Dassault Mirage 2000

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Conception

En 1972, l'Armée de l'air française lance le programme Avion de combat futur (ACF) pour lequel elle demande un avion bi-réacteur doté de Snecma M53 et avec une aile fixe, destiné à des missions de supériorité aérienne. Tout en préparant une réponse à cet appel d'offres, le constructeur Dassault Aviation lance dès l'année suivante, sur fonds privés, l'étude d'un avion monoréacteur à aile delta baptisé Modèle:Citation. Le Modèle:Date-, le programme ACF est arrêté, pour des questions de coûts, et le gouvernement décide d'adopter à la place le projet du Delta 2000.

Fichier:Cockpit Mirage 2000.jpg
Cockpit du Modèle:Nobr.

Quatre prototypes d'un avion de chasse monoplace (Modèle:Nobr) sont commandés officiellement en 1976 :

  • Le "Mirage 2000-01" fait son vol inaugural le Modèle:Date-. À l'issue des premiers vols d'essai, plusieurs modifications s'avèrent nécessaires pour améliorer l'aérodynamisme de l'avion, la plus visible étant la modification de la dérive. L'avion est transféré au CEV le Modèle:Date- et restera utilisé pour différents essais jusqu'en 1988Modèle:Sfn.
  • Le "Mirage 2000-02" fait son vol inaugural le Modèle:Date-, avec diverses modifications et équipements supplémentaires. Il doit notamment réaliser les essais d'emport et de tir ou largage des charges externes, et commencer les tests de ravitaillement en vol. L'avion est transféré au CEV le Modèle:Date-. À la fin d'un vol d'essai, le Modèle:Date-, un problème de carburant provoque l'extinction du moteur et le pilote doit s'éjecter. Le prototype est totalement détruit lors du crashModèle:Sfn.
  • Le "Mirage 2000-03" fait son vol inaugural le Modèle:Date- afin de réaliser les essais du radar Radar Doppler Multimodes (RDM) et des différents systèmes embarqués (navigation, attaque, etc..). Transféré au CEV le Modèle:Date-, il participera à divers essais jusqu'à son dernier vol en 1988Modèle:Sfn.
  • Le "Mirage 2000-04" fait son vol inaugural le Modèle:Date-, avec le système d'arme complet. Transféré au CEV le Modèle:Date-, il participera à divers essais jusqu'au début des années 1990.

Une version biplace (Modèle:Nobr), destinée à l'entrainement mais devant garder toutes les capacités opérationnelles, est demandée dès 1977Modèle:Sfn. Pour installer le second poste de pilotage, les canons de Modèle:Unité et certains équipements électroniques sont supprimés, tandis que la capacité interne en carburant est légèrement réduite. Destiné à l'instructeur, le poste arrière lui permet de surveiller les actions de l'élève installé en place avant et de piloter l'appareil en cas de besoin. Certaines actions, par exemple la sélection des armements, ne sont cependant possibles qu'en place avant. Dans le cas d'une utilisation opérationnelle, un seul pilote est installé en place avant et les équipements électroniques manquants sont installés dans le poste arrière - sans avoir à démonter le siège.

Le prototype "Mirage 2000-B01" fait son premier vol le Modèle:Date- et est transféré au CEV le Modèle:Date-. Il participe à de nombreux essais notamment pour valider la formule biplace et l'emport du missile ASMP, puis plus tard pour tester les équipements destinés au Mirage 2000-5. L'avion est retiré du service en 1996.

Dès 1979, l'Armée de l'air française avait commandé une version biplace destinée d'une part à la pénétration tout-temps à basse altitude avec le missile nucléaire ASMP (alors en développement) et, d'autre part, aux missions d'attaque au sol et bombardement classiqueModèle:Sfn. Désignée Modèle:Nobr, cette version dispose d'un système de navigation et d'attaque (SNA) basé sur le radar Antilope V, doté d'un mode suivi de terrain (SDT) qui permet la détection du terrain dans le plan vertical à Modèle:Unité et le vol en mode automatique ou manuel à Modèle:Unité (Modèle:Unité) d'altitude et Modèle:Unité (Modèle:Unité).

Sur le plan structurel, la voilure du Mirage 2000N est quasiment identique à celle des Mirage 2000C/2000B, et le fuselage est directement dérivé de celui du Mirage 2000B avec des différences d'aménagement interne liées aux équipement spécifiques embarqués. Le poste de pilotage arrière est occupé par un Navigateur Officier Systèmes d'Armes (NOSA, équivalent du Modèle:Lang des pays anglophones), qui dispose néanmoins des commandes lui permettant de piloter l'avion.

Le premier prototype "Mirage 2000 N01" fait son vol inaugural le Modèle:Date- et effectue de nombreux essais pour valider les différences avec le Mirage 2000B, l'emport et le largage d'armements, ainsi que le SNA et le SDT. L'avion vole jusqu'en mars 1990, et sera ré-utilisé par la suite pour les essais du Mirage 2000D (voir ci-dessous).

Le second prototype "Mirage 2000 N02" fait son vol inaugural le Modèle:Date- : les souris d'entrée d'air sont désormais fixes (limitant la vitesse à Modèle:Nobr), tandis que les systèmes de CME et d'auto-protection sont améliorés. Destiné à valider les procédures spécifiques d'emploi du missile ASMP, l'avion vole jusqu'à fin avril 1990 et sera lui aussi ré-utilisé par la suite pour les essais du Mirage 2000D (voir ci-dessous).

A la fin des années 1980, l'Armée de l'air française lança le développement d'une version capable de larguer des bombes guidées laser et des missiles air-sol par tous les temps, tout en conservant la capacité ASMPModèle:Sfn. Désignée Mirage 2000D, cette version est dérivée du Mirage 2000N avec un système de navigation et d'attaque amélioré, un système de suivi de terrain amélioré, des modifications de capteurs et d'antennes, un renforcement de la structure pour emporter des charges plus lourdes, et l'ajout d'un lance-leurres sur le dos. L'avion est également capable d'emporter des nacelles de désignation laser.

Le premier prototype "Mirage 2000 D01" (ex-Mirage 2000 N01 modifié) fait son vol inaugural le Modèle:Date- pour commencer la validation des nouveaux systèmes embarqués. Il est suivi un an plus tard par le second prototype "Mirage 2000 D02" (ex-Mirage 2000 N02 modifié, premier vol le Modèle:Date-).

L'expérience opérationnelle fait apparaître le besoin d'une plus grande capacité en carburant et d'une plus grande capacité en mode air-air. À la suite d'un nouvel appel d'offres de la DGA, Modèle:Nombre sont transformés en Modèle:Nobr. Cette nouvelle version intègre de nouvelles technologies et des fonctionnalités souvent dérivées de celles du Rafale, principalement le Modèle:Nobr multifonction capable de détecter Modèle:Nombre simultanément et de suivre Modèle:Nombre dont 4 en mode prioritaire, avec une capacité de détection en mode air-air portée à Modèle:Unité contre Modèle:Unité pour le RDI (Modèle:Unité pour le RDM), l'ajout de quatre points d'emport MICA qui permettent de tirer jusqu'à six missiles en mode « tire et oublie », sans avoir recours à la liaison de données. Le Modèle:Nobr est optimisé pour les opérations d'interception à haute altitude et à des vitesses supersoniques (Modèle:Nobr à Modèle:Unité), avec son moteur Snecma M53-P2, sa masse maximum au décollage est portée de Modèle:Unité. Le Modèle:Nobr possède un système interne et intégré de contre-mesures électroniques, comprenant un détecteur de menaces avec des lance-leurres électromagnétiques ou infrarouges.

Cette rénovation a aussi permis de récupérer les 37 radars RDI remplacés par le RDY et de remettre à niveau les Modèle:Nombre qui avaient été livrés avec le radar RDM.

Deux versions légèrement différentes, appelées Modèle:Nobr et Modèle:Nobr et dotées de capacités multirôle (possibilité de configuration mixte air-air/air-surface), ont été dérivées du Modèle:Nobr et commandées par la Grèce et les Émirats arabes unis (EAU) respectivement.

Mise en service

Le premier Mirage 2000C de série fait son vol inaugural le Modèle:Date-, équipé du Modèle:Nobr et d'un radar RDM. Les livraisons à l'Armée de l'air française commencent début 1983 et, en Modèle:Date- de cette même année, pilotes et mécaniciens de l'escadron de chasse 1/2 Cigognes commencent leur formation. Le Modèle:Date-, jour du cinquantième anniversaire de la création de l’Armée de l’air, huit Mirage 2000C et quatre Mirage 2000B effectuent leur transfert officiel vers leur base d'origine, la base aérienne 102 Dijon-Longvic. Les deux autres unités de la [[2e escadre de chasse|Modèle:2e de chasse]] sont déclarées opérationnelles en Modèle:Date- (EC 3/2 Alsace) et Modèle:Date- (ECT 2/2 Côte d'Or)Modèle:Sfn.

Le premier Mirage 2000N de série fait son vol inaugural le Modèle:Date-, capable seulement de missions nucléaires ASMP limitées. Les livraisons à l'Armée de l'air française commencent début 1987 et, en Modèle:Date- de cette même année, pilotes et mécaniciens de l'escadron de chasse 1/4 Dauphiné commencent leur formation. Le Modèle:Date-, les premiers Mirage 2000N rejoignent leur base d'origine, la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur. Les premiers escadrons sont déclarés opérationnels en Modèle:Date- (escadron de chasse 1/4 Dauphiné) et Modèle:Date- (escadron de chasse 2/4 La Fayette)Modèle:Sfn.

Le premier Mirage 2000D de série fait son vol inaugural le Modèle:Date- et l'escadron de chasse 1/3 Navarre est déclaré opérationnel fin 1993, suivi par l'escadron de chasse 3/3 Ardennes mi-1994Modèle:Sfn.

Versions

Fichier:Famille-mirage.jpg
Modèle:Nobr C/B/D/N/-5 Armée de l'air.

À l'origine développé pour être un avion d'interception et de supériorité aérienne, le Modèle:Nobr a été ensuite commercialisé en différentes versions :

Mirage 2000B

Version biplace d'entraînement. Appareils stationnés sur la base aérienne de Nancy-Ochey depuis l'été 2022. Sept RDI S5 en service au Modèle:Date-<ref name="que">Modèle:Lien web.</ref> :

  • Mirage 2000B S3, Modèle:Numéros à 514 : 14 biplaces équipés de radars RDM, de moteurs M53-5 et armés de missiles air-air R550 Magic II, de missiles air-air Super 530F ;
  • Mirage 2000B S4, Modèle:Numéros à 520 : 6 biplaces équipés de radars RDI J1-1 et de moteurs M53-5 ;
  • Mirage 2000B S4-2, Modèle:Numéros à 522 : 2 biplaces équipés de radars RDI J2-4 et de moteurs M53-5 (Modèle:N°) et M53-P2 (Modèle:N°) ;
  • Mirage 2000B S5, Modèle:Numéros à 530 : 8 biplaces équipés de radars RDI J3-13 et de moteurs M53-P2.

Mirage 2000C

Version monoplace utilisée pour la défense aérienne et entrée en service en juillet 1984 à l'escadron de chasse 1/2 Cigognes de la base aérienne 102 Dijon-Longvic. Appareils RDI S5 encore en service pouvant, depuis 2016, embarquer quatre bombes. Ils sont stationnés sur la base aérienne d'Orange-Caritat. L'Escadron de chasse 2/5 Île-de-France opèrent les 12 derniers Mirage 2000C qui sont retirés du service le [[2022 en aéronautique|Modèle:Date-]]<ref name="RA"> Modèle:Article.</ref>. 4 appareils effectuent le dernier défilé du Mirage 2000C le 14 juillet 2022 :

  • Mirage 2000C (RDM) : version intérimaire équipée du radar RDM (le radar RDI prévu n'était pas encore disponible) et du moteur M53-5 ;
    • Mirage 2000C S1, Modèle:Numéros à 15 : équipés de radar RDM et armés de 2 missiles air-air Matra R550 Magic puis Magic II (à partir de 1985) en externe voilure (Magic II jusqu'à l'apparition du MICA pour les 2000-5 et plus tard sur les 2000D modifiés) et de 2 canons DEFA de Modèle:Unité (valable pour tous les monoplaces : 2 canons types 30-550-F4, avec une cadence de tir nominale de 1800 à 2000 coups/min et cadence lente possible de 1150 à 1300 coups /min, 125 cartouches lovées dans un caisson pour chaque arme) ;
    • Mirage 2000C S2, Modèle:Numéros à 19 : équipés de radars RDM à capacité « Modèle:Lang » (détection vers le bas) améliorée ;
    • Mirage 2000C S3, Modèle:Numéros à 37 : capables de tirer également des missiles air-air Super 530F ;
  • Mirage 2000C (RDI) : version « définitive » équipée du radar RDI et du moteur M53-P2 à double flux et postcombustion ;
    • Mirage 2000C S4 : Modèle:Numéros à 48, équipés de radars RDI J1-1 et capables de tirer des missiles air-air Super 530D ;
    • Mirage 2000C S4-1 : Modèle:Numéros à 63, radars RDI J1-2 ;
    • Mirage 2000C S4-2 : Modèle:Numéros à 74, radars RDI J2-4 ;
    • Mirage 2000C S4-2A : passage au standard des Modèle:Nobr S4, S4-1 et S4-2 avec un radar RDI J2-5 ;
    • Mirage 2000C S5 : Modèle:Numéros à 124, radars RDI J3-13 ;
    • Mirage 2000C S5-2C : Modèle:Nobr mis à jour avec de nouveaux équipements Modèle:Lien (contre contre-mesures électroniques).

Mirage 2000-5

Version monoplace d'abord uniquement destinée à l'exportation, l'Armée de l'air prend ensuite la décision de porter un certain nombre de ses Modèle:Nobr à la norme 2000-5, et rentre ainsi dans le Modèle:Citation (Voir article sur Missile air-air : [[Missile air-air#Fonctionnement du mode « Fox 3 » : exemple avec le Mirage 2000-5 équipé du radar RDY|Fonctionnement du mode « Fox 3 » : exemple avec le Modèle:Nobr équipé du radar RDY]]). Il dispose d'une avionique profondément rénovée, avec notamment un radar RDY (Radar Doppler Y), d'un viseur tête haute Thomson-CSF VEH-320, de commandes Hotas (en Modèle:Lang-en : Modèle:Citation) et de contre-mesures intégrées ICMS Mk.II. Les Modèle:Nobr sont remplacés par Modèle:Nobr (missile d'interception et de combat aérien), plus petits et plus modernes, adaptés à l'utilisation en défense aérienne.

  • Mirage 2000-5F : version du Modèle:Nobr destinée à la France ; ces appareils, entrés en service en avril 1998 à l'Escadron de chasse 1/2 Cigognes de la base aérienne 102 Dijon-Longvic, sont depuis l'été 2011 stationnés sur la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur :
    • Mirage 2000-5F SF1 : Modèle:Nobr S4-2A et S-5 mis au standard Modèle:Citation (Les RDI J2-5 ainsi libérés remplacent les RDM), 26 en service en décembre 2022<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
    • Mirage 2000-5F SF1-C : Modèle:Nobr SF1 équipés de nouvelles fonctionnalités RDY ;
    • Mirage 2000-5F SF1-IR : Modèle:Nobr SF1C avec la double capacité MICA-EM et MICA-IR ;
    • Mirage 2000-5F Vi : Intégration de la Liaison 16, permettant la transmission de données sécurisées sur le théâtre de guerre entre appareils de l'OTAN ; modules interchangeables entre les avions.
  • Mirage 2000-5 Mk2 : version polyvalente, dont le RDY dispose de deux nouveaux modes anti-navires permettant le tir de missiles AM39 Exocet, et d'un nouveau système de contre-mesures ICMS Mk.III. Cette version est basée sur un nouveau cœur système : l'EMTI développé par Thales et de nouvelles visualisations.

Mirage 2000-9

Version totalement polyvalente avec radar RDY-2 (15 % de portée supplémentaire comparé au RDY), EMTI (Ensemble Modulaire de Traitement de l'Information), pod de désignation laser, vendue aux Émirats arabes unis (EAU) Modèle:Refnec. Cette version est capable de missions air-air avec des capacités proches des 2000-5, air-sol avec des missiles Black Shaheen (version du SCALP-EG spécifique aux EAU) et air-surface avec missiles Exocet, le tout avec ravitaillement en vol. L’avion est aussi doté du mode de visualisation des cibles mobiles pour le suivi de véhicules au sol, et un mode air/mer.

La France livre aux EAU soixante-deux Mirage 2000-9 entre 1998 et 2009. Un projet de modernisation des appareils, par Dassault Aviation et Thales, est annoncé en 2017 par les EAU mais n'a pas encore abouti en juillet 2018 selon Le Monde<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le contrat de modernisation est finalement signé en Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Des Mirage 2000-9 sont utilisés par les EAU pendant la guerre du Yémen<ref name="Disclose France Inter">Modèle:Lien web</ref>,<ref name="enquête disclose">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Pdf Modèle:Lien web</ref>.

Mirage 2000N

Modèle:Article détaillé Version spécialisée dans la frappe nucléaire en service de 1988 à 2018, emportant le missile Air-sol moyenne portée amélioré (ASMP-A) pour le Modèle:Nobr NK3 (les Modèle:Nobr et NK2 emportaient l'ASMP d'origine), désormais remplacé par le Rafale dans ce rôle. Les 2000 NK2 et NK3 pouvaient emporter de l'armement conventionnel comme des bombes ou des lance-roquettes (les Modèle:Nobr ne faisaient que du nucléaire à l'origine avec un missile ASMP). Tous les Modèle:Nobr pouvaient emporter deux Magic d'autodéfense, ils n'avaient pas de canons de Modèle:Unité (comme tous les 2000 biplaces).

Mirage 2000D

Modèle:Article détaillé [[Fichier:622-30-IL (21856431182).jpg|vignette|Mirage 2000D de la [[30e escadre de chasse|Modèle:30e de chasse]].]] Version biplace air-sol d'assaut conventionnel tout temps spécifique à la France.

  • Mirage 2000D RMV : Rénovation Mi-Vie à effectuer sur 55 appareils jusqu'à 2024.

Mirage 2000E

Appareils réservés à l'exportation, avec possibilités de modifications de l'avionique suivant les clients, mais toujours autour du radar RDM.

Autres caractéristiques

L'appareil hérite des souris mobiles<ref>Mirage 2000-N in Portail-Aviation.com</ref>, déjà présentes sur le Mirage III. Elles permettent de modifier le profil des entrées d'air du réacteur.

Les autres caractéristiques sont les suivantes :

Engagements

Modèle:Pays

Les engagements des Mirage 2000 pour la France sont les suivants :

Modèle:Pays

Modèle:Pays

Fichier:Dassault Mirage 2000.jpg
Un Mirage 2000 biplace de l'Armée de l'air indienne.

Modèle:Pays

Modèle:Pays

Modèle:Pays

  • Modèle:Drapeau Lors de la guerre du Cenepa, les Mirage 2000 péruviens sont engagés dans des missions de supériorité aérienne et d'escorte. À la suite des restrictions budgétaires et dans l'incapacité à acheter des missiles Magic 2 et des Super 530 D, les Mirage 2000 ne sont équipés que de Magic 1.

Pays utilisateurs

La production de Modèle:Nobr a été arrêtée en 2007 : Modèle:Nobr, Modèle:Nobr de présérie et Modèle:Nobr série — soit Modèle:Nobr au total — sont sortis des usines Dassault Aviation. Les derniers ont été livrés à la Grèce le Modèle:Date-.

Modèle:Pays

[[Fichier:Mirage 2000 KC-135 Afghanistan.jpg|vignette|Un [[Boeing KC-135 Stratotanker|Modèle:Nobr Stratotanker]] de l'US Air Force ravitaille en vol un Modèle:Nobr de l'Armée de l'air française au-dessus de l'Afghanistan, le Modèle:Date-.]]

Fichier:Mirage-060808-F-6489S-011.jpg
Un Mirage 2000-5 appartenant à l'escadron 1/2 Cigognes de l'Armée de l'air française.

315 exemplaires (131 en ligne le Modèle:Date-)<ref name="chi2015">Modèle:Lien web.</ref> :

Plusieurs Mirage 2000 B et 3 Mirage 2000 N servent en sus en 2018 à la DGA Essais en vol<ref>Modèle:Lien web.</ref>

Modèle:Pays

12 exemplaires :

  • Modèle:Nobr (Modèle:Numéros13, 15, 21, 22, 25, 29, 32, 34, 35 et 36) et 2 Mirage 2000 B (Modèle:Numéros502 et 513) achetés d'occasion à la France, qui ont été livrés en Modèle:Nobr de Modèle:Nobr en 2006, 2007 et 2008. Désignés localement F-2000, ces avions sont au standard RDI-S4 et motorisés en M53-5. Ils ont été retirés du service fin 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref> et 9 des 12 Mirage 2000 ont été vendus d'occasion et en non-état de vol à la société française privée PROCOR pour une somme de 452 000 dollars US en mars 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Pays

20 exemplaires :

Modèle:Pays

68 exemplaires :

En 2009, Modèle:Nobr ont été livrés. Il avait été envisagé qu'ils puissent être repris par la France et revendus sur le marché international de l'occasion, en échange de l'achat de Modèle:Nobr sur la période 2012-2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Pays

Fichier:Mirage 2000EG.jpg
Un Modèle:Nobr grec au décollage.

55 exemplaires :

Modèle:Pays

[[Fichier:F-15 Mirage2000.jpg|vignette|Un Modèle:Nobr indien et un F-15 de l'[[United States Air Force|Modèle:Lang]] sur la Modèle:Lien, durant l'exercice Modèle:Lien 04, en 2004.]] 59 exemplaires :

Un contrat de modernisation des Modèle:Nobr indiens restants a été signé en juillet 2011 pour les porter au standard I/TI. Il consiste en une mise à jour complète de l'électronique embarquée (intégration de cinq systèmes de visualisation, nouvelle liaison de données, radar RDY-3, système de navigation TOTEM, suite de guerre électronique ICMS Mk4, nouveau système IFF) et des systèmes d'armes (capacité de tir MICA notamment), destinée à prolonger la vie opérationnelle des appareils d'une vingtaine d'années. Deux appareils sont modifiés en France, au Centre d'Essais en Vol de Dassault Aviation, à Istres. Le premier appareil modernisé en France a effectué son premier vol le 5 octobre 2013 et a été réceptionné par les forces aériennes indiennes le 25 mars 2015<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les autres appareils sont pris en charge localement par [[Hindustan Aeronautics|Modèle:Lang (HAL)]]. Ce contrat est divisé en plusieurs lots, dont environ Modèle:Nombre d'euros pour rénover les cellules (Modèle:Nobr d'euros pour Thales et Modèle:Nobr pour Dassault Aviation), Modèle:Nobr d'euros pour Modèle:Nobr MICA (MBDA) et des kits de lancement (Thales et l'Indien HAL)<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Pays

  • Armée de l'air indonésienne : En octobre 2022, il est annoncé que l'Indonésie se porte acquéreuse des 12 Mirage 2000 qataris qui sont retirés de l'inventaire de la Qatar Air Force après la mise en service des Rafale<ref name=ASIA>Modèle:Lien web</ref>. La vente pour 733 millions d'euros auprès d'Excalibur International, une filiale du groupe de défense tchèque CSG, est confirmée le 16 juin 2023<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Modèle:Pays

12 exemplaires :

Modèle:Pays

12 exemplaires :

Livrés entre le 8 septembre 1997 et fin 1998. Remplacés par des Dassault Rafale livrés entre 2019 et 2021.

En novembre 2021, il était annoncé que la société ARES [Advanced Redair European Squadron] allait racheter cette flotte pour une somme non déclarée, avec l'appui de Dassault, Thalès et Safran, afin de fournir une capacité d'entraînement à la Marine nationale avec 3600 heures de vol sur 6 ans<ref>Modèle:Lien web</ref>.

En octobre 2022, il est annoncé que l'Indonésie s'est portée acquéreuse de ces 12 avions notamment pour les préparer à utiliser les Rafale qu'elle a commandés<ref name=ASIA/>. La vente est confirmé le 16 juin 2023.

Modèle:Tri1

Fichier:ROCAF Mirage 2000-5 2012 Display at Hsinchu AFB Apron 20120602a.jpg
Modèle:Nobr taïwanais.

60 exemplaires :

En novembre 2022, au cours de l’exercice « Tien Lung » organisé par la force aérienne taïwanaise la simulation d'une attaque par quatre F-16 de l'île de Taïwan défendue par quatre Mirage 2000-5 s'est soldée par une victoire 4-1 des Mirage. En conséquence l’état-major de la force aérienne taïwanaise étudie la possibilité de prolonger la durée de vie d’un certain nombre de Mirage 2000<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Accidents

Entre 1984 et 2019, au moins Modèle:Nombre ont été perdus à la suite d'accidents<ref>[1], sur aviation-safety.net (consulté le 21 octobre 2016). Les crashes du Mirage 2000C Modèle:N° (Modèle:Date-), du Mirage 2000C Modèle:N° (Modèle:Date-) et du Mirage 2000N Modèle:N° (Modèle:Date-) figurent en double dans cette liste.</ref>.

Modèle:Drapeau Armée de l'air égyptienne

  • Modèle:Date- : Un tweet de l'entreprise Martin-Baker du 12 avril 2019 indique un accident de Mirage 2000 dont les pilotes se sont éjectés<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aucune information publique en date du 28 avril 2019 sur cet incident.

Modèle:Drapeau Force aérienne des Émirats arabes unis

Modèle:Drapeau Armée de l'air française

Les accidents suivants ont été enregistrés dans l'Armée de l'air française :

Fichier:Mirage 2000D accidenté en Afghanistan (2).jpg
Modèle:Nobr no 612 accidenté le Modèle:Date- en Afghanistan, récupéré par un M88 Recovery Vehicle de l'USMC lors d'une opération franco-américano-italienne.

Modèle:Drapeau Force aérienne grecque

Les accidents suivants ont été enregistrés au sein de la Elleniki Polemikí Aeroporía :

  • de 1991 à 2018, la Grèce a perdu une quinzaine de ses Modèle:Nobr lors de différents accidents ; on signalera en particulier la collision de deux avions lors d'un combat simulé le Modèle:Date- (un Mirage perdu, l'autre endommagé mais ayant pu se poser)<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr EG n° 215 de la 332 MPK est endommagé durant la phase d'approche sur la piste de la base aérienne de Tanagra en raison d'une avarie réacteur ; le lieutenant-colonel A.Tzanavaras s'éjecte. L'appareil sera réparé et remis en service<ref name="EH_MD"/> ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr n° 229 de la 331 MPK s'écrase à la suite d'une collision volatile ; le pilote G. Kormentzas s'éjecte<ref name="EH_MD" /> ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr Modèle:N° de la 332 MPK et le F-16 C n°137 de la 330 MPK entrent en collision en vol durant un exercice au large de l'île de Skyros ; le pilote du Mirage D. Bratsios s'éjecte, mais celui du F-16, A Bridak, est tué<ref name="EH_MD" /> ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr EG Modèle:N° de la 331 MPK s'écrase en mer en raison d'une avarie mécanique au large de l'île d'Andros ; l'aspirant Lakides s'éjecte ; il sera secouru sur son canot de sauvetage<ref name="EH_MD" /> ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr Modèle:N° de la 332 MPK s'écrase à 25 km au nord de l'île de Skyros ; le pilote est porté disparu<ref name="EH_MD" /> ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr Modèle:N° de la 332 MPK<ref name="EH_MD" /> s'écrase en mer durant une approche à très base altitude au large de l'île de Skyros ; le pilote Dimitrios Stratakias est tué durant l'éjection (bloqué par le pare-brise) ; l'avion a été récupéré après 3 jours dans l'eau salée, démonté, traité anti-corrosion puis remonté. Il est remis en service en mars 2003 ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr Modèle:N° de la 331 MPK s'écrase près d'Oropos à la suite d'une avarie des systèmes hydraulique et électrique ; le pilote Nikolaos Paroysis s'éjecte mais est tué<ref name="EH_MD" /> ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr Modèle:N° de la 332 MPK est détruit sur la base aérienne de Tanagra lors du décollage : l'éclatement d'un pneu provoque un incendie qui se propage jusqu'à un des réservoirs pendulaires ; le sous-lieutenant Konstantinos Xantzigiannis interrompt le décollage et évacue l'appareil. L'étendue des dégâts fait que l'avion ne sera pas réparé ; ce dernier sert de stock pour pièces de rechange<ref name="EH_MD" /> ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr Modèle:N° de la 331 MPK s'écrase en mer à l'ouest de Chios après une avarie réacteur ; le commandant Kiriakos Dimitrakoulas et le lieutenant Ioannes Xatzoudis s'éjectent<ref name="ASN" /> ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr Modèle:N° de la 332 MPK s'écrase en mer à 20 milles nautiques au nord de Skyros après une collision avec le Modèle:Nobr EG Modèle:N° lors d'un entraînement au combat ; le pilote s'éjecte. Le Mirage 2000 EG n° 236 parvient à se poser puis sera réparé ; il deviendra le Mirage 2000-5 EG n° 536<ref name="ASN" /> ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr Modèle:N° de la 331 MPK s'écrase sur le Mont Ptoon à 20 milles nautiques au nord de la base aérienne de Tanagra durant une tentative de retour à la base après un problème technique au décollage, le capitaine Panteleimon Gelis est tué<ref name="ASN" /> ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr Modèle:N° de la 332 MPK percute une montagne à proximité du Golfe d'Eubée peu après le décollage ; le lieutenant Vasilios Doukas s'éjecte<ref name="ASN" /> ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr Modèle:N° de la 332 MPK s'écrase au sud de l'île de Samos après une perte de puissance du réacteur au cours d'un vol à basse altitude ; le capitaine Michael Kourtis et le sous-lieutenant Michael Mitsiou s'éjectent<ref name="ASN" /> ;
  • le Modèle:Date-, le Modèle:Nobr Modèle:N° de la 332 MPK s'écrase à 15 milles nautiques au sud des îles Sporades au cours d'un exercice avec un autre mirage 2000 ; le pilote s'éjecte<ref name="ASN">Mirage 2000, Aviation Safety Network, aviation-safety.net</ref>;
  • le 12 avril 2018, le Mirage 2000-5 n° 546 de la 331 MPK s'écrase au nord-est de l'île de Skyros, de retour d'une mission d'interception d'appareils turcs qui avaient violé l'espace aérien grec. L'appareil volait en basse altitude, dans des conditions de visibilité dégradée par un vent de sable venu du Sahara ; le capitaine Giorgios Baltadoros est tué.

Modèle:Drapeau Force aérienne indienne

Les accidents suivants ont été enregistrés au sein de l'Indian Air Force :

  • le 24 avril 1987, un Mirage 2000H du Squadron Modèle:N° s'écrase ; le Flight Lieutenant Anil Ganpatrao Ghatge décède dans l’accident ;
  • le 15 septembre 1987, un Mirage 2000H s'écrase sur la piste de la base de Gwalior ; le Squadron Leader Gill s'éjecte ;
  • le Modèle:Date-, le Mirage 2000H Modèle:N° du Squadron Modèle:N° s'écrase sur la base de Dehli-Palam lors d'une démonstration de voltige, pendant le défilé annuel de l'Indian Air Force ; le Wing Commander Ramesh "Joe" Bakshi et deux personnes au sol sont tués<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="EH_MD" /> ;
  • le 27 janvier 1994, un Mirage 2000H s'écrase à proximité l’aéroport de Mahaharajpur peu de temps après le décollage, à la suite d'une collision avec un vautour africain à 170 m d’altitude ; le Flight lieutenant S.Kumar s'éjecte<ref name="EH_MD" /> ;
  • le 23 septembre 2004, un Mirage 2000H s'écrase dans la région du Singpur, entre Bhopal and Gwalior ; l’avion a perdu l’une des roues du train avant peu après le décollage ; le Squadron Leader Harser Singh Gill reçoit l’ordre de s'éjecter<ref name="EH_MD" /> ;
  • le 04 octobre 2004, un Mirage 2000H se pose sur le ventre, train rentré, sur la piste de l’aéroport de l’Ile Maurice, après une participation à un show aérien à Port-Louis ; l’appareil faisait partie d’un groupe de six Mirage 2000 de retour d’un exercice commun à la force aérienne d’Afrique du Sud ; le pilote quitte l’avion indemne ; ce dernier sera réparé puis remis en service ;
  • le 12 octobre 2004, le Mirage 2000TH n° KT-207 s'écrase à 4 km de la base de Gwalior juste après le décollage, à la suite d'une avarie réacteur ; le Wing Commander N.S. Venkateshvar et le Flight Lieutenant Rangachari tentent de ramener l’appareil mais doivent s’éjecter. L’avion était engagé dans un exercice commun avec des appareils de la Singaporean Air force ;
  • le 09 novembre 2004, un Mirage 2000H s'écrase à 50 km au nord-est de Gwalior, lors d'un vol d'entraînement de nuit, à la suite d'un feu réacteur ; le Flight Lieutenant Neehar Gururani meurt dans l'accident, qui est alors le quatrième impliquant un Mirage 2000 à survenir cette année<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • le 24 janvier 2007, un Mirage 2000H s’écrase près de Morena, dans la région du Madhya Pradesh, après avoir décollé de Mahaharajpur ; l’avion effectuait un vol d’entraînement de nuit ; le Squadron Leader Manish Mani Tripathi décède dans l’accident ;
  • le Modèle:Date-, le Mirage 2000TH n° KT-203 s'écrase près du village de Gorelalkapura, à 100 km de Gwalior, 5 minutes après le décollage alors qu’il est en phase d’ascension, à la suite d'une avarie réacteur ; l’Air Marshal Anil Chopra et le Wing Commander Ram Kumar s'éjectent<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • le Modèle:Date-, onze jours après le précédent, le Mirage 2000TH n° KT-210 s’écrase peu après le décollage près de Sawai Madhopur, dans la région du Rajasthan ; le Squadron Leader Raj Kumar et le Flight Lieutenant Kanav s'éjectent<ref>Modèle:Lien web.</ref> ; à la suite de ce nouvel accident, les Modèle:Nobr indiens sont temporairement interdits de vol pour vérifications, et ne reprennent leurs vols qu'à la fin du mois d'avril 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • le Modèle:Date-, un Mirage 2000TI s'écrase au décollage depuis l'usine HAL de Bangalore ; l’avion effectuait son second vol à l’issue de sa modernisation au standard TI ; les Squadron Leader Siddartha Negi et Samir Abrol s'éjectent mais par manque d'altitude retombent dans le brasier, et décèdent à l’hôpital<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Modèle:Drapeau Force aérienne de Taïwan

  • le 10 octobre 1999, le Mirage 2000-5DI n° 2053 s'abîme dans le détroit de Taïwan à la suite d'une avarie réacteur, conséquence d'une absorption volatile. Les deux occupants s'éjectent et sont récupérés blessés ; ils seront hospitalisés ;
  • le 14 décembre 1999, le Mirage 2000-5EI n° 2036 s'abîme en mer, à 55 km au large du canton de Su'ao. Le contact radio est perdu. Le commandant Jiang Jin-Liang est porté disparu ;
  • le 14 Modèle:Date-, le Mirage 2000-5DI n° 2058 s'abîme en mer au cours d'une mission d'entraînement, 40 km au large de Hsinchu : l'équipage signale une avarie réacteur 20 minutes après le décollage puis s'éjecte ; le lieutenant-colonel Chang Chien-Hsiang est récupéré par les secours mais décède des suites d'une hypothermie ; le sous-lieutenant Liu Hao-Fan est porté disparu. Taïwan a temporairement interdit de vol ses Modèle:Nobr, pour inspection par des ingénieurs français ;
  • En novembre 2002, le Mirage 2000-5DI n° 2057 prend feu au sol. Les deux aviateurs sont saufs. L'avion est réparé et remis en service ;
  • le 3 octobre 2012, un pilote taïwanais se tue en France lors de sa formation ; Taïwan a temporairement interdit de vol ses Modèle:Nobr, pour protestation et demande d'explications ;
  • le 20 mai 2013, le Modèle:NobrDI n° 2052 s'écrase au large de Hsinchu ; le lieutenant-colonel Liu Yuan-Hsiang et le sous-lieutenant Cheng Yu-Teng s'éjectent ;
  • le 7 novembre 2017, le Modèle:NobrEI n° 2040 s'abîme en mer, à 167 km au nord-nord-ouest de Keelung, Modèle:Unité après avoir décollé. La raison de la disparition est toujours inconnue, le capitaine Ho Tzu-Yu<ref>Modèle:Article</ref> et son avion n'ont toujours pas été retrouvés<ref>Modèle:Article.</ref>.

Marquages et unités françaises

Les Mirage 2000C RDI ont équipé les unités françaises suivantes<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref> :

Unité Début Fin
EC 5/330 Côte d'Argent septembre 1987 (inconnue)
EC 1/5 Vendée Premiers avions juillet 1988 29 juin 2007
EC 2/5 Ile de France Premiers avions début 1989 23 juin 2022
EC 3/5 Comtat Venaissin Opérationnel fin 1990 31 août 1997
EC 1/12 Cambrésis Opérationnel en avril 1992 30 mars 2012
EC 2/2 Côte d'Or 1998 1999
EC 2/12 Picardie Premiers avions en sept. 1992 7 juillet 2009
EC 4/33 Vexin Juillet 2001 2008
EC 3/11 Corse 3 novembre 2008 fin 2011

Dans la culture populaire

Le Mirage 2000 est mis en scène dans les jeux vidéo et autres simulateurs suivants :

Modèle:Début de colonnes

Modèle:Fin de colonnes

Actuellement la réplique la plus fidèle du Mirage 2000 est disponible sur le simulateur DCS World avec la version 2000-C réalisée par RAZBAM.

Il est aussi l'un des éléments principaux du film français Les Chevaliers du ciel, réalisé par Gérard Pirès et sorti en 2005.

Notes et références

Notes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Voir aussi

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Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets

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