Joseph-Denis Picard

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Personnalité militaire

Joseph Denis Picard, né le Modèle:Date de naissance à Paris, mort le Modèle:Date de décès à Belleville (Suisse), est un général français de la Révolution et de l’Empire.

État de service

Il entre en service le Modèle:Date-, comme soldat au régiment de la Rochefoucauld, il passe brigadier le Modèle:Date-, maréchal des logis le Modèle:Date-, et il obtient son congé le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date- il est admis dans la Garde nationale parisienne non soldée, et le Modèle:Date- il rejoint comme gendarme à cheval la Modèle:4e de Paris. Quartier maître trésorier de la Modèle:1re de gendarmerie le Modèle:Date-, il occupe les fonctions d’aide de camp du général Houchard le Modèle:Date-, fonction qu’il quitte peu de temps avant la destitution de ce dernier.

De 1792 à l’an IV il sert à l’armée du Rhin, et il est nommé adjudant-général chef de bataillon par les représentants du peuple, et employé dans la cavalerie le Modèle:Date-. Adjudant-général chef de brigade provisoire le Modèle:Date-, il se distingue à la reprise des lignes de Wissembourg, et le général Hoche veut lui décerner le grade de général de brigade pour avoir enlevé le Modèle:Lien et poursuivi l’ennemi jusqu’à Landau, où il est entré le premier avec 15 chevaux. Le général Desaix lui offre le même grade pour une action non moins éclatante, mais sa modestie ne lui permet pas d’accepter. Il est confirmé dans son grade le Modèle:Date-, et il est réformé le Modèle:Date-.

Il est remis en activité par le Directoire le Modèle:Date-, il assiste à la bataille de Castiglione le Modèle:Date-, où il charge l’ennemi à la tête de trois régiments de cavalerie, et le pousse jusqu’à un mamelon couvert d’artillerie, dont il s’empare. Le Modèle:Date-, à la Bataille de Bassano, il exécute plusieurs charges qui font plier l’ennemi, et dans cette affaire il fait prisonnier le colonel des hussards d’Erdedy et 2 compagnies d’infanterie. Le Modèle:Date- le général en chef Bonaparte le nomme chef de brigade du [[1er régiment de hussards parachutistes|Modèle:1er de hussards]]. Confirmé le Modèle:Date-, il fait avec beaucoup de distinction les campagnes de l’an V à l’an VII, à l’armée d’Italie.

À la bataille d'Anghiari le Modèle:Date-, il dispose si bien son régiment, que sur tous les points, il remporte des avantages signalés. En février, dans une sortie de Trévise, il charge vigoureusement la cavalerie ennemie, et la poursuit jusqu’à Modèle:Lien. Le Modèle:Date- il effectue le passage de la Piave, sous le feu de l’ennemi, charge les hulans, et les pousse jusqu’à Conegliano, leur faisant plusieurs prisonniers. Le Modèle:Date- il fait une nouvelle charge vigoureuse contre la cavalerie autrichienne, qu’il poursuit jusqu’aux portes de Gradisca, où il prend une cinquantaine de hussards de Toscane. Le Modèle:Date- à la bataille de San Paolo, il attaque l’ennemi dans ses redoutes, qui sont toutes prises. Le Modèle:Date-, à la bataille de Vérone, il se porte à trente pas en avant de son régiment avec un sapeur, et y demeure ferme sous une grêle de balles et de boulets. Sa contenance enhardit les hussards et en impose à l’ennemi, qu’il empêche ainsi d’avancer jusqu’au soir. Le Modèle:Date-, il charge une colonne de Russes, qu’il met en déroute complète et qu’il poursuit jusqu’à Bassignana sur le , où un grand nombre se noie, et deux pièces de canon restent dans les mains des Français. Le Modèle:Date- à la bataille d’Alexandrie, il montre beaucoup de sang-froid et d’intrépidité, tandis qu’à ses côtés la mitraille étendait une quantité de braves, il commande sans altération et anime les siens par son exemple.

De l’an VIII à l’an IX, il fait partie de l’armée des Grisons, et il est promu général de brigade le Modèle:Date- avec rang du Modèle:Date-. Le Modèle:Date- il passe à l’armée de Hanovre, et il est attaché à la Modèle:1re militaire. Il est fait chevalier de la Légion d’honneur le Modèle:Date-, et commandeur de l’ordre le Modèle:Date-.

En l’an XIV, il prend le commandement de la cavalerie du Modèle:1er de la Grande Armée, et il se couvre de gloire à la bataille d’Eylau le Modèle:Date-, où il est blessé d’un coup de biscaïen qui lui traverse le corps. Mis à la disposition du maréchal Kellermann, il fait partie de l’armée de réserve, et il est chargé de l’inspection de la cavalerie dans les Modèle:2e et Modèle:3e militaires. Il est créé baron de l’Empire le Modèle:Date-, et il passe dans la Modèle:4e militaire le Modèle:Date-. Le Modèle:Date- suivant il est affecté à l’armée d’Espagne, et le Modèle:Date- il est rappelé à Paris. Le Modèle:Date- il rejoint l’armée d’Allemagne, et le Modèle:Date- il est à l’armée de réserve d’Allemagne. Il est mis en congé de réforme le Modèle:Date-.

Le Modèle:Date- il est remis en activité, à la disposition du comte de Cessac, pour la surveillance des remontes le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, il est nommé inspecteur général des bataillons du train des équipages militaires.

Lors de la première Restauration, le roi Louis XVIII le fait chevalier de Saint-Louis le Modèle:Date-, et il est mis en non activité le Modèle:1er septembre suivant. Le Modèle:1er novembre il est rappelé par le ministre de la guerre, pour une mission spéciale dans 42 départements. Il est admis à la retraite le Modèle:Date-. Il est promu lieutenant-général honoraire le Modèle:Date-, sur proposition du marquis de Latour-Maubourg.

Il meurt le Modèle:Date- à Belleville en Suisse.

Armoiries

Figure Nom du baron et blasonnement
Modèle:Armoiries avec ornements communs Armes du baron Joseph-Denis Picard et de l'Empire, décret du Modèle:Date-, lettres patentes du Modèle:Date-, commandeur de la Légion d'honneur

D'azur à la tête de cheval d'or bridé de gueules, deux étoiles d'argent en chef, quartier des barons sortis de l'armée - Livrées : bleu, rouge, jaune.

Sources

Modèle:Portail