John Cockerill
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2
John Cockerill (Haslingden (Lancashire) au Royaume-Uni, Modèle:Date de naissance - Varsovie, Modèle:Date de décès), est un industriel belgo - britannique, émigré en 1797 vers le territoire de l'actuelle Belgique avec son père William Cockerill. Ce dernier joua un rôle déterminant dans la mécanisation de l'industrie lainière textile européenne, qui était en retard par rapport à la même industrie en Angleterre.
John Cockerill fonda la société Cockerill, à l'origine d'un groupe sidérurgique européen, Cockerill-Sambre, qui a fait partie du groupe ArcelorMittal. La société est redevenue indépendante depuis 2002 sous le nom d'entreprise John Cockerill.
La S.A. John Cockerill
En 1817, il achète avec son frère Charles James le Château de Seraing, le Prince [[Guillaume Ier des Pays-Bas|Guillaume {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:| }} }} des Pays-Bas]] l'ayant chargé du développement de la sidérurgie dans les environs de Liège.
Cockerill commence par développer à proximité un haut-fourneau à coke plutôt qu'à bois. Un arsenal de construction de bateaux, Cockerill Yards (connu ensuite sous le nom d'Hoboken) est ouvert en 1824 à Anvers. En 1825, James Cockerill vend ses parts au roi des Pays-Bas.
Un moment menacé par les troubles issus de la révolution belge, John Cockerill se retrouve finalement seul propriétaire des usines de Seraing. Lors de la révolution, il est le leader du parti orangiste à Liège<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>. Il se rattache à l'Église protestante de Liège qu'il soutient financièrement<ref>L. Portugaels, La présence protestante à Liège, 17 janvier 2005, Gazette de Liège, LaLibre.be </ref>.
Il rejoindra la Franc-Maçonnerie Liégeoise (La Parfaite Intelligence) et fut le créateur de son temple Boulevard d'Avroy
En 1834, la Belgique souhaite développer son réseau de chemin de fer afin de contourner le blocus de l'Escaut par les Pays-Bas. Les ateliers John Cockerill fournissent les premiers rails, wagons et locomotives de Belgique. Les constructions métalliques sont de toute nature, incluant notamment des ponts et des paquebots.
En 1838, malgré la faillite de son établissement bancaire, il fonde un complexe industriel indépendant comprenant les différentes fabriques destinées à développer le premier complexe industriel intégré. Celui-ci comprend notamment un haut-fourneau, des fonderies, des forges, des laminoirs et des ateliers de construction mécanique. Sont également situés à proximité des charbonnages, une mine de minerai de fer, ainsi qu'un réseau de chemin de fer et un port sur la Meuse. De multiples innovations technologiques, dont le laminoir, seront mises en œuvre dans ce premier complexe industriel.
John Cockerill meurt de la fièvre typhoïde en 1840 lors d’un voyage d’affaires à Varsovie. Ses usines assureront la prospérité économique de la région pendant plus d'un siècle. Le groupe comptera jusqu'à 60 implantations dans le monde.
Réalisation notable
La fonte de la statue monumentale du Lion de Waterloo en 1826. La statue sur la Butte du Lion à Waterloo, d'un poids total de Modèle:Unité, est posée sur un piédestal de pierre et est composée de neuf pièces de fonte de fer, coulées dans les forges John Cockerill de Seraing<ref group=Note>Coulée exceptionnelle pour l'époque</ref>. Le monument symbolise la victoire des armées alliées défiant l'armée napoléonienne : une de ses pattes est posée sur le globe terrestre symbolisant la paix enfin retrouvée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
John Cockerill, 200 ans d'avenir
John Cockerill, 200 ans d'avenir est une exposition temporaire ayant eu lieu à La Boverie de Liège du Modèle:Date au Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Elle retrace l’épopée de la révolution industrielle en Wallonie en proposant un parcours à la découverte des inventions qui ont marqué l’histoire. On y évoque les défis urbanistiques, sociologiques, démographiques et environnementaux mais aussi l’histoire des hommes et de ces femmes qui les ont portés.
Proposant une rencontre avec John Cockerill, une carte interactive de l’évolution du paysage de la région à travers les époques, une immersion dans la locomotive mythique T12, et enfin un regard sur ce qui a fait la renommée de l’industrie d’hier, d’aujourd’hui et de demain<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Réalisations
-
Le Lion de Waterloo (1826), sur la Butte du Lion
-
Locomotive « Le Belge », première locomotive d'Europe continentale, issue des ateliers John Cockerill
-
Grue de la SNCF d'une capacité de Modèle:Unité, issue des ateliers John Cockerill
-
Rails sur le Pont de la rivière Kwaï (Thaïlande), marqués Ougrée
Héritage
La société fondée par John Cockerill a perduré. À l'occasion du bicentenaire de son arrivée à Seraing, le groupe Cockerill Maintenance & Ingénierie a créé une fondation qui porte son nom<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web</ref>. Sa mission est de mettre en valeur le patrimoine matériel et immatériel issu du travail de l'entrepreneur.
Depuis le Modèle:Date-, le groupe CMI a changé son nom ; il s'appelle désormais John Cockerill<ref>Modèle:Lien web</ref>.
- Hommages
-
Statue de John Cockerill dans le château de Seraing
-
Monument à John Cockerill, place du Luxembourg, Ixelles
-
Monument à John Cockerill à Bruxelles
Voir aussi
Bibliographie
Autres sources sur le web
Notes et références
Notes
Modèle:Crédit d'auteurs Modèle:Références
Références
Articles connexes
Liens externes
- Cockerill Maintenance & Ingénierie (dorénavant indépendant d'Arcelor, détenue par deux anciens cadres d'Usinor, Bernard Serin et Pierre Meyers)