Direction générale de la Sécurité extérieure
Modèle:Voir homonymes Modèle:Confusion Modèle:Infobox Agence gouvernementale
La direction générale de la Sécurité extérieure ou DGSE parfois simplement appelée Sécurité extérieure (SE), est le service de renseignement de la France depuis 1982, succédant au service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).
Elle est chargée de l'acquisition de renseignements et de mener des opérations clandestines hors du territoire français. Ses missions sont de protéger les intérêts vitaux de la nation et d'agir dans le domaine de l'anti-terrorisme. Elle a une importante activité en intelligence économique<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La DGSE fait partie des six services spécialisés de renseignement faisant partie de la communauté française du renseignement. Ses activités sont encadrées depuis 2013 par l'Inspection des services de renseignements et depuis 2007 par la délégation parlementaire au renseignement.
Son directeur est nommé par le Président de la République et elle dépend du Ministère des Armées. La DGSE est dirigée depuis le Modèle:Date- par Bernard Émié. Sa devise serait Modèle:Citation qui exprime l'impératif de la raison d'État<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Histoire
Modèle:Article détaillé La DGSE est bâtie sur la structure du Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), fondé en 1945, qui lui-même était construit sur la fusion du Bureau central de renseignements et d'action du général de Gaulle et des éléments des services de renseignement de l'armée de Vichy devenus giraudistes après le débarquement allié en Afrique du Nord.
Le SDECE est renommé en DGSE et restructuré à la demande du président François Mitterrand.
Rôle
Les missions générales de la DGSE sont définies par les articles D.3126-1 à D.3126-4 du Code de la défense, qui disposent notamment que le Service Modèle:Citation.
Avant le décret du Modèle:Date-<ref group="grec">Décret no 82-306 du Modèle:Date- portant création et fixant les attributions de la direction générale de la Sécurité extérieure (abrogé).</ref> qui a procédé à son changement d'appellation sans que les personnels soient changés ni mutés, cet organe portait le nom de service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE).
Les activités de la DGSE sont :
- la recherche et le recueil du renseignement :
- d'origine humaine (agents, « honorables correspondants », etc.) via une centaine de postes à l'étranger et en diligentant Modèle:Nobr annuelles<ref>Modèle:Lien web</ref>,
- d'origine opérationnelle : copie de documents, piégeage d'un système de communication<ref name="art du renseignement">Modèle:Article.</ref>,
- d'origine technique :
- interceptions électromagnétiques : « Frenchelon » et le « Pôle national de cryptanalyse et décryptement » (PNCD)<ref>Compte-rendu intégral de la deuxième séance du mercredi Modèle:Date- à l'Assemblée nationale.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>,
- renseignement d'origine image : satellite Helios,
- surveillance de réseaux informatiques grand public<ref>Jean-Marc Manach, Frenchelon: la DGSE est en « Modèle:1re », Bug Brother, blog hébergé par Le Monde, Modèle:Date-.</ref>,
- d'origine source ouverte<ref name="plf2013">Projet de loi de finances pour 2013 : Défense : environnement et prospective de la politique de défense.</ref>,
- échanges de renseignements entre services, français ou étrangers<ref name="plf2013"/>,
- l'analyse et l'exploitation du renseignement ;
- les opérations clandestines (dont la gestion du patrimoine clandestin).
Le contre-espionnage sur le territoire français n’est pas assuré par la DGSE mais par la direction générale de la Sécurité intérieure (DGSI), placée sous l’autorité du ministère de l’Intérieur.
La DGSE est membre de la communauté française du renseignement.
Organisation
Lorsque le SDECE est renommé DGSE en Modèle:Date-, il est structuré depuis la réorganisation de Pierre Marion l'année précédente en quatre grandes divisions : la division des affaires financières et générales (DAFG), la division de la recherche (DR) qui regroupe tous les moyens humains, techniques et opérationnels de recherche du renseignement, la division du contre-espionnage (DCE) et la division action (DA). Le service de sécurité interne est rattaché à la direction généraleModèle:Sfn.
Au printemps 1983, le nouveau directeur général, l'amiral Pierre Lacoste, réorganise la DGSE : la direction générale chapeaute désormais trois directions : la direction de l'administration générale (DAG), la direction de la recherche (DR) et la direction technique (DT). Les anciennes division du contre-espionnage et division action redeviennent des services, qui sont rattachés à la DR. Le service de sécurité interne reste attaché à la direction généraleModèle:Sfn.
En Modèle:Date-, Claude Silberzahn met en place une nouvelle réorganisation de la DGSE : désormais, la direction générale (DG) chapeaute cinq directionsModèle:Sfn :
- la direction de l'administration (DA) ;
- la direction des opérations (DO) ;
- la direction du renseignement (DR) ;
- la direction de la stratégie (DS) ;
- la direction technique (DT).
Une nouvelle réorganisation a lieu en 2022<ref>Modèle:Article</ref>, qui voit notamment la suppression des directions du renseignement et de la stratégie et la création de centres de missions par thématique ou par géographie qui sont chargés de « rechercher et d'exploiter les renseignements ». La DGSE comprend donc désormais :
- la direction de l'administration (DA) ;
- la direction de la recherche et des opérations (DRO) ;
- la direction technique et de l'innovation (DTI) ;
- le secrétariat général pour l'analyse et la stratégie (SGAS).
Direction générale
Le directeur général de la Sécurité extérieure a sous son autorité directe :
- le cabinet ;
- le service de l’inspection générale qui évalue et conseille l'ensemble des structures de la direction générale de la Sécurité extérieure ;
- le service de sécurité ;
- le service des liaisons extérieures qui gère, coordonne et assure le suivi de l'ensemble des relations de la direction générale de la Sécurité extérieure avec ses partenaires<ref group="grec" name="ar21122012">Arrêté du Modèle:Date- portant organisation de la direction générale de la Sécurité extérieure, JORF, Modèle:N°9, Modèle:Date-, NOR DEFD1243577A.</ref> ;
- le centre de situation, créé en 2000Modèle:Sfn ou 2001<ref name="art du renseignement" />, chargé de traiter les crises en temps réel : il a pour but de rassembler le renseignement de toutes sources et de permettre au directeur général de diriger la recherche et la production de renseignements.
Le directeur général de la Sécurité extérieure est un haut fonctionnaire civil ou militaire.
Direction de l'administration
Elle comprend cinq services :
- le service de la gestion des ressources humaines ;
- le service de la formation ;
- le service des achats et des finances ;
- le service des affaires immobilières ;
- le service du soutien opérationnel et logistique.
Nom | Date de nomination | |
---|---|---|
Michel Kuhnmunch | Modèle:Date- | Modèle:Sfn |
Philippe Parant | printemps 1983 | Modèle:Sfn |
Alain Frouté | Modèle:Date- | Modèle:Sfn |
Jean-Claude Tressens | Modèle:Date- | Modèle:Sfn,Modèle:Sfn |
Henri-Paul Trollé | en poste Modèle:Citation en 2000 | Modèle:Sfn |
Pierre Pouëssel | de Modèle:Date- à 2015 | <ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Charles Moreau | Modèle:Date- | <ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Antoine Guérin | Modèle:Date- | <ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Direction de la recherche et des opérations
Direction technique et de l'innovation
En 2000, la direction technique était organisée en trois services<ref name="organigramme_Siramy" /> :
- le service technique de recherche (STR) : renseignement d’origine électromagnétique, pénétration informatique, chiffrement et décryptage ;
- le service informatique et communication (SIC) ;
- le service technique d'appui (STA) : soutien technique, techniques spéciales, renseignement d’origine image, gestion des marchés publics de la DT.
Même si sa mission est restée la même, l'organisation de la direction technique a évolué. Depuis 2012, la direction technique se compose ainsi de trois divisions :
- la division des systèmes d'information et du support ;
- la division des technologies du renseignement ;
- la division production et actions de renseignement technique<ref group="grec" name="ar21122012" />.
Nom | Date de nomination | |
---|---|---|
Henri Serre | printemps 1983 | Modèle:Sfn |
Jérôme Ventre | 1989 | Modèle:Sfn |
Jean-François Sillière | Modèle:Date- | <ref name="IOL408">Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Général de brigade Yves Mathian | 2001 | <ref name="IOL408" />,<ref>Modèle:Article.</ref> |
Bernard Barbier | Modèle:Date- | <ref group="alpha">Décret du Modèle:Date-, JORF, Modèle:N°163, Modèle:Date-, texte Modèle:N°14, NOR DEFM0600857D.</ref> |
Patrick Pailloux | Modèle:Date- | <ref group="alpha">Décret du Modèle:Date-, JORF, Modèle:N°41, Modèle:Date-, texte Modèle:N°66, NOR DEFM1403199D.</ref> |
Frédéric Valette | 2022 | <ref>Modèle:Lien web</ref> |
Secrétariat général pour l'analyse et la stratégie
Centres de missions
Modèle:Section vide ou incomplète
Anciennes directions
Direction du renseignement
Dissoute en 2022, Modèle:Citation.
La direction du renseignement exploitait le renseignement quelle que soit son origine (humaine, opérationnelle, technique) et supervisait la recherche par moyens humainsModèle:Sfn. Considérée comme le cœur de la DGSE, elle regroupait environ un tiers des effectifsModèle:Sfn.
Les analystes qui y travaillaient avaient notamment pour tâche de réunir des informations, qui faisaient l'objet d'environ Modèle:Unité par an<ref name="T4MUKX">Modèle:Article.</ref>. Ces fiches de renseignements pouvaient Modèle:Citation.
Organisation jusqu'à l'an 2000
Jusqu'à l’an 2000, la DR était organisée comme suit :
- le service de Recherche (SR), chargé de la recherche du renseignement, organisé en secteurs géographiques (secteur Monde arabe, secteur Afrique (N)<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>, etc.), thématiques (renseignement militaire) ou opérationnels (avant la création de la direction des opérations). Les secteurs géographiques étaient sous-divisés en sous-sections d’exploitation, qui s’organisent selon une filière Recherche (gestion du recrutement et de la manipulation des sources) et une filière Exploitation (traitement des informations et production de notes de renseignement) ;
- le Contre-Espionnage (CE), chargé de la surveillance des services adverses, de détecter en particulier leurs actions contre le SDECE/DGSE, et de contrôler les sources clandestines du SR pour éviter une intoxication. Ces missions comprennent le recrutement de sources humaines spécifiques, notamment d'agents doubles. Le soutien clandestin de services secrets étrangers à des mouvements de guérilla et terroristes a entraîné l’extension des activités du CE au renseignement sur ces mouvementsModèle:Sfn.
Les officiers traitants (OT) de la DGSE agissent généralement sous couverture, parfois sous fausse identité, soit en étant affecté à un poste à l’étranger, soit en mission de courte durée. Les postes de la DGSE à l’étranger sont rattachés aux secteurs géographiques du SR pour des raisons administratives et fonctionnelles, mais la direction générale a prééminence sur eux, car ils ont aussi à traiter des questions dépassant le cadre de leur secteur d’appartenance (affaires transcontinentales, transdisciplinaires ou relations avec des services étrangers). Ces postes sont généralement situés dans les ambassades françaisesModèle:Sfn.
Réforme de l'an 2000
En 2000, la direction du renseignement est réorganisée pour donner naissance à deux services, le service de renseignement politique (SRP), avec à sa tête Vincent Nibourel, et le service de renseignement de sécurité (SRS)<ref name="chasse_sorcières">Modèle:Article.</ref>, spécialisé en matière de contre-criminalité, de contre-espionnage, de contre-prolifération d'armes de destruction massive et de contre-terrorisme<ref>Modèle:Lien vidéo.</ref> et dont le premier directeur fut Alain Chouet<ref name="chasse_sorcières" /> jusqu’en 2002<ref name="CV Chouet">CV d’Alain Chouet sur son site personnel.</ref>. Dans cette nouvelle organisation, les postes à l’étranger reçoivent des instructions des deux services. Un département central de la recherche (DCR) a ensuite été créé pour diriger les postes<ref name="chasse_sorcières" />.
La DR comprend également un service des relations extérieures (Serex)<ref name="organigramme_Siramy" />, renommé par la suite service des liaisons, chargé d’entretenir les relations avec les services de renseignement étrangers<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Alliance Base, service de contre-terrorisme mis en place par Jacques Chirac, alors président de la République, au lendemain des [[attentats du 11 septembre 2001|attentats du Modèle:Date-]], qui s’occupait d’opérations conjointes avec la CIA et d’autres services étrangers, a été dissous à l'été 2009.
La DGSE est néanmoins réorganisée en 2012. Le directeur du renseignement est désormais assisté d'un adjoint qui le supplée en cas d'absence ou d'empêchement, d'un adjoint chargé de la recherche et d'un adjoint chargé de l'exploitation. La direction du renseignement se compose de quatre services :
- le service de contre-prolifération ;
- le service de contre-terrorisme ;
- le service de sécurité économique ;
- le service de renseignement géopolitique et de contre-espionnage<ref name="ar21122012" group="grec" />.
Nom | Date de nomination | |
---|---|---|
Jacques Sylla Fouilland | septembre 1980 | Modèle:Sfn |
Roger Émin | printemps 1983 | Modèle:Sfn |
Jean Pons | avril 1987 | Modèle:Sfn |
Michel Lacarrière | Modèle:Date- | Modèle:Sfn |
André Le Mer (intérim) | Modèle:Date- | Modèle:Sfn |
Jean-Pierre Pochon | Modèle:Date- | Modèle:Sfn |
Alain Juillet | 2002 | Modèle:Sfn |
André Le Mer | Modèle:Date- | <ref group="alpha">Décret du Modèle:Date-, JORF, Modèle:N°2, Modèle:Date-, Modèle:P.314, texte Modèle:N°58, NOR DEFM0302462D.</ref> |
Patrick Calvar | Modèle:Date- | <ref group="alpha">Décret du Modèle:Date-, JORF, Modèle:N°299, Modèle:Date-, texte Modèle:N°118, NOR DEFM0931266D.</ref> |
François Sénémaud | Modèle:Date- | <ref group="alpha">Décret du Modèle:Date-, JORF, Modèle:N°208, Modèle:Date-, texte Modèle:N°38, NOR DEFM1233273D.</ref> |
Marc Pimond | 2016 | <ref>Modèle:Article.</ref> |
Direction des opérations
Elle est née de la volonté de Claude Silberzahn de placer le service Action dans un ensemble plus vaste qui Modèle:Citation.
En 2015, la direction des opérations comprenait les services suivants :
- le service Action (SA), chargé de la planification et de la mise en œuvre des opérations clandestines ;
- le service Mission (DO SM<ref name="organigramme_Siramy"/>), chargé de la recherche de renseignement par moyens humains (officiers traitants) dans les zones où la DGSE n’a pas de poste normalModèle:Sfn,Modèle:Sfn ;
- le service Assistance (DO ASS), spécialisé dans la formation de services spéciaux étrangers<ref name="organigramme_Siramy">D'après l'organigramme donné en annexe à la fin de Modèle:Harvsp.</ref> ;
- le service Opérations (SO), spécialisé dans le vol d’informations étrangères mais sur le territoire français (cambriolage de chambres d'hôtels, surveillance de courrier, ouverture de valise diplomatiqueModèle:Etc)<ref>Modèle:Article.</ref>. Ce service a porté les noms successifs de section des opérations spéciales (ou section 25 2/4) attachée au service de Recherche (SR), puis Service 7Modèle:Sfn, service KYModèle:Sfn, service YModèle:Sfn, service X<ref>Modèle:Article.</ref>et enfin service Opérations.
Directeur des opérations | Date de nomination | |
---|---|---|
Général Jean Heinrich | 1989 | Modèle:Sfn |
Général Pierre-Jacques Costedoat | Modèle:Date- | Modèle:Sfn |
Général Dominique Champtiaux | Modèle:Date- ? | Modèle:Sfn |
Général Xavier Bout de Marnhac | Modèle:Date- | Modèle:Sfn |
Général Didier Bolelli | Modèle:Date- | <ref group="alpha">Décret du Modèle:Date-, JORF, Modèle:N°276, Modèle:Date-, Modèle:P.20179, texte Modèle:N°83, NOR DEFM0400028D.</ref> |
Général Christophe Rastouil | Modèle:Date- | <ref group="alpha">Décret du Modèle:Date-, JORF, Modèle:N°146, Modèle:Date-, texte Modèle:N°39, NOR DEFB0813881D.</ref> |
Général Éric Bucquet | Modèle:Date- | <ref group="alpha">Décret du Modèle:Date-, JORF, Modèle:N°193, Modèle:Date-, texte Modèle:N°49, NOR DEFB1230814D.</ref> |
Général Pierre Liot de Nortbecourt | Modèle:Date- | <ref>Modèle:Article.</ref> |
Général Corentin Lancrenon | juin 2022 | <ref>Modèle:Lien web</ref> |
Direction technique
Cette direction est créée par Claude Silberzahn en 1989Modèle:Sfn.
En 2015, la direction de la stratégie comprenait les services suivants :
- le service Liaisons internationales ;
- le service Liaisons nationales ;
- le service Mission ProspectiveModèle:Sfn.
Les directeurs de la stratégie proviennent toujours du ministère des Affaires étrangères (ministres plénipotentiaires de Modèle:2e).
Directeur de la stratégie | Date de nomination | |
---|---|---|
Jean-Claude Cousseran | 1989 | Modèle:Sfn |
Patrick Gautrat | 1992 | Modèle:Sfn |
Guy Azaïs | Modèle:Date- | Modèle:Sfn |
Bruno Joubert | 1997 | Modèle:Sfn |
François-Xavier Deniau | 2002 | Modèle:Sfn |
Pascal Teixeira da Silva | Modèle:Date- | <ref group="alpha">Décret du Modèle:Date-, JORF, Modèle:N°180, Modèle:Date-, texte Modèle:N°58, NOR DEFM0501042D.</ref> |
Rémi Maréchaux | Modèle:Date- | <ref group="alpha">Décret du Modèle:Date-, JORF, Modèle:N°178, Modèle:Date-, texte Modèle:N°70, NOR DEFM1020185D.</ref> |
Christophe Bigot | Modèle:Date- | <ref group="alpha">Décret du Modèle:Date-, JORF, Modèle:N°195, Modèle:Date-, texte Modèle:N°29, NOR DEFM1321462D.</ref> |
Martin Briens | mai 2016 | <ref>Modèle:Lien web</ref> |
Nicolas Niemtchinow | juin 2017 | <ref>Modèle:Lien web</ref> |
Infrastructures
Le siège de la DGSE occupe deux anciennes casernes qui se font face de part et d'autre du boulevard Mortier à Paris, la caserne des Tourelles (officiellement désigné Centre administratif des Tourelles - CAT) et la caserne Mortier (garnison de l'ancien [[1er régiment du train|Modèle:1er du train]])Modèle:Sfn à proximité de la porte des Lilas, dans le [[20e arrondissement de Paris|Modèle:20e]] (Modèle:Coord). Son adresse est le 141, boulevard Mortier. Les membres de la DGSE la désigneraient sous le nom de « centrale » ou « Mortier ». Les médias l'ont surnommé la « piscine » en raison de sa proximité avec la piscine des Tourelles, tandis que le surnom donné à l'intérieur de la DGSE serait plutôt « la boîte »<ref>Tout le monde veut prendre sa place du 19 mars 2011.</ref>.
Le quartier général du service Action est au fort de Noisy à Romainville. L'unité qui regroupe le personnel militaire affecté à la DGSE est le [[44e régiment d'infanterie|Modèle:44e d'infanterie]] (changement d'appellation du Modèle:89e Bataillon des services).
Le projet avorté Fort 2000
Le projet « Fort 2000 », lancé en 1992, doit permettre de déménager le siège de la DGSE au fort de Noisy-le-Sec à Romainville<ref name="guisnel2021">Modèle:Lien web.</ref>. Cependant, celui-ci est perturbé par le manque de budget : les crédits d’études ne sont débloqués dans le budget de la défense qu’en 1994, suivis des crédits des premiers travaux en 1995.
Le financement du projet est revu à la baisse, passant de deux milliards de francs à un milliard, et subit l'opposition des riverains du fort qui craignaient les nuisances sonores dues à l’augmentation des survols d’hélicoptères, ainsi que de mouvements écologistes, car la zone du fort abrite une espèce rare de crapaud (le Bufo Calamita)<ref name="guisnel2021"/>. Finalement, le projet est abandonné en Modèle:Date- après une décision du ministre de la Défense Charles Millon<ref name="guisnel2021"/>. À la place, la DGSE reçoit la caserne Mortier, occupée par le Modèle:1er du train, située en face du siège de la DGSE dans la caserne des Tourelles<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le boulevard Mortier séparant les deux casernes étant dangereux pour les piétons, un tunnel est creusé sous ce dernier pour faciliter les mouvements du personnel<ref name="guisnel2021"/>.
La DGSE partage en outre certaines de ses bases vouées au renseignement d'origine électromagnétique (ROEM) avec le Service fédéral de renseignement allemand (Modèle:Lang ou BND), comme à Kourou, en Guyane française, et gère certaines de ses installations avec la direction du Renseignement militaire (DRM).
Déménagement annoncé pour le fort Neuf de Vincennes
Lors d'une visite le Modèle:Date- dans les locaux du boulevard Mortier, le président Emmanuel Macron annonce le déménagement de la DGSE au fort Neuf de Vincennes, situé à Paris dans le [[12e arrondissement de Paris|Modèle:12e]]<ref name="echos2021">Modèle:Lien web.</ref>. Les travaux commencent en Modèle:Date-, et le transfert doit être achevé en Modèle:Date-. Le coût de l'opération devrait s'élever à Modèle:Nobr d'euros. La DGSE doit disposer alors d'une surface de Modèle:Unité. Le nouveau site accueillera des plateaux partagés avec d'autres agences de renseignement, comme la Direction du Renseignement militaire (DRM), la Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense (DRSD) et le Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER)<ref name="echos2021"/>.
Personnel
En 2018, la DGSE employait Modèle:Unité à temps plein hors service action<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref> ; en 2019, environ Modèle:Unité au total, dont environ Modèle:Unité au Service actionModèle:Sfn. En 2018, ses effectifs se répartissaient ainsi :
- Modèle:Unité de catégorie A, dont au moins Modèle:Nobr<ref name=":0" />,
- Modèle:Unité de catégorie B, dont au moins Modèle:Nobr,
- Modèle:Unité de catégorie C,
- Modèle:Nobr du rang.
En 1990, les effectifs sont de 33 % des militaires, et le reste de civilsModèle:Sfn.
En 2019, les effectifs sont ainsi établis : 27 % de militaires, 50 % de fonctionnaires civils, 23 % de contractuelsModèle:Sfn.
Les fonctionnaires de la DGSE relèvent ou relevaient d'un statut autonome régi par l'article 2 de la loi Modèle:N° du Modèle:Date- relative au développement des crédits affectés aux dépenses de fonctionnement des services civils pour l'exercice 1953 (Présidence du Conseil). Il fut complété par le décret du Modèle:Date- non publié au Journal officiel<ref>Modèle:Lien archive.</ref>. En 2015 a été adopté un nouveau statut<ref group="grec">Décret Modèle:N° du Modèle:Date- fixant le statut des fonctionnaires de la direction générale de la Sécurité extérieure.</ref>, qui confirme notamment l'interdiction de l'exercice du droit de grève, du droit syndical et, Modèle:Citation, du droit de retrait. Le personnel est néanmoins représenté par des élus au sein de deux instances : le Centre d'entraide social et culturel (qui publie le journal interne, L'Échauguette) et le Comité du dialogue social<ref name="Merchet"> Modèle:Lien archive.</ref>.
Le personnel est en majorité masculin : en 2012, les femmes ne représentent que 20 % des effectifs et sont peu présentes aux postes de management. En 2015, elles comptent pour 26 % des agents et, en 2016, on ne compte qu'une femme parmi les directeurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Par ailleurs, peu de personnes originaires de l'immigration récente sont recrutées. Enfin, si les militaires constituent 30 % de l'effectif (hors service action), ils constituent environ 50 % de la hiérarchie<ref name="Merchet" />.
La DGSE bénéficie également d’un réseau de correspondants bénévoles, basés en France ou à l’étranger, appelés « honorables correspondants ». De 2009 à 2014, la loi de programmation militaire établie d'après le Livre blanc sur la Défense prévoit l'augmentation des effectifs de la DGSE de près de Modèle:Nobr<ref>Site internet de la DGSE.</ref>.
En 2019, les effectifs de la DGSE s'élevaient à environ Modèle:Unité (hors service action). En 2015, le plafond d'emploi est fixé à 5 843, pour Modèle:Unité réalisés. La loi de programmation militaire 2014-2019 a successivement prévu le recrutement de Modèle:Nobr, puis de Modèle:Nobr agents (après les attentats de Modèle:Date-), auxquels devraient encore s'ajouter Modèle:Nobr dans le cadre de l'ultime révision de la LPM, qui prévoit Modèle:Nobr postes pour les services de renseignement du ministère de la Défense (DRM, DRSD et DGSE). Les effectifs de la DGSE prévus pour 2019 sont de Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien vidéo</ref>.
La DGSE recrute son personnel civil titulaire selon des modalités semblables à celles du reste de la fonction publique française. Cependant, tout candidat est testé sur son habilitation à connaître des informations classifiées. Une série d'enquêtes est menée sur chaque candidat et son environnement pour identifier le potentiel de fuite d'information de chaque future recrue<ref>Les conditions de recrutement, Site de la DGSE.</ref>. Outre les concours de la fonction publique, le recrutement de la DGSE soumet plusieurs autres tests aux candidats avant de peut-être les embaucher : épreuves théoriques, journée entière de tests et d'entretiens psychologiques, longue enquête de moralité. L'habilitation secret défense est délivrée aux candidats ayant passé ces tests avec succès<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le recrutement se fait à 50 % par les concours de la fonction publique, dans les trois catégories (A, B et C). Un quart des recrues est issue de candidatures spontanées qui ont ensuite un statut de contractuel de trois ans renouvelable une fois. Enfin, le dernier quart est recruté au sein du personnel militaire<ref name="T4MUKX" />.
Corps de fonctionnaires de la DGSE
Catégorie A
- Administrateurs (A+) de la direction générale de la Sécurité extérieure<ref group="grec">Décret Modèle:N° du Modèle:Date- relatif aux dispositions statutaires applicables aux corps et emplois de direction, de conception et d'encadrement supérieur de la direction générale de la Sécurité extérieure.</ref>, recrutés par l'INSP ou sur sélection parmi les agents de catégorie A de la DGSE remplissant des conditions de grade et d'ancienneté.
- Attachés de la direction générale de la Sécurité extérieure (anciennement délégués de la direction générale de la Sécurité extérieure)<ref group="grec">Article 29 du décret Modèle:N° du Modèle:Date- relatif aux dispositions statutaires applicables aux corps et emplois de direction, de conception et d'encadrement supérieur de la direction générale de la Sécurité extérieure.</ref>.
- Inspecteurs (chargés de missions techniques) de la direction générale de la sécurité extérieure, qui ont été intégrés dans le corps des attachés en Modèle:Date-<ref group="grec">
Décret Modèle:N° du Modèle:Date- portant statut particulier des attachés de la direction générale de la sécurité extérieure .</ref>.
Catégorie B
- Secrétaires administratifs spécialisés<ref group="grec">Décret Modèle:N° du Modèle:Date- portant dispositions statutaires relatives au corps des secrétaires administratifs spécialisés de la direction générale de la Sécurité extérieure.</ref>,<ref group="grec">Arrêté du Modèle:Date- fixant les règles d'organisation, la nature et le programme des épreuves des concours pour l'accès au grade de secrétaire administratif spécialisé de classe normale du corps des secrétaires administratifs spécialisés de la direction générale de la Sécurité extérieure.</ref>,<ref>« Catégorie B » sur le site de la DGSE.</ref>.
- Contrôleurs spécialisés de la direction générale de la Sécurité extérieure<ref group="grec">Décret Modèle:N° du Modèle:Date- portant dispositions statutaires relatives au corps des contrôleurs spécialisés de la direction générale de la Sécurité extérieure.</ref>.
Catégorie C
- Adjoints administratifs de la direction générale de la Sécurité extérieure<ref group="grec">Décret Modèle:N° du Modèle:Date- portant statut particulier du corps des adjoints administratifs de la direction générale de la Sécurité extérieure.</ref>.
- Agents techniques de la direction générale de la Sécurité extérieure<ref group="grec">Décret Modèle:N° du Modèle:Date- portant statut particulier du corps des agents techniques de la direction générale de la Sécurité extérieure et relatif à l'emploi d'agent principal des services techniques.</ref>,<ref group="grec">Arrêté du Modèle:Date- fixant la liste des spécialités ouvertes à chaque niveau de recrutement dans le corps des agents techniques de la direction générale de la Sécurité extérieure.</ref>,<ref group="grec">Arrêté du Modèle:Date- fixant les règles d'organisation et la nature des épreuves des concours de recrutement d'agents techniques de la direction générale de la Sécurité extérieure.</ref>.
- Personnel de surveillance de la direction générale de la Sécurité extérieure<ref group="grec">Décret Modèle:N° du Modèle:Date- portant statut particulier du corps du personnel de surveillance de la direction générale de la Sécurité extérieure et relatif à l'emploi de chef de service intérieur.</ref>.
Membres publiquement connus
- Denis Allex, membre du service Action. Tué après avoir été capturé en mission par des shebabs en Somalie et tenu en otage pendant trois ans.
- Tony Bachus (pseudonyme) Modèle:Référence nécessaire, auteur de Section Gamma, parcours atypique au service de la France.
- Alain Chouet, conseiller technique pour les affaires touchant à l'islam et au terrorisme auprès du directeur du renseignement (1996-1999) puis chef du service de renseignement de sécurité à la DGSE de 2000 à 2001<ref name="CV Chouet" />.
- Arnaud Danjean, député européen LR. Travaille pour la DGSE pendant les années 1990, chef de poste en Bosnie-Herzégovine.
- Patrick Denaud, journaliste et écrivain, agent de la DGSE de 1994 à 2002Modèle:Sfn.
- Louis-Pierre Dillais, homme d'affaires français qui aurait pris part à l'affaire du Rainbow Warrior.
- Maurice Dufresse, auteur de Modèle:Harvsp sous le pseudonyme de Pierre Siramy.
- Claude Faure, au SDECE à partir de 1972, puis à la DGSE jusqu'en 2002. Auteur de Aux Services de la République, du BCRA à la DGSE.
- Éric Filiol, cryptanalyste militaire au [[44e régiment d'infanterie|Modèle:44e d'infanterie]] de 1991 à 1997.
- Daniel Forestier, ancien membre du service Action, assassiné par balles dans des conditions non résolues le Modèle:Date- en Haute-Savoie<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Colonel Thierry Jouan, ancien membre du service Action de la DGSE, auteur de Une vie dans l'ombre<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Alain Juillet, directeur du renseignement de la DGSE (2002-2003).
- Colonel Alain Mafart (alias Alain Turenge), ayant participé à l'affaire du Rainbow Warrior.
- Gérard Royal, frère de Ségolène Royal, membre du service Action ayant participé à l'affaire du Rainbow Warrior.
- Xavier Maniguet, médecin-colonel, ayant participé à l'affaire du Rainbow Warrior.
- Pierre Martinet, ancien membre du service Action, dit Florent (alias Vincent Cassard et Vincent Seyriès), auteur de Un agent sort de l'ombre.
- Lieutenant-colonel Bernard Nut, chef de mission à Nice, mort en service à Rigaud, le Modèle:Date-.
- Laurent Oudot, réserviste de la DGSE de 2004 à 2010<ref name=":2">Modèle:Lien web.</ref>, cofondateur de la société Tehtris.
- Éléna Poincet, membre du service Action de la DGSE de 1996 à 2010<ref name=":2" />, cofondatrice de la société Tehtris.
- Lieutenant-colonel Dominique Prieur (alias Sophie Turenge), ayant participé à l'affaire du Rainbow Warrior.
- Philippe Rondot, membre du Service Action entre Modèle:Date- et Modèle:Date-.
Agents supposés
- Philippe de Dieuleveult, disparu en 1985 lors de l'expédition Africa-Raft au Zaïre. Les conditions de sa disparition n’ont toujours pas été élucidées.
- Hervé Jaubert, entrepreneur.
- Gérard de Villiers, écrivain<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Récompenses et distinctions
Le Modèle:Date-, toutes les unités militaires de la DGSE reçoivent par arrêté le droit au port de la fourragère aux couleurs de l'ordre de la Libération<ref group="grec">Arrêté du Modèle:Date- modifiant l'arrêté du Modèle:Date- portant création de la fourragère de l'ordre de la Libération, JORF, Modèle:N°172, Modèle:Date-, texte Modèle:N°13, NOR ARMP2017330A.</ref>.
Budget
Le budget est voté chaque année par le Parlement. Il est constitué d'une part du budget de la Défense de l'État français et de crédits provenant des fonds spéciaux des services du Premier ministre. Ces fonds spéciaux servent à financer certaines activités opérationnelles. Il est à noter que la DGSE est le principal service destinataire des fonds spéciaux (de l'ordre de 80 %, soit une quarantaine de millions d'euros)<ref name="plf2013" />.
Évolution des budgets :
- 1992 : Modèle:Nobr de francs ;
- 1997 : Modèle:Nobr de francs ;
- 2007 : Modèle:Nobr d'euros, plus Modèle:Nobr d'euros de fonds spéciaux<ref>Avis présenté au Sénat par M. Didier Boulaud sur le projet de loi de finances pour 2007.</ref> ;
- 2012 : Modèle:Nobr d'euros, plus Modèle:Nobr d'euros de fonds spéciaux<ref name="ref-1">Avis présenté au Sénat par M. Didier Boulaud sur le projet de loi de finances pour 2012.</ref> ;
- 2017 : Modèle:Nobr d'euros, plus Modèle:Nobr d'euros de fonds spéciaux<ref>Modèle:Ouvrage</ref> ;
- 2020 : Modèle:Nobr d'euros (Modèle:Nobr de dépenses de fonctionnement, Modèle:Nobr d'investissements, Modèle:Nobr de dépenses d'intervention<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Nobr de dépenses de personnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>) plus Modèle:Nobr d'euros de fonds spéciaux<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
- 2021 : Modèle:Nobr d'euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Modèle:Référence insuffisante Le budget du Service technique d'appui en 2000 était de Modèle:Nobr d'eurosModèle:Sfn, plus Modèle:Nobr d'euros pour le reste du service technique. Selon le spécialiste de la DGSE Jean Guisnel, la montée en puissance du service technique de la DGSE a fait tripler son budget entre 2000 et 2019, le faisant passer de 100 à Modèle:Nobr d'eurosModèle:Sfn.
Additionnellement, des officiers de la DGSE se voient chargés de la gestion d'un patrimoine clandestin constitué au lendemain de la Première Guerre mondiale par une partie des indemnités que l'Allemagne a versées à la France en application du traité de Versailles de 1919. Ce patrimoine n'est pas destiné, en principe, à financer des opérations de la DGSE, mais à rester disponible pour assurer la continuité de l'État en cas de crise, notamment à financer un gouvernement en exil si le territoire national venait à être en danger, par exemple en cas d'invasion.
Opérations connues
- Exploitation du réseau « Nicobar » qui permit à la France de vendre 43 Mirage 2000 à l'Inde et de connaître la composition du blindage du char T-72 soviétique<ref>Espionnage économique, le grand tabou français, Les Echos, 27 juin 2018</ref>
- Opération « Satanic » : le Modèle:Date-, une équipe de la DGSE fait exploser dans le port d’Auckland le Rainbow Warrior, bateau de l'organisation Greenpeace, faisant une victime, le photographe néerlandais d'origine portugaise Fernando Pereira (Affaire du Rainbow Warrior).
- Dans les années 1980, la DGSE s'est lancée dans l'espionnage économique. En 1989, le FBI a démantelé un réseau d'agents infiltrés dans des compagnies américaines dont IBM, Texas Instruments et Corning Glass Works<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Tentative de libération d'Íngrid Betancourt, otage aux mains des Forces armées révolutionnaires de Colombie par une équipe de la DGSE au cours de l'opération 14 juillet en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Libération d'otages : journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot en Irak le Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>, journaliste Florence Aubenas en Irak le Modèle:Date-.
- Le Modèle:Date-, deux « conseillers » de la DGSE en mission à Mogadiscio, où ils apportaient une aide en matière de sécurité au gouvernement somalien, sont enlevés dans leur hôtel par des shebab, miliciens islamistes. Après un mois et demi de détention, l'un des deux hommes, affirmant se nommer Marc Aubrière, réussit à s'évader dans des circonstances obscures<ref>France 2 : L'agent français, ex-otage en Somalie, est à Paris - RFI Le récit de l’agent français qui a échappé aux islamistes.</ref>.
- Raid de la DGSE en Somalie, le Modèle:Date-, pour libérer son agent Denis Allex, détenu en captivité depuis Modèle:Nobr. L'opération se solde par un échec : l'otage français aurait perdu la vie au cours de l'opération, ainsi que deux militaires du service Action de la DGSE lors de l’assaut<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Dix-sept miliciens d'Al-Shabbaab ont également été tués dans l'action.
- François Hollande confie dans le livre Un président ne devrait pas dire ça… avoir ordonné au moins quatre « opérations homo » (homicides) sur des terroristes<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Le Modèle:Date-, trois personnels de la direction technique de la DGSE et deux anciens pilotes du Groupe aérien mixte 56 (l'unité de transport et de liaison de la DGSE), tous de nationalité française, ont péri dans le crash de leur avion ISR (intelligence, surveillance, reconnaissance), loué par la DGSE et la DRM à la société CAE Aviation. Ils devaient effectuer une mission au-dessus de la Libye<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
- Entre 2016 et 2017, la DGSE a été impliquée dans le ciblage et le meurtre de quarante terroristes en Irak, en Syrie, et au Sahel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- En 2017, la DGSE a mené une enquête et a conclu que la Russie avait tenté d'influencer l'élection présidentielle de 2017 en France, en appuyant les candidats d'extrême droite sur les réseaux sociaux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Dans la fiction
Au cinéma
À la télévision
- 2002 : Central Nuit (1 épisode)
- 2008 : Résolution 819 (téléfilm)
- 2008 : Bionic Woman (saison 1, épisode 6 Séjour à Paris)
- 2009 : Plus belle la vie
- 2010 : NCIS : Los Angeles (saison 2, épisode 9 « L'espion qui m'aimait 1/2 »)
- 2012 : No Limit
- 2015 : Zoo
- 2015 : Le Bureau des légendes - Saison 1
- 2016 : Le Bureau des légendes - Saison 2
- 2017 : Le Bureau des légendes - Saison 3
- 2018 : Le Bureau des légendes - Saison 4
- 2019 : Jack Ryan - Saison 1
- 2020 : Le Bureau des légendes - Saison 5
Dans la littérature
- La trilogie de l'Emprise de Marc Dugain mêle intrigues politiques et services secrets. L'auteur fait de la DGSE la concurrente et la rivale de la DCRI, d'autant plus que les deux organisations soutiennent des personnalités politiques opposées.
- Modèle:Ouvrage.
- Les romans de Vladimir Volkoff mettent très souvent en scène des agents de la DGSE ou du SDECE, notamment :
- Le Retournement ;
- Le Berkeley à cinq heures ;
- L’Enlèvement ;
- Le Complot.
- Dans la série de fantasy de Michael Scott, Les Secrets de l'immortel Nicolas Flamel, les agents de la DGSE apparaissent et sont souvent cités. Le directeur fictif de cette agence, Nicolas Machiavel, est un des personnages principaux du second tome Le Magicien.
- La Théorie Gaïa de Maxime Chattam : les héros de ce roman se retrouvent mêlés à un affrontement entre la DGSE et le BND, son homologue allemand.
- Citoyens clandestins de DOA : roman noir impliquant entre autres la DGSE.
- L'action secrète de la DGSE, notamment dans le cadre des trafics d'armes vers différents continents, est au cœur de l'intrigue du roman Le Premier Principe - Le Second Principe de Serge Bramly.
- Guerres secrètes sur la Côte de Jean-Marie Tarragoni met en scène, sur fond d'affaires locales, la mission d'un préfet appuyé par un dirigeant occulte des services secrets et d'un agent de la DGSE. Ils sont confrontés à divers ennemis, manipulés par les services secrets de pays de l'Est dans les années 1980. C'est également une évocation du réseau « Glaive » et des « affaires niçoises » du temps de Jacques Médecin.
- Les Confessions de l'ombre de Pierre Boussel, postface signée par Alain Chouet, ancien chef du service de renseignement de sécurité de la DGSE, paru aux éditions Kéro, 2013.
- Route des Zaërs de Guillaume Jobin, paru chez Éditeur de Talents, 2015, Casablanca et Route d'Anfa, paru chez Casa-Express (Rabat) en 2016. Les deux romans mettent en scène un agent français de la DGSE au Maroc.
- Dans Jeux de guerre, roman de Tom Clancy paru en 1987, un membre de la DGSE remercie et aide la CIA après la découverte par Jack Ryan d'un camp d'entraînement d'Action directe.
- Dans Pour rien au monde, roman de Ken Follet paru en 2021, Tabdar Sadoul, agent de la DGSE en poste au Tchad, rencontre Tamara Levit de la CIA. Ils tentent ensemble d'arrêter les terroristes de l'EIGS.
- Les thrillers géopolitiques "Fétiches Kongo" et "Opération Némésis\K" de Christophe Corvaisier mettent amplement en scène des agents de la DGSE ou du renseignement militaire.
Références
Dans le Journal officiel de la République française (JORF) ou le Code de la Défense, sur Légifrance :
- Textes généraux :
- Décrets de nomination :
Voir aussi
Bibliographie
Histoire
- Modèle:Ouvrage.
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Témoignages d'agents
Témoignages d'officiers de renseignement
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage (roman).
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage.Modèle:Commentaire biblio
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- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
- Modèle:Ouvrage
- Modèle:Ouvrage.
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Témoignages de directeurs généraux
Articles connexes
Liens externes
- La DGSE sur le site Service-public.fr
- Reportage sur la DGSE, LCI, 2008
- Modèle:Lien web
- Liste d'articles DGSE sur Intelligence Online