05/02/2010.</ref>. À ces difficultés sociales s’ajoutaient des problèmes économiques avec l’impossibilité pour la municipalité de boucler son budget en 1998, 2004<ref>Archive de l’article « En 1998 déjà... » du 14 mai 2004 sur le site leparisien.fr Consulté le 05/02/2010.</ref>, 2006<ref>Archive de l’article « Grigny, jeune et dans le rouge » du 3 avril 2006 sur le site liberation.fr Consulté le 05/02/2010.</ref> et 2009<ref>Archive de l’article « Crise budgétaire sans précédent à Grigny » du 26 août 2009 sur le site europe1.fr Consulté le 05/02/2010.</ref> totalisant cette année-là une dette cumulée de 15,5 millions d’euros obligeant les services de la préfecture à imposer pour 2010 une hausse importante des impôts locaux<ref>Archive de l’article « Grigny, une ville aux abois » du 8 octobre 2009 sur le site la-croix.com Consulté le 05/02/2010.</ref>.

Pour résorber ces difficultés, en 2000, la commune bénéficia d’un « Grand projet de ville »<ref>Présentation du Grand projet de ville Grigny/Viry-Châtillon sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 05/02/2010.</ref> (GPV), en 2001 d’un classement en Zone de redynamisation urbaine<ref>Décret de classement en ZRU de Grigny sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 05/02/2010.</ref> (ZRU) et en zone urbaine sensible, devenue quartier prioritaire<ref>Décret du classement en ZUS de Grigny sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 05/02/2010.</ref> (ZUS).

En juin 2002, la commune fut dotée d’un commissariat de Police. En 2004, la gare de Grigny - Centre fut entièrement rénovée. En 2007, elle obtint la signature d’une convention avec l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) pour les quartiers de la Grande Borne<ref>Convention ANRU Grigny/Viry-Châtillon sur le site officiel de l’agence. Consulté le 05/02/2010.</ref> et Grigny 2<ref>Convention ANRU Grigny 2 sur le site officiel de l’agence. Consulté le 05/02/2010.</ref> courant jusqu’en 2011.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964<ref>Loi Modèle:N°64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF Modèle:N°162 du 12 juillet 1964, Modèle:P.6204–6209, fac-similé sur Légifrance.</ref>, la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement d'Évry après un transfert administratif effectif au Modèle:Date-.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la dixième circonscription de l'Essonne.

Elle faisait partie de 1801 à 1964 du canton de Longjumeau, année où elle intègre le canton de Juvisy-sur-Orge du département deSeine-et-Oise. Lors de la mise en place des Yvelines, elle est rattachée en 1967 au canton de Viry-Châtillon puis, en 1975, au canton de Morsang-sur-Orge avant de devenir, en 1985, le chef-lieu du canton de Grigny<ref name="Cassini"/>. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, Grigny intègre un nouveau canton de Viry-Châtillon.

L’organisation juridictionnelle rattache les justiciables de Grigny au tribunal d’instance de Juvisy-sur-Orge et aux tribunaux de grande instance, de commerce et conseil de prud’hommes d’Évry, tous rattachés à la cour d'appel de Paris<ref>Organisation juridictionnel sur le site du ministère de la Justice. Consulté le 31/01/2010.</ref>.

Intercommunalité

Grigny était membre de la communauté d'agglomération Les Lacs de l'Essonne, créée fin 2003. Celle-ci est dissoute le Modèle:Date-, et la ville intègre alors la Communauté d'agglomération Grand Paris Sud Seine-Essonne-Sénart, constituée dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du Modèle:Date-, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante en grande couronne parisienne, afin de pouvoir structurer l'agglomération parisienne dans le cadre de la création concomitante de la métropole du Grand Paris.

Tendances et résultats politiques

Modèle:Section à actualiser Commune dite « populaire » dirigée depuis 1935 par le Parti communiste français, Grigny passe pour être un bastion de la gauche.

De fait, presque tous les scrutins locaux ou nationaux y ont été remportés par les candidats de gauche avec des scores souvent élevés. Ainsi en 2001, le maire PCF Claude Vazquez fut réélu avec plus de 66 % des suffrages ; en outre seul candidat aux élections cantonales en 2004, il obtint, de fait, un score de 100 % des voix. Le député sortant socialiste Julien Dray obtenait 60,52 % des voix, en 2002 alors que le candidat du Parti socialiste aux élections régionales de 2004, Jean-Paul Huchon, obtint quant à lui un de ses plus hauts scores avec 65,35 % des voix, loin devant le candidat de l’UMP, Jean-François Copé, qui n’atteignait, pour sa part, que 21,76 % des suffrages exprimés.

Cependant, cette tendance au vote à gauche et à l’extrême gauche tend aussi à dévier vers le vote d’extrême droite comme en 2002 où le candidat du Front national Jean-Marie Le Pen recueillit dès le premier tour 17,63 % des voix en seconde position et ne subit guère d’érosion au second tour. Cette deuxième place du Front national se renouvela en 2004 lors des élections européennes où la candidate Marine Le Pen arriva en seconde position avec 13,04 % des voix derrière le candidat socialiste Harlem Désir. En 2007, la gauche fit ici à nouveau des scores importants, Ségolène Royal obtenant 64,60 % des voix loin devant le candidat Nicolas Sarkozy quelques semaines avant que Julien Dray n'améliore son score à 63,63 % lors des élections législatives. En 2008, lors des élections municipales, ce sont deux candidats de gauche qui arrivèrent en tête malgré la présence de deux listes de droite maintenues au second tour. En 2009, la « vague bleue » des élections européennes officia aussi à Grigny puisque c’est le candidat de l’UMP Michel Barnier qui arriva en tête, sept points devant le candidat d’Europe Écologie Daniel Cohn-Bendit. Les Grignois passent aussi pour être des eurosceptiques puisqu’en 1992 ils avaient rejetés le traité de Maastricht à 54,44 %<ref>Résultats du référendum 1992 à Grigny sur le site du ministère de l’Intérieur. Consulté le 31/01/2010.</ref> et en 2005 ils ont rejeté le traité de Rome II à 63,99 %.

Élections présidentielles, résultats des deuxièmes tours
Élections législatives, résultats des deuxièmes tours
Élections européennes, résultats des deux meilleurs scores
Élections régionales, résultats des deux meilleurs scores
Élections cantonales et départementales, résultats des deuxièmes tours
Élections municipales, résultats des premiers tours
Référendums

Politique locale

Le conseil municipal est composé de trente-cinq élus.

Conseil municipal de Grigny (mandature 2020-2026).
Liste Tendance Président Effectif Statut
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| « Pour Grigny avec vous » PCF Philippe Rio 27 Majorité
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| « L'union des grignois » DVD Kouider Oukbi 3 Opposition
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| « Un nouveau regard pour Grigny » SE Sylvie Gibert 2 Opposition
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| « Élan grignard » SE Neal Saunier 2 Opposition
Modèle:Infobox Parti politique français/couleurs| « Agir pour Grigny » SE Fatouma Sylla 1 Opposition

Liste des maires

Fichier:Philippe Rio.jpg
Philippe Rio, maire de Grigny.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu

Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Distinctions et labels

Modèle:Section à actualiser En 2010, la commune a reçu le label « Ville Internet @@@ »<ref>Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l’association. Consulté le 17/12/2009.</ref>, récompense confirmée en 2011<ref>Palmarès 2011 du concours Ville Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 16/01/2011.</ref>.

Philippe Rio, maire de Grigny, est élu en 2021 « meilleur maire du monde » par la City Mayors Foundation, une organisation à but non lucratif britannique qui remet cette distinction tous les deux ans. Celle-ci motive son choix par le fait que le maire de Grigny « a développé une vision positive mais pragmatique dans son combat contre la pauvreté et l’exclusion sociale »<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Jumelages et coopération

Modèle:Article connexe

À ce jour-ci il n'y a pas de jumelages. Cependant, la ville de Grigny adhère depuis 2007 l’Association Française des Communes, Départements et Régions pour la Paix (AFCDRP).<ref>Modèle:Lien web</ref>

Population et société

Démographie

Évolution démographique

Modèle:Article connexe

Modèle:Population de France/section

Lors du premier recensement des personnes intervenu en 1793, Grigny était un petit village de trois cent soixante-dix habitants. Il conserva longtemps cette caractéristique, évoluant de façon chaotique entre quatre cents et six cents habitants jusqu’au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle où une progression relativement continue mais contenue s’enclencha, passant d’un peu plus de sept cents résidents en 1901 à mille sept cent dix-neuf en 1962, avec une légère baisse durant les années 1930 et 1940.

À partir de la deuxième moitié des années 1960, la forte poussée démographique francilienne concerna aussi Grigny qui passa en 1968 à deux mille neuf trente-huit habitants, près du double du chiffre relevé six ans auparavant. Les années 1970 entraînèrent littéralement une explosion démographique avec l’édification de nombreux grands ensembles, la population fut quasiment multipliée par dix en l’espace de sept ans, atteignant vingt-cinq mille six cent cinquante-trois Grignois. La progression se poursuivit pour atteindre vingt-six mille cent quatre-vingt personnes avant de connaître une première baisse continue entre 1982 et 2006 pour retrouver le niveau de 1975, puis en 2007 le niveau de 1982 avec vingt-six mille six cent trente-sept habitants.

Néanmoins, en 2013, Philippe Rio, le maire de 2013, redemande de nouveaux comptes de la population : selon les calculs de la mairie de Grigny, près de 650 enfants sont "invisibles" et non pris en compte par l'INSEE pour diverses raisons (par exemple des parents vivant chez des amis, etc.) mais bel et bien domiciliés et scolarisés à Grigny. La mairie estime qu'il y a un manque à gagner de près de deux millions d'euros annuels. Par ailleurs, cette affaire révèle d'autres problèmes du décompte de la population générale grignoise, adultes et enfants compris<ref>Modèle:Article Modèle:Citation.</ref>

Modèle:Section à actualiser L’immigration compte pour une part relativement importante dans cette croissance démographique puisque 23,5 % de la population était étrangère en 1999<ref>Statistiques communales sur le site de la mission interministérielle à la Ville. Consulté le 31/01/2010.</ref>, avec une répartition de 3,2 % de Turcs, 3,0 % d’Algériens, de Marocains et de Portugais, 1,1 % de Tunisiens, et 0,3 % d’Espagnols et d’Italiens de la population totale<ref>Répartition de la population communale par nationalités sur le site de l’Insee. Consulté le 31/01/2010.</ref>.

Modèle:Section à actualiser En 2005, 71 % des jeunes de moins de dix-huit ans étaient d’origine étrangère (au moins un parent immigré) avec une majorité des jeunes d’origine maghrébine, subsaharienne ou turque ; 31 % des jeunes étaient d’origine subsaharienne, soit trois fois plus qu’en 1990<ref>Michèle Tribalat, Immigration et démographie des pays d’accueil, in Christophe Jaffrelot et Christian Lequesne L’Enjeu mondial, Presses de Sciences Po | Annuels 2009, pages 29 à 35</ref>,<ref>Michèle Tribalat, Les Yeux grands fermés, Denoël, 2010</ref>,<ref>Michèle Tribalat, Les jeunes d'origine étrangère in Revue Commentaire, juin 2009, n°126, p.436</ref>.

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 50,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 12,3 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 50,64 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Modèle:Pyramide des âges communes de France

Enseignement

Fichier:Grigny Maison Petite Enfance.JPG
La maison de la Petite enfance.

Les élèves de Grigny sont rattachés à l’académie de Versailles.

La commune dispose en 2010 des écoles maternelles Dulcie-September, les Tilleuls, le Minotaure, le Chat botté, la Licorne, Pégase, Cendrillon, Le Petit Chaperon rouge, La Belle au bois dormant, La Petite Sirène et Angela-Davis, des écoles élémentaires Gabriel-Péri, l’Autruche, Jean-Perrin, le Renne, Elsa-Triolet, Gérard-Philipe et des écoles primaires Le Buffle, le Bélier et Jean-Moulin<ref>Liste des écoles du département sur le site de l’Inspection académique de l’Essonne. Consulté le 01/09/2010.</ref>.

Toujours en 2010, la commune accueille aussi les collèges Jean-Vilar, Pablo-Neruda et Sonia-Delaunay<ref>Carte des établissements du second degré du bassin de Savigny-sur-Orge sur le site de l’Inspection académique de l’Essonne. Consulté le 01/02/2010.</ref>.

La poursuite des études se fait ensuite aux lycées de Morsang-sur-Orge ou Savigny-sur-Orge.

La commune dispose également en 2010 d’une mission locale d’information et d’orientation<ref>Coordonnées de la mission d’information et d’orientation sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 01/02/2010.</ref>.

En dehors des périodes scolaires, les enfants sont accueillis dans les centre de loisirs Rez-de-Jardin, Chat Botté et Centaure pour les jeunes enfants et à la maison des enfants et de la nature pour les plus âgés. La commune a mis en place une maison de la petite enfance combinant au même endroit une crèche familiale, collective et une halte-garderie, elle est complétée par deux structures décentralisées dans les quartiers de la Grande Borne et Grigny 2.

Santé

Fichier:Grigny EHPAD Bois-Joli.JPG
La maison de retraite du Bois Joli.

Modèle:Quand l’établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes du Bois Joli et le foyer des Cités-Jardins.

En 2013, trois centres de la protection maternelle et infantile sont implantés en centre-ville<ref>Coordonnées du centre PMI du centre sur le site du conseil général de l’Essonne. Consulté le 16/01/2013.</ref>, à Grigny 2<ref>Fiche du centre de PMI de Grigny 2 sur le site du conseil général de l’Essonne. Consulté le 16/01/2013.</ref> et à la Grande Borne<ref>Fiche du centre PMI Grande Borne sur le site du conseil général de l’Essonne. Consulté le 16/01/2013.</ref>, complétés par un centre de planification familiale<ref>Fiche du centre de planification familiale sur le site du conseil général de l’Essonne. Consulté le 16/01/2013.</ref>.

La municipalité a suscité en 2019 la création d'un centre de santé Ambroise-Croizat situé dans le quartier de la Grande Borne, qui comptera, sur Modèle:Unité, trois médecins généralistes, autant de chirurgiens-dentistes, deux gynécologues, un pédiatre, un diabétologue endocrinologue et un diététicien nutritionniste. Les étages supérieurs accueilleront le centre communal d'action sociale (CCAS) et le centre médico-psychologique (CMP). L’État, la région, le département et la ville ont financé cet équipement, dont le coût s'élève à Modèle:Unité<ref>Modèle:Article.</ref>

Autres services publics

Fichier:Grigny Poste Centre.JPG
L’agence postale du Village.

La commune dispose sur son territoire de deux bureaux de poste en centre-ville<ref>Coordonnées du bureau de poste de Grigny Centre sur le site officiel de La Poste. Consulté le 14/11/2010.</ref> et à la Grande Borne<ref>Coordonnées du bureau de poste de Grigny La Grande Borne sur le site officiel de La Poste. Consulté le 14/11/2010.</ref>.

On note également la présence en 2010 d’un point information jeunesse<ref>Coordonnées du point informations jeunesse sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 01/02/2010.</ref>, d’une permanence du délégué du médiateur de la République<ref>Coordonnées du délégué du médiateur de la République sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 01/02/2010.</ref>, d’une trésorerie principale<ref>Liste des trésoreries de l’Essonne sur le site de la Drire d’Île-de-France. Consulté le 03/02/2010.</ref>, de deux antennes de la Caisse d’allocations familiales<ref>Coordonnées de l’antenne CAF centre-ville sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 01/02/2010.</ref>,<ref>Coordonnées de l’antenne CAF Pablo-Picasso sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 01/02/2010.</ref> et d’une antenne de la Caisse primaire d'assurance maladie<ref>Coordonnées de l’antenne CPAM sur le site des services publics en Essonne. Consulté le 01/02/2010.</ref>.

Toujours en 2010, la sécurité du lieu est assurée par un commissariat et un centre d’îlotiers de Police<ref>Organisation des forces de l’Ordre en Essonne sur le site de la Préfecture. Consulté le 04/02/2010.</ref> et par le centre de secours principal intercommunal<ref>Carte des centres de secours en Essonne sur le site du SDIS91. Consulté le 04/02/2010.</ref>.

Un avocat<ref>Coordonnées des avocat sur le site du Conseil national des barreaux. Consulté le 01/02/2010.</ref> exerce en 2010 dans la commune.

Culture

Fichier:Grigny Centre culturel Sidney Bechet.JPG
Le centre culturel Sidney-Bechet.

Modèle:Section à sourcer Grigny dispose de plusieurs infrastructures à vocation culturelle dont la plus importante est le centre culturel Sidney-Bechet, proposant un accès à la musique, au théâtre, au cinéma, à la danse et aux arts plastiques.

La bibliothèque municipale dispose du site principal Victor-Hugo et de l’annexe Pablo-Picasso, tout comme le conservatoire municipal implanté rue des Petits-Pas à la Grande Borne et à la Ferme Neuve (arts plastiques). Dans la structure principale se trouvent les studios d'enregistrement permettant la création de musique assistée par ordinateur.

Depuis 2016, Grigny développe un projet culturel intitulé "La Croisée des Chemins", sous l'égide de la DRAC et en partenariat avec la compagnie "La Constellation". Celui-ci porte, outre l'accueil de résidences théâtrales et d'arts de rue, sur la réalisation d'œuvres de Street-art dans l'espace urbain. De nombreux artistes de renommée internationale ou originaires de la commune, tels que Sifat, Émilie Aleteia, Shaka, Redone, Hervé Di Rosa, Myriam Maxo, MC Baugé-Troadec, Chris Mcclain, Vince, l'Atlas, Tank, Teurk, Surfil ont déjà participé aux différentes réalisations.

Sur le terrain musical, le conservatoire développe un projet de parcours musical du primaire à la fin du collège, en lien avec l'Éducation nationale. Fondée sur le principe de l'enseignement collectif de la musique, cette action bénéficie d'un partenariat avec l'orchestre de l'opéra de Massy et avec la Philharmonie de Paris d'autre part. L'Orchestre Symphonique des Enfants de Grigny et la Maîtrise de chant choral se sont déjà produits à Bercy, à la Philharmonie, à l'Opéra de Massy et jusqu'au "Victoires de la Musique". Les Ateliers Municipaux d'Arts Plastiques permettent aux enfants, jeunes et adultes d'accéder à l'enseignement de la peinture, de la sculpture, des techniques de céramique et à l'apprentissage des Arts numériques. Un cursus spécifique prépare aux concours d'entrée aux Écoles d'Arts. Plusieurs compagnies théâtrales interviennent en résidence, au sein d'un nouveau lieu culturel, les Ateliers du Théâtre et des Arts", mis à disposition d'un collectif d'artistes depuis le début de l'année 2018, par la municipalité.

Sports

Fichier:Grigny Stade Jean-Miaud.JPG
Le stade Jean-Miaud.

Modèle:Section à sourcer Modèle:Quand, la plus importante étant le parc des sports équipé de quatre terrains de football, deux terrains de rugby et un boulodrome. S’ajoutent le stade Jean-Miaud équipé de deux terrains de football et une piste d'athlétisme, le terrain de football du Bélier, le stade de tennis des Chaulais avec huit courts dont quatre couverts, la salle des sports Jean-Louis-Henry et son annexe totalisant une salle polyvalente, quatre salles de danse, deux salles de musculation-haltérophilie et un mur d'escalade, le dojo du Haricot avec un ring et trois salles de tatami, les gymnases du Méridien et du Labyrinthe et enfin la piscine municipale. La plupart des activités sont regroupées au sein de l’Union Sportive de Grigny. La commune accueille la compétition française de street workout<ref>Modèle:Article.</ref>.

Le 26 Mai 2020, pendant les restrictions liées à la pandémie de Covid-19, un match de foot est quand même organisé. Le maire dénonce la mise en danger d'autrui et l'irrespect des personnels soignants tout en avouant que ce trouble à l'ordre public ne pouvait être soumis à l'autorité publique car celle-ci aurait entraîné un trouble à l'ordre public encore plus important<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Lieux de culte

Modèle:Section à actualiser La paroisse catholique de Grigny est rattachée au secteur pastoral de Ris-Orangis-Grigny et au diocèse d'Évry-Corbeil-Essonnes. Elle dispose de l’église Saint-Antoine-et-Saint-Sulpice, de l’église Notre-Dame-de-Toute-Joie et d’un centre paroissial<ref>Fiche de la paroisse sur le site officiel du diocèse. Consulté le 09/11/2009.</ref>. Ce secteur pastoral et ses paroisses ont été confiés au Fils de la Charité, une congrégation religieuse spécialisée dans l’apostolat en milieu populaire. Deux communautés de religieuses sont aussi présentes sur ce secteur.

S’ajoute une église de la communauté évangélique laotienne<ref>Annuaire des églises protestantes de l’Essonne sur le site eglises.org Consulté le 03/02/2010.</ref>.

Quant à la communauté musulmane de la ville, elle dispose de la Grande Mosquée de Grigny (près de la rue Saint-Exupéry), ainsi que de deux salles de prière (l'une à Grigny 2 et l'autre dans le quartier du Ravin, à la Grande Borne).

Médias

L’hebdomadaire Le Républicain relate les informations locales. La commune est en outre dans le bassin d’émission des chaînes de télévision France 3 Paris Île-de-France Centre, IDF1 et Téléssonne intégré à Télif.

Économie

Modèle:Section à actualiser La commune de Grigny est intégrée par l’Insee au bassin d'emploi d’Orly qui regroupait en 2006 trente communes et Modèle:Nombre<ref>%5CDL_ZE19901144.pdf Données statistiques de la zone d’emploi d’Orly sur le site de l’Insee. Consulté le 05/02/2010.</ref>, les Grignois représentant 5,68 % du total de la zone. Majoritairement résidentielle, la commune dispose cependant de deux importantes zones d’activités économiques avec la zone des Radars au sud et la zone industrielle des Noues de Seine au nord.

Elle accueillait aussi un centre commercial de l’enseigne Casino à proximité de la gare SNCF de Grigny - Centre. En Modèle:Date-, le groupe Casino décide néanmoins de fermer le supermarché car selon lui, « les vols, les violences récurrentes et l'explosion du budget sécurité » ont rendu le magasin « très déficitaire », alors que selon la mairie, « L'insécurité n'explique pas tout » mais que « Casino a lourdement grevé son chiffre d'affaires car il n'a "jamais adapté sa stratégie commerciale" à la réalité grignoise »<ref>Désillusion à Grigny, face au départ de l'unique supermarché, lexpansion.lexpress.fr, 4 septembre 2016</ref>.

Plusieurs entreprises implantées sur le territoire de la commune occasionnent des nuisances environnementales importantes et sont référencées au registre français des émissions polluantes, telle la chaufferie centrale de Grigny gérée par Elyo classée pour ces rejets de dioxyde de carbone et ses prélèvements importants en eau potable<ref>Fiche de la chaufferie Elyo Grigny sur le site du registre français des émissions polluantes. Consulté le 05/02/2010.</ref>, le centre de conditionnement de Coca-Cola Enterprises pour ses rejets de carbone, ses consommations d’oxygène, d’eau potable et d’eau souterraine<ref>Fiche de l’établissement Coca-Cola Entreprises de Grigny sur le site du registre français des émissions polluantes. Consulté le 05/02/2010.</ref> et le dépôt de pétrole de la CIM pour ses prélèvements en eau potable<ref>Fiche du dépôt de pétrole de la CIM sur le site du registre français des émissions polluantes. Consulté le 05/02/2010.</ref>, site par ailleurs classé au titre de la directive Seveso<ref>Fiche du dépôt pétrolier CIM classé sur le site du ministère de l'Écologie. Consulté le 01/05/2010.</ref>. En 2008, la commune accueillait sur son territoire 984 entreprises dont 509 dans le seul secteur des services, totalisant 6898 postes salariés à fin 2007. Aucune exploitation agricole ne subsistait et seulement deux hôtels classés deux étoiles disposaient d’un total de 149 chambres. Un marché se tient les jeudis et dimanches matin à la Grande Borne<ref>Annuaire des marchés sur le site Marchés de France. Consulté le 25/04/2011.</ref>.

Emplois, revenus et niveau de vie

Modèle:Section à actualiser Cette présence relativement élevée d’entreprises créatrices d’emploi ne permet cependant pas de pourvoir en activité les 11 212 actifs que compte la commune, entraînant un fort taux de chômage à 18,8 % en 2006 et obligeant 80,9 % des personnes ayant un emploi à travailler dans une autre commune que Grigny. En outre, la précarité touche une part importante de la population puisque seulement 77,6 % des salariés étaient titulaires de la fonction publique ou employés en contrat à durée indéterminée. Ces difficultés professionnelles entraînent des difficultés économiques puisque le revenu net imposable moyen des foyers de la commune ne s’élevait en 2007 qu’à 14 605 euros et seulement 38,9 % de la population était assujettie à l’impôt sur le revenu. En conséquence, seulement 36,3 % de la population grignoise était propriétaire de son logement, la même proportion que ceux locataires d’une HLM<ref>%5CCOM%5CDL_COM91286.pdf Données statistiques socio-économiques locales sur le site de l’Insee. Consulté le 05/02/2010.</ref>. Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 9 359 euros, ce qui plaçait Grigny au 30 648e rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au dernier rang départemental<ref>Résumé statistique national des communes sur le site de l’Insee. Consulté le 26/10/2009.</ref>.

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de Modèle:Unité, ce qui plaçait Grigny au 28 719e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Près de Modèle:Nombre habitants de la ville vivent en quartier prioritaire, soit une large majorité de la population communale, avec un taux de pauvreté situé entre 40 et 50 %<ref>Commune : Grigny sur sig.ville.gouv.fr</ref>.

Modèle:Section à actualiser

Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Grigny 0,0 % 5,3 % 14,0 % 28,4 % 27,1 % 25,3 %
Zone d’emploi d’Orly 0,1 % 4,6 % 15,2 % 27,8 % 30,3 % 22,1 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Grigny 0,3 % 11,7 % 13,6 % 18,6 % 13,4 % 5,0 %
Zone d’emploi d’Orly 0,5 % 8,1 % 7,2 % 15,0 % 14,3 % 6,3 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee<ref>Rapport statistique national sur le site de l’Insee. Consulté le 05/07/2009.</ref>

Culture locale et patrimoine

Patrimoine environnemental

Fichier:Grigny Parc Arbalete.JPG
Le parc de l’Arbalète.

Le parc de l’Arbalète à proximité du lac du même nom constitue le plus important espace vert de la commune avec la plaine centrale aménagée dans le quartier de la Grande Borne. Ils sont complétés par le parc du Clotay et le parc des Aiglons. Dans le quartier des Blancs Manteaux ont été aménagés des jardins familiaux.

La partie grignoise du lac de Viry-Châtillon et les bois de l’Arbalète et des Blancs Manteaux ont été inscrits à l’inventaire des espaces naturels sensibles par le conseil départemental de l'Essonne<ref>Carte des espaces naturels sensibles de la commune sur le site du conseil départemental de l’Essonne. Consulté le 01/2020.</ref>.

Grigny a été récompensée par une fleur au concours des villes et villages fleuris<ref>Palmarès départemental sur le site officiel de l’association. Consulté le 15/01/2010.</ref> puis deux fleurs à partir de 2011<ref>Fiche de Grigny sur le site officiel du CNVVF. Consulté le 04/03/2012.</ref>.

Patrimoine architectural

Les monuments du parc du château de l’Arbalète dont le bassin, le kiosque et le portail ont été inventoriés au titre des monuments historiques<ref>Modèle:Base Mérimée. Consulté le 03/02/2010.</ref>. Les communs datant du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle complètent les vestiges de l’ancien château détruit<ref name="Flohic2">Modèle:Ouvrage.</ref>. L’église Saint-Antoine-et-Saint-Sulpice date du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et son clocher du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="Flohic3">Modèle:Ouvrage.</ref>. Les bâtiments de la Ferme Neuve ont été élevés entre 1723 et 1753<ref name="Flohic4">Modèle:Ouvrage.</ref>. La commune dispose encore d’un lavoir couvert construit en 1873<ref name="Flohic5">Modèle:Ouvrage.</ref>.

Personnalités liées à la commune

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Grigny :

Grigny dans les arts et la culture

Héraldique et logotype

Modèle:Article connexe

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références nombreuses

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