Service de documentation extérieure et de contre-espionnage

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Modèle:Infobox Agence gouvernementale

Le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage, ou SDECE (prononcé Modèle:MSAPI), est le service de renseignements extérieur français créé le Modèle:Date et devenu la direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE) le Modèle:Date<ref name="bref historique">Modèle:Article.</ref>. Il ne prend pas pour autant la fonction du Deuxième Bureau qui reste alors consacré au renseignement militaire traditionnel.

Sous la Quatrième République, le SDECE est subordonné au président du Conseil. Avec l'instauration de la Cinquième République et jusqu'en 1962, il est utilisé par le Premier ministre Michel Debré et se montre particulièrement efficace pendant la Guerre d'Algérie. À la suite de l'enlèvement et de l'assassinat de Mehdi Ben Barka, le général de Gaulle décide de subordonner le service au ministère des Armées dirigé par Pierre Messmer, fidèle compagnon du général<ref name="bref historique"/>. Le SDECE et ses cadres se militarisent lentement.

Sa devise était « Ad augusta per angusta » (« Vers les sommets par des chemins étroits »)<ref>Modèle:Ouvrage. Cette devise est le mot de passe des conjurés dans Hernani de Victor Hugo, acte IV, scène III.</ref>.

Organisation

Directeurs généraux du SDECE

Fichier:GROSSIN Roger (général).JPG
Le général Paul Grossin, directeur général du SDECE de 1957 à 1962.
Nom et grade militaire éventuel<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> Décret de nomination
André Dewavrin alias « colonel Passy » (DGER/SDECE) Modèle:Date
Henri Ribière Modèle:Date
Pierre Boursicot (par intérim) Modèle:Date<ref group=alpha>Décret du 18 décembre 1950, JORF Modèle:N°298 du 19 décembre 1950, Modèle:P.12855.</ref>
Pierre Boursicot Modèle:Date<ref group=alpha>Décret du 27 avril 1951, JORF Modèle:N°103 du 29 avril 1951, Modèle:P.4395.</ref>
Paul Grossin (général d'armée) Modèle:Date<ref group=alpha>Décret du 23 septembre 1957, JORF Modèle:N°222 du 24 septembre 1957, Modèle:P.9107.</ref>
Paul Jacquier (général de division aérienne) Modèle:Date<ref group=alpha>Décret du 31 janvier 1962, JORF Modèle:N°26 du Modèle:1er février 1962, Modèle:P.1083.</ref>
Eugène Guibaud (général de division) Modèle:Date<ref group=alpha>Décret du 22 janvier 1966, JORF Modèle:N°19 du 23 janvier 1966, Modèle:P.645.</ref>
Alexandre de Marenches Modèle:Date<ref group=alpha>Décret du 6 novembre 1970, JORF Modèle:N°261 du 8 novembre 1970, Modèle:P.10360.</ref>
Pierre Marion (SDECE/DGSE) Modèle:Date<ref group=alpha>Décret du 22 juin 1981, JORF Modèle:N°146 du 23 juin 1981, Modèle:P.1779.</ref>

Directeurs de cabinet

Directeurs du renseignement

Autres cadres

Le colonel Marcel Le Roy, dit Finville a été membre puis directeur du Service 7. Un autre chef a été Marcel Chaumien<ref name="Bat 2016">Modèle:Article.</ref>.

Le secteur A est responsable du monde arabe et de l’Afrique subsaharienne, avant que le sous-secteur Afrique soit détaché pour former un secteur Afrique à part entière en 1960<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Chefs du secteur N (Afrique) : Maurice Robert (1960-1966) ; Léon Kinberg ; Jean-Louis Simon ; lieutenant-colonel Bouan dans les années 1980<ref name="Bat 2016" />.

Organigrammes successifs

Prenant la suite d'un Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), de la DGSS puis de la DGER, construit autour de la lutte clandestine, le SDECE visait à doter la France de services modernes et renouvelés. Dirigé à ses débuts par des vétérans aguerris du BCRA comme André Manuel ou François Thierry-Mieg, le SDECE dut immédiatement faire face aux nouvelles menaces de la guerre froide<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

À la création du SDECE, un directeur de la production-exploitation supervise les activités du service de contre-espionnage (CE ou service 23), du service de renseignement (SR ou service 25), le service des écoutes et du décryptage (28) qui a sous ses ordres le Groupement des contrôles radioélectriques (GCR), les services techniques (26) et le service des études. Le SR compte également une section d'opérations spéciales (25/2-4) d'ouverture de valises diplomatiques. En-dehors de cette direction, le directeur-général du SDECE et son cabinet supervisent les sections administratives, financières, et de formation du personnel. Un service de sécurité interne et une section politique (25/9), qui assure une liaison avec la SFIO et certains partis socialistes étrangers, sont directement attachés au directeur-général Henri Ribière. Un service action (service 29) et un service des immigrés de l'Est (27) seront créés peu aprèsModèle:Sfn.

À l'époque du retour au pouvoir du général de Gaulle (1958), les secteurs Afrique et monde Arabe du service de la recherche (SR ou service III) sont restructurés ; le contre-espionnage (service IV) se dote d'une section (E) chargée de suivre les trafics d'armes, particulièrement ceux destinés aux rebelles algériens. Le service VI dirige le poste de recherche de Paris dit base Bison, tandis que le service de recherche opérationnel (ancien service 25/2) devient service VII. Le service action est renuméroté service VIII et le service technique d'interceptions, service IX, tandis qu'un bureau des relations extérieures, chargé des liaisons avec les services étrangers et rattaché à la direction générale, est crééModèle:Sfn.

Fin 1970, Alexandre de Marenches restructure le SDECE sous deux grandes directions : la direction de l'infrastructure et des moyens (DIM) et la direction du renseignement (DR). La première comprend les services responsables de la gestion du personnel, des finances, de l'instruction, des services techniques et du matériel. La DR a cinq grands services : le service action (R1), le service des moyens conventionnels de la recherche (R2, recherche par zone géographique), le service de la documentation et des études (R3, recherche par thématique), le service de contre-espionnage (R4) et le service technique de la recherche (R5)Modèle:Sfn.

En février 1979, une nouvelle réorganisation interne a lieu : la DIM devient la direction des services administratifs et financiers (DSAF) et perd ses départements des moyens techniques et de l'instruction, rattachés à la DR. Celle-ci perd le service action, qui est rattaché directement à la direction généraleModèle:Sfn.

Au printemps 1980, Alexandre de Marenches décide de restructurer à nouveau le SDECE. Les services de la sécurité intérieure et du contre-espionnage sont coiffés par un nouveau département de la sécurité et du contre-espionnage attaché à la direction générale. Ainsi le directeur général supervise directement les services de sécurité intérieure, le contre-espionnage et le service actionModèle:Sfn.

En juillet 1981, le nouveau directeur général du SDECE, Pierre Marion, réorganise complètement son service. Sa direction générale coiffe quatre grandes divisions : la division des affaires financières et générales (DAFG), la division de la recherche (DR) qui regroupe tous les moyens humains, techniques et opérationnels de recherche du renseignement, la division du contre-espionnage (DCE) et la division action (DA). Le service de sécurité intérieure est rattaché à la direction générale, dont dépend aussi une nouvelle subdivision « prospective, plan et évaluation »Modèle:Sfn.

Histoire

Modèle:Article détaillé L'histoire du SDECE est riche et complexe. Le service a été fondé sur les bases du BCRA gaulliste, créé pendant la Seconde Guerre mondiale. Ces services provenaient eux-mêmes du Deuxième Bureau, le principal service de renseignement de la Troisième République. Le SDECE est fondé en Conseil des ministres en 1945. Il survit aux alternances, et est renommé en DGSE en 1982.

Membres connus

Autres membres connus

Dans la fiction à l'écran

Dans la littérature

Notes et références

Modèle:Références

Dans le Journal officiel de la République française (JORF), sur Légifrance

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Voir aussi

Bibliographie

Témoignages

Ouvrages journalistiques et historiques

Enquêtes

Articles connexes

Modèle:Palette Modèle:Portail