Joseph Fiévée

{{#ifeq:||Un article de Ziki, l'encyclopédie libre.|Une page de Ziki, l'encyclopédie libre.}}

Modèle:Infobox Biographie2 Joseph Fiévée, né le Modèle:Date à Paris où il est mort le Modèle:Date<ref>Modèle:Lien web</ref>, est un journaliste, écrivain, haut fonctionnaire et agent secret français.

Biographie

Il est le septième enfant et le premier fils de Jacques Joseph Fiévée, "maître traiteur" rôtisseur et d'Élisabeth Jeanne Perrier<ref>Son acte de baptême, sur la paroisse Saint-Eustache, a été reconstitué et est numérisé sur geneanet.</ref> ; devenue veuve, sa mère se remarie avec M. Leblanc<ref>Correspondance de Joseph Fiévée et de François Ferrier, 1803-1837: soixante-trois lettres inédites publiées avec une introduction et des notes, Étienne Hofmann (éd.), Berne, Peter Lang, 1994, p. 24.</ref>.

Il est imprimeur sous la Révolution, éditant notamment La Chronique de Paris, important journal de l'époque où il fait ses débuts comme journaliste.

Cela lui vaut d'être emprisonné sous la Terreur. Membre du réseau royaliste de l'abbé de Montesquiou, il doit se cacher sous le Directoire. Il rédige dans la clandestinité un roman sur les valeurs de l'époque et ses remous, La Dot de Suzette, qui rencontre un grand succès littéraire en Modèle:Date-. Il s'adonne ensuite à la politique et se jette en Modèle:Date- dans une opposition périlleuse.

De Modèle:Date- à Modèle:Date-, il est chroniqueur à la Gazette de France. Écroué au Temple sur ordre de Fouché et libéré sur intervention de Roederer à la demande de Bonaparte, il devient l'agent secret de ce dernier, l'informant sur la situation politique du pays et sur celle de l'Angleterre. En Modèle:Date-, par le remariage de sa sœur, Élisabeth Félicité Fiévée, veuve Georges Lecoq, il devient le beau-frère de Charles Frédéric Perlet.

De Modèle:Date- à Modèle:Date-, il est rédacteur en chef au Journal des débats, qui devient Journal de l'Empire. Un long article répond à un de ses papiers : « Sur d'Alembert et M. Fiévée, rédacteur en chef du Journal de l'Empire, ou Réfutation des injures que M. Fiévée a adressées à d'Alembert dans le Journal de l'Empire du Modèle:Date- », et met en perspective les positions et les engagements de Fiévée depuis la Révolution<ref>F. J. M. Fayolle, Les quatre saisons du Parnasse, ou choix de poésies légères, 1806 p. 200 et suivantes. Numérisé. </ref>.

Fait baron par l'empereur, il est nommé maître des requêtes au Conseil d'État en Modèle:Date-, puis préfet de la Nièvre de Modèle:Date- à Modèle:Date-. Il est fait chevalier de la Légion d'honneur en Modèle:Date-.

Rallié à Louis XVIII pendant la Première Restauration, il est révoqué pendant les Cent-Jours.

Devenu un des penseurs du parti ultra, collaborateur de La Quotidienne et du Conservateur, il écrit dans le Journal des débats et contribue par l'habileté de sa polémique au succès de cette feuille.

Il évolue vers le libéralisme après Modèle:Date-. Ayant défendu la liberté de la presse, il est condamné à trois mois de prison à la Conciergerie, où Casimir Perier lui rend visite. Il collabore au Temps en Modèle:Date- puis au National en Modèle:Date-.

Fiévée s'est mué en modéré (peut-être même libéral) avec la publication de son livre De l'Espagne et des conséquences de l’intervention de l’armée (Modèle:Date-). Modèle:Référence souhaitée

Citations

  • Modèle:Vers
  • « À peine arrivée dans la rue, toute la société [les amis lettrés de Sautelet] s'est mise à parler du ménage masculin de Fiévée et Th. Leclerq. On a beaucoup jasé sur ce sujet. » Étienne Delécluze, Journal, Modèle:Date-.
  • Interrogé par Montalivet sur les rumeurs qui circulent, il lui répond dans un courrier : Modèle:Citation
  • Modèle:Citation
  • Lui-même, parlant de sa longue vie commune avec l'écrivain Théodore Leclerc : Modèle:Cita (Dans Paul Cottin, éd., Mémoires d'Auger, Paris : Revue rétrospective, Modèle:Date-.)
  • Stendhal note de lui : Modèle:Citation
  • Dans sa lettre du mardi 12 mars 1799, l'après midi, envoyée à Hölderlin, Suzette Gontard cite une réflexion de Joseph Fiévée tirée de son roman La dot de Suzette, Paris, 1798, p. 6 : « La religion serait née du malheur, si les âmes sensibles n'en eussent puisé le besoin dans la reconnaissance<ref>« Lettres de Suzette Gontard (Diotima) », dans : Hölderlin, Œuvres, Paris : Gallimard, Bibliothèque de La Pléiade, 1967, p. 1079 (nous donnons ci-dessus le texte original de Fiévée et non sa retraduction en français depuis l'allemand de cette édition).</ref> ».

Publications

Théâtre

Romans

Correspondance

Essais

Nouvelles

  • Le Divorce, le Faux Révolutionnaire et l'Héroïsme des femmes (Modèle:Date-)

Œuvres complètes

  • Ses Œuvres ont été publiées par Jules Janin, Modèle:Date-. (Voir dans l'édition des œuvres de J. Fiévée de Modèle:Date- parue chez Ch. Gosselin, une très intéressante notice biographique et littéraire sur J. Fiévée par Jules Janin, de 36 pages.

Édition récente

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Bibliographie

  • Simone Balayé, « Un émissaire de Bonaparte, Fiévée critique de Madame de Staël et de Delphine ( Mercure de France, Modèle:Date- ) » , Cahiers staëliens, Modèle:Date-, p. 99 - 116.
  • Simone Balayé, « Un journaliste français à Londres en Modèle:Date- : deux notes inédites de Fiévée à Bonaparte , Premier Consul  », dans Harry Cockerham, Esther Ehrman (dir.), Ideology and Religion in French Literature. Essays in honour of Brian Juden by pupils, colleagues and friends, Modèle:Date-, p. 49-68.
  • Jacques Caritey, « Un Préfet de l'Empire: Joseph Fiévée, Maître des Requêtes, Préfet de la Niêvre », La Revue administrative, mars-Modèle:Date-, p. 138-149.
  • Auguste Cavalier, Fiévée, correspondant intime de Napoléon {{#ifeq: | s | Modèle:Siècle | Ier{{#if:|  }} }} (Modèle:Date--Modèle:Date-), Modèle:Date-.
  • Geneviève Lafrance, « La Dot de Suzette, ou la science des bienfaits à l’épreuve du romanesque », dans Martial Poirson, Yves Citton et Christian Biet (dir.), Les frontières littéraires de l’économie ({{#switch: -
 | e | er | = 
   Modèle:S mini{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini siècle
 | 
   Modèle:S mini{{#ifeq: -|-| – | - }}Modèle:S mini siècles

}}), Paris, Desjonquères, Modèle:Date-, Modèle:P..

  • Geneviève Lafrance, « Le 18 Fructidor de Joseph Fiévée : Frédéric ou les circonstances d’un coup manqué », dans Patrick Maurus (dir.), Actualité de la sociocritique, Paris, L’Harmattan, Modèle:Date-, Modèle:P..
  • Jeremy D. Popkin, Joseph Fiévée, imprimeur, écrivain, journaliste. Une carrière dans le monde du livre pendant la Révolution, Modèle:Date-.
  • Jeremy D. Popkin, « Conservatisme, journalisme, et opinion publique sous la Restauration : le paradoxe du succès de Joseph Fievée », dans Jean-Clément Martin (dir.), La Contre-révolution en Europe, XVIIIe-XIXe siècles. Réalités politiques et sociales, résonances culturelles et idéologiques, Rennes, Presses universitaires de Rennes, Modèle:Date-,p. 193-204. En ligne.
  • Guy Thuillier, Témoins de l'administration. Joseph Fiévée et l'administration impériale, Berger-Levrault, Modèle:Date-.
  • Jean Tulard, Joseph Fiévée, conseiller secret de Napoléon, Paris, Fayard, coll. « Les inconnus de l'histoire », Paris, Modèle:Date- ; contient le « Petit dictionnaire fiévéien ».
  • Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), « Joseph Fiévée » dans , Modèle:Date- (lire sur Wikisource)Modèle:ISBN.

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Portail