Joseph Babinski

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Biographie2 Joseph Jules François Félix Babinski (en polonais Józef Julian Franciszek Feliks Babiński), né à Paris le Modèle:Date de naissance et mort dans la même ville le Modèle:Date de décès, est un médecin neurologue français d'ascendance polonaise.

Biographie

Fils d'un ingénieur polonais installé à Paris en 1848 pour échapper à la répression russe des revendications d'indépendance de la Pologne, Joseph Babinski grandit à Montparnasse. À la fin de son internat, il est promu chef de clinique de Charcot, dont il devient l'élève préféré, et participe aux leçons du maître à l'hôpital de la Salpêtrière.

En 1890, il est nommé médecin des hôpitaux. On dit qu'il était peu loquace durant ses consultations mais qu'il était un observateur exceptionnel. En 1895, il devient chef de service à l'Hôpital de la Pitié<ref>Situé jusqu'en 1912 à l'actuel emplacement de la Grande Mosquée de Paris donc à distance de La Salpétrière.</ref> où il exerce jusqu'à sa retraite en 1922. Atteint de la maladie de Parkinson, il meurt en décembre 1932.

Il a codifié la neurologie et distingué les grandes affections neurologique organiques des syndromes psychiatriques. Ses études sur les réflexes, la physiologie du cervelet ne sont que quelques étapes de l'œuvre de l'un des fondateurs de la société française de neurologie.

La vie privée de Babinski est peu connue. Il resta célibataire et partagea son existence avec son frère Henri, ingénieur des mines et gastronome célèbre à l'époque sous le pseudonyme d'« Ali-Bab ». On sait par son testament qu'il fut le tuteur des trois filles de son ami Henri Parinaud devenues orphelines en 1905, et que deux d'entre elles, Ellen (1897-1981) et Karen (1903-1975), héritèrent de sa fortune<ref>Modèle:Article</ref>.

Joseph Babinski est coauteur, sous le nom de plume d'Olaf, d'une pièce de Grand-Guignol écrite avec Pierre Palau et intitulée Les Détraquées. Celle-ci fut représentée pour la première fois au Théâtre des Deux-Masques le Modèle:Date-<ref> Modèle:Article</ref>. Elle relate le meurtre d'une jeune élève par la directrice d'un collège de filles et sa complice, professeur de danse. La pièce évoque sans fards les pulsions érotiques entre femmes. André Breton, qui fut en 1917 l'un des externes de Babinski, fait allusion à cette pièce dans Nadja<ref name="Philippon">Modèle:Ouvrage</ref>. Marcel Proust a été son patient de 1918 à 1922 (biographie de Jean-Yves Tadié, édition de 2022).

Il est le frère de Henri Joseph Séverin Babinski (1855-1931)<ref>Henri Joseph Séverin Babinski</ref>,<ref>Jacques Poirier: «L'autre Babinski», in: Neurologies, Avril 2008 • vol. 11 • numéro 107, p. 219-225,Texte intégral</ref>, ingénieur civil des Mines, connu sous le nom de "Ali Bab". Les deux frères cotisaient annuellement pour le journal de L'Action française et étaient des amis de Léon Daudet<ref>Modèle:Ouvrage</ref>,<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Distinctions

Éponymie

Fichier:Babinski's sign01.jpg
Manœuvre de recherche du "signe de Babinski"
  • signe de Babinski
  • syndrome Anton-Babinski
  • méthode de Babinski
  • syndrome de Babinski
  • syndrome de Babinski-Fröhlich
  • syndrome de Babinski-Froment
  • syndrome de Babinski-Nageotte

Œuvres et publications

Fichier:Pr Charcot DSC09405.jpg
Jean-Martin Charcot (1825 - 1893) durant une leçon avec une patiente hystérique, à l'Hôpital de la Salpêtrière et Joseph Babinski à droite tenant la patiente.

En collaboration:

Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

  • Maurice Boucher, «François-Joseph Babinski», Texte intégral en ligne dans le Site d'enseignement d'Histoire de la Médecine - Université Claude Bernard Lyon 1.
  • Auguste Tournay, Le Signe de Babinski: caractéristiques, mécanisme et signification, Masson (Paris), 1926, 36 p.
  • Auguste Tournay, La vie de Joseph Babinski, Elsevier (Paris), 1967, 131 p.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} J. Van Gijn, «The Babinski sign and the pyramidal syndrome», Journal of Neurology, Neurosurgery, and Psychiatry, 1978, 41, 865-873, doi: 10.1136/jnnp.41.10.865, Texte intégral.
  • Richard Khalil, Vie et œuvre de Babinski, Lab. Ciba-Geigy, 1979, 33 p.
  • Jean-Jacques Dubarry, «Note sur la communication princeps de Babinski concernant le réflexe cutané plantaire», Histoire des Sciences médicales, 1989, 23 (2), Modèle:P.,Texte intégral.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} J. Van Gijn, The Babinski sign: a centenary, Universiteit Utrecht, 1996, 176 p.
  • Jacques Poirier, «Joseph Babinski : une personnalité complexe», in: Bull Acad Natl Med, 2007;191:1343-1353, Texte intégral.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jacques Philippon, Jacques Poirier: Joseph Babinski : A Biography, Oxford University Press (New York), 2008, 472 p. Modèle:ISBN.
  • {{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Jacques Poirier, «Babinski, histologist and anatomo-pathologist», Romanian Journal of Morphology and Embryology 2008, 49(2):263–269
  • Hubert Déchy, Sous le signe de Babinski, 127 pages, Association des Amis du musée d'Histoire de la médecine - La Compagnie d'Hauteville, 2007.

Articles connexes

Liens externes

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