Jean Saint-Josse
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité politique
Jean Saint-Josse, né le Modèle:Date à Coarraze (Pyrénées-Atlantiques), est un homme politique français.
Après avoir été membre du Rassemblement pour la République (RPR), il cofonde le parti Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT), qu'il préside de 1998 à 2008.
Sur le plan électif, il est conseiller régional d’Aquitaine de 1992 à 1999 et maire de Coarraze de 1995 à 2020. À la tête de la liste CPNT aux élections européennes de 1999, il est élu député européen, un mandat qu’il conserve jusqu’en 2004.
Candidat à l'élection présidentielle de 2002, il obtient 4,23 % des suffrages exprimés.
Situation personnelle
Né le Modèle:Date de naissance- à Coarraze, près de Pau, il souhaite devenir journaliste mais doit interrompre ses études après la mort de son frère, reprenant l’entreprise de son père, qui est vendeur de vêtements sur les marchés<ref name="Dépêche 2002" />. Jean Saint-Josse est par la suite directeur commercial de la radio NRJ-Pau, puis responsable d'une petite imprimerie<ref name="Chasseurs" />. Marié, il est père de quatre filles<ref name="Libération 2002">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Évangile">Modèle:Lien web.</ref>.
Parcours politique
Débuts
En 1979, il est soutenu par Modèle:Nombre pour lutter contre la Modèle:Citation de la Commission européenne, qui interdit la chasse aux oiseaux migrateurs pendant les périodes de reproduction et de nidification. En 1982, il est élu à la présidence de la fédération des chasseurs des Pyrénées-Atlantiques<ref name="Dépêche 2002" />.
Après avoir voté pour François Mitterrand au second tour de l’élection présidentielle de 1981, il adhère au RPR et devient attaché parlementaire du député gaulliste des Pyrénées-Atlantiques Jean Gougy en 1986-1987<ref name="Dépêche 2002"/>,<ref name="Chasseurs">Modèle:Lien web.</ref>.
En 1989, après avoir rendu sa carte du RPR, il participe à la fondation de Chasse, pêche, nature et traditions (CPNT) au côté d'André Goustat<ref name="Évangile"/>. En 1992, il est élu conseiller régional d'Aquitaine et vote Modèle:Citation au référendum sur le traité de Maastricht<ref name="Chasseurs" />. Il devient maire de Coarraze (Pyrénées-Atlantiques) en 1995<ref name="Libération 2002" />.
Député européen
En 1998, il est réélu conseiller régional et prend la présidence de CPNT, succédant à André Goustat<ref name="Chasseurs" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Pendant la campagne des élections européennes de 1999, il dénonce une construction européenne fédéraliste et technocrate<ref name="Libération 2002" />. La liste qu’il conduit au niveau national obtient près d’Modèle:Nobr de voix, soit 6,8 % des suffrages exprimés, faisant jeu égal avec le Parti communiste français et devançant le Front national<ref>Modèle:Article.</ref>. Avec cinq autres membres de CPNT, il devient ainsi député européen, un mandat qu’il exerce jusqu'à la fin de la législature, en 2004<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Opposé au cumul des mandats, il démissionne dans la foulée du conseil régional d’Aquitaine<ref name="Campagne FR2" />.
Au Parlement européen, il participe à la formation du groupe pour l'Europe des démocraties et des différences (EDD) avec d’autres mouvements eurosceptiques, dont le parti britannique UKIP ; d’après Jean Saint-Josse, Modèle:Citation<ref name="Baticle">Modèle:Lien web.</ref>. Membre de la commission de l’environnement, il affiche son hostilité aux mesures anti-chasse et obtient la création, le Modèle:Date-, d’un intergroupe parlementaire Modèle:Citation<ref name="Baticle"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur les questions intérieures, il continue principalement d'insister sur Modèle:Citation tout en faisant savoir qu'il est favorable au Pacs et contre la législation sur le cannabis. Il prône l’abstention au référendum sur le quinquennat présidentiel, qu'il ne considère pas comme une Modèle:Citation<ref name="Dépêche 2002" />,<ref name="Chasseurs" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La liste qu’il conduit aux élections municipales de 2001 à Coarraze l’emporte dès le premier tour, ce qui lui permet d'obtenir un second mandat de maire<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Élection présidentielle de 2002
En vue de l’élection présidentielle de 2002, Jean Saint-Josse est désigné candidat de CPNT, qui compte alors plus de Modèle:Unité. C’est la première fois que le parti présente un candidat à ce type de scrutin. Tandis que le journal de gauche Libération classe volontiers Jean Saint-Josse à droite de l’échiquier politique, le politologue Michel Bussi souligne : Modèle:Citation<ref name="Chasseurs" />,<ref>Modèle:Chapitre.</ref>.
Comme aux élections européennes de 1999, Jean Saint-Josse choisit de mener une campagne de proximité, à faible coût et sans stratégie de communication élaborée<ref name="Dépêche 2002" />. Se défendant d’être en relation avec la Fédération nationale des chasseurs, il met l’accent sur un rééquilibrage des politiques d’aménagement du territoire en faveur des zones rurales Modèle:Incise, sur la nécessité d’unités à taille humaine dans l'agriculture, le domaine scolaire ou les entreprises, promeut le respect des traditions, critique l’action des institutions européennes et défend les artisans et commerçants, ce qui fait dire à La Dépêche qu’il est un Modèle:Citation et qu’il Modèle:Citation<ref name="Dépêche 2002">Modèle:Lien web.</ref>.
Se présentant comme un Modèle:Citation, il critique Les Verts, qui feraient de Modèle:Citation au détriment de Modèle:Citation et Modèle:Citation (mais qu’il rejoint sur l’interdiction des produits alimentaires contenant des OGM alimentaires)<ref name="Campagne FR2">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il appelle plus généralement à sanctionner l’ensemble de la gauche plurielle, à qui il reproche le vote de la loi de Modèle:Date- sur la chasse<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Alors que ses réunions publiques rencontrent un important succès, il progresse dans les sondages, qui lui accordaient quelque 2 % des voix au début de la campagne, alors que la presse relève la porosité de son électorat avec celui du candidat d’extrême droite Jean-Marie Le Pen<ref name="Dépêche 2002" />.
À l’issue du premier tour, il obtient 4,23 % des suffrages exprimés et un peu plus d’Modèle:Nobr de voix, se classant en Modèle:9e du premier tour, sur un total de Modèle:Nombre. S'il arrive derrière le candidat des Verts, Noël Mamère, il réussit son objectif de dépasser le nombre de voix de son parti aux élections européennes de 1999<ref name="Campagne FR2" />,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il réalise ses meilleurs scores dans des départements du Sud-Ouest (12,1 % dans les Landes, 10,8 % dans le Gers, 10,1 % dans le LotModèle:Etc.) et dans la Somme (12,1 %) ; à l’inverse, ses résultats dans les zones urbaines (0,5 % à Paris) et en outre-mer (0,2 % en Martinique) sont très faibles<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Après avoir promis de ne pas donner de consigne de vote en vue du second tour, qui devait voir s’affronter Jacques Chirac et Lionel Jospin, il appelle ses électeurs au Modèle:Citation face à Jean-Marie Le Pen<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En retrait de la scène nationale
Lors des élections législatives de 2002, alors que CPNT obtient 1,7 % au niveau national, il se présente notamment contre François Bayrou, président de l’UDF, dans la deuxième circonscription des Pyrénées-Atlantiques, où il obtient 9,4 % des voix au premier tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Candidat aux élections cantonales de 2004 dans le canton de Nay-Est, il se retire à l’issue du premier tour, après être arrivé en deuxième position, derrière le candidat socialiste et légèrement devant le candidat UDF<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Il ne brigue pas un second mandat de député européen aux élections européennes qui suivent. En 2005, il appelle à voter Modèle:Citation au référendum établissant une constitution pour l'Europe.
Toujours président de CPNT, il ne se présente pas à l'élection présidentielle de 2007, et dirige la campagne de Frédéric Nihous. En Modèle:Date-, il annonce qu'il ne brigue pas un troisième mandat de président de CPNT et apporte son soutien à Frédéric Nihous, qui lui succède<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pour justifier sa décision, il invoque une volonté de Modèle:Citation, mais les médias font par la suite état de pressions de dirigeants du parti souhaitant s’allier avec l’UMP<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="France Bleu">Modèle:Lien web.</ref>.
Il est réélu maire de Coarraze à l'issue des élections municipales de 2008 et devient vice-président de la communauté de communes du Pays de Nay, chargé de l’économie et de l’emploi<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aux élections municipales de 2014, la liste qu’il conduit dans la commune obtient 52,3 % des voix au premier tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Réélu maire, il passe de la Modèle:3e à la Modèle:5e vice-présidence de l’intercommunalité, étant dorénavant chargé de l’aménagement de l’espace et du schéma de cohérence territoriale (Scot)<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En 2019, il fait connaître son désaccord avec la décision de renommer CPNT en Le Mouvement de la ruralité (LMR), évoquant des Modèle:Citation au sein de la direction du parti<ref name="France Bleu" />.
Après Modèle:Nobr à la tête de la ville, il ne brigue pas un nouveau mandat de maire de Coarraze aux élections municipales de 2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Alors que les élus sortants voient leur mandat prolongé en raison de la pandémie de Covid-19 en France, Jean Saint-Josse annonce le Modèle:Date- qu'il se met Modèle:Citation de son mandat de maire pour dénoncer la décision du gouvernement de maintenir le premier tour des élections puis de reporter la désignation des maires par les conseils municipaux élus dès ce tour<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Michel Lucante, qui avait mené une liste contre lui aux élections municipales de 2014, lui succède comme maire de Coarraze le Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Détail des mandats et fonctions
Au Parlement européen
Au niveau local
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : conseiller régional d'Aquitaine.
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : maire de Coarraze (Pyrénées-Atlantiques).
- Depuis le Modèle:Date- : vice-président de la communauté de communes du Pays de Nay.
Au sein de CPNT
- Modèle:Date- – Modèle:Date- : président de Chasse, pêche, nature et traditions.