Armée de l'air et de l'espace (France)
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Modèle:Infobox Unité militaire
L'Armée de l'air et de l'espace est l'une des quatre composantes des Forces armées françaises ; les autres composantes étant l'Armée de terre, la Marine nationale et la Gendarmerie nationale.
L'Armée de l'air française est la plus ancienne force aérienne au monde. Les cinq premières escadrilles ont été créées début 1912 et dépendaient alors de l'Armée de terre française. L'Armée de l'air est devenue une armée à part entière par la loi du 2 juillet 1934.
En 2023, elle compte Modèle:Nombre (dont environ Modèle:Nombre) et Modèle:Unité servent dans ses rangs<ref name="chi2019">Modèle:Lien web</ref>. Elle totalise Modèle:Unité de vol par an. Son budget annuel est de Modèle:Unité d’euros en 2020, soit 20 % du budget du ministère des Armées.
Elle est la Modèle:8e aérienne dans le monde et la Modèle:1re d'Europe occidentale. Elle jouit par ailleurs d'une longue expérience du combat<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Historique
L'aviation militaire française naquit en 1909, inscrivant, de ce fait, la France comme le premier pays à s'équiper d'avions de combat. Après le vote d'une loi à l'Assemblée nationale française le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>, l'Aéronautique militaire faisait officiellement partie de l'Armée de terre française, aux côtés des quatre autres armes traditionnelles de cette époque : l'infanterie, la cavalerie, l'artillerie et le génie.
Lors de l'entrée dans la Première Guerre mondiale, la France dispose d'un total de Modèle:Nobr (dont 8 de l'aéronautique navale) et de Modèle:Nobr. À l'armistice en Modèle:Date, Modèle:Unité sont en service<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Modèle:Unité et observateurs sont tués sur les Modèle:Unité dans le conflit, soit 31 % de pertes<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La loi du Modèle:Date érigea l'Aéronautique militaire en « arme spéciale »<ref>Modèle:Lien web.</ref>, mais elle restait une division au sein de l'Armée de terre. Elle devint une armée à part entière et totalement indépendante par la loi du Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ses unités sont pour la plupart héritières des traditions (insignes…) des escadrilles de la Première Guerre mondiale où s'illustrèrent nombre d'aviateurs devenus célèbres.
Elle fut également le berceau du parachutisme militaire français, avec la mise sur pied de « l'infanterie de l'air » à compter de 1935, dont les commandos parachutistes de l'air descendent directement.
La bataille de France de 1940 et l'engagement des aviateurs français libres (FAFL) de 1940 à 1943, puis de ceux de l'armée de la libération (1943/1944) , sont également des épisodes marquants de l'histoire de l'Armée de l'air. Les sacrifices du commandant René Mouchotte , qui était avant guerre un sous-officier affecté sur la base de Cambrai-Epinoy ou, plus anonymement, du lieutenant Marcel Beau illustrent le dévouement de cette armée.
Depuis 1945, l'Armée de l'air a notamment été engagée en Indochine (1945-1954), à Suez (1956), en Algérie (1952-1962), en Mauritanie et au Tchad, dans le golfe Persique (1990-1991), en ex-Yougoslavie, en Afghanistan, au Mali et en Irak.
En 1964, l’Armée de l'air a été la première armée à prendre rang, dans le cadre de la mise en œuvre de l'arme nucléaire française : vecteurs pilotés Dassault Mirage IV, Dassault Mirage IIIE , SEPECAT Jaguar ou missiles sol-sol balistique stratégiques (SSBS) de la base aérienne 200 Apt-Saint-Christol sur le plateau d'Albion.
Depuis sa création, en 1953, la patrouille de France reste l'unité de l'Armée de l'air la plus connue du grand public français, par ses démonstrations de voltige aérienne. Depuis Modèle:Date-, elle est complétée par l’Équipe de voltige de l'Armée de l'air (EVAA) sur la base aérienne de Salon-de-Provence pour constituer les équipes de présentations de l’Armée de l’air (EPAA) qui depuis a remporté un très grand nombre de victoires dans les compétitions nationale ou mondiales. Lors des derniers championnats du monde en Modèle:Date- les pilotes de l'EVAA ont remporté les titres champions du monde par équipe et champion du monde individuel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
En juillet 2019, le président Emmanuel Macron annonce vouloir la renommer « Armée de l'air et de l'espace » et créer en son sein un Commandement de l'espace<ref name="espace">Modèle:Article.</ref>. Cette nouvelle dénomination est présentée par la ministre des Armées, Florence Parly, le Modèle:Date- à Salon-de-Provence<ref>Modèle:Article</ref>. Le changement de dénomination officielle est effectif le 11 septembre 2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Missions
L'Armée de l'air reçoit principalement cinq attributions de défense<ref>Armée de l'air : présentation, organisation.</ref> :
- connaissance et anticipation ;
- prévention ;
- dissuasion ; (tir de sommation)
- intervention ;
- protection.
Organisation
Organisation générale
L’Armée de l'Air et de l'Espace est organisée conformément au Modèle:Nobr du Modèle:Nobr du Modèle:Nobr de la troisième partie du code de la Défense, qui remplace le décret Modèle:N° du Modèle:Date-.
Sous l’autorité du Chef d’état-major de l'Armée de l'Air et de l'Espace (CEMAAE), du Chef d'État-Major des Armées (CEMA), du Ministre des Armées qui la contrôle par l’intermédiaire d'un Inspecteur Général des Armées (Air et Espace) (IGAAE), elle est organisée selon le schéma suivant<ref>Modèle:Lien web.</ref> :
- l’État-major de l’Armée de l’Air et de l'Espace (EMAAE) est composé du Chef d’État Major de l'Armée de l'Air et de l'Espace (CEMAAE), de l'Inspecteur de l'Armée de l'Air et de l'Espace (IAAE), du Major Général de l'Armée de l'Air et de l'Espace (MGAAE) qui commande les directions, centres et forces de l'Armée de l'Air et de l'Espace, d'un Sous-Chef d'état-major Plans-Programme (SCPP), d'un Sous-Chef d'état-major Activité (SCAc), d'un Sous-Chef d'état-major Performance-Synthèse (SCPS), d'un Officier Général Délégué aux Relations Extérieures (OGDRE), d'un Officier Général Nucléaire et Sécurité (OGNS).
- les forces sous l'autorité du MGAAE sont organisées historiquement autour de trois commandements par nature de forces, le Commandement de la Défense Aérienne et des Opérations Aériennes (CDAOA), le Commandement des Forces Aériennes Stratégiques (CFAS), le Commandement des Forces Aériennes (CFA). S'y ajoute, à compter du Modèle:Date-, un quatrième grand commandement, le Commandement de l'Espace (CDE). Le CFAS, le CDAOA et le CDE sont subordonnés organiquement à l'EMAAE, mais pour leur emploi sont subordonnés à l'État-Major des Armées (EMA)<ref name= "AA724">Modèle:Article.</ref>.
État-Major de l’Armée de l’Air et de l'Espace (EMAAE)
L’État-Major de l'Armée de l'Air et de l'Espace est actuellement implanté, comme l'État-Major des Armées, l'État-Major de l'Armée de Terre, et l'État-Major de la Marine, sur le site de Balard, plus communément appelé le « Pentagone à la française » ou « Balardgone », dans le [[15e arrondissement de Paris|Modèle:15e arrondissement de Paris]]. Il est composé d'environ Modèle:Nobr, principalement officiers.
Les travaux de l'EMAAE sont dirigés par le Major Général de l'Armée de l'Air et de l’Espace (MGAAE) chargé de faire appliquer la politique générale de l'Armée de l'Air et de l'Espace.
Il dispose :
- d'un Sous-Chef d'état-major Plans-Programme (SCPP) chargé de conduire les études de préparation de l'avenir, du plan d'équipement, de la conception et de la conduite des programmes d'armement;
- d'un Sous-Chef d'état-major Activité (SCAc) chargé de la politique de préparation opérationnelle d'emploi et de soutien, des directives d’entraînement et d'instruction du personnel;
- d'un Sous-Chef d'état-major Performance-Synthèse (SCPS) pour la supervision des projets transverses Air, le management de l'information, le pilotage de la performance et la maîtrise des activités de l'Armée de l'air;
- d'un Officier Général Délégué aux Relations Extérieures (OGDRE) pour la coopération bilatérale avec les armées de l'air étrangères et le soutien aux exportations;
- d'un Officier Général Nucléaire et Sécurité (OGNS) responsable de la politique de l'Armée de l'air dans la maîtrise et la prévention des risques nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC).
- d'un Médecin Adjoint Santé auprès du MGAAE,
- de deux commandements opérationnels (CDAOA et CFAS), d'un commandement organique (CFA), du commandement de l'espace (CDE)
- de la Direction des Ressources Humaines de l'Armée de l'Air et de l'Espace (DRHAAE),
- du Service Industriel de l'Aéronautique (SIAé),
- du Centre d'Expertise Aérienne Militaire (CEAM),
- du Centre d'Études Stratégiques Aérospatiales (CESA).
Commandements
L’Armée de l'air répartit ses forces et moyens entre quatre commandements : deux grands commandements opérationnels (CDAOA et CFAS), un commandement organique (CFA)<ref group=alpha name="cmd org">Depuis Modèle:Date-, les anciens commandements organiques CFA et CSFA ont été fusionnés au sein d'un commandement unique qui a repris l'appellation de CFA.</ref>, un commandement de l'espace (CDE):
- 2 commandements opérationnels :
- CDAOA, ou Commandement de la Défense Aérienne et des Opérations Aériennes (BA 942 Lyon-Mont Verdun), qui est responsable de la surveillance H24 de l'espace aérien national, ainsi que du suivi de toutes les opérations aériennes au décollage de la France métropolitaine ; il ne dispose pas d'aéronefs en propre ;
- CFAS, ou Commandement des Forces Aériennes Stratégiques (base aérienne 107 Villacoublay), qui est responsable des avions de combat à capacité nucléaire (Rafale B armés du missile ASMP-A), ainsi que des ravitailleurs en vol (C-135FR, KC-135R, A330 MRTT PHENIX) ; l'ordre d'engagement nucléaire est reçu directement du président de la République, chef des armées ;
- 1 commandement organique<ref group=alpha name="cmd org"/>, le CFA, ou Commandement des Forces Aériennes (base aérienne 106 Bordeaux-Mérignac), qui prépare les bases aériennes (BA) et unités pour qu'elles soient prêtes à remplir les missions de dissuasion, de protection, de prévention et de projection ; le CFA est organisé en sept brigades :
- BAAC, ou Brigade Aérienne de l'Aviation de Chasse, est responsable de tous les avions de combat conventionnels de défense aérienne, d'assaut et de reconnaissance (Rafale, Modèle:Nobr, Modèle:Nobr, Alphajet…) ;
- BAAP, ou Brigade Aérienne d'Appui et de Projection, est responsable de tous les aéronefs de transport et de liaison (avions et hélicoptères : Hercules C-130, Falcon 50/900, Puma, Fennec, Cougar, TBM700…) ;
- BACE, ou Brigade Aérienne de Contrôle de l'Espace, est responsable des moyens aériens (AWACS E-3F) et terrestres (radars implantés au sol, systèmes de défense sol-air et antimissile, réseaux de communication) de surveillance de l'espace aérien constituant le système de commandement et de conduite des opérations aérospatiales; la maîtrise des réseaux et des systèmes d'information relèvent depuis 2007 de la direction interarmées des réseaux d'infrastructure et des systèmes d'information (DIRISI) ;
- BFSA, ou Brigade des Forces Spéciales Air rassemble : l'escadron de formation des commandos de l'air, le [[commando parachutiste de l'air no 10|commando parachutiste de l'air Modèle:N°]], le [[commando parachutiste de l'air no 30|commando parachutiste de l'air Modèle:N°]], l'escadron de transport 3/61 Poitou et l'escadron d'hélicoptères 1/67 Pyrénées.
- BPA, ou Brigade des Pompiers de l'Air ;
- BASAL ou Brigade Aérienne des Systèmes d'Armes et de la Logistique ;
- BAAMA ou Brigade Aérienne d'Appui à la Manœuvre Aérienne.
Les deux dernières brigades faisaient partie jusqu'en 2013 du CSFA, ou commandement du soutien des forces aériennes, qui mettait à disposition et entretenait les systèmes d'armes, équipements, les systèmes d'information et de communication (SIC) ainsi que les infrastructures ; le CSFA fournissait également des prestations liées au soutien de l'homme, à la logistique (ravitaillement et transport), là où les forces de l'Armée de l'air opèrent ou s'entraînent ; ces deux brigades sont maintenant subordonnées au CFA.
Depuis le Modèle:Date-, l'Armée de l'Air est organisée à l'échelon national et n'a plus de commandements territoriaux. Auparavant, ces commandements territoriaux s'articulaient autour de régions aériennes (RA), au nombre de cinq à l'origine. Le nombre avait ensuite été ramené à quatre par décret du Modèle:Date avec la suppression de la Modèle:5e (AFN). Le décret du Modèle:Date- ramène le nombre de RA à trois : « RA Atlantique », « RA Méditerranée » et « RA Nord-Est ». Le Modèle:Date- est mise en place une organisation comprenant une « RA Nord » (RAN) et une « RA Sud » (RAS). La division territoriale est finalement abolie par le décret Modèle:N° du Modèle:Date-<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Décret du 26 avril 2007.</ref>.
- 1 Commandement de l'espace, le CDE
En juillet 2019, le président Emmanuel Macron annonce la création en septembre d'un grand commandement de l'espace au sein de l'Armée de l'Air qui devient l'Armée de l'Air et de l'Espace.
En septembre 2020, un commandement spatial militaire rattaché à l'armée de l'air prend ses fonctions pour affirmer une présence « active » mais « non offensive » dans l'espace<ref name="ASAF">ASAF - L'Armée de l'air et de l'espace.</ref>, face à d'éventuelles Modèle:Citation<ref>Sud Ouest — La France se dote d’une "armée de l’Air et de l’Espace" afin de faire face aux nouvelles "menaces".</ref>. Son QG est basé à Toulouse, avec un effectif initial de Modèle:Nobr<ref name="ASAF" />. Cet effectif est appelé à évoluer aux alentours de Modèle:Nobr à l'horizon 2025.
Direction des Ressources Humaines de l'Armée de l'Air et de l'Espace (DRHAAE)
La DRHAAE recrute, forme, gère, administre et convertit le personnel de l'Armée de l'air. Depuis le Modèle:Date-, la DRHAAE regroupe en son sein les attributions de l'ancienne Direction du Personnel Militaire de l'Armée de l'Air (DPMAA) et certaines attributions de l'ancien Commandement des Écoles de l'Armée de l'Air (CEAA). Elle est également responsable du recrutement au sein de l'Armée de l'Air et de l'Espace via son Bureau Recrutement.
Services
L'Armée de l'air dispose d'un service<ref>Modèle:Légifrance.</ref> :
- le Service Industriel de l'Aéronautique (SIAé).
NB : Depuis 2018, la Structure Intégrée de Maintien en condition opérationnelle des Matériels Aéronautiques de la Défense (SIMMAD) se nomme désormais Direction de la Maintenance aéronautique (DMAé) et relève directement du CEMA
Bases aériennes
L'Armée de l'air dispose, en décembre 2022 :
- en métropole, de 15 bases aériennes dotées d'une piste aéronautique, de 4 détachements air et de 8 éléments air rattachés;
- hors métropole, de 4 bases aériennes, de 3 détachements air, d'un élément air et de 3 bases aériennes projetées;
Les bases aériennes abritent :
- des unités aériennes : escadrons de chasse, d'assaut nucléaire, de transport, de ravitaillement en vol, de détection aéroportée, d'instruction en vol ou de drones ;
- des unités au sol chargées de la détection de la menace aérienne et du contrôle aérien militaire ;
- des postes de commandement, des entrepôts de matériels ou des écoles.
Outre-mer et à l'étranger, les bases, qui peuvent être projetées, soutiennent des unités aériennes et des moyens au sol en fonction des besoins des opérations extérieures (OpEx) : avions de transport à Douchanbé (Tadjikistan, opération Héraclès), avions de chasse à N'Djaména (Tchad, opération Épervier), au Moyen-Orient (opération Chammal) ou à Niamey (détachement chasse et drones MQ-9 Reaper dans le cadre de l'opération Barkhane)
Il existe trois échelons :
- l'escadre ;
- l'escadron ou le groupe ;
- l'escadrille.
L'unité opérationnelle de base est l'escadron, généralement commandé par un lieutenant-colonel. L'échelon supérieur, l'escadre, qui avait été supprimé au début des années 1990, a été rétabli à partir de 2014. L'escadrille est une subdivision de l'escadron.
L'escadre
Modèle:Article détaillé Commandée par un lieutenant-colonel ou un colonel, l'escadre est une formation qui rassemble des unités et du personnel dédiés à une même mission. L'appellation « escadre » a remplacé celle de régiment en 1932 et a désigné, jusqu'en 1994, une unité regroupant sous commandement unique :
- des unités (escadrons ou groupes) généralement équipées du même type d'avion ou du moins assurant le même type de mission (chasse, transport, etc.) ;
- des unités de maintenance et d'appui.
Cet échelon, qui avait été supprimé à partir de 1993 dans le cadre du plan « Modèle:Nobr », a été rétabli en 2014 avec une définition élargie, certaines escadres ne mettant pas en œuvre d'aéronefs<ref name="nouvelles escadres">Modèle:Lien web</ref>.
Dans un premier temps, ont été créées quatre escadres<ref name="nouvelles escadres"/> :
- la [[31e escadre aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques|Modèle:31e aérienne de ravitaillement et de transport stratégiques]] sur la base aérienne 125 Istres (Modèle:Date-) ;
- la [[36e escadre de commandement et de conduite aéroportée|Modèle:36e de commandement et de conduite aéroportée]] sur la base aérienne 702 Avord (Modèle:Date-) ;
- l'[[escadre sol-air de défense aérienne - 1er régiment d'artillerie de l'air|escadre sol-air de défense aérienne - Modèle:1er d'artillerie de l'air]] (ESADA - Modèle:1er) sur la base aérienne 702 Avord (Modèle:Date-) ;
- la [[3e escadre de chasse|Modèle:3e de chasse]] sur la base aérienne 133 Nancy-Ochey (Modèle:Date-)
Dans un deuxième temps, l'Armée de l'air a annoncé en Modèle:Date- la création de sept escadres supplémentaires<ref name="nouvelles escadres"/> :
- la [[8e escadre de chasse|Modèle:8e de chasse]] sur la base aérienne 120 Cazaux (Modèle:Date-) ;
- la [[4e escadre de chasse|Modèle:4e de chasse]] sur la base aérienne 113 Saint-Dizier-Robinson (Modèle:Date-) ;
- la [[64e escadre de transport|Modèle:64e de transport]] sur la base aérienne 105 Évreux-Fauville (Modèle:Date-) ;
- l’escadre aérienne de commandement et de conduite projetable sur la base aérienne 105 Évreux-Fauville (Modèle:Date-) ;
- la [[61e escadre de transport|Modèle:61e de transport]] sur la base aérienne 123 Orléans-Bricy (Modèle:Date-) ;
- la [[2e escadre de chasse|Modèle:2e de chasse]] sur la base aérienne 116 Luxeuil-Saint Sauveur (Modèle:Date-) ;
- la [[30e escadre de chasse|Modèle:30e de chasse]] sur la base aérienne 118 Mont-de-Marsan (Modèle:Date-).
L'Armée de l'air annonce également en Modèle:Date- que la numérotation des unités, l’immatriculation des aéronefs affectés et le transfert du patrimoine historique (drapeau, traditions et nom de baptême) seraient mis en conformité avec leurs escadres d’appartenance au cours de Modèle:Nobr<ref name="nouvelles escadres"/>.
Enfin, les deux escadres suivantes ont été créées en 2017 et 2019 :
- la [[62e escadre de transport|Modèle:62e escadre de transport]] sur la base aérienne 123 Orléans-Bricy (5 septembre 2017)
- la [[33e escadre de surveillance, de reconnaissance et d'attaque|Modèle:33e escadre de surveillance, de reconnaissance et d'attaque]] sur la base aérienne 709 Cognac-Châteaubernard (5 septembre 2019)
L'escadron ou le groupe
Commandé par un lieutenant-colonel, l’escadron est l'unité opérationnelle de base. Ce terme a remplacé celui de groupe à partir de 1949 dans un but de standardisation avec les alliés de l'OTAN qui mettaient en œuvre des squadrons. Cependant, le terme de groupe n'a pas entièrement disparu : il a été notamment conservé par le groupe aérien Modèle:Nobr Vaucluse, spécialisé dans les opérations spéciales ou le groupe de ravitaillement en vol 02.091 Bretagne qui porte cette dernière appellation depuis 2004<ref group=alpha>À noter également que l’escadron de chasse 2/30 Normandie-Niemen a repris récemment l’appellation traditionnelle de régiment qu’il avait portée pendant la Seconde Guerre mondiale au sein de l’Armée rouge.</ref>.
À noter que l'appellation d'escadron est également utilisée par des formations terrestres qui assurent les fonctions de soutien technique, de défense sol-air, de protection et de sécurité.
Un escadron de chasse compte une vingtaine de machines, réparties en général en trois escadrilles.
Un escadron de transport peut compter jusqu’à une douzaine de machines en effectif théorique (C-160 Transall) mais l’effectif est souvent beaucoup plus faible en fonction du type de machine, des disponibilités et des missions (trois Airbus A310-300 et deux Airbus A340-200 pour l'escadron de transport 3/60 Esterel).
À noter que les escadrons avaient conservé dans leur désignation la numérotation des anciennes escadres lors de leur suppression dans les années 1990. Exemple : l'escadron de transport 1/64 Béarn (ou plus exactement l'escadron de transport 01.064 Béarn), qui appartenait à la Modèle:64e de transport lors de la dissolution de cette dernière (recréée en Modèle:Date-).
L'escadrille
Un escadron regroupe en général deux ou trois escadrilles.
L'escadrille assure une double fonction administrative et opérationnelle, même si l’essentiel de la gestion des opérations se fait au niveau de l’escadron. Un pilote est affecté à une escadrille mais les appareils, eux, sont en général affectés à l’escadron<ref group=alpha>Les appareils sont parfois regroupés dans un pool partagé par les escadrons (notamment pour le Transall).</ref>. Depuis la mise en place des ESTA (escadrons de soutien technique aéronautique) les appareils et les mécaniciens sont affectés directement à la base puis mis à disposition des escadrons basés sur place.
Les escadrilles reprennent les traditions d’unités prestigieuses dont la plupart Modèle:Incise remontent à la Première Guerre mondiale.
L'Armée de l'air mobilise des aéronefs, ainsi que leurs pilotes, mais également des équipes spécialisées, non navigantes, qui contribuent directement à l'emploi de ces appareils.
Les fusiliers commandos de l'air de la BAFSI
Modèle:Article détaillé Les fusiliers commandos de l'air de la brigade aérienne des forces de sécurité et d'intervention (BAFSI) sont affectés<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Pdf Officier commando de l'air.</ref> :
- soit en « escadron de protection » (EP, en abrégé) ;
- soit dans l'une des trois unités dites « commando parachutiste de l’air » (CPA, en abrégé), en l'occurrence, le CPA 10, le CPA 20 ou le CPA 30 (en cours de fermeture/modification).
Les EP participent à la protection des bases aériennes à l’intérieur et à l’extérieur du territoire national, mais aussi aux opérations extérieures.
Les CPA pratiquent aujourd'hui des missions communes, mais également des tâches spécialisées ; cela concerne l'intervention et le renfort de protection au profit des points sensibles « air » à l'intérieur et à l'extérieur du territoire national. Ces troupes de grande valeur contribuent aux opérations de l'Armée de l'air et aux opérations spéciales.
Les mécaniciens de l'Armée de l'air
Le service du commissariat des armées
Modèle:Article détaillé « Intendance de l'air » entre 1934 et 1947<ref>Modèle:Lien web.</ref>, « commissariat de l'air » entre 1947 et 2007, puis brièvement « service de l'administration générale et des finances » (SAGF) de 2008 à 2009 et enfin « service du commissariat des armées » (SCA)<ref group="alpha">Service remplaçant les anciens commissariats d'armée : le commissariat de l'Armée de terre, le commissariat de la Marine et le service de l'administration générale et des finances de l'Armée de l'air.</ref> depuis 2010, ont successivement été des services d'administration au service de l'Armée de l'air. Les commissaires ainsi que les civils de ce service interviennent dans diverses secteurs : soutien des opérations, droits individuels, affaires juridiques, contrôle interne comptable, achats et exécution financière, soutien et protection du combattant<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Autres personnels administratifs
Identité visuelle, symboles et emblèmes
Pour son logo, l'Armée de l'air puise tout particulièrement dans l'image de l'épervier, rapace des campagnes françaises. Appelé « charognard », il forme l'un des symboles de l'Armée de l'air présent sur le calot et les épaulettes des aviateurs.
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Épervier de calot de l'Armée de l'air.
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Cocarde tricolore utilisée par l’Armée de l'air.
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Cocarde des forces aériennes françaises libres pendant la Seconde Guerre mondiale.
Avant 1989 : drapeau et ailes
Avant 1989, l'Armée de l'air se représentait simplement par un drapeau français, marqué d'une paire d'ailes dorées.
Entre 1989 et 2010 : roue et drapeau
Entre 1989 et 2010, un logo symbolisant les différentes composantes de l'Armée de l'air, comportant une forme d'aile stylisée et une cocarde, était en usage. Il avait des lignes assez franches.
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Logo de l'Armée de l'air 1989-2010.
Entre 2010 et 2020 : Épervier
L'épervier aux lignes aériennes symbolise fortement l'Armée de l'air, la surveillance et la chasse.
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Logo à partir de Modèle:Date-.
Depuis 2020 : Dimension spatiale
Souhaitant répondre à la volonté des Aviateurs de maintenir les traits identitaires qui les caractérisent, un nouveau logo reprend les caractéristiques principales du précédent pour souligner la continuité avec l’armée de l’Air (passée et actuelle), en y ajoutant trois principes clés<ref>Modèle:Lien web</ref> :
- marquer qu’il s’agit d’une évolution et non d’une révolution de la mission : conservation de l’épervier;
- intégrer la dimension espace : ajout d’une courbe évoquant la sphère terrestre et inscription du texte « & DE L’ESPACE » dans une police plus fine ;
- évoquer la martialité : un oiseau qui se cabre pour neutraliser sa proie.
-
Logo depuis septembre 2020
Aéronefs
Les aéronefs de l'Armée de l'air sont pour la plupart de la génération des Modèle:Nobr<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
La disponibilité des avions est de 95 % en opérations extérieures et de 60 % sur le territoire national.
Avions de combat
La flotte d'avions de combat de l’Armée de l'Air est en forte baisse depuis les Modèle:Nobr. Alors qu'elle alignait Modèle:Nobr de combat en 1982, elle n'en aligne plus que 239 en 2012 (226 dans les unités de combat et 13 dans l'unité d'expérimentation pouvant également être utilisés pour les combats). Le volume de la flotte se stabilise à environ Modèle:Nobr de combat rénovés ou de nouvelle génération en 2018, puis il est prévu à 218 dans les années 2020, d'après la loi de programmation militaire (LPM) 2019-2025<ref name="chantier">Modèle:Lien web.</ref>.
L'Armée de l'Air et de l'Espace conserve également un peu plus d'une cinquantaine d'avions à réaction légers Alpha Jet afin de servir d'ennemis et de plastrons lors des entraînements de la flotte de combat.
L'Armée de l'Air et de l'Espace dispose actuellement du parc suivant basé sur l'inventaire du Modèle:Date-<ref name="chi20192">Modèle:Lien web</ref> et les dernières évolutions de l'année glissante en cours :
-
Rafale B/C
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Mirage 2000 C/B/D/N/5F
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Alpha Jet E.A.C.
Avions de transport et ravitaillement
L'Armée de l'Air et de l'Espace dispose actuellement du parc suivant basé sur l'inventaire du Modèle:Date-<ref name="chi20192" /> et les dernières évolutions de l'année glissante en cours :
Nom | Origine | Type | Quantité | Photo | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
Airbus A330 MRTT Phénix | Modèle:Tri1 | Avion de ligne militaire de ravitaillement et transport stratégique | 12 | Fichier:041 F-UJCG (46157161212).jpg | Basés à Istres-Le Tubé : ERVTS 1/31 Bretagne, ERVTS 2/31 Esterel, ETP 3/31 Landes (transformation)
La cible finale de 15 appareils sera atteinte entre 2025 et 2030 par la transformation des 3 A330-200 en MRTT<ref name=":1">Modèle:Lien web</ref>. |
Airbus A330 -200 | Modèle:Tri1 | Avion de ligne de transport stratégique | 3 | Basés à Istres-Le Tubé : ERVTS 2/31 Esterel | |
Boeing KC-135 Stratotanker | Modèle:Nobr | Avion de ligne militaire de ravitaillement | 5 | Fichier:KC135 FRENCH AIR FORCE 14 JUILLET 2018 (28607345777).jpg | Basés à Istres-Le Tubé : ERV 4/31 Sologne ; 2 C-135FR ; 3 KC-135RG ; modernisation en 2013-14
Retrait des C-135FR en cours |
Airbus A400M Atlas | Modèle:Tri1 | Avion de transport militaire tactique à allonge stratégique | 22 | Fichier:F-RBAK FRENCH AIR FORCE 14 JUILLET 2020 (50111668116).jpg | Basés à Orléans-Bricy<ref>Modèle:Lien web.</ref> : [[Escadron de transport 1/61 Touraine|Modèle:Nobr Touraine]]<ref>Modèle:Lien web.</ref>, ET 4/61 Béarn
objectif de 50 appareils en service à terme. |
Lockheed C-130J Super Hercules | Modèle:Nobr | Avion de transport militaire tactique | 4 | Fichier:C130J.jpg | Basés à Évreux-Fauville : ETT Rhin/Rhein (Escadron de transport franco-allemand) ; 2 C-130J-30, 2 KC-130J sous cocardes françaises et 3 C-130J-30 sous cocardes allemandes. 3 KC-130J allemands en commande. |
Lockheed C-130H Hercules | Modèle:Nobr | Avion de transport militaire tactique | 14 | Fichier:Lockheed C-130H-30 Hercules France - Air Force, LUX Luxembourg (Findel), Luxembourg PP1369206728.jpg | Basés à Orléans-Bricy : [[Escadron de transport 3/61 Poitou|ET Modèle:Nobr]] (opérations spéciales) ; Évreux-Fauville: GAM 56 Vaucluse (DGSE) ; 5 C-130H , 9 C-130H-30. |
CASA CN-235 | Modèle:Nowrap/Modèle:Nowrap | Avion de transport militaire tactique léger | 27 | Fichier:CASA CN-235-200, France - Air Force JP6627718.jpg | Basés à Évreux-Fauville : [[Escadron de transport 1/62 Vercors|Modèle:Nobr Vercors]], [[Escadron de transport 3/62 Ventoux|ET Modèle:Nobr]] ; La Réunion : ET 50 Réunion ; Nouméa : ET 52 La Tontouta ; Cayenne : ET 68 Antilles-Guyane ; Tahiti : ET 82 Maine ; Djibouti : ET 88 Larzac |
DHC-6 Twin Otter | Modèle:Pays | Avion à décollage et atterrissage court | 5 | Fichier:De Havilland Canada DHC-6-300 Twin Otter, France - Air Force JP7122660.jpg | Basés<ref name="Défense préparation et emploi des forces : Air, PLF 2014">Modèle:Lien web.</ref> à Évreux-Fauville : GAM 56 Vaucluse (DGSE) ; Orléans-Bricy : [[Escadron de transport 3/61 Poitou|Modèle:Nobr Poitou]] (opérations spéciales) |
-
C135FR GRV 093 Bretagne
-
A400M escadron Touraine 1.61
-
Hercules C130H & C130H30 escadron Franche Comté 2.61
-
Casa Cn 235-200 escadron Vercors 1.62
Avions de surveillance, contrôle, reconnaissance, renseignement
L'Armée de l'Air et de l'Espace dispose actuellement du parc suivant basé sur l'inventaire du Modèle:Date-<ref name="chi2019" /> et les dernières évolutions de l'année glissante en cours :
Nom | Origine | Type | Quantité | Photo | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
Boeing E-3F Sentry | Modèle:Nobr | Avion de détection, de commandement et de contrôle | 4 | Fichier:FAF9052 (F-UJCB) (15285956727).jpg | basés à Avord : EDCA 36 Berry ; progressivement amenés au standard Block 40/45 de l'US Air Force<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Beechcraft King Air 350 Vador | Modèle:Nobr | Avion Léger de Surveillance et Reconnaissance | 2 | Fichier:Beechcraft King Air 350 at the MAKS-2011 (01).jpg | basés à Cognac-Châteaubernard : ER 4/33 Périgord |
Avions de liaison
L'Armée de l'Air et de l'Espace dispose actuellement du parc suivant basé sur l'inventaire du Modèle:Date-<ref name="chi20192" /> et les dernières évolutions de l'année glissante en cours :
-
Dassault Falcon 900 ETEC 65
Avions de formation
L'Armée de l'Air et de l'Espace dispose actuellement du parc suivant basé sur l'inventaire du Modèle:Date-<ref name="chi2019" /> et les dernières évolutions de l'année glissante en cours :
Nom | Origine | Type | Quantité | Photo | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
Pilatus PC-21 | Modèle:Pays | Avion de formation (formation chasse) | 26 | Fichier:Pilatus PC-21 - Armée de l'air - - Nato Tiger Meet 2019 (40923987983).jpg | basés à Cognac-Châteaubernard (EAC): EIV 1/13 Artois (phase basique), EIV 2/13 Limousin (phase avancée), EIV 3/13 Auvergne (phase évaluation), ESC 1/11 Roussillon ; flotte acquise en leasing court, maintenance externalisée auprès de Babcock |
Embraer EMB-121 Xingu | Modèle:Pays | Avion de formation (formation transport) | 16 | Fichier:Embraer EMB121 Xingu YE078 pic2.JPG | basés à Avord (EAT) : EIV Fourchambault, maintenance externalisée en 2013<ref name="assemblee-nationale">Modèle:Lien web.</ref> auprès de Cassidian Aviation Training Services (CATS)<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Grob G 120A | Modèle:Nowrap | Avion de formation (formation tronc commun) | 16 | Fichier:F-GUKE Grob G.120A-F (8578651728).jpg | basés à Cognac-Châteaubernard (EPAA) : EIV 2/12 Picardie (phase tronc commun), ESC 1/11 Roussillon ; flotte externalisée auprès de Cassidian Aviation Training Services (CATS) |
Cirrus SR20 & SR22 | Modèle:Nobr | Avion de formation (formation initiale) | 17 | Fichier:Cirrus SR-22 AN2270325.jpg | basés à Salon-de-Provence (EA-CFAMI) : EIV 1/93 Aunis, EIV 2/93 Cévennes, STANEVAL 3/5 Comtat-Venassin ; 14 SR20 et 6 SR22 A ; flotte externalisée auprès de Cassidian Aviation Training Services (CATS) |
-
Embraer Xingu E.A.T.
Dans le cadre du programme FOMEDEC (Formation modernisée et différenciée des équipages de chasse), dix-sept avions d'entraînement avancé Pilatus PC-21 ont été commandés le Modèle:Date en remplacement des Alpha Jet de Tours et des TB-30 Epsilon de Cognac<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>« Commandes de 21 avions PC-21 pour Pilatus, dont 17 en France », Le Temps, 5 janvier 2017.</ref> ; l'équipement comprend également deux simulateurs de missions (FMS - Full mission simulator) et trois entraîneurs de vol (PTT - Part Task Trainer) de dernière génération, installés dans le nouveau bâtiment « Major Laurent Pauc » à Cognac<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces appareils stationnés sur la base aérienne 709 de Cognac servent à la formation d'environ trente élèves pilotes de l'Armée de l'air, dix navigateurs officiers système d'armes, dix élèves pilotes de la Marine nationale, et dix élèves moniteurs simulateur, chaque année<ref>« L'Armée de l'air a sélectionné le PC-21 de Pilatus », Defens'Aero, 5 janvier 2017.</ref>. En novembre 2017, sur la base aérienne de Cognac, le terrain devant accueillir le bâtiment des simulateurs fut cédé à Babcock, sa construction s'acheva en automne 2018. La base se vit également dotée d'un nouveau bâtiment école, des bâtiments d'hébergement doivent être rénovés, ainsi que le mess, dont la rénovation s'est achevée en été 2018<ref>Helen Chachaty, La base de Cognac prépare l'arrivée des PC-21, Modèle:1er décembre 2017, journal-aviation.com</ref>. Stockés chez Pilatus depuis plusieurs mois en attendant l'achèvement de certains travaux, les deux premiers PC-21 ont été livrés en octobre 2018. La première promotion de l'école de pilotage a été accueillie en mai 2019<ref>Pierre Marsat, Les futurs pilotes de chasse seront formés à Cognac, 12 février 2018, France Bleu La Rochelle.</ref>. En 2020, l’École d’aviation de chasse sur la base aérienne 705 Tours sera fermée.
Planeurs
Équipes de présentation
L'Armée de l'Air et de l'Espace dispose actuellement du parc suivant basé sur l'inventaire du Modèle:Date-<ref name="chi2019" /> et les dernières évolutions de l'année glissante en cours :
Nom | Origine | Type | Quantité | Photo | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
Dassault-Dornier Alpha Jet E | Modèle:Nowrap Modèle:Nowrap |
Avion d'entraînement | 18 | Fichier:Dassault-Dornier Alpha Jets - Duxford Air Festival 2018 - 2.jpg | basés à Salon de Provence: Patrouille de France |
Extra Aircraft Extra 330 | Modèle:Pays | Avion de voltige | 3 | Fichier:Extra EA-330SC, France - Air Force AN2270575.jpg | basés à Salon de Provence : Équipe de voltige de l'Armée de l'air
Deux avions monoplaces et un biplace. |
L’Armée de l'air dispose également des avions de présentation suivants réquisitionnés sur les escadrons de combat :
- Solo Display de 1 Rafale B basé à Saint Dizier-Robinson ;
- Tactical Display de 1 A400M basé à Orléans-Bricy
- Tactical Display de 2 Rafale B (Requin Mike) basés à Saint Dizier-Robinson, ou 2 Rafale C (Rogue Spartan, Vautour Bravo, Rogue Victor) basés à Mont-de-Marsan, ou 2 Mirage 2000-5F (Maraud Fox) basés à Luxeuil-Saint Sauveur, ou 2 Mirage 2000D (Couteau Delta) basés à Nancy-Ochey
La Fondation des œuvres sociales de l'air (FOSA) organise chaque année, avec l'Armée de l'air, des « meetings » de présentation des appareils et des équipements<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hélicoptères
Il est important de noter que la plupart des hélicoptères de l'Armée française se trouvent dans l'aviation légère de l'Armée de terre (ALAT) .
L'Armée de l'Air et de l'Espace dispose actuellement du parc suivant basé sur l'inventaire du Modèle:Date-<ref name="chi2019" /> et les dernières évolutions de l'année glissante en cours :
Nom | Origine | Type | Quantité | Photo | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
Airbus Helicopters H225M Caracal (ex Eurocopter EC 725) | Modèle:Nowrap | Hélicoptère militaire moyen (transport, recherche, sauvetage au combat) | 11 | Fichier:EC 725 Caracal.JPG | basés à Cazaux : EH 1/67 Pyrénées (opérations spéciales) ; 8 Caracal appartenant au [[4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales|Modèle:4e RHFS]] de l'Armée de terre seront cédés après réception des NH90 Forces Spéciales ; 8 autres Caracal ont été commandés en 2020 pour une livraison en 2024. |
Airbus Helicopters H225 Super Puma (ex-Eurocopter EC 225) | Modèle:Tri1 | Hélicoptère moyen (transport, recherche, sauvetage) | 2 | Fichier:20100717 EC225 3.jpg | basés à Évreux-Fauville : GAM 56 Vaucluse (DGSE) ; cédés fin juin 2016 par la Marine nationale à la suite de l'arrivée des NH90 NFH. |
Airbus Helicopters H215 Super Puma (ex-Aérospatiale AS 332) | Modèle:Pays | Hélicoptère moyen à usage gouvernemental | 3 | Fichier:2377 FU Super Puma French Air Force (8666005282).jpg | basés à Villacoublay : ET 60
Remplacés à terme par des H225 Super Puma |
Sud Aviation SA 330 Puma | Modèle:Pays | Hélicoptère moyen (transport, recherche, sauvetage) | 20 | SA 330 de l'Armée de l'air | basés à Ventiseri-Solenzara : EH 1/44 Solenzara ; Nouméa : ET 52 La Tontouta ; Cayenne : ET 68 Antilles-Guyane ; Djibouti : ET 88 Larzac ; Villacoublay : 2 appareils contribuant au GIH (RAID et GIGN) dépendant organiquement du [[4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales|Modèle:4e RHFS]] (opérations spéciales) de l'Aviation Légère de l'Armée de Terre.
Remplacés à terme par des H225 Super Puma et des H225M Caracal. |
Airbus Helicopters H125M Fennec (ex-Aérospatiale AS 555) | Modèle:Pays | Hélicoptère militaire léger (défense aérienne et mesures actives de sûreté aérienne) | 40 | Fichier:Aérospatiale AS555AN Fénnec Armée de lAir UZ - MSN 5390 (8234557425).jpg | basés à Villacoublay : EH 3/67 Parisis ; Orange-Caritat : EH 1/65 Alpilles ; Libreville : ET 55 Ouessant ; Cayenne : ET 68 Antilles-Guyane |
Drones
L'Armée de l'Air et de l'Espace dispose actuellement du parc suivant basé sur l'inventaire du Modèle:Date-<ref name="chi2019" /> et les dernières évolutions de l'année glissante en cours :
Nom | Origine | Type | Quantité | Photo | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
General Atomics MQ-9 Reaper | Modèle:Nobr | Drone de surveillance et de bombardement | 12 | Fichier:MQ-9 Reaper - 071110-F-1789V-991.jpg | Basés à Cognac-Châteaubernard : ED 1/33 Belfort, ED 2/33 Savoie, ETOD 3/33 Moselle (transformation) ; 6 appareils en version Block 1 dont le retrofit en version Block 5 est prévu pour la période 2021-2023 ; 6 appareils en version Block 5 ; 1 appareil écrasé le Modèle:Date- près de Niamey<ref>Modèle:Lien web.</ref> et remplacé par un Reaper loué pour deux ans à General Atomics Aeronautical Systems pour la somme annuelle symbolique d'un dollar<ref>Modèle:Lien web.</ref>. |
Armement d'aviation
Satellites
Nom | Origine | Type | Quantité | Photo | Remarques |
---|---|---|---|---|---|
Satellites de renseignement optique | |||||
Airbus Defense and Space / Thales Alenia Space | Modèle:Pays | Satellite dual de renseignement optique | 2 | Pléiades Neo 3 lancé le 29 avril 2021
Pléiades Neo 4 lancé le 16 août 2021 Pléiades Neo 5 échec du lancement le 20 décembre 2022 Pléiades Neo 6 échec du lancement le 20 décembre 2022 | |
Airbus Defense and Space / Thales Alenia Space | Modèle:Pays | Satellite militaire de renseignement optique | 2 | Fichier:Composante spatiale optique.jpg | CSO-1 lancé 19 décembre 2018
CSO-2 lancé le 29 décembre 2020 CSO-3 prévu en 2023 |
Airbus Defense and Space / Thales Alenia Space | Modèle:Pays | Satellite dual de renseignement optique | 2 | Fichier:Pléiades (satellite).jpg | Pléiades 1A lancé le 17 décembre 2011
Pléiades 1B lancé le 2 décembre 2012 |
Matra Espace | Modèle:Pays | Satellite militaire de renseignement optique | 2 | Hélios 2A lancé le 18 décembre 2004
Hélios 2B lancé le 18 décembre 2009 | |
Satellites de renseignement électromagnétique | |||||
Airbus Defense and Space / Thales Alenia Space | Modèle:Pays | Satellite militaire de renseignement électromagnétique | 3 | Fichier:CERES (satellite).jpg | Constellation CERES lancée le 16 novembre 2021 |
Airbus Defense and Space / Thales Alenia Space | Modèle:Pays | Satellite militaire de renseignement électromagnétique | 4 | Constellation Elisa lancée le 17 décembre 2011 ; démonstrateur du système CERES | |
Satellites de télécommunications | |||||
Airbus Defense and Space / Thales Alenia Space | Modèle:Pays | Satellite militaire de télécommunications | 1 | Fichier:Syracuse 4 models at Paris Air Show 2017.jpg | Syracuse IVA lancé le 24 octobre 2021
Syracuse IVB lancé le 5 juillet 2023 Syracuse IVC à définir |
Thales Alenia Space | Modèle:Pays / Modèle:Nowrap |
Satellite militaire de télécommunications | 1 | Sicral-2 lancé le 26 avril 2015 | |
Thales Alenia Space | Modèle:Pays / Modèle:Nowrap |
Satellite militaire de télécommunications | 1 | Athéna-Fidus lancé le 6 février 2014 | |
Thales Alenia Space | Modèle:Pays | Satellite militaire de télécommunications | 2 | Syracuse IIIA lancé le Modèle:1er octobre 2005
Syracuse IIIB lancé le 11 août 2006 | |
Satellites de navigation | |||||
OHB / SSTL | Modèle:Nowrap | Satellite dual de navigation | 28 | Fichier:GalileoSatModel.jpg | Constellation en cours de lancement depuis le 21 octobre 2011 ; 10 satellites en attente de lancement |
Matériels futurs
Nom | Origine | Type | Plateforme | Photo | Quantité | Remarque |
---|---|---|---|---|---|---|
Avions | ||||||
Dassault Falcon Archange | Modèle:Pays | Avion de reconnaissance et de guerre électronique | Dassault Falcon 8X | — | 3 | Remplacement de 2 C-160G Gabriel, entrée en service dès 2025<ref>Modèle:Lien web.</ref> |
Eurodrone | Modèle:Pays Modèle:Pays Modèle:Pays Modèle:Pays |
Drone moyenne altitude à longue endurance | — | Fichier:EuroMALE ILA 2018 (01) (cropped).jpg | 12 | 12 drones, 4 systèmes en contrat<ref name="contrat">Modèle:Lien web.</ref>, 2 en option prévus pour 2035 dans la LPM<ref>Modèle:Lien web</ref> |
Hélicoptères | ||||||
Hélicoptère interarmées léger | Modèle:Pays | Transport léger, multirôle | H160 | Fichier:H160M Marine-003.jpg | 40 | Remplacement du Fennec, destiné à la mission MASA, SAR, renseignement et transport<ref>Modèle:Lien web.</ref>
(49 pour la Marine, 80 pour l'ALAT) |
Armement | ||||||
MICA NG | Modèle:Pays | Missile air-air moyenne portée | Rafale, | Fichier:Mock-up of a MBDA MICA missile in Taiwan.jpg | 0
(567 commandés) |
567 MICA NG commandés (neufs), répartition inconnue entre version IR et EM<ref name=":9" />,<ref name=":11" />.
Mica NG a une nouvelle motorisation avec propulseur à double impulsions et une nouvelle tête de missile. |
Futur missile de croisièreFMANC/FMC | Modèle:Pays Modèle:Pays Modèle:Pays |
Missile de croisière et anti-navire et d'attaque terrestre | Dassault Rafale, | Fichier:Perseus bomb image.jpg | — | Successeur aux missiles Exocet et SCALP-EG en 2030 |
ASN-4G | Modèle:Pays | Missile hypersonique à capacité nucléaire | Dassault Rafale, | — | — | Successeur de l'ASMP-A dès 2035<ref>Modèle:Lien web</ref> |
Défense sol-air | ||||||
Mica VL | Modèle:Pays | Batteries missile sol-air | Inconnu | Fichier:MBDA MICA VL Lanceur terrestre Paris Air Show 2015.JPG | 12 | Pas commandé, mais prévu dans LPM 2024.2029<ref name=":12">Modèle:Lien web</ref>
9 d'ici fin 2030, 12 d'ici 2035, en remplacement du Crotale NG |
ASMP/T NG MAMBA | Modèle:Pays Modèle:Pays Modèle:Pays |
Batteries missile sol-air moyenne portée | Renault Kerax | Fichier:Système SAMP-T (14 juillet 2021) (1).jpg | 2 | Pas commandé, mais prévu dans LPM 2024-2029<ref name=":12" /> avec l'achat de 2 nouvelles batteries pour entre fin 2030 et 2035. |
Satellites | ||||||
Céleste | Modèle:Pays | Renseigement électro-magnétique | — | — | 1 | Prévu dans LPM 2024.2029 pour fin 2030<ref name=":12" /> |
Syracuse IV | Modèle:Pays Modèle:Pays |
Communications | — | Fichier:Syracuse 4 models at Paris Air Show 2017.jpg | 1 | Prévu dans LPM 2024.2029 pour fin 2030, pour passer à 2 satellites<ref name=":12" /> |
Iris | Modèle:Nowrap | Satellite d'observation | — | — | 2 | Prévu dans LPM 2024.2029,
1 satellite pour fin 2030, 1 d'ici 2035<ref name=":12" /> |
Moyens humains
Depuis la fin de la guerre d'Algérie, le pourcentage des effectifs de l’Armée de l'air par rapport à l’ensemble des armées correspond à 17 à 19 % de ceux-ci<ref>Modèle:Article.</ref>. En 1990, à la fin de la guerre froide, les effectifs sont de Modèle:Unité sous contrat, [[Service militaire en France|Modèle:Unité du contingent]] et Modèle:Unité<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Au Modèle:Date-<ref name="chi2019" />, les effectifs du personnel de l'Armée de l'air sont de Modèle:Unité et femmes (20 %)<ref group=alpha>Chiffres 2010.</ref> ;
- Modèle:Unité, avec :
- 15.8 % d'officiers ;
- 59 % de sous-officiers ;
- 24.8 % de militaires techniciens de l'air (MTA) ;
- 0.4 % de volontaires du service national et volontaires aspirant ;
- Modèle:Unité (11.6 %) avec plus de 3500 personnels techniques et ouvriers de l'État.
Ils œuvrent au sein de multiples spécialités :
- en tant que personnel non navigant :
- mécanicien système aéronautique ;
- contrôleur aérien ;
- météorologue ;
- secrétaire et comptable ;
- fusilier commando de l'air<ref>Fusilier commando de l’air.</ref> ;
- dans l'informatique ;
- dans l'infrastructure ;
- dans le renseignement ;
- commissaire (administrateur) ;
- en tant que personnel navigant :
Formation du personnel
[[Fichier:Ecole Air Bastille Day 2007.jpg|vignette|Élèves de l'École de l'air pendant le [[Défilé militaire du 14 Juillet|défilé militaire du Modèle:Nobr]] en 2007 sur les Champs-Élysées.]] Les officiers, selon le type de recrutement et leur future spécialité, sont formés à :
- l'École de l'air de Salon-de-Provence ;
- l'École militaire de l'air de Salon-de-Provence ;
- l'École des commissaires des armées de Salon-de-Provence ;
- l'École de pilotage de l'Armée de l'air de Cognac ;
- l'École de l'aviation de transport d'Avord ;
- l'École de l'aviation de chasse de Tours ;
- l'École de transition opérationnelle de Cazaux (Modèle:8e escadre de chasse)
Les officiers de l'Armée de l'air sont répartis en trois corps :
- officiers de l'air ;
- officiers mécaniciens ;
- officiers des bases de l'air, parmi lesquels, les officiers des commandos de l'air<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les sous-officiers sont formés à :
- l'École de formation des sous-officiers de l'Armée de l'air (EFSOAA) de Rochefort ;
- l'École interarmées de Cherbourg-Querqueville pour les spécialités de soutien administratif et comptable ;
- l'Escadron de formation des commandos de l'air (EFCA) de Orange-Caritat pour les spécialistes concernés
Les militaires techniciens de l’air étaient formés jusqu'au Modèle:1er juillet 2015 dans le « Centre de formation militaire élémentaire » de l'École d'enseignement technique de l'Armée de l'air située à Saintes. Depuis le Modèle:Date-, cette formation est désormais assurée à Orange-Caritat dans le « Centre de préparation opérationnelle du combattant de l'Armée de l'air »<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Les contrôleurs de la circulation aérienne et les contrôleurs de la défense aérienne sont formés au Centre d'instruction du contrôle et de la défense aérienne (CICDA) de Mont-de-Marsan.
Emplois en structures interarmées
Avec la montée en puissance des structures interarmées de l'Armée de l'air (SIAé et SIMMAD) et de l'État-Major des armées (COMIAS, DIRISI, SIMu, SIMMT, SID…), près de Modèle:Unité, soit 30 % des effectifs militaires de l'Armée de l'air, sont employés dans les organismes interarmées.
Budget et capacité de l'Armée de l'air et de l'espace
La réduction des moyens matériels, après 1945
Le début des années 1960 avec la fin de la guerre d'Algérie et la mise en place de la force de dissuasion nucléaire amorce la réduction des moyens matériels de l'Armée de l'air<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette politique s'accentue nettement depuis les années 1980<ref>Modèle:Lien web.</ref>. La réduction drastique du nombre des bases aériennes en France en est l'une des illustrations.
Dans le contexte de réduction des ordres de bataille touchant l'ensemble des forces aériennes occidentales depuis la fin de la guerre froide, l'Armée de l'air française reste en 2015 l'une des mieux équipées du monde ; dotée d'une capacité nucléaire, elle se place deuxième en Europe derrière celle de la RussieModèle:Refnec.
Réduction budgétaire, depuis les années 2000
Pour la première fois depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, l'Armée de l'air dévoile le Modèle:Date- son concept opérationnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale affiche pour les années 2009-2020 une nette baisse des effectifs et des moyens de combat.
Les budgets et les moyens sont, de manière continue, décidés à la baisse et exécutés en deçà même des baisses décidées. Le budget en 2003 (hors services communs) était de Modèle:Unité d'euros soit 17,5 % du budget du défense<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. En 2012, il est de Modèle:Unité d'euros, soit 11,5 % du budget de la mission Défense. Le taux de disponibilité des avions de chasse baisse sans cesse, pour atteindre 60 % en 2013 ; celui des avions de transport est à peine supérieur à un sur deux (52,9 %, en 2013 également)<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le renouvellement des radars, obsolètes, de défense aérienne s'est tardivement engagé, avec la mise en service de trois Ground Master 400 entre 2012 et 2013<ref>Modèle:Lien web</ref> et la commande de seize nouvelles unités Modèle:Lien, en décembre 2014<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Le Livre Blanc sur la Défense et la Sécurité Nationale est mis à jour en 2013 et la Loi de programmation militaire 2014-2019 suscite d'importants débats : incertitudes sur son financement, déficit de maintenance des appareils, faiblesse du nombre d'heures d'entraînement des pilotes, réduction globale d'effectif, fermetures de bases aériennes, diminution du parc d'avions de combat, obsolescence de la flotte d'avions ravitailleurs, lenteur du renouvellement de la flotte de transport, principalement<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, les chefs d'état-major des trois armées (terre, air et mer) menacent de démissionner<ref>Modèle:Lien web</ref>. Pour certains commentateurs, la modernisation trop lente induite par ce plan 2014-2019 pose la question de la capacité réelle de l'Armée de l'air, qui pourrait n'être que symbolique ou limitée à quelques opérations extérieures de faible ampleur<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux opérations extérieures simultanées marquent en effet les limites de ses capacités d'engagement opérationnel<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
À la suite des attentats de Paris de janvier 2015 et de l’actualisation de la LPM, si les coupes dans les effectifs globaux des armées sont réduites, l'Armée de l'air doit encore supprimer quatre bases et des milliers de postes d'ici 2019<ref>Modèle:Lien web.</ref>. En Modèle:Date-, le quotidien Libération confirme que la moitié des aéronefs de l'Armée de l'air ne sont pas en état de voler<ref>Modèle:Lien web</ref> (les appareils en opérations de combat bénéficiant de toutes les attentions avec 90 % de disponibilité pour ceux déployés en Jordanie cette année-là<ref>Modèle:Lien web.</ref>).
Entre 2008 et 2016, l'Armée de l'air a perdu au total 25 % de ses effectifs (Modèle:Unité emplois supprimés), 40 % de ses emprises et 40 % de ses avions de chasse<ref>Modèle:Lien web</ref>. Le budget de la Défense en 2016 est d'environ Modèle:Nobr d'euros (Modèle:Nb d'euros<ref>Modèle:Lien web.</ref>), les deux tiers des augmentations budgétaires annoncées en 2015 étant reportées, en pratique, à 2018<ref>Modèle:Article.</ref>. Aussi, la part de budget revenant à l'Armée de l'air ne permet pas de répondre aux besoins. En 2016, les engagements extérieurs de l'Armée de l'air, « année d'activité opérationnelle intense marquée par la suractivité et la surintensité »<ref>Modèle:Lien web.</ref> « ont accru les tensions logistiques et les problèmes de disponibilité en métropole pour l'aviation de chasse et de transport »<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> pour « une vingtaine d'avions de combat en opérations extérieures »<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Modèle:Refconf. Le 8 mars 2016, en considération des engagements à cette date, le général commandant l'Armée de l'air déclare « l'armée de l'air est aux limites de ses possibilités »<ref>Modèle:Article.</ref>.
En janvier 2017, le président de la République annonce que le budget de la défense devrait atteindre 2 % du produit intérieur brut national<ref>Modèle:Lien web.</ref>, contre 1,77 % du PIB en 2016<ref>Modèle:Article.</ref>, après 2,1 % du PIB en 2015<ref>Modèle:Lien web</ref>. Cet investissement de défense devrait notamment bénéficier, selon le chef d'état-major des armées, aux avions ravitailleurs et de transport, ainsi qu'à la composante aérienne de la dissuasion nucléaire<ref>Modèle:Article. </ref>,<ref name="moyen">Modèle:Article.</ref>.
En 2019, la ministre des armées Florence Parly annonce un budget des armées à hauteur de Modèle:Nombre d'euros en hausse de Modèle:Nombre, dans le but d'atteindre les 2 % du PIB à l'horizon 2025 consacrés à la défense<ref name="moyen" />.
Accidentologie
- En 1957, l'armée de l'air déplore Modèle:Nobr et Modèle:Nobr graves lors de 91 accidents mortels en métropole et en Algérie française<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le Modèle:Date-, l'accident aérien de la base de Los Llanos tue neuf aviateurs français<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le 17 novembre 2018, un drone MALE (Moyenne Altitude Longue Endurance) Reaper s'écrase près de la base aérienne de Niamey sans faire de victime. Il s’agit du premier accident d’un drone de ce type pour l'armée française<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le 9 janvier 2019, le contact radio/radar est perdu avec un Mirage 2000 D de la base aérienne 133 de Nancy-Ochey. Le jeudi 10 janvier 2019, le décès des deux membres de l’équipage est annoncé<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Le 3 novembre 2022, vers 14h45, un Mirage 2000-5 non armé de l’escadron de chasse 1/2 Cigognes de la base aérienne 116 de Luxeuil-Saint-Sauveur s'est écrasé, à Modèle:Unité au nord de la BA116. Le pilote a réussi à s'éjecter et a été pris en charge par les secours, il est indemne.
Notes et références
Notes
Références
Bibliographie
Voir aussi
Articles connexes
- Escadre
- Escadron (Armée de l'air française)
- Escadrille
- Grades de l'Armée de l'air (France)
- Histoire de l'Armée de l'air française
- Liste des escadres de l'Armée de l'air française
- Liste des escadrons actifs de l'Armée de l'air française
- Bases aériennes de l'Armée de l'air et de l'espace française
- Aviateur
- Brigade aérienne des forces de sécurité et d'intervention
- Commandement de l'espace, commandement spatial des forces armées françaises
- Commandement spatiaux d'autres pays:
- Force spatiale