Jean Vigo

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2

Jean Vigo, né le Modèle:Date de naissance à Paris et mort le Modèle:Date de décès à Paris<ref>Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris Modèle:14e, n° 4707, vue 3/31.</ref>, est un réalisateur français.

Biographie

Jean Vigo, né en 1905 à Paris<ref name="mait"/>, est le fils de l'anarchiste Eugène Bonaventure Vigo, dit Miguel Almereyda<ref>Luce Vigo, fille de Jean Vigo présente ainsi son grand-père : « Mon grand-père s'appelait Vigo, mais il avait pris un nom de guerre, d'anarchiste, Miguel Amereyda, qui est l'anagramme de 'y'a de la merde'. Déjà tout un programme, un regard sur la société... Il a fait beaucoup de prison, jeune, régulièrement, pour ses positions politiques. » En réponse à un entretien, retranscrit, avec Anna Kubišta, de Radio Praha sur radio.cz. </ref>, directeur des journaux La Guerre sociale et Le Bonnet rouge. Acquis aux idées pacifistes après avoir mesuré les horreurs de la guerre, ce dernier est arrêté en 1917 et incarcéré à la prison de Fresnes, où il est retrouvé mort, étranglé avec son lacet de chaussure dans des circonstances troubles<ref name="mait"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Âgé de 12 ans, Jean Vigo doit être scolarisé sous un nom d’emprunt<ref name="mait">Modèle:Lien web.</ref>. Il est pris en charge par son grand-père par alliance Gabriel Aubès, photographe à Montpellier, qui l'initie aux images<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Jean Vigo se marie avec Lydu Lozinska ; en 1931, il a une fille unique, Luce, qui racontera la rencontre de ses parents<ref>Modèle:Lien web.</ref> et parlera de la mort de son père : Modèle:Citation bloc

À partir de 1932, il est proche du Parti communiste et il devient membre de l'Association des écrivains et artistes révolutionnaires (AEAR)<ref name=mait/>.

Fichier:Jean Vigo tombe.jpg
Tombe de Jean Vigo au cimetière parisien de Bagneux (division 29).

Tuberculeux, il meurt de septicémie en 1934 à l'âge de vingt-neuf ans<ref name="monde">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> à Paris. Il est enterré au cimetière parisien de Bagneux<ref>Modèle:Lien web.</ref> (division 29)<ref>Cimetières de France et d'ailleurs</ref>.

Réception critique et postérité

Jean Vigo est connu pour deux films, Zéro de conduite (1933) et L'Atalante (1934).

Auparavant, il avait aussi été l'auteur de À propos de Nice (1929), avec Boris Kaufman, un film muet examinant les inégalités sociales du Nice des années 1920, Modèle:Incise et qu'il qualifie lui-même de Modèle:" pour un Modèle:"<ref name=mait/>. Puis, il avait tourné Taris, roi de l'eau (ou La Natation par Jean Taris, 1931), un court-métrage sur le nageur Jean Taris, avec notamment des prises de vues subaquatiques<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Considéré comme « anti-français », Zéro de conduite, à sa sortie, est censuré<ref name="monde"/>. Il n'est autorisé de projection qu'en 1946<ref name="encycl"/>. L'Atalante sort dans une version tronquée, sous le titre Le Chaland qui passe. Il est partiellement reconstitué en 1946<ref name="encycl">Modèle:Lien web.</ref>.

Jean Vigo a écrit quelques scripts pour des projets de films non réalisés : Le Tennis, Anneaux, La Camargue, le Métro, Lourdes, Au café, Lignes de la main, Chauvinisme.

Parmi les premiers spectateurs de ses films se trouve François Truffaut, qui dit lui devoir son regardModèle:Refsou.

Prix Jean-Vigo

En 1951 est créé en son honneur le prix Jean-Vigo, qui distingue souvent de jeunes réalisateurs.

En 2007, le Modèle:Lien, en Espagne, récompensera le meilleur réalisateur de sa compétition internationale avec le premier prix Jean-Vigo espagnol.

Filmographie

Hommages

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Modèle:Autres projets

Bibliographie

  • Nathalie Bourgeois, Bernard Benoliel, Stéfani de Loppinot (dir.), L'Atalante : un film de Jean Vigo, Paris, La Cinémathèque française/Pôle méditerranéen d'éducation cinématographique, 2000
  • Modèle:Article
  • Pierre Lherminier, Jean Vigo, Éditions Seghers, Modèle:Coll, Paris, 1967, 189 p.
  • Pierre Lherminier, Jean Vigo, Paris, Lherminier, Modèle:Coll, 1984
  • Pierre Lherminier (éd.), Jean Vigo : œuvre de cinéma, Paris, La Cinémathèque française/Lherminier, 1985
  • Michael Temple, Jean Vigo, Manchester, Manchester University Press, 2005
  • Luce Vigo, Jean Vigo, une vie engagée dans le cinéma, Paris, Cahiers du cinéma/CNDP, Modèle:Coll, 2002
  • David Weir, Jean Vigo and the Anarchist Eye, Atlanta, On Our Own Authority ! Publishing, 2014
  • Revue Positif n° 6, 1953, spécial Jean Vigo, 96 p. (12 auteurs dont Bernard Chardère, Jean Dasté, Jacques Prévert)

Documentaire

Article connexe

Liens externes

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Films

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