Victor Schœlcher
Modèle:Semi-protection longue Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Victor SchœlcherModèle:Note (Modèle:MSAPI<ref group="n">Prononciation en français de France standard retranscrite phonémiquement selon la norme API.</ref>) est un journaliste et homme politique français, né à Paris le Modèle:Date<ref name="biosenat" /> et mort à Houilles le Modèle:Date<ref name="biosenat">Modèle:Lien web.</ref>. Il est connu pour avoir agi en faveur de l'abolition définitive de l'esclavage en France, via le décret d'abolition, signé par le gouvernement provisoire de la Deuxième République<ref>Modèle:Lien web.</ref> le Modèle:Date. Il est également élu député de la Martinique puis de la Guadeloupe.
Biographie
Enfance
Victor Schœlcher naît le Modèle:Date- à Paris ([[Anciens arrondissements de Paris|Modèle:5e ancien]], aujourd'hui [[10e arrondissement de Paris|Modèle:10e]]) au 60 rue du Faubourg-Saint-Denis<ref group="n">Extrait du registre d'état civil du [[Anciens arrondissements de Paris|Modèle:5e]] de Paris (an XII) : Modèle:Citation L'original de l'acte a disparu lors de la destruction des archives de Paris pendant les incendies de 1871, mais une copie en avait été faite et elle est citée par Anne Girollet dans Victor Schœlcher, abolitionniste et républicain, Paris, Éditions Karthala, 2000, page 24.</ref>, dans une famille catholique bourgeoise. Son père, Marc Schœlcher (1766-1832), originaire de Fessenheim (Haut-Rhin) en Alsace<ref name="biosenat" />, est propriétaire d'une usine de fabrication de porcelaine<ref name="chronosenat1" />. Sa mère, Victoire Jacob (1767-1839), originaire de Meaux (Seine-et-Marne), est marchande lingère à Paris au moment de son mariage<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Victor Schœlcher est baptisé à l'église Saint-Laurent de Paris le Modèle:Date-<ref>Registre des baptêmes de la paroisse Saint-Laurent de Paris, années 1802-1806, cité par Anne Girollet dans Victor Schœlcher, abolitionniste et républicain, Paris, Éditions Karthala, 2000, page 24.</ref>.
Il fait de courtes études au lycée Condorcet, côtoyant les milieux littéraires et établissant des liens<ref name="biosenat" />artistiques sur Paris, faisant connaissance avec George Sand, Hector Berlioz et Franz Liszt<ref name="chronosenat1">Modèle:Lien web.</ref>.
Il voyage, vers 1830, en tant que représentant commercial de l'entreprise familiale<ref name="biosenat" />. Lorsqu'il est à Cuba, il est révolté par l'esclavage.
Revenant en France, il devient journaliste et critique artistique<ref name="biosenat" />, publiant des articles, des ouvrages, multipliant ses déplacements d'information.
Il adhère à la franc-maçonnerie, étant initié dans la loge parisienne « Les Amis de la Vérité » (Grand Orient de France), qui est à l'époque un atelier très fortement politisé, pour ne pas dire ouvertement révolutionnaire<ref>André Combes, Histoire de la franc-maçonnerie au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, tome 1, éd. du Rocher, Paris, 1998, p. 136 et suivantes.</ref>. Il passe ensuite à une autre loge parisienne, « La Clémente Amitié ». Il cesse toute activité maçonnique en 1844, lorsqu'il est radié par la chambre symbolique du Grand Orient de France, en compagnie de dix-sept autres frères de la loge « La Clémente Amitié », pour s'être opposé à la révision des statuts généraux de l'obédience et avoir soutenu le vénérable Bègue-Clavel<ref>André Combes, Modèle:Opcit, p. 230.</ref>.
Il revend rapidement la manufacture dont il hérite de son père en 1832 pour se consacrer à son métier de journaliste et ses activités philanthropiques<ref name="chronosenat1" />.
L'action abolitionniste
Le discours abolitionniste de Schœlcher évolue au cours de sa vie. En 1830, dans un article de la Revue de Paris, « Des Noirs »<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, après avoir fait une description terrible de la situation des esclaves, et montré comment l'esclavage transforme ces hommes en brutes, il se prononce contre l'abolition immédiate, car pour lui, Modèle:Citation<ref>Modèle:Article.</ref>.
En 1833, il publie un premier ouvrage : De l'esclavage des Noirs et de la législation coloniale<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Ce livre est un réquisitoire contre l'esclavage et pour son abolition, mais il renvoie celle-ci à un « futur incident révolutionnaire que j'appelle du reste de mes vœux », car, écrit-il « Les révolutions se font pour rétablir dans l'ordre social l'équilibre que les envahissements de la richesse tendent toujours à détruire ». Il estime, dans la préface de l'ouvrage, que la Révolution de 1830 a ouvert une période longue dans laquelle les libertés ouvrières sont confisquées, bien que les ouvriers en aient été le moteur. Mais tous les éléments de son combat sont en place, et ses idées sont claires, car il considère que « l'homme noir n'est pas moins digne de la liberté que l'homme blanc » (Chapitre X) ; « l'esclavage des nègres est une injure à la dignité humaine, parce que l'intelligence de l'homme noir est parfaitement égale à celle de l'homme blanc » (Chapitre XI). Mais il ne propose en conclusion de son ouvrage qu'un texte de loi visant à humaniser autant que faire se peut l'esclavage, et non pas à l'abolir immédiatement. Car à cette époque il pense que dans le cadre du régime issu de la révolution de 1830, il ne sera pas possible d'aller plus loin. Cette loi encadrerait l'esclavage dans des limites, donnerait des droits aux esclaves, limiterait donc les droits des maîtres, mais tolérerait malgré tout le maintien de la peine du fouet, « toute révoltante qu'elle soit », sans laquelle « les maîtres ne pourraient plus faire travailler dans les plantations ». Il est complètement lucide sur la portée de sa proposition, et surtout sur ses limites, car il confesse : « dès que vous acceptez un mode d'existence contraire à toutes les lois de la nature, il faut vous résigner à sortir des bornes de l'humanité » ; or, pour lui, l'esclavage sort des bornes de l'humanité.
De mai 1840 à juin 1841, il retourne aux Antilles<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref> et visite plusieurs habitations, parmi lesquelles celle de Trou-Vaillant (Saint-James), dont le domaine et les esclaves appartiennent à l’État. Cette situation le révolte, comme on peut le lire dans Des colonies françaises. Abolition immédiate de l'esclavage<ref>Modèle:Ouvrage</ref>, ouvrage qu'il publie en 1842 : Modèle:Citation bloc
Après ce séjour aux Antilles, il se prononce pour une abolition immédiate et complète, et se consacre désormais entièrement à cette cause.
Ses voyages en Grèce, en Égypte et au Sénégal le confortèrent dans cette conviction. En 1845, à l'occasion du débat parlementaire sur des lois d’humanisation de l’esclavage, il publie des articles nombreux dans des journaux et revues comme Le Courrier Français, le Siècle, Le Journal des Économistes, L’Atelier, L'Abolitioniste français, La Revue Indépendante et surtout la Réforme.
En 1847, il regroupe ces articles dans un ouvrage intitulé Histoire de l’esclavage pendant ces deux dernières années<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Après avoir écrit que « tout le monde est d’accord sur la sainteté du principe de l'abolition », et « que le sort des esclaves n'a pas cessé d'être horrible, atroce, dégradant, infâme, malgré les lois, les ordonnances, les règlements faits pour l'alléger », il conclut le préambule de son ouvrage par : « Le seul, l'unique remède aux maux incalculables de la servitude c'est la liberté. Il est impossible d'introduire l'humanité dans l'esclavage. Il n'existe qu'un moyen d'améliorer réellement le sort des nègres, c'est de prononcer l'émancipation complète et immédiate ».
Modèle:Article détaillé En 1848, Victor Schœlcher est nommé sous-secrétaire d'État à la Marine et aux colonies dans le gouvernement provisoire de 1848 par le ministre François Arago. Nommé également président de la commission d'abolition de l'esclavage, il est l'initiateur du décret du 27 avril 1848, signé à l'Hôtel de la Marine<ref>Modèle:Lien web</ref>, qui abolit définitivement l'esclavage en France. L'esclavage avait déjà été aboli en France, pendant la Révolution française le 16 pluviôse an II, puis rétabli par [[Napoléon Ier|Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }}]] par la loi du 20 mai 1802.
Après l'abolition
Lithographie de Marin-Lavigne de la série Galerie des représentants du peuple (1848).
Sa notoriété le conduit à être élu<ref name=":0" /> député, à la fois par la Martinique (le Modèle:Date-, Modèle:3e et dernier par Modèle:Nombre sur Modèle:Unité) et par la Guadeloupe (le Modèle:Date-, Modèle:2e sur 3, par Modèle:Nombre sur 33 734 votants). Il opte pour la Martinique.
En Martinique en 1849, une alliance est conclue entre Cyrille Bissette et le béké François Pécoul en vue des élections législatives de juin. Les résultats consacrent l'écrasante victoire du tandem Bissette-Pécoul qui obtiennent respectivement Modèle:Nombre et Modèle:Nombre. Victor Schœlcher est battu et ne recueille que Modèle:Nombre. Il fut élu en Modèle:Date-, comme représentant de la Guadeloupe à l'Assemblée législative.
D'Modèle:Date- à Modèle:Date-, il siège à gauche, en tant que vice-président du groupe de la Montagne. Il intervient en faveur des noirs, demande l'élection des officiers de l'armée jusqu'au grade de capitaine, dépose un amendement demandant que les compagnies de chemins de fer équipent les Modèle:3e de wagons fermés, réclame l'abolition de la peine de mort<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il vote pour le droit au travail, pour l'ensemble de la Constitution, contre l'expédition de Rome, etc.<ref name=":0" />
Lors du coup d'État du 2 décembre 1851, il fut un des députés présents aux côtés d'Alphonse Baudin sur la barricade où celui-ci sera tué. Républicain, il est proscrit durant le Second Empire par le coup d'État de Louis Napoléon Bonaparte. Il s'exile en Angleterre et y devient un spécialiste de l'œuvre du compositeur de musique sacrée Georg Friedrich Haendel, rassemble une collection très importante de ses manuscrits et partitions<ref>Collection conservée au département Musique de la Bibliothèque nationale de France.</ref> et rédige une de ses premières biographies, mais celle-ci n'est éditée que dans sa traduction anglaise. En 1870, il revient en France à la suite de la défaite de Sedan. Il est alors nommé colonel d'état-major de la garde nationale et obtient le commandement de la légion d'artillerie<ref>Notice Victor Schœlcher sur le site cosmovisions.com.</ref>.
Après l'abdication de Napoléon III, il est réélu député de la Martinique à l'Assemblée nationale de Modèle:Date- à Modèle:Date-. En Modèle:Date-, en pleine crise communaliste, il publie un appel pour que l'assemblée de Versailles choisisse la conciliation plutôt que l'affrontement avec la Commune :
Le Modèle:Date-, il est élu sénateur inamovible par l'Assemblée nationale.
En 1877, Victor Schœlcher dépose une proposition de loi pour interdire la bastonnade dans les bagnes. La commission d'initiatives refuse la proposition, mais les peines corporelles seront abolies en 1880. Sous la Troisième République, le gouvernement Ferry promulgua la loi du Modèle:Date-, dite de « réparation nationale », qui allouait une pension ou rente viagère aux citoyens français victimes du coup d'État du 2 décembre 1851 et de la Loi de sûreté générale. La Commission générale chargée d'examiner les dossiers, présidée par le Ministre de l'Intérieur, était composée de représentants du ministère, de conseillers d'État, et comprenait huit parlementaires, tous d'anciennes victimes : quatre sénateurs (Victor Hugo, Jean Macé, Elzéar Pin, Victor Schœlcher) et quatre députés (Louis Greppo, Noël Madier de Montjau, Martin Nadaud et Alexandre Dethou)<ref>Denise Devos, « La loi de réparation nationale du 30 juillet 1881 : source de l'histoire de la répression de l'insurrection de décembre 1851 », Revue d'histoire du XIXe siècle, 1| 1985, mis en ligne le 28 octobre 2002.</ref>.
En 1884 et 1885, il tente de s'opposer, sans succès, à l'institution de la relégation des forçats récidivistes en Guyane. Abolitionniste mais colonialiste, il continue de défendre la colonisation par le bulletin de vote et la scolarisation<ref>« Victor Schœlcher » émission 2000 ans d'histoire.</ref>.
Fin de vie
À la fin de sa vie, comme il ne s'était jamais marié et qu'il n'avait pas eu d'enfant, il décida de donner tout ce qu'il possédait ; il a notamment fait don d'une collection d'objets au Conseil général de la Guadeloupe, aujourd'hui hébergée au musée Schœlcher. Victor Schœlcher est mort le Modèle:Date- à l'âge de Modèle:Unité dans sa maison qu'il louait depuis 1876 au 26 rue d'Argenteuil<ref>Extrait du registre d'état civil de la ville de Houilles (1893) : Modèle:Citation bloc</ref>, devenue depuis l'avenue Schœlcher, à Houilles dans les Yvelines.
Enterré à Paris au cimetière du Père-Lachaise, mais non incinéré bien qu'il en ait exprimé le souhaitModèle:Sfn, son corps fut transféré par décision de l'Assemblée nationale et du Président du Conseil de la République, Gaston Monnerville au Panthéon le Modèle:Date en même temps que les restes du Guyanais Félix Éboué (premier noir à y être inhumé) et également ceux de son père Marc Schœlcher, porcelainier de son état, car Victor Schœlcher avait exprimé désirer vivement être inhumé à son côté.
Postérité
Hommages
- Une « Fête en l’honneur de Schoelcher » a été organisée le 11 juillet 1937 dans le cadre de l’Exposition internationale de 1937 à Paris<ref>Modèle:Article</ref>.
- Victor Schœlcher a été célébré de manière particulière à l'instigation de Gaston Monnerville , président du Sénat de l'après Seconde Guerre mondiale, en tant que héros de la franc-maçonnerie coloniale<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est à son initiative que les cendres de Victor Schœlcher et de Félix Éboué ont été transférés au Panthéon en 1949.
- Des chants politiques lui sont dédiés, Angélina joli bato en Guadeloupe et La Montagne est verte en Martinique<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- le Modèle:Date- : jour de Victor Schœlcher (commémoration de la naissance, le Modèle:Date , du député qui fut à l'origine de l'abolition de l'esclavage), en Guadeloupe, à Saint-Martin et en Martinique.
- le Modèle:Date- : Journée annuelle de la mémoire de l'esclavage, commémoration de la reconnaissance par le Parlement français de l'esclavage comme crime contre l'humanité ; elle s'ajoute à celles de l'abolition de l'esclavage dans les régions d'outremer.
- Aimé Césaire mentionne son action majeure dans la lutte contre l'esclavage et contre la domination coloniale dans son discours du Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Polémique en 2020
Le 22 mai 2020, jour de commémoration de l'abolition de l'esclavage en Martinique, les deux statues de Victor Schoelcher présentes à Fort-de-France et à Schoelcher sont détruites<ref>Modèle:Lien web.</ref> par des manifestants se proclamant « antibéké et anti-héritage colonial »<ref>Modèle:Article.</ref>.
Les manifestants reprochent au pouvoir français et aux collectivités Modèle:Citation<ref>Modèle:Article</ref> ; et à Schœlcher en particulier, d'avoir permis une indemnisation financière des anciens maîtres blancs, en compensation de l'abolition.
Lieux
- En 1888, alors qu'il est encore vivant, la commune de Case-Navire (Martinique) prit le nom de Schœlcher en hommage à son combat contre l'esclavage.
- La commune de Fessenheim a inauguré en 2015 l'espace muséographique « Victor Schœlcher, son œuvre », un musée qui lui est dédié<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- La commune de Strasbourg a un centre social et culturel qui porte son nom, ainsi qu'une courte avenue dans la Neustadt, prolongation de l'avenue de la Liberté.
- La commune de Houilles a acquis en 2011 la maison de campagne de Victor Schœlcher où il est décédé pour en faire un musée qui lui sera consacré<ref>Ovillois Modèle:N° - Septembre 2011, page 5.</ref>.
- La commune de Seyssins (Isère) possède une place Victor-Schoelcher et un espace Victor-Schoelcher, inaugurés par Didier Migaud et Élisabeth Guigou.
- Une rue sur les terrains détachés du cimetière du Montparnasse (Paris Modèle:14e) était dénommée depuis 1894 simplement « rue Schœlcher » et, depuis 2000, « rue Victor-Schœlcher ».
- À Nantes, la passerelle Victor-Schœlcher franchit la Loire et est située à proximité du Mémorial de l'abolition de l'esclavage.
- Les communes d'Auray, de Saint-Pierre-lès-Elbeuf, de Saint-Avé, de Folschviller, de Saint-Herblain, de Limoges et le Modèle:9e arrondissement de Lyon possèdent une rue à son nom.
- La commune de Mauguio possède un enclos pavillonnaire de 7 propriétés à son nom.
- La commune de Massy a aménagé vers 1985 une place à son nom avec en son centre une statue de Toussaint-Louverture et au pied de celle-ci une plaque avec la citation : « mon cœur sera toujours avec vous pour soutenir la cause de la race noire qui a produit le grand Toussaint Louverture ».
- Il y a également un arrêt de tram qui a été baptisé Schœlcher sur la ligne 1 du tramway de Nantes.
Bâtiments scolaires
- Collèges. Les communes de Torcy, en Seine-et-Marne, de Sainte-Cécile-les-Vignes<ref>Collège de 750 élèves ; en 2006.</ref> dans le Vaucluse, d'Ensisheim dans le Haut-Rhin, de Champagney en Haute-Saône Modèle:Incise, de Kourou en Guyane, le Modèle:9e de Lyon ont un collège qui porte son nom.
- Lycées. Le lycée Victor-Schœlcher à Fort-de-France<ref>Autrefois le lycée était à Saint-Pierre, déplacé à cause de l'éruption volcanique de 1902.</ref> en Martinique et un lycée professionnel à Saint-Louis, à La Réunion, portent son nom.
- Ecole primaire : la commune de Laprugne (03250) a une école qui porte son nom depuis 1998
Statuaire
- À Cayenne, sur la place Victor-Schœlcher, une statue de Schœlcher fut érigée en 1896. Le monument est classé monument historique depuis 1999. Durant la nuit du 17 juillet 2020, la statue a été déboulonnée. Elle avait été recouverte de peinture rouge quelques jours auparavant.
- À Houilles, sur la place Victor-Schœlcher, un monument surmonté d'un buste en bronze de Schœlcher fut érigé en 1848. Fondu par les nazis sous le régime de Vichy, il a été remplacé en 1948.
- Statuaire
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Statue de Victor Schœlcher dans la commune de Schœlcher en Martinique.
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Buste de Victor Schœlcher, musée Schœlcher en Guadeloupe.
Monnaie
- En 1952, un billet de Modèle:Unité à l'effigie de Victor Schœlcher est mis en circulation en Martinique.
- En 2012, il figure sur une pièce de Modèle:Unité en argent éditée par la Monnaie de Paris, pour la collection « Les Euros des Régions » afin de symboliquement représenter la Martinique.
Autres
- La promotion 1996 de l'ENA porte son nom<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Dans Case départ, film de Lionel Steketee, Fabrice Éboué et Thomas N'Gijol, le jeune fils de l'esclavagiste, Victor Jourdain, indigné par le sort des esclaves de son père, est prénommé ainsi en référence à Victor Schœlcher.
Œuvres
- 1833 : De l'esclavage des Noirs et de la législation coloniale 1833
- 1839-1840 : Abolition de l'esclavage. Examen critique du préjugé contre la couleur des Africains et des sang-mêlés. Paris, Pagnerre éditeur
- Couverture datée de 1839. Titre daté de 1840. In-32, 183 pages, et 16 pages pour un Catalogue de publications populaires éditées chez Pagnerre. Imprimé chez Modèle:Mme Porthmann, rue du Hasard-Richelieu.
- 1840 : Abolition de l'esclavage. Examen critique du préjugé contre la couleur des africains et des sang-mélés, « Des Noirs », Revue de Paris, tome XX, 1830, Modèle:P.71-83
- 1842 : Des colonies françaises. Abolition immédiate de l'esclavage. Publié par Pagnerre, 1842
- Exemplaire université Harvard : copie numérisée le 13 décembre 2005 (consulté le Modèle:Date-).
- 1843 : Colonies étrangères et Haïti. Résultats de l'émancipation anglaise : Colonies Danoises — Haïti — Du droit de visite — Coup d'œil sur l'état de la question d'affranchissement, Modèle:T.second. Publié par Pagnerre, 1843
- Exemplaire la New York Public Library : copie numérisée le 19 décembre 2007 (consulté le Modèle:Date-.
- 1844 : Modèle:Ouvrage
- Des colonies françaises. Abolition immédiate de l'esclavage (1842), nouvelle édition en fac-similé, les Éditions du CTHS, 1998.
- 1844 : Journal de voyage en Égypte, 1844 Paris, Mercure de France
- 1847 : Histoire de l'esclavage pendant les deux dernières années, publié par Pagnerre, 1847
- Exemplaire de la Bibliothèque cantonale et universitaire de Lausanne : copie numérisée le 7 février 2008 (consulté le Modèle:Date-). Un exemplaire est visible à la bibliothèque du Sénat rue de Vaugirard.
- 1851: Abolition de la peine de mort. Publié par Eugène De Soye, 1851, copie numérisée sur Gallica.fr
- 1852: Histoire des crimes du 2 décembre, Bruxelles : tous les libraires, 1852
- 1857 : Life of Haendel, Londres, Trübner (traduction de son manuscrit français par James Lowe)
- 1873 : La Famille, la propriété et le christianisme, Paris, Librairie de la Bibliothèque démocratique, 1873
- 1874 : Le Deux décembre, les massacres dans Paris, Paris, Librairie de la Bibliothèque démocratique
- 1877 : Modèle:Ouvrage
- 1889 : Vie de Toussaint Louverture, 1889 (réédition Ed. Karthala, 1982)
- 1906 : Modèle:Ouvrage
- 1995 : La Correspondance de Victor Schœlcher (présentée par Nelly Schmidt), Paris, Maisonneuve et Larose, présentation en ligne
- 2023 : Le journal manuscrit tenu par Schœlcher au cours des vingt dernières années de sa vie, acquis lors d'un vente publique, composé de 85 feuillets in-quarto, dont 80 pages manuscrites et environ 90 pages de coupures de presse, est en cours d'établissement pour être mis à la disposition du public<ref>Modèle:Article</ref>.
Notes et références
Notes
Références
Voir aussi
Bibliographie
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.
- Janine Alexandre-Debray, Victor Schœlcher ou La mystique d'un athée, Paris, Perrin, 2006, présentation en ligne.
- Modèle:Ouvrage.
- Anne Girollet, Victor Schœlcher, républicain et Franc-Maçon, Paris, Éditions maçonniques de France, collection « Encyclopédie maçonnique », 2000, Modèle:Lire en ligne.
- Modèle:Ouvrage.
- Fabienne Federini, L'abolition de l’esclavage 1848 : une lecture de Victor Schœlcher, Paris, L'Harmattan, 1998.
- Rodolphe Robo, L'Abolition de l'esclavage, la République et Victor Schœlcher, Cayenne, 1983.
Filmographie
- Victor Schœlcher, l'abolition, un téléfilm de Paul Vecchiali, avec Jacques Perrin, 1998
- Modèle:Ina