Jeannou Lacaze
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Jeannou Lacaze, né le Modèle:Date de naissance à Hué en Indochine française (Annam), mort le Modèle:Date de décès à Modèle:Arrondissement, est un militaire et homme politique français. Engagé dans la résistance, il fait ensuite carrière dans l'armée. Il atteint le grade de général et est le chef d'État-Major des armées de 1981 à 1985. Il a également été député européen de 1989 à 1994.
Biographie
Premières années
Jeannou Lacaze naît en Indochine, fils d'un fonctionnaire colonial et d'une Annamite d'origine chinoise<ref>Le général Lacaze, un "Sphinx" énigmatique, Le Nouvel Observateur, 4 août 2005</ref>. Il étudie au Lycée Michel-Montaigne de Bordeaux<ref>Biographie Jeannou Lacaze sur Whoswho.fr</ref>.
De 1944 à 1950
À l’âge de vingt ans, en 1944, il rejoint les FFI et participe à la Libération. Reçu à Saint-Cyr en 1945, il fait l’École d'application de l'infanterie à Auvours dont il sort en 1947.
Détaché à sa sortie d'école au [[1er régiment étranger d'infanterie|Modèle:1er étranger d'infanterie]] au Kef en Tunisie, il rejoint ensuite le [[2e régiment étranger d'infanterie|Modèle:2e étranger d'infanterie]] (REI) en Indochine, où il sert jusqu’en 1951. Chef de section au Modèle:3e, il est grièvement blessé alors qu'il est à la tête de sa section lors de l'assaut du village de Hô Chim le Modèle:Date. Rapatrié sanitaire, il retourne, dès sa convalescence terminée, au Modèle:2e dans le Modèle:1er et part pour un nouveau séjour en Indochine.
De 1951 à 1979, opérations à l'étranger
De retour en France en 1951, il est affecté au régiment de tirailleurs marocains. Après une affectation à la section technique de l'Armée de terre, il prend le commandement de la Modèle:5e du [[129e régiment d'infanterie de ligne|Modèle:129e d'infanterie]] en 1958 en Algérie.
En 1959, il est muté à la [[11e régiment parachutiste de choc#La 11e demi-brigade parachutiste de choc|Modèle:11e parachutiste de choc]].
Après un passage par l'École de guerre, il prend le commandement du [[2e régiment étranger de parachutistes|Modèle:2e étranger de parachutistes]] après le colonel Paul Arnaud de Foïard le Modèle:Date. Il conduit son régiment au Tchad lors de l'intervention française de 1969. Il opère également au Togo et en Côte d'Ivoire.
Quittant la Légion étrangère, il rejoint les services de renseignement extérieurs en Modèle:Date-, où il devient directeur du renseignement, possiblement à la demande du ministère des armées Pierre Messmer<ref>Modèle:Ouvrage</ref>. Il prend en 1977 le commandement de la Modèle:11e parachutiste, qu'il conserve jusqu'en 1979. C'est durant son commandement que le [[2e régiment étranger de parachutistes|Modèle:2e]] intervient à Kolwezi au Zaïre et que l'Armée française déclenche des actions extérieures au Liban et en Mauritanie.
De 1980 à 1985, chef d'état-major
Il gagne la confiance du président de la République Valéry Giscard d'Estaing qui le nomme gouverneur militaire de Paris en 1980, et chef d'État-Major des armées le Modèle:Date, soit quelques mois avant l'élection de François Mitterrand. Le nouveau président le maintient à son poste jusqu'à son âge légal de départ à la retraite en 1985, alors qu'il totalise quarante-et-une années de service.
Titulaire de la Croix du combattant volontaire et de la Croix du combattant, le général Jeannou Lacaze est grand officier de la Légion d'honneur. Il est décoré de la croix de la Valeur militaire avec trois étoiles et de la Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs avec une palme et deux étoiles. Il totalise six citations.
De 1986 à 2005, conseiller spécial
En 1986, il devient conseiller spécial auprès du ministre français de la Défense pour les relations militaires avec les pays africains ayant signé des accords de défense. Il devient également conseiller de plusieurs présidents africains : (Mobutu Sese Seko, Denis Sassou-Nguesso et Félix Houphouët-Boigny). Il s'est rendu plusieurs fois en Irak avant l'invasion du Koweït en 1991 pour soutenir la vente d'armements et de savoir-faire français au régime de Saddam Hussein.
En 1989, il se lance dans la politique. Il est député européen de 1989 à 1994, sous l'étiquette du CNIP avant de créer son propre parti, l'Union des indépendants (UDI). Il exerce également la présidence d'honneur de l'association Paris solidarité métro (lutte contre l'exclusion). On le surnomme « le sphinx », du fait qu'il ne parle que rarement et garde de nombreux renseignements pour lui. En 1995, il fonde Le Conseil commercial et industriel franco-irakien, pour vendre des armes à Saddam Hussein<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} David Styan, France and Iraq, Oil, Arms ans, French policy in the Middle-East, éd I.B. Tauris, London, New-York, 2006</ref>. La même année, il crée une association d'encouragement à de bonnes relations avec la Corée du Nord<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il intervient en qualité de « témoin de moralité » lors du procès du mercenaire Bob Denard en 1999<ref>Modèle:Article</ref>
Il meurt le lundi Modèle:1er<ref name="matchid">Modèle:Lien web</ref> à l'âge de Modèle:Nobr, ses obsèques ont lieu le jeudi Modèle:Nobr dans la cour d'honneur des Invalides, à Paris<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Engagement philosophique et franc-maçonnerie
Franc-maçon<ref>Source : Jean Guisnel, « Le tabou des frères militaires », LePoint.fr, 22/01/2009</ref>,<ref>Dans l'ouvrage Les Frères invisibles, de Ghislaine Ottenheimer et Renaud Lecadre, éditions Albin Michel, 2001, spécialement en page 21, il est indiqué que le général Lacaze fut notamment membre de la loge La Lyre à la Grande Loge Nationale Française (GLNF).</ref>, il fonde en 2003 avec François Thual et le général René Imbot la Grande Loge des cultures et de la spiritualité (GLCS)<ref>Source : S. C., « Tentative de parité », LePoint.fr, 24/01/2008</ref>. Les membres de sa loge sont « présents à la cérémonie donnée en son honneur aux Invalides<ref>Source : La lettre de la GLCS, nº 10, septembre-octobre 2005, p. 2</ref> ».
Décorations
Modèle:Déco GOLH
Modèle:Déco CGTOE (avec une palme et deux étoiles)
Modèle:Déco CVM (avec trois étoiles)
Modèle:Déco CCV39
Modèle:Déco CC
Publication
- Le Président et le champignon, Paris, éditions Albin Michel, 1991.
Bibliographie
Notes et références
Annexes
Bibliographie
- Képi blanc et Division histoire et patrimoine de la Légion étrangère.