Auguste Louis Albéric d'Arenberg

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Voir famille Modèle:Infobox Politicien

Auguste Louis Albéric d'Arenberg, né le Modèle:Date à Paris et mort le Modèle:Date dans le Modèle:8e arrondissement de Paris<ref>Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Paris Modèle:8e, n° 235, vue 24/31.</ref>, Modèle:2e duc français d'Arenberg, est un gentilhomme français, qui a été homme d'affaires et homme politique français, issu d'une famille d'origine allemande des {{#switch: e

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}}. Administrateur de la Compagnie des mines d'Anzin, la fosse Arenberg a été baptisée en son honneur.

Biographie

Fils de Pierre d’Arenberg (1790 - 1877) et de la princesse, née Alix-Marie-Charlotte de Talleyrand-Périgord (Famille de Talleyrand-Périgord), Auguste Louis Albéric appartient à la branche française de sa famille, la Maison d'Arenberg. Il avait un frère jumeau, Louis Charles Marie, né le Modèle:Date à Paris et mort assassiné le 7 mai 1870 à Saint-Pétersbourg.

Activité politique

En possession de propriétés considérables dans plusieurs endroits de France, et notamment dans le Cher, à Menetou-Salon (canton de Saint-Martin-d'Auxigny), sportsman distingué, ancien officier des mobilisés du Cher durant la Guerre franco-allemande de 1870, il est, depuis peu, conseiller général de Saint-Martin, lorsqu'il est, aux élections du Modèle:Date, dans la [[Première circonscription du Cher|Modèle:1re]] de Bourges, le candidat heureux du Gouvernement du maréchal de Mac-Mahon, après la dissolution de la Chambre des députés. Il est élu, comme conservateur, avec Modèle:Unité sur Modèle:Unité et Modèle:Unité, contre Philippe Devoucoux, député sortant, président de la gauche républicaine, l'un des signataires du fameux ordre du jour des gauches, dit Modèle:Citation<ref name="R1"/>. Devoucoux n'a obtenu que Modèle:Unité. Un assez grand nombre d'électeurs, parmi les républicains avancés, mécontents de l'attitude, politique de Devoucoux, se sont abstenus de prendre part aux scrutins. Le prince d'Arenberg siège à droite et vote constamment avec les monarchistes contre les divers ministères qui se succédèrent au pouvoir, contre l'amnistie, contre le retour du Parlement à Paris, contre l'article Modèle:N°7, contre l'application des lois existantes aux congrégations non autorisées, contre le rétablissement du divorce...

Aux élections du Modèle:Date, Auguste d'Arenberg est candidat dans la même circonscription, et échoue avec Modèle:Unité, contre Henri Chéneau, conseiller général, maire de Brécy, candidat républicain opportuniste, et patronné par Henri Brisson. Henri Chéneau est élu au second tour avec Modèle:Unité.

Enfin, aux élections du Modèle:Date, Auguste d'Arenberg est porté par les conservateurs du Cher. Il obtient Modèle:Unité. La liste opportuniste, restée seule en présence de la liste monarchiste, passe au second tour. Le prince Auguste d'Arenberg représente alors toujours au Conseil général du Cher le canton de Saint-Martin-d'Auxigny.

Aux élections générales du Modèle:Date, le scrutin d'arrondissement ayant été rétabli (scrutin uninominal à deux tours par arrondissements : loi du 13 février 1889), il pose à nouveau sa candidature dans la première circonscription de Bourges, et est élu au premier tour de scrutin par Modèle:Unité contre Modèle:Nombre à Eugène Brisson, candidat républicain. Outre la prévoyance sociale, il s'intéresse tout particulièrement aux questions coloniales : liberté de la navigation sur le Niger ; arrangement conclu avec le roi du Dahomey (1891) ; agression contre des missionnaires français en Ouganda (1892) ; indemnités dues par le Gouvernement anglais à des Français établis dans l'Ouganda, dont les propriétés ont été pillées (1893).

Il est resté profondément monarchiste et se déclare adversaire de l'État républicain. Cependant, après la reconnaissance par le pape de la forme républicaine du Gouvernement français, il s'incline devant les décisions pontificales, et se présente aux élections générales du Modèle:Date sous l'étiquette de républicain libéral. Il est élu au premier tour de scrutin par Modèle:Unité contre Modèle:Nombre à Debanne. Durant cette législature, il est nommé président de la Commission chargée de l'examen des projets relatifs aux colonies, et s'occupe en cette qualité de l'arrangement franco-congolais pour la délimitation des territoires du Haut-Oubangui (1894). Il participe à la discussion des budgets des colonies pour plaider la cause des missions françaises pillées au Nord du lac Victoria par la compagnie anglaise Modèle:Citation étrangère (1895), et du budget de l'Instruction publique pour faire créer au Collège de France une chaire de science coloniale (1897).

Réélu aux élections générales du Modèle:Date par la même circonscription (Modèle:2e de scrutin) par Modèle:Unité contre Modèle:Nombre à Gaston Cougny, il est rapporteur du projet de loi portant approbation de la convention pour la délimitation des possessions françaises et britanniques en Afrique centrale (1899). Il se fait entendre au cours de la fixation de la date de discussion d'interpellations sur les motifs de la démission du général Galliffet, ministre de la Guerre (1900) ; il demande la construction d'un dock d'expérience de la résistance des carènes (1902) qui aboutit à l'inauguration, le Modèle:Date, du bassin des carènes.

Il était inscrit au groupe des « Ralliés ».

Il se représenta aux élections générales des 27 avril et Modèle:Date, mais se fait battre au Modèle:2e de scrutin par Louis Debaune, n'obtenant que Modèle:Unité, contre Modèle:Nombre à son adversaire. II tente encore sa chance aux élections générales des 6 et Modèle:Date, mais succombe une fois encore devant son précédent adversaire Louis Debanne, au Modèle:2e de scrutin, n'obtenant que Modèle:Unité, contre Modèle:Nombre à ce dernier. Il se retire définitivement, après cet échec, de la vie politique.

Autres activités

Son activité s'était déjà employée et a continué de s'employer dans d'autres domaines : le prince d'Arenberg est un philanthrope, il est un des fondateurs et directeurs de Modèle:Citation et du Modèle:Citation. II est le premier président du comité de l'Afrique française, après avoir participé à sa fondation et dont il a continué à s'occuper activement jusqu'à sa mort.

Nommé président de la Compagnie universelle du Canal de Suez (1896-1913), il est, depuis 1897, membre de l'Institut de France (Académie des beaux-arts), au fauteuil du duc d’Aumale.

Admis au Jockey Club en 1860, il en est nommé vice-président en 1885. Élu membre adjoint du comité de la Société d'encouragement en 1864, il en devient membre fondateur en 1883, président en 1897 et président d'honneur en 1920.

En 1867, il s'associe avec le comte Gustave de Juigné au sein du haras de Bois-Rouaud à Chéméré, non loin de Nantes. Leurs chevaux remportent le succès sous des couleurs communes (casaque cerclée jaune et rouge, toque noire), notamment Jongleur en 1877 dans les Prix du Jockey Club, Lupin, Royal Oak et le Modèle:Lien.

[[Fichier:Fosse d'Arenberg vers 1912.jpg|thumb|Le puits [[Fosse Arenberg|Arenberg Modèle:N°1]] vers 1912.]] Sur un terrain de Modèle:Unité acquis en 1888 par Jeanne Greffulhe d'Arenberg, 20-22, rue de la Ville-l'Évêque (Paris, VIIIe) Auguste d'Arenberg fait édifier par Ernest Sanson un hôtel dans le style Louis XVI. Cet hôtel a été détruit dans les années 1960.

Il fait également construire par Ernest Sanson, de 1884 à 1890, l'actuel château de Menetou-SalonMenetou-Salon, Cher), dans le goût du Palais Jacques-Cœur de Bourges, sur un site occupé depuis le Moyen Âge.

Il est également administrateur de la Compagnie des mines d'Anzin, dans le Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. À ce titre, la fosse Arenberg ouverte au début du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle à Wallers porte est baptisée en son honneur. Celle-ci est devenue après sa mort un important siège de concentration, et a été classée au monuments historiques le Modèle:Date<ref group="A" name="p30"/>.

Il meurt le Modèle:Date à Paris.

Mariage et descendance

Le prince d'Arenberg épouse, à Paris le Modèle:Date-, Jeanne Greffulhe (Modèle:Date- - ParisModèle:Date- - Paris), fille de Charles Greffulhe, Modèle:2e comte Greffulhe, banquier, pair de France, et de Félicité de La Rochefoucauld Estissac. Dont :

  1. Alix Jeanne Marie d'Arenberg (dite Modèle:Citation) (Modèle:Date- - ParisModèle:Date- - Paris), mariée, le Modèle:Date-, avec Pierre Adolphe de Laguiche, marquis de Laguiche, (Modèle:Date- - ParisModèle:Date- - Chaumont),, polytechnicien (X 1879), officier d'artillerie, général de division, commandeur de la Légion d'honneur, dont postérité ;
  2. Charles Louis Pierre d'Arenberg (Modèle:Date- - Menetou-SalonModèle:Date- - Paris VIIIe), marié avec Emma Antoinette Hélène Louise de Gramont de Lesparre (Modèle:Date- - BaillonModèle:Date- - Hay-les-Roses), fille d'Armand de Gramont (Modèle:Date- - TurinModèle:Date- - Paris VIIIe), duc de Lesparre et d'Hélène Duchesne de Gillevoisin de Conegliano (Modèle:Date- - ParisModèle:Date- - Paris), , dont :
    1. Charles-Auguste Armand d'Arenberg (Modèle:Date- - ParisModèle:Date- - Paris), Modèle:3e Duc (français) d'Arenberg, chevalier de la Légion d'honneur<ref>Base LEONORE (Légion d'honneur) : Dossier 19800035/850/110</ref>, marié, le Modèle:Date- à Paris, Margaret (Peggy) Wright Bedford (Modèle:Date- - New YorkModèle:Date- - Saclay (Essonne)), dont :
      1. Pierre-Frédérick Henri d'Arenberg (né le Modèle:Date- - Berne), Modèle:4e duc (français) d'Arenberg, mariée en 1995 (Philippines), avec Marie Christine Kraffe de Laubarède dont il eut une fille. Divorcé, il épousa, le Modèle:Date- à Bourges, Silvia de Castellane (née le Modèle:Date- - Neuilly), dont il eut deux autres filles :
        1. Aliénor d'Arenberg ;
        2. Lydia Athenaïs Margaret d'Arenberg (née le Modèle:Date- - Genève) ;
        3. Dorothée-Anastasja Elise d'Arenberg (née le Modèle:Date- - Saanen) ;
    2. Armand Louis Hélie d'Arenberg (Modèle:Date- - ParisModèle:Date- - Paris), chevalier de l'Ordre souverain de Malte, marié, le Modèle:Date- à Paris, Gabrielle (née le Modèle:Date- - Biarritz), fille de Charles de Lambertye, marquis de Gerbevilliers, dont :
      1. Marie-Virtudes Loraine (Mirabelle) d'Arenberg (née le Modèle:Date- - Paris), mariée, le Modèle:Date- à Paris (divorcés le Modèle:Date-), avec Louis-Jean Loppin (Modèle:Date- - Paris † 1996), comte de Montmort, dont postérité, puis, le Modèle:Date- à Neuilly-sur-Seine, avec Georges Hervet (né le Modèle:Date- - Bourges), dont postérité ;
      2. Charles-Louis d'Arenberg (né le Modèle:Date- - Neuilly). D'une première relation, il eut un fils. Marié, le Modèle:Date- à Saint-Cirq-Lapopie (Lot), avec Philomène Toulouse (née le Modèle:Date- - Saint-Cirq-Lapopie), il eut une fille. Divorcé, il épousa, en 2005, Diane d'Harcourt (née en 1954). Postérité :
        1. Alban Severin d'Arenberg ;
        2. Marie Gabrielle Charlotte d'Arenberg (née le Modèle:Date- - Paris) ;
    3. Jeanne Hélène d'Arenberg (Modèle:Date- - ParisModèle:Date- - Larmor-Baden, Morbihan), mariée, le Modèle:Date-, avec Jean-Louis, marquis de Cossé-Brissac (1898 † 1936),  ;
  3. Louise Marie Charlotte d'Arenberg (Modèle:Date- - Menetou-SalonModèle:Date- - Paris), mariée, le Modèle:Date-, avec Louis , marquis de Vogüé (1868-1948), dont postérité ;
  4. Ernest Hélie Charles Marie d'Arenberg (Modèle:Date- - ParisModèle:Date- - Château de Combreux), marié, le Modèle:Date-, avec Thérèse de La Rochefoucauld, fille de Alexandre Jules Paul Philippe François de La Rochefoucauld (1854 † 1930), Modèle:3e duc d'Estissac.

Notes et références

Références

Modèle:Références

Références à Modèle:Ouvrage

Modèle:Références

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Modèle:Légende plume

  • Modèle:DicoParlement
  • Modèle:DicoParlement1889
  • Modèle:Ouvrage
  • Julie d'Andurain, « Réseaux d’affaires et réseaux politiques : le cas d’Eugène Étienne et d’Auguste d’Arenberg », paru dans Bonin Hubert, Klein Jean-François, Hodeir Catherine (dir), L’Esprit Économique impérial, groupes de pression et réseaux du patronat colonial en France et dans l'Empire, Revue française d’histoire d’outre-mer, SFHOM, janvier 2008, Modèle:P.

Liens externes

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