Avord
Modèle:Infobox Commune de France
Avord est une commune française située dans l'est du département du Cher en région Centre-Val de Loire. Commune rurale, elle est située à une vingtaine de kilomètres à l'est-sud-est de Bourges et compte environ 2700 habitants. Elle abrite, avec la commune voisine de Farges-en-Septaine, la seconde plus grande base de l'armée de l'air française.
Géographie
Modèle:… La commune est le chef-lieu du canton d'Avord depuis 2015 (issu de la fusion des anciens cantons de Baugy et de Sancergues), et par conséquent bureau centralisateur du canton<ref name="pref18_20140408" />,<ref>Décret no 2014-206 du 21 février 2014 portant délimitation des cantons dans le département du Cher</ref>.
Localisation
Voies de communication et transports
La gare d'Avord est une gare ferroviaire qui dessert la commune et se situe sur la ligne de Vierzon à Saincaize.
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est, en 2010, qualifié de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010 qui compte huit types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique plus ou moins altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre<ref name=Joly/>.
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Avord », sur la commune de Farges-en-Septaine, qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Urbanisme
Typologie
Avord est une commune rurale<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avord, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est ville-centre<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bourges, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,3 %), prairies (9,5 %), zones urbanisées (4,4 %), zones agricoles hétérogènes (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4 %), forêts (1,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>.
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Risques majeurs
Le territoire de la commune d'Avord est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Yèvre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2016<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 62,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 249 sont en aléa moyen ou fort, soit 26 %, à comparer aux 83 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999<ref name=Géorisques/>.
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à Modèle:Unité, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque transport de matières dangereuses.</ref>.
En cas d’accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. La commune étant située à proximité d’installations militaires de défense, la base aérienne 702 Avord, elle est exposée au risque nucléaire. À ce titre les habitants de la commune ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque nucléaire.</ref>.
Toponymie
Vor est relevé dès 1064, Avor en 1123, 1164, 1229, Avour en 1409 et 1523, Avorz en 1219 et finalement, Avord en 1507 et 1665. De centre d'habitat, le village devient très tôt un centre religieux car l'église, par ses parties les plus anciennes, remonte au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="SC">Site communal.</ref>.
Histoire
En 1873, la première école militaire d’infanterie de l'armée est créée par le général Ducrot au camp d'Avord<ref>"Ecole de l'infanterie : Histoire et traditions" sur le site des écoles militaires de l'armée de terre.</ref>.
En 1908, à la suite d'une demande de l'Assemblée nationale, poussé par le prince d'Arenberg, une recherche d'un lieu pour implanter une « station aéronautique » débute dans le département du Cher. En 1910, à la suite des grandes manœuvres de Picardie qui ont révélé les services que l'aviation militaire pourrait rendre aux armées, le ministre de la Guerre s'intéresse au projet du Cher. Après la visite par le général Hirschauer, responsable de l'aérostation, le camp d'infanterie d'Avord est choisi pour devenir un « champ d'aviation ». Devant l'assemblée départementale, le prince d'Arenberg déclare alors que « Avord sera le Saumur de l'aviation ».
Pendant la Première Guerre mondiale, ce champ d'aviation va devenir une des plus importantes écoles d'aviation militaire, avec celles situées près des villes de Chartres, de Châteauroux ou encore d'Istres. Cette école est la première à développer l'entraînement approfondi au vol de nuit. L'aéroport militaire est aujourd'hui la seconde base aérienne française. Modèle:Article détaillé.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, un Centre de rassemblement des étrangers est installé à Avord par le régime de Vichy.
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
Ville fleurie : Modèle:2e depuis 2012 (la première en 2006) attribuée par le conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris<ref>Palmarès 2006 du Modèle:47e des villes et villages fleuris. Consulté le 23 septembre 2009.</ref>.
Population et société
Démographie
Modèle:Population de France/section
Enseignement
La commune accueille les élèves du primaire dans une école maternelle et une école élémentaire de neuf classes<ref name="SC"/>.
Le collège George Sand scolarise les enfants du secteur<ref name="SC"/>.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Hugues d'Avord, datée du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle<ref name="SC"/>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- La base aérienne 702 Avord de l'armée de l'air française constitue le groupement de soutien de la base de défense de Bourges-Avord, créé en 2011.
- Étang de Pilsac abritant, entre autres, des carpes amour.
Jumelages et partenariats
- 1977 : Modèle:GER-d Aindling (arrondissement d'Aichach-Friedberg, Bavière).
- Beauvechain, en Brabant wallon (Belgique), siège également d'une base militaire.
Personnalités liées à la commune
- Élisabeth Catez, en religion Élisabeth de la Trinité, née à Avord en 1880, morte en 1906 à l’âge de 26 ans au carmel de Dijon. Déclarée « Bienheureuse » par le pape Jean-Paul II en 1984. Jeune femme à la spiritualité très forte, contemporaine de Thérèse de Lisieux avec laquelle elle présente de nombreuses similitudes<ref>Modèle:Ouvrage et Élisabeth de la Trinité, amoureuse de Jésus, par Nelly Schumacher sur Croire.com</ref>.
- Georges Madon, pilote de chasse de la Première Guerre mondiale, capitaine, passa en 1913 son brevet de pilote militaire sur la base d’Avord, qui porte son nom<ref>Biographie du capitaine Georges Madon sur le site officiel de la base aérienne 702 Modèle:Lien archive et Modèle:Ouvrage.</ref>.
- Antoine de Saint-Exupéry, écrivain français, passa quelques mois à l’école militaire d’Avord en 1922, après avoir été reçu élève-officier de réserve, et avant d’être affecté à Villacoublay<ref>Saint-Exupéry à la sortie d’un Caudron à l’école militaire d’Avord, en 1923</ref>.
Héraldique
Modèle:Article connexe Modèle:Blason-ville-fr
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
Liens externes
- Site de la base aérienne 702
- Modèle:Site de l'Insee
- Cartes postales anciennes de la Septaine
- Les écoles militaires de pilotage
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes