Dassault Mirage F1

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Conception

En 1963, l'Armée de l'air française émet une demande pour un avion multirôle, capable aussi bien de missions d'interception à vitesse supersonique que de pénétration à basse altitude par tous les temps. Elle demande également un rayon d'action supérieur à celui du Mirage III et exige que l'avion puisse utiliser des pistes courtes ou des terrains rudimentaires, avec une vitesse d'approche inférieure à Modèle:Unité (Modèle:Unité). Ces spécifications sont très proches du projet MRCA qui va donner naissance au Panavia Tornado, mais auquel la France décide finalement de ne pas participer.

De son côté, Dassault commence aussitôt à travailler sur un projet désigné Mirage III F, appareil équipé d'un réacteur américain Pratt et Whitney TF-106 et d'une aile en flèche dotée de dispositifs hypersustentateurs réduisant la vitesse de décrochage. En effet, l'aile delta utilisée jusqu'ici sur les Mirage III impose des vitesses trop élevées lors de l'atterrissage. En 1965, trois prototypes d'une version biplace désignée Mirage III F2 sont commandés.

Le premier prototype, propulsé par un Pratt & Whitney TF30, fait son vol inaugural le Modèle:Date. À la fin de l'année, il a démontré sa capacité à atteindre Modèle:Mach et à atterrir en moins de cinq cents mètres. En parallèle, Dassault a fait réaliser une version monoplace plus petite et équipée du même réacteur que le Mirage IV : l'Atar 9 K. Désigné Mirage F1 01, l'avion fait son premier vol le Modèle:Date, piloté par René Bigand, chef pilote de Dassault. Début Modèle:Date, lors de son quatrième vol, il atteint Modèle:Mach. Le 18 mai 1967, au cours d’un vol à basse altitude et à grande vitesse, les empennages horizontaux du Mirage F1 01 se détachent à la suite d’un phénomène de vibration divergent appelé « flottement ». L’avion percute le sol près de Fos-sur-Mer. René Bigand décède<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Malgré les bonnes performances du Mirage III F2 et du Mirage G à géométrie variable qui en est dérivé (premier vol effectué le Modèle:Date), le budget de l'Armée de l'air ne permet pas de financer ces projets. Finalement, seul le programme du Mirage F1 est retenu, avec la commande de trois avions de présérie :

Le premier avion de série décolle le Modèle:Date et est livré un an plus tard.

En 1973, Dassault construit un exemplaire d'une version E pour « Europe », avec projet pour 2 exemplaires: 1 pour le test du réacteur M53-02 et 1 pour le test du système de navigation et d'attaque. Ce Mirage F-1E participa au Marché OTAN de 1973. Il était équipé d'un réacteur Snecma M53.

Mise en service et évolutions

Le Mirage F1 C entre en service dans l'Armée de l'air fin 1973 au sein de l'escadron de chasse 2/30 Normandie-Niémen stationné sur la base aérienne 112 Reims-Champagne, où les premiers Modèle:Nobr se posent le 20 décembre. Il faudra au total huit ans pour que se termine la transformation des escadrons composant la [[30e escadre de chasse|Modèle:30e escadre de chasse]] (basée à Reims), la [[5e escadre de chasse|Modèle:5e escadre de chasse]] (basée à Orange) et la [[12e escadre de chasse|Modèle:12e escadre de chasse]] (basée à Cambrai), sans oublier l'escadron de chasse 1/10 Valois transféré à Reims en 1985 pour intégrer la Modèle:30e escadre de chasse.

Rapidement, de nouveaux volets sont installés pour améliorer la manœuvrabilité de l'appareil en combat aérien. Un détecteur d'alerte radar de type BF matérialisé par deux capteurs, est ajouté au sommet de la dérive à partir du F1 C Modèle:N°. Enfin, à partir du numéro de série 202, une perche de ravitaillement en vol est montée en série (le 201 étant le n°1 modifié). Cette perche est fixe.

Initialement, le seul armement disponible est le missile air-air à moyenne portée Matra R530. À la fin des années 1970, arrivent les Matra R550 Magic – missiles à courte portée alors installés sur des rails montés en bout d'aile – et le Matra Super Modèle:Nobr, version nettement améliorée du Matra R530. Celui-ci, combiné au radar Cyrano IV, permet d'aller chercher une cible hostile volant à Modèle:Mach à Modèle:Unité avec un dénivelé de plus Modèle:Unité par rapport à l'intercepteur.

Plusieurs versions font peu à peu leur apparition :

  • Le Mirage F1 A, appareil monoplace d'attaque diurne destiné à l'export, équipé d'un radar Aïda II, d'une perche de ravitaillement en vol rétractable et d'un système de navigation et d'attaque par temps clair comprenant en particulier un télémètre radar. L'avion emporte plus de carburant interne que le Mirage F1 C ;
Fichier:2014NancyOchey-8653.jpg
Vue de l'avant d'un Mirage F1B français sur la base aérienne 112 en 2014. Les 2 postes de pilotages sont visibles.
  • Le Mirage F1 B, appareil biplace d'entraînement allongé de trente centimètres pour permettre l'installation d'un second siège, avec capacité en carburant réduite et les canons de Modèle:Unité supprimés ;
  • Le Mirage F1 CR, appareil monoplace de reconnaissance tactique destiné à remplacer les Mirage III R et RD. Le canon droit est remplacé par un capteur infrarouge. L'avion dispose d'un emplacement sous le nez pour une caméra panoramique (Oméra 40) ou verticale (Oméra 33), d'un nouveau système de navigation et d'attaque, d'un radar modifié Cyrano IVMR, ainsi que toute une série de pods externes de reconnaissance (caméras, radars, etc.). Le prototype fait son premier vol le Modèle:Date et l'avion entre en service en Modèle:Date. Les derniers Mirage F1 CR de l'escadron 2/33 Savoie sont retirés du service le 13 juin 2014<ref name="defense.gouv.fr">Modèle:Lien web.</ref>, ce qui marque le retrait définitif du Mirage F1 de l'armée de l'air française ;
Fichier:Mirage F1 at Nellis AFB 03.jpg
Vue de l'avant d'un Mirage F1-CT de la Modèle:30e escadre de chasse à Nellis AFB en 2008. Le désignateur laser est visible sous le poste de pilotage, à l'avant du train d'atterrissage.
  • Le Mirage F1 CT, appareil monoplace d'assaut tactique destiné à remplacer les Mirage IIIE et Mirage 5F. Il s'agit en fait de Mirage F1 C arrivés à mi-vie (Modèle:Unité-Modèle:Unité de vol) et rendus disponibles par l'arrivée du Mirage 2000<ref name="AA498-25">Modèle:Article</ref>. Les modifications ont concerné l'ajout d'un télémètre laser dans un carénage sous le nez, d'un nouveau détecteur d'alerte radar Sherloc, de lances-leurres infrarouges Corail et un nouveau siège éjectable. Le système électrique est entièrement remplacé et l'électronique de bord modernisée pour les protéger des interférences électromagnétiques, tandis que la suppression du canon gauche permet par la suite l'installation de deux petites caméras. En tout, cinquante-cinq Mirage F1 C seront convertis en F1 CT, les premiers entrant en service en 1992. Les derniers appareils rétrofités sortent de l'AIA de Clermont-Ferrand le Modèle:Date-<ref name="AA498-25"/>. Les quatre derniers sont retirés du service entre le 20 septembre et octobre 2012<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le dernier vol d'un Mirage F1 CT dans l'armée de l'air ayant lieu le Modèle:Date par le no 226<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les Mirage F1 sont exportés en Afrique du Sud dès 1974 puis en Grèce (1975), en Espagne (1976), etc. Au total, onze pays se portent acquéreurs de cet avion et il était encore en service dans la grande majorité d'entre eux en 2006. Différents programmes de modernisation ont eu lieu de façon indépendante dans certains de ces pays. Certains Mirage F1 vendus à l'export sont capables de tirer le missile américain AIM-9 Sidewinder, équivalent au R550 Magic II français.

À la fin des années 1990, l'Espagne a lancé un programme de modernisation de ses Mirage F1 (amélioration des performances du radar et mise à niveau de l'avionique), dont la réalisation a été confiée à Thomson-CSF<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Cette opération a également permis de remettre tous les avions au même standard, ce pays disposant en effet de 2 versions différentes (F1 CE pour l'interception pure et F1 EE aux capacités air-sol améliorées) et ayant racheté quelques F1 C à la France soit un total de 93 appareils.

Fichier:Mirage F1ED (12549140495).jpg
Un des 4 Mirage F1ED libyen remis en état de vol, vu en octobre 2009. Il s'agit d'un des 2 avions qui se réfugieront à Malte.

En 2006, le Maroc a signé un contrat avec Astrac pour la modernisation de 27 Mirage F1<ref name="Astrac">Astrac (Association Sagem Thales pour la Rénovation d'Avions de Combat) dans Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="Astrac2">Modèle:Lien web.</ref> : mise à niveau de l'avionique et du poste de pilotage, nouveau radar, nouveaux équipements d'autoprotection, capacité d'emport de missiles MICA et de l'armement air-sol modulaire (AASM). Cette modernisation se termine en 2011, et est associée à un renommage des appareils en Mirage F1 MF2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

La Libye a signé fin 2006 un contrat de remise en état de vol de 12 de ses avions<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Selon le quotidien français Marianne ce contrat, confirmé fin 2007 lors de la visite du colonel Kadhafi à Paris, de Modèle:Citation (et non de modernisation) des Mirage F1 libyens a été conclu. Le contrat est attribué à Dassault et d'autres entreprises et porte sur un montant d'un peu plus de Modèle:Unité d'euros. Il s'agit de permettre à ces 12 Mirage F1 de reprendre l'air, sur les 32 qui avaient été livrés par la France dans les années 1970 mais dont la plupart avaient disparu. Trois ans plus tard, seuls 4 avions ont été remis en état de vol sur les 12 prévus, et 2 d'entre eux se réfugient à Malte au début de la guerre civile libyenne<ref name="Marianne_240211">Modèle:Lien web.</ref>.

Engagements

Afrique du Sud

Les appareils sud-africains ont été utilisés de 1978 à 1982 durant le conflit frontalier avec l'Angola<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Deux MiG-21 angolais ont été abattus par un F1 CZ. Un F1 CZ a été touché par un missile sol-air<ref>Modèle:Lien web.</ref> angolais puis réparé en utilisant des éléments d'un avion hors-service.

Équateur

Le Modèle:Date, des Mirage F1 équatoriens ont abattu deux Su-22 péruviens, lors de la guerre du Cenepa<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

France

[[Fichier:Dassault Mirage F1C, France - Air Force AN1337993.jpg|vignette|Un Mirage F1C de la [[30e escadre de chasse|Modèle:30e Escadre de Chasse]] arborant le camouflage généralement utilisé pour les missions en Afrique, vu ici en juillet 1993.]]

Fichier:French Air Force Dassault Mirage F1CR at N'djamena Airport.jpeg
Un Mirage F-1CR français déployé sur l'aéroport de N'Djaména fin 2009.

L'armée de l'air française a engagé ses Mirage F1 sur plusieurs théâtres d'opérations, du Tchad dans les années 1980 (le 19 février 1986, un Mirage F1 de l'armée de l'air aurait abattu un Tupolev Tu-22 libyen à Modèle:Unité de N'Djaména<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>) à la guerre d’Afghanistan et l'intervention militaire en Libye de 2011, en passant par la guerre du Golfe (1990-1991) où ces avions furent cependant en retrait dans un premier temps, car l'Irak disposait des mêmes appareils et l'on risquait donc des confusions malheureuses. En revanche, avant le déclenchement de l'opération Tempête du désert, les États-Unis demandèrent à la France de pouvoir tester en conditions de combat aérien et attaque air-mer les capacités des Mirage F1 vendus à l'Irak. Deux avions de type F1 EQ, similaires aux appareils irakiens, demeurant la propriété de Dassault Aviation car ils n'avaient pas encore été livrés à l'Irak avant l'embargo, furent utilisés pour ces combats aériens simulés, contre de nombreux avions de combat de l'US Air Force ou de l'US Navy. Les pilotes américains découvrirent alors les grandes capacités de ces appareils monoréacteurs, à l'équipement de guerre électronique très sophistiqué, et apprirent à s'en méfier<ref name="Fana594">Modèle:Article.</ref>,<ref name="Fana595">Modèle:Article.</ref>.

Début Modèle:Date, des Mirages F1 basés à N'Djaména ont effectué des missions d'appui feu en République centrafricaine en soutien des troupes françaises lors de la reconquête de la ville de Birao<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Le Modèle:Date, deux Mirage F1 français engagés dans l'intervention militaire en Libye à court de carburant ont atterri d'urgence à Malte pour se réapprovisionner. Ils sont repartis au bout de deux heures après s'être ravitaillés. Le Modèle:Date, deux Mirage F1 (dont un ayant atterri le 20 avril) ont effectué un atterrissage d'urgence à Malte en raison d'une panne du système hydraulique de l'un d'eux<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

En janvier 2013, deux Mirage F1CR ont été employés au Mali lors de l'opération Serval pour des missions de reconnaissance et de bombardement dans le cadre de la résolution 2085 du Conseil de sécurité des Nations unies.

Irak

Le Mirage F1 a été engagé par l'Irak au cours de la guerre Iran-Irak, période au cours de laquelle il remporta plusieurs victoires aériennes, notamment contre des F-4, F-5 et F-14 de l'armée de l'air iranienne, la première victoire étant sur un F-4 “Phantom” en décembre 1981<ref>Modèle:Lien web.</ref>. À l'inverse, plusieurs Mirage F1 irakiens ont été abattus par des F-14 iraniens<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Un F-100F Super Sabre turc a été abattu le 17 septembre 1983 par un missile Matra R530 à la suite d'une violation de frontière<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Les avions irakiens ont également effectué des attaques anti-navires avec des Exocet, touchant plusieurs pétroliers. L'attaque, le Modèle:Date, d'un bâtiment américain, l'Modèle:USS (officiellement, une erreur de tir) attribuée à un Mirage F1 EQ 5 aurait été en réalité effectuée par un Falcon 50 modifié<ref name=":0">Modèle:Ouvrage.</ref>. Au total, 46 Mirage F1 ont été perdus par l'Irak pendant cette guerre, dont 32 abattus par des F-14<ref name=":0" />.

Plusieurs Mirage F1 irakiens ont été abattus durant la guerre du Golfe (1990-1991), d'autres se sont réfugiés en Iran et figurent maintenant dans l'arsenal de l'armée de l'air iranienne.

Libye

Le Modèle:Date, deux pilotes de chasse libyens ayant fait défection ont atterri à Malte pendant la révolte libyenne de 2011<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Maroc

Dans les années 1980, le Maroc a utilisé ses Mirage F1 dans des missions d'appui contre les forces du Front Polisario, durant la guerre du Sahara occidental.

Variantes

Les principales versions du Mirage F1 sont les suivantes :

  • Mirage F1 A : appareil d'attaque de jour ;
  • Mirage F1 B : biplace d'entraînement ;
  • Mirage F1 C : monoplace d'interception avec ou sans perche de ravitaillement en vol ;
  • Mirage F1 CR : version modifiée pour la reconnaissance tactique ;
  • Mirage F1 CT : version modifiée pour l'attaque au sol (55 F1 C ravitaillables en vol convertis pour l'Armée de l'air au début des années 1990) ;
  • Mirage F1 D : version d'export du Mirage F1 B ;
  • Mirage F1 E : Mirage F1 C disposant de capacités air-sol améliorées destiné à l'export ;
  • Mirage F1 R : version d'export du Mirage F1 CR.

Dans la pratique, la désignation des versions d'export – dont l'équipement varie d'un pays à l'autre – est assez confuse, car certains avions appelés Mirage F1 A sont en fait des Mirage F1 E ou inversement. De plus, la désignation comporte une ou deux lettres supplémentaires par pays, qui peuvent être placées soit avant soit après la lettre désignant la version. Ainsi, par exemple, l'Équateur a reçu des Mirage F1 JA qui sont en fait des Mirage F1 E modifiés et non des Mirage F1 A, et les Mirage F1 CK du Koweït sont plus proches du Mirage F1 E que du Mirage F1 C.

Pays utilisateurs

  • Fichier:Mirage F1AZ no. 218 c.jpg
    Un Mirage F1AZ vu lors d'un ravitaillement en vol
    Modèle:Pays (~ 20 + 4)
    • Paramount Group : Cette entreprise a repris une vingtaine de Mirage F1-CZ et Mirage F1-AZ de la force aérienne sud-africaine. En octobre 2017, quatre Mirage F1B, ayant appartenu à l'Armée de l'air française, sont vendus pour environ Modèle:Nombre d'euros dans le but de posséder des avions permettant la formation de pilotes de chasse et de jouer le rôle d'agresseurs. Ces avions serviront, entre autres, à la formation des pilotes de chasse congolais et gabonais<ref name="par"/>,<ref>Modèle:Article.</ref>.
  • Modèle:Pays (2)
  • Modèle:Pays (8)
    • Armée de l'air gabonaise - 8 Mirage F1AZ ex-Afrique du Sud sont livrés deux par deux en 2006, 2007 puis 2010, par la société Aerosud après remise en état opérationnelle.
  • Modèle:Nobr
    • Airborne Tactical Advantage Company (ATAC, filiale de Textron Airborne Solutions) : Modèle:Nombre de Mirage F1CT, F1CR et F1B, ainsi que Modèle:Nombre de pièces détachées dont environ 150 réacteurs Atar 9 K 50 achetés le Modèle:Date pour environ Modèle:Nombre d'euros. La remise en état de vol coûterait environ Modèle:Nombre d'euros par avion<ref name="ATAC1">Modèle:Article.</ref>. L'entreprise ATAC souhaite faire revoler entre 30 et 45 appareils<ref name="ATAC1" /> démilitarisés (retrait des détecteurs d’alerte, lance-leurres, caméras et canons) par la SABCA, afin de les mettre en conformité avec le registre de la FAA, qui leur délivre une immatriculation civile à partir de 2018<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Pendant cette seconde vie, d'une durée estimée de dix à quinze ans, les F1 devraient effectuer entre 200 et 250 heures de vol par an pour simuler des agresseurs<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le premier vol d'un avion remis en état, le Mirage F1B Modèle:N° ré-immatriculé N601AX, a eu lieu le 23 août 2019<ref>Modèle:Lien web</ref>.
    • Draken International : achat de 22 Mirage F1M et F1B ex-espagnols en septembre 2017 pour un montant non-précisé. Ils auront le même rôle que ceux d'ATAC<ref name="dra">Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. C'est la société sud-africaine Paramount Aerospace Systems qui sera chargée de la remise en état de vol de ces appareils<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Aucun de ces avions n'avait encore repris l'air mi-2019.
      Fichier:Mirage F1BQ of IRIAF.jpg
      Mirage F1BQ de la force aérienne de la république islamique d'Iran en septembre 2009.
  • Modèle:Pays (13)
    • Force aérienne de la république islamique d'Iran - En 1991, au cours de la guerre du Golfe, 18 Mirage F1EQ et 6 BQ irakiens fuient vers l'Iran afin d'échapper à la campagne de bombardement de la coalition. Ces avions sont saisis et utilisés par les iraniens à titre de "réparation" pour la guerre Iran-Irak. En 2017, l'Iran comptait 4 biplaces (BQ) et 9 monoplaces (EQ).
  • Modèle:Pays (4)
    • Force aérienne libyenne - À partir de 1976, la Libye reçoit un total de 38 avions (18 F1-AD d'attaque au sol et de reconnaissance, 6 F1-BD biplaces et 18 F1-ED de défense aérienne). Le 21 février 2011, deux pilotes libyens, après avoir défié l'ordre de bombarder des manifestants, font défection en volant à bord de leur Mirage F1-ED (502 et 508) jusqu'à Malte, afin de demander l'asile politique. 6 appareilles opérationnels en 2023 dont un Mirage F1-AD, un Mirage ED et deux Mirage BD en service selon flightglobal<ref name="Marianne_240211"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
  • Fichier:Moroccan Mirage F1CH 7 (modified).jpg
    Un Mirage F1CH en vol.
    Modèle:Pays (26)
    • Forces royales air marocaines - À partir de 1980, 50 appareils sont réceptionnés par l'armée marocaine : 30 Mirage F1-CH, 14 Mirage F1-EH et 6 Mirage F1-EH-200. Dès leurs réceptions, le Maroc engage ses appareils contre les forces du Front Polisario, durant la guerre du Sahara occidental. De 2006 à 2011, 27 appareils sont modernisés au standard Astrac<ref name="Astrac" />,<ref name="Astrac2" /> en vue de les conserver en service encore plusieurs années. Un appareil est perdu en 2015 lors d'un accident. En 2017, seuls 26 appareils étaient opérationnels au sein de l'aviation marocaine.

Anciens utilisateurs

  • Modèle:Pays
    • Armée de l'air - Un total de 246 avions ont été réceptionnés par l'armée française à partir de 1973 : 20 Mirage F1-B biplaces, 160 Mirage F1-C de défense aérienne dont 55 furent transformés en Mirage F1-CT d'attaque au sol à partir de 1988, et 64 Mirage F1-CR de reconnaissance. Ils furent déployés sur de nombreux théâtres d'opérations jusqu'en 2013. Les derniers Mirage F1 français sont retirés du service actif le 13 juin 2014 et effectuent leur dernier vol à l'occasion de la cérémonie du Modèle:Date<ref name="defense.gouv.fr"/>. Ils sont aujourd'hui remplacés par les Mirage 2000 et Rafale. Après leur retrait de l'armée de l'air, ils sont conservés sous cocon sur l'ancienne base aérienne de Châteaudun jusqu’à leur vente fin 2017. Un exemplaire a été mis à disposition du musée de l'aviation de WARLUIS dans l'Oise, Le Mirage F1CT n° 253 immatriculé 132-QU a été livré le 22 septembre 2020. Ses insignes sont ceux de l'escadrille NORMANDIE NIEMEN.
  • Modèle:Pays
    • Force aérienne sud-africaine - 48 avions monoplaces (32 F1AZ d'attaque au sol et 16 F1CZ de défense aérienne) sont acquis en 1975. Les appareils sud-africains furent utilisés de 1978 à 1982, durant le conflit frontalier contre l'Angola afin d'affronter les MiG-21 et d'appuyer les troupes au sol. Les Mirage F1 sont réformés en 1992 avec 2 appareils conservés jusqu'en 1996. Certains ont été dotés de moteurs Klimov SMR-95, dérivés des Klimov RD-33 équipant le MiG-29. Ils ont porté la désignation de « Super Mirage F1 ». 8 Mirage F1-AZ sont vendus au Gabon en 2006, puis 2 au Congo en 2010. Quelques-uns ont été revendus à la société sud-africaine Paramount Group<ref name="par">Modèle:Lien web.</ref>.
Fichier:Mirage F1JA in flight over Ecuador 1986.JPEG
Mirage F1JA équatorien en vol durant l'exercice Blue Horizon 86 en août 1986.
  • Modèle:Pays
  • Modèle:Pays
    • Armée de l'air espagnole - Un total de 91 Mirage F1 (désignation locale C.14) ont été réceptionnés par l'armée espagnole entre 1975 et 1997. En 1975, l'Espagne commence à recevoir 73 appareils (6 F1BE, 45 F1CE et 22 F1EE). En 1993, l'aviation espagnole avait perdu un total de 23 appareils au cours d'accident. Entre 1994 et 1997, elle fait l'acquisition de 11 F1-EDA et 2 F1-DDA qataris, qui seront retirés du service en 2002. Un Mirage F1-DDA sera cédé à la Jordanie en 2006 sous la dénomination F1-DJ. En 1995, 4 F1-C et 1 F1-B sont cédés par la France. En 2002, 53 Mirage F1-BE/-CE/-EE sont modernisés et sont alors renommés Mirage F1-M. Ces appareils basés à la base aérienne de Los Llanos à Albacete ont été retirés du service le 23 juin 2013<ref>Modèle:Lien web.</ref> afin d'être remplacés par le Typhoon. En 2013, l'Espagne a négocié avec l'Argentine pour la vente de 20 Mirage F-1M pour un montant de Modèle:Nombre de dollars, sans résultats<ref>Edouard Maire. L’Argentine veut acheter des Mirage F-1 sur info-aviation, le 12 août 2013.</ref>. En septembre 2017, la société américaine Draken International achète une vingtaine de F1.
  • Modèle:Pays
  • Modèle:Pays
    • Force aérienne irakienne - 121 avions sur 129 commandés, livrés à partir de janvier 1981. 8 resteront bloqués à la suite de l'embargo de 1990. En 1991, 24 Mirage F1 fuirent vers l'Iran afin d'échapper à la campagne de bombardement de la coalition. Ces avions sont saisis et utilisés par les iraniens à titre de "réparation" pour la guerre Iran-Irak. Les autres furent détruits, abattus en vol ou réformés.
  • Modèle:Pays
  • Modèle:Pays
    Fichier:Mirage F1 Qatar.jpg
    Mirage F1EDA qatari en février 1991 durant l'Opération Tempête du Désert.
    • Force aérienne koweïtienne - 33 avions (27 F1CK et 6 F1BK) sont commandés et reçus par l'émirat arabe en 1974. Au cours de l'invasion irakienne du Koweït, les Mirage F1 décollent d'urgence et trouvent refuge en Arabie Saoudite. Ils participent ensuite aux combats de la Guerre du Golfe, au côté de la coalition internationale. Ils sont réformés en 2003 et remplacés par le F/A-18 Hornet dès 1993.
  • Modèle:Pays
    • Force aérienne de l'Émir du Qatar - En 1980, le Qatar commence à réceptionner ses 15 Mirage F1 (13 F1EDA et 2 F1DDA). Cet avion représente le premier chasseur supersonique pour la jeune aviation qatarie. En 1994, afin de s'équiper de Mirage 2000, l'émirat revend 13 appareils à l'Espagne.

Accidents

  • Le 18 mai 1967, le prototype F1-01 s'écrase près de Fos-sur-Mer en raison d'un flottement qui sépare les empennages horizontaux de la cellule. Le pilote René Bigand est tué ;
  • Année 1976, deux Mirages de la [[5e escadre de chasse|Modèle:5e de chasse]] s'abordent au lieu-dit « la fontaine du berger » dans le Massif central, dérive contre aile, un pilote s'éjecte et l'autre se pose sans problème sur la base d'Orange ;
  • Été 1978, un jeune sergent pilote perd le contrôle à l'atterrissage du Mirage F1 no 209 du 1/5, il s'éjecte hors condition siège et se tue, l'avion s'écrase juste en dehors de la base d'Orange ;
  • Été 1979, un Mirage F1 du 2/5 en campagne de tir à Solenzara percute la mer, pas de tentative d'éjection « malaise pilote invoqué » ;
  • Année 81/82, deux Mirages du 2/5 s'abordent lors d'une mission de rassemblement de nuit en basse altitude au-dessus de la mer, le pilote abordé s'éjecte mais le deuxième avion explose, pas d'éjection ;
  • Année 1981/1982, au cours de manœuvres avec la sixième flotte américaine « exercice DASIX », un Mirage F1 du 1/5 no 215 percute la mer dans des conditions de visibilité difficile, pas d'éjection ;
  • Année 1981/1982, le commandant de la Modèle:5e s'éjecte à la suite d'une panne réacteur sur un F1 du 2/5 ;
  • Année 1985, un F1 biplace s'écrase au cours d'un entraînement voltige alpha sur la base d'Orange, pas d'éjection ;
  • Année 1986, un F1 du 1/5 no 263 s'écrase au cours d'une mission dans le massif central , pas d'éjection ;
  • Le Modèle:Date un F1 d'une patrouille de 3 Mirages de la base de base aérienne 103 Cambrai-Epinoy s'écrase dans L'Aisne à Brunehamel. Le jeune pilote lieutenant de Modèle:Nombre Jean-Paul Denoeux parvient à s'éjecter mais perd la vie sur le coup, ayant choisi une zone non habitée pour s'abîmer ;
  • Le 25 Septembre 1986, vers 14h, le Mirage F1C n°266 codé 12-KG s'est écrasé à Monchy au Bois, près d'Arras (62). Le pilote indemne, a pu s'éjecter et a été retrouvé à Ablainzevelle, petite commune située à environ dix kilomètres du point d'impact. Source La Voix du Nord, Parution du 26/09/86
  • Le Modèle:Date, trois Mirages F1 français de la Modèle:30e de chasse (affectée à la base aérienne 112 Reims-Champagne) s'écrasent dans le massif du Pilat. Volant en formation à basse altitude, par mauvais temps, les avions ont percuté une montagne à quelques kilomètres au nord de Pélussin. Les trois pilotes sont morts<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Le Modèle:Date, un Mirage F1 s'est écrasé dans une forêt à seulement deux kilomètres au sud de la centrale nucléaire Isar (Allemagne). Le pilote est mort sur le coup, et l'incident a provoqué un débat sur la sécurité des centrales nucléaires en cas de chute d'avion<ref>Modèle:Article.</ref> ;
  • Le Modèle:Date, un Mirage F1-CR de la base aérienne 124 Strasbourg-Entzheim engagé dans l'opération Daguet s'écrase accidentellement dans la province d'Al-Hassa en Arabie saoudite ;
  • Le 5 novembre 1991, un Mirage F1-CR de la Base Aérienne 124 Strasbourg-Entzheim "Lieutenant Vasseur" s'écrase à Moussoro (Tchad) lors d'une passe de tir àç basse altitude. Le pilote, le Capitaine Louis Chalier, est décédé <ref>Modèle:Lien web</ref> ;
  • Le Modèle:Date, un Mirage F1-CT de la base aérienne 132 Colmar-Meyenheim s'écrase dans les Vosges, sur le chalet du ski-club de Ranspach, au Markstein<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Le pilote est décédé ;
  • Le Modèle:Date, crash d'un Mirage F1 de la base aérienne 112 Reims-Champagne durant la finale à Al Kharj. Le pilote est tué.
  • Le Modèle:Date, le pilote d'un Mirage F1-CT français de l'Escadron de chasse 1/30 Alsace (basé sur la base aérienne 132 Colmar-Meyenheim) a été contraint de s'éjecter après un problème de réacteur. L'avion s'est écrasé dans un champ de la commune de Condal (Saône-et-Loire), sans faire de dégât ni de victime. Le pilote est sain et sauf<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Le Modèle:Date, les deux pilotes de la patrouille acrobatique française Voltige Victor (rattachés à l'Escadron de chasse 3/33 Lorraine) se percutent en plein vol à environ Modèle:Unité d'altitude, lors d'un entraînement au-dessus de la base aérienne 112 Reims-Champagne. Un appareil s'écrase en bout de piste, l'autre dans un champ voisin, les deux pilotes (les lieutenants Guillaume « Patin » Coeffin et Michel « Mitch » Vernat) sont tués sans s'être éjectés<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Le Modèle:Date, un Mirage F1-CT de la base aérienne 132 Colmar-Meyenheim, au retour d'une mission de police du ciel sur Mont-de-Marsan, s'écrase à proximité de la piste, le pilote s'éjecte et est sain et sauf<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Le Modèle:Date, le pilote d'un Mirage F1-CT français a été contraint de s'éjecter dans la région d'Abéché (Tchad), à la suite d'une collision avec un oiseau. L'avion s'est écrasé au sol, le pilote est sain et sauf<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="CrashTchad">Modèle:Lien web, article concernant l'accident du Modèle:Date- près d'Orléans et recensant également des accidents ou incidents graves les Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date-, Modèle:Date- et Modèle:Date-.</ref> ;
  • Le Modèle:Date, le pilote d'un Mirage F1CT français a été contraint de s'éjecter au-dessus de l'Algérie lors d'un vol de convoyage entre Ndjamena et la France. L'avion s'est écrasé au sol, le pilote est sain et sauf<ref name="CrashTchad"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Le Modèle:Date, le pilote d'un Mirage F1CT français a été contraint de s'éjecter dans la région de Faya-Largeau (Tchad) lors d'une mission de reconnaissance. L'avion s'est écrasé au sol, le pilote est sain et sauf<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web. Rapport complet : Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Le Modèle:Date, deux pilotes français de l'escadron de chasse 1/30 Alsace se sont éjectés de leur Mirage F1 B, devenu incontrôlable presque immédiatement après son atterrissage sur la base aérienne 132 Colmar-Meyenheim. L'avion est sorti de la piste et a défoncé un grillage avant de s'immobiliser un peu plus loin<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Le Modèle:Date, deux Mirage F1 espagnols de l'Ala 14 se sont percutés lors d'un entraînement dans les environs d'Albacete (Espagne). Les trois pilotes (2 capitaines et 1 lieutenant) ont perdu la vie dans cette collision<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Le Modèle:Date, un Mirage F1 CT de l'escadron de chasse 2/33 Savoie, stationné sur la base aérienne 112 Reims-Champagne est visiblement victime d'un problème technique et s'écrase près d'Orléans. Le pilote est sain et sauf. Après avoir tenté, sans succès, de se poser sur la base aérienne d'Orléans Bricy, il est parvenu à s'éjecter et à faire s'écraser son appareil dans une zone non habitée<ref name="CrashTchad"/>,<ref>Modèle:Lien web.</ref> ;
  • Le Modèle:Date, un Mirage F1 des Forces royales marocaines s'est écrasé, à Modèle:Unité au sud de la base aérienne de Sidi Slimane, indique un communiqué du Service Presse de l'Inspection Générale des FAR. De retour d'une mission d’entraînement, l'appareil qui s'apprêtait à l'atterrissage a eu une collision avec un essaim d'oiseaux de grande taille qui a causé l'extinction de son moteur. S'étant éjecté, le pilote est sain et sauf, le crash a eu lieu dans une zone inhabitée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le Modèle:Date, un des deux F1 ED en service à cette date dans la Force aérienne libyenne est victime d'une défaillance de la pompe à carburant et s'écrase à Modèle:Unité de Syrte. Le pilote s'est éjecté sain et sauf<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le Modèle:Date, un Mirage F1 MF2000 des Forces royales air marocaines s'est écrasé dans la province de Taounate lors d'une mission d’entraînement. Le pilote s'est éjecté sain et sauf<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
  • Le Modèle:Date, un Mirage F1 de Draken International s'est écrasé près de la base aérienne Nellis au Nevada. Le pilote s'est éjecté mais est décédé<ref>Draken pilot dies in Mirage F1 crash near Nellis Air Force Base - Air Force Times(05/25/2021)</ref>.

Appareils préservés

Fichier:Mirage F1 Cristal Musee du Bourget P1020145.JPG
Mirage F1C Cristal exposé au Musée de l'air et de l'espace du Bourget.

Dans la fiction

Le Mirage F1 est mis en scène dans les jeux vidéo et autres simulateurs suivants :

Le prototype du Mirage F1 apparaît aussi dans le roman L'avion qui tuait ses pilotes écrit par Jean-Michel Charlier contenant des illustrations de Jijé publié en 1971 dans la collection « Bibliothèque verte »<ref>[1]</ref>. Ce roman sera adapté en bande dessinée en 2017 dans la série Tanguy et Laverdure Classic dans laquelle est donc visible le Mirage F1. Dans cette histoire, il est question du crash d'un F1 en mer au large de la Camargue, lors d'une campagne d'essai à Istres. Il est assez probable que Jean-Michel Charlier se soit inspiré du crash du chef pilote de Dassault, René Bigand, dans la même zone et au départ du même terrain quatre ans auparavant.

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

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Bibliographie

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Liens externes

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