Kingdom of Heaven

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Modèle:Infobox V3/Fin Modèle:Langue ou Le Royaume des cieux au Québec est un film germano-américano-britannique réalisé par Ridley Scott et sorti en 2005.

Il se déroule à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, un peu avant la troisième croisade, et narre l'ascension d'un forgeron bâtard d'un grand seigneur qui part pour la Terre sainte et finit par défendre Jérusalem contre Saladin, histoire romancée de Balian d’Ibelin. Le tournage du film s'est déroulé en Espagne et au Maroc. À sa sortie, il a été un échec commercial aux États-Unis mais a été bien accueilli dans le reste du monde, et notamment en Europe.

Synopsis

À la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle, en France, une troupe de croisés vient trouver un forgeron nommé Balian dont la femme, inconsolable depuis la mort de leur enfant à la naissance, s'est récemment suicidée. Balian accueille froidement la visite du chef croisé, le baron Godefroy d'Ibelin, qui lui révèle être son père et lui propose de l'accompagner à Jérusalem, où il possède des terres. Balian refuse cette offre. Cependant, il doit répondre du meurtre d'un prêtre qu'il a tué car celui-ci avait dérobé la croix d'argent que son épouse portait au cou et ordonné sa décapitation avant son enterrement (logiquement motivée par l'infamie du suicide aux yeux de l'Église). En fuite, Balian rejoint son père, qui est ensuite blessé par les hommes de l'évêque et du seigneur du village lancés à la poursuite de Balian. Godefroy meurt quelque temps plus tard à Messine, port italien d'où partent les navires pour la Terre sainte, non sans l'avoir adoubé chevalier et convaincu de poursuivre sa route.

Arrivé en Terre Sainte malgré le naufrage de son navire, Balian se lie d'amitié avec Imad, un Sarrasin qu'il pense être un simple serviteur, et prend possession des domaines de son père. Il doit faire face aux intrigues de la cour du roi de Jérusalem et notamment à l'animosité de Guy de Lusignan et de Renaud de Châtillon, qui souhaitent la guerre contre Saladin. Il jure de protéger le roi lépreux Baudouin IV ainsi que le peuple et devient très proche de Sibylle, sœur du roi et épouse de Guy, avec qui il a une idylle.

Balian est ensuite capturé à Kerak lorsque Saladin, lassé des provocations de Renaud de Châtillon, attaque ce château. Mais il est relâché grâce à Imad, qui s'avère être un proche conseiller de Saladin. Baudouin et Saladin négocient la paix, mais ce voyage achève de ruiner la santé déjà défaillante de Baudouin. Lorsque le roi mourant lui propose la main de Sibylle, déjà mariée à Guy de Lusignan, Balian, malgré ses sentiments, refuse d'aller à l'encontre de ses principes en se rendant complice de l'exécution de Guy. Guy de Lusignan devient alors roi et Sibylle reine, Guy entre peu après en guerre contre Saladin et essaie de faire assassiner Balian.

Après la défaite des troupes de Guy de Lusignan et de Renaud de Châtillon face à l'armée de Saladin, Balian assure la défense de Jérusalem. Malgré une défense héroïque, il doit capituler face à la puissance de l'armée de Saladin, mais sa bravoure assure la vie sauve et une retraite en bon ordre pour toute la population chrétienne de la ville. Balian se retire dans son pays natal avec Sibylle, redevenue simple femme du peuple, et refuse l'offre de Richard Cœur de Lion de partir en croisade.

Fiche technique

Distribution

Sources et légende : Version française (VF) sur Voxofilm<ref>Modèle:Lien web</ref>

Production

Genèse et développement

William Monahan rencontre Ridley Scott pour lui proposer le scénario de Tripoli, un projet de film qui se déroulerait en 1805 ayant pour contexte historique la guerre de Tripoli. Scott accepte et commence à développer le projet pendant qu'il tourne Les Associés. Les deux hommes parlent aussi des Croisades, sujet que Monahan connaît bien et sur lequel Scott a envie de faire un film depuis longtemps. Le projet de Tripoli, après avoir été proche de se concrétiser, est finalement abandonné par les studios et Monahan, qui a écrit dans l'intervalle le scénario de Modèle:Langue, le propose à Scott. Il a choisi l'époque à laquelle le film se déroule en raison du personnage de Baudouin IV de Jérusalem et de la trêve fragile qui règne alors entre chrétiens et musulmans, période selon lui plus intéressante qu'une guerre ouverte<ref>Modèle:Extrait vidéo</ref>. Orlando Bloom se voit proposer de jouer le rôle principal du film alors qu'il vient de terminer le tournage de Troie et n'est au départ pas très enthousiaste à l'idée d'enchaîner avec un autre film en costumes mais il change d'avis à la lecture du script. Les autres acteurs sont choisis par la suite et Edward Norton suggère que son nom n'apparaisse pas au générique pour que le public puisse essayer de deviner qui joue le rôle du roi Baudouin<ref name="Comm">Modèle:Extrait vidéo</ref>.

Tournage

Le tournage commence en Modèle:Date- et dure six mois. Il a d'abord lieu en Espagne avant de se déplacer au Maroc. Les scènes se déroulant au village natal de Balian sont tournées à Loarre, dans les Pyrénées, celles de l'hôpital de Messine et de la résidence de Balian à Jérusalem à Palma del Río, celles du palais du roi Baudouin à Séville (à l'Alcazar et à la Casa de Pilatos), les extérieurs de Messine sur les remparts d'Essaouira, et les plans larges de Jérusalem à Aït-Ben-Haddou, avec l'architecture de la ville en arrière-plan ajoutée avec le procédé de matte painting<ref name="Comm"/>. Le tournage du siège de Jérusalem, près de Ouarzazate et des studios de l'Atlas où sont filmés les intérieurs, prend presque deux mois et requiert environ 1 800 figurants (dont de nombreux soldats de l'armée marocaine mis à disposition par le roi Mohammed VI)<ref>Modèle:Extrait vidéo</ref>. La seule maquette réalisée pour le film est celle utilisée pour l'effondrement du mur de la poterne Saint Christophe. Le logiciel MASSIVE est largement utilisé pour les scènes de combats de masse ou celles d'armées en mouvement. La scène du naufrage du navire est une combinaison de plans d'Orlando Bloom filmés à d'autres moments et retouchés pour changer sa tenue, d'images issues de Lame de fond, autre film de Scott, et d'un navire créé numériquement<ref>Modèle:Extrait vidéo</ref>. Le design du film s'inspire des œuvres des peintres orientalistes, notamment Jean-Léon Gérôme, de Gustave Doré, et des salles des Croisades du château de Versailles<ref>Modèle:Extrait vidéo</ref>. Il faut cinq mois pour construire les décors servant de cadre au siège de Jérusalem, avec des murs de quinze mètres de haut et trois tours de siège un peu plus grandes encore<ref name="Comm"/>.

Musique

La bande originale du film a été composée par Harry Gregson-Williams et interprétée par l'orchestre philharmonique de Londres à quelques exceptions près. À la mort du roi Baudouin, la musique est celle de l'opéra spécialement conçu pour le film Hannibal, par Ridley Scott, Modèle:Langue (littéralement : « Vois mon cœur ») composée par Patrick Cassidy. De même, la musique que l'on entend avant la bataille, durant l'adoubement général et le discours de Balian est issue du film Le 13e Guerrier, et composée par Jerry Goldsmith. La musique de la scène où Balian se fait attaquer par les chevaliers envoyés par Guy de Lusignan est tirée du film [[The Crow (film)|Modèle:Langue]], intitulée Modèle:Langue composée par Graeme Revell. Lorsque Renaud de Chatillon se fait décapiter par Saladin, la musique est celle de la Passion selon saint Matthieu de Johann Sebastian Bach.

Version longue

Des discussions très vives ont lieu lors du processus de montage entre Ridley Scott et les studios de production qui craignent que la durée du film soit excessive et l'histoire trop complexe si on y ajoute l'intrigue secondaire de l'enfant de Sibylle. Scott finit par s'incliner mais commence aussitôt à prévoir une version Modèle:Langue, spécialement pour le marché DVD (et qui est à l'affiche d'un cinéma de Los Angeles pendant deux semaines en Modèle:Date-)<ref>Modèle:Extrait vidéo</ref>. Cette version longue, qui dure environ quarante minutes de plus, insiste notamment plus sur l'histoire de Balian et de son père (elle montre que Balian est plus qu'un simple forgeron, il est aussi un ingénieur qui a déjà l'expérience de la guerre car il a construit des machines de siège dans un conflit entre seigneurs féodaux, et on apprend aussi que le prêtre que tue Balian est en fait son propre frère). Le rôle de Sibylle est également grandement accentué car on dévoile toute la partie de l'histoire avec son enfant qu'elle doit se résoudre à euthanasier car il est, comme son oncle, atteint de la lèpre, partie que Scott n'a sacrifiée qu'à contre-cœur car il trouvait qu'elle apportait une dimension supplémentaire au film<ref name="Comm"/>. Plusieurs critiques, tels que James Berardinelli, qui n'avaient pas été convaincus par la version cinéma estiment que la version Modèle:Langue lui est bien supérieure<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Accueil

Accueil critique

Le film a été accueilli de façon mitigée par la critique, recueillant 39 % de critiques favorables, avec un score moyen de Modèle:Fraction et sur la base de 185 critiques collectées, sur le site Modèle:Langue<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Sur le site Modèle:Langue, il obtient un score de Modèle:Fraction, sur la base de 40 critiques collectées<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Roger Ebert, du Modèle:Langue, lui donne Modèle:Nombre Modèle:Nobr, le jugeant meilleur que [[Gladiator (film, 2000)|Modèle:Langue]], avec moins d'action mais plus de réflexion et un message plus profond<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Mick LaSalle, du Modèle:Langue, évoque un film flamboyant où Ridley Scott a pris toutes les bonnes décisions<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Manohla Dargis, du New York Times, salue la réalisation de Scott mais estime que le film est desservi par certains de ses acteurs principaux (Orlando Bloom et Eva Green en tête) malgré les performances de Ghassan Massoud et Jeremy Irons<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Ty Burr, du Modèle:Langue, estime le film Modèle:Citation et le message Modèle:Citation avec un acteur principal qui n'est pas mauvais mais n'a pas la stature pour ce rôle<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. Et pour Peter Bradshaw, du [[The Guardian|Modèle:Langue]], Marton Csokas cabotine beaucoup trop dans le rôle du méchant et le film est bien intentionné mais paraît à la fois Modèle:Citation<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

Plusieurs organisations chrétiennes conservatrices ont déploré la façon dont les représentants de l'Église catholique romaine étaient dépeints dans le film alors que les musulmans étaient présentés selon elles sous un éclairage plus positif<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>. À l'inverse, le film a reçu à sa sortie un accueil favorable dans les pays musulmans, et le journaliste Robert Fisk rapporte que, dans le cinéma de Beyrouth où il a vu le film, les spectateurs se sont levés pour applaudir et crier leur approbation lors de la scène où Saladin, après avoir pris Jérusalem, redresse une croix chrétienne tombée à terre<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>.

En France, les critiques ont été plus positives, le film obtenant une moyenne de Modèle:Nombre Modèle:Nobr pour les critiques de la presse sur le site Allociné<ref name="Allo">Modèle:Lien web</ref>. Richard Gianorio, de France-Soir, évoque Modèle:Citation ; Aurélien Ferenczi, de Télérama, salue les « accents quasi shakespeariens » des acteurs Jeremy Irons, David Thewlis et Brendan Gleeson et qualifie le siège de Jérusalem de « beau morceau de bravoure »<ref>« [Kingdom of Heaven] », Critique du 04/10/2017 par Aurélien Ferenczi, Télérama</ref> ; pour Jean-Luc Douin, du Monde, la Modèle:Citation ; Christian Jauberty, de Première, estime qu'Modèle:Citation ; pour Gérard Lenne, de Télé 7 Jours, il s'agit d'un Modèle:Citation<ref name="Allo"/> ; et pour Éric Libiot, de L'Express, après une première partie classique, Modèle:Citation<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Parmi les critiques plus mitigées, Jean-Pierre Rehm, des Cahiers du cinéma, évoque un Modèle:Citation mais qui est assez confus ; Patrice Blouin, des Inrockuptibles, reconnaît Modèle:Citation ; David Doukhan, de Mad Movies, juge le Modèle:Citation et le Modèle:Citation ; pour Christian Viviani, de Positif, il s'agit d'Modèle:Citation malgré l'Modèle:Citation. Les critiques négatives viennent de Vincent Ostria, de L'Humanité, qui évoque Modèle:CitationModèle:Citation, et de Bruno Bayon, de Libération, pour qui le film est un Modèle:Citation<ref name="Allo"/>.

Box-office

Le film a connu un succès commercial assez limité, rapportant Modèle:Unité (moins de deux fois son budget) au box-office mondial, dont seulement Modèle:Unité aux États-Unis et au Canada<ref name="Mojo">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web.</ref>. Il a réalisé Modèle:Nombre en France, 346 521 en Belgique, 205 797 en Suisse, et 165 381 au Québec<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il a eu beaucoup plus de succès en Europe et dans le reste du monde qu'aux États-Unis, y rapportant plus de trois fois plus, ce qui est assez rare pour une grosse production.

Box-office mondial par pays du film Kingdom of Heaven (Modèle:Nobr)<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>
Pays Box-office Pays Box-office Pays Box-office
Modèle:Nobr 47 398 413 $ Modèle:Pays 6 453 424 $ Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 16 415 805 $ Modèle:Pays 6 262 849 $ Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 15 038 725 $ Modèle:Tri1 Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 14 535 907 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Japon 11 685 285 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 9 533 590 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 9 522 276 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 8 720 877 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 8 426 138 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité
Modèle:Pays 6 984 391 $ Modèle:Pays Modèle:Unité Modèle:Pays Modèle:Unité

Distinctions

Récompenses

Année Cérémonie ou récompense Prix Lauréat(es)
2005
Satellite Awards Meilleure musique<ref name="Satellite">{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Harry Gregson-Williams
Prix du cinéma européen indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Orlando Bloom
2006 VES Awards indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Wesley Sewell, Victoria Alonso, Tom Wood et Gary Brozenich

Nominations

Année Cérémonie ou récompense Prix Nommé(es)
2005
Satellite Awards Meilleur acteur dans un second rôle dramatique<ref name="Satellite"/> Edward Norton
Meilleurs décors<ref name="Satellite"/> Arthur Max
Meilleurs costumes<ref name="Satellite"/> Janty Yates
Meilleurs effets spéciaux<ref name="Satellite"/> Tom Wood
Teen Choice Awards indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>
Meilleur acteur dans un film d'action-aventures<ref name="awards"/> Orlando Bloom
2006
Prix Goya Meilleurs costumes<ref name="awards"/> Janty Yates
Golden Reel Awards indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref> Per Hallberg, Alex Joseph, Colin Ritchie et Paul Conway
Meilleur montage sonore musical Marc Streitenfeld

Différences avec la réalité historique

Modèle:Citation bloc

La plupart des déviations à la réalité historique peuvent être expliquées par des raisons d'ordre dramatiques ou pratiques. Ainsi, le personnage de Tibérias est basé sur Raymond III de Tripoli mais a été rebaptisé car les producteurs faisaient la confusion entre Raymond et Renaud (Reynald en anglais, prénom très proche à l'oreille de Raymond pour les anglophones), raison d'ordre pratique, alors que la relation amoureuse entre Balian et Sibylle a été créée de toutes pièces par le scénariste William Monahan pour les besoins du film, raison d'ordre dramatique. Les personnages de Balian et de Sibylle dans le film sont ceux qui sont les plus éloignés des personnages réels dont ils sont inspirés<ref name="Comm"/>. L'histoire de Balian telle que présentée dans le film est largement romancée mis à part sa défense de Jérusalem et sa reddition à Saladin en échange de la vie sauve pour les habitants de la ville (néanmoins, Balian a en réalité menacé de faire exécuter les prisonniers musulmans et Saladin a exigé une rançon pour chaque habitant). La tolérance religieuse affichée par plusieurs personnages importants est également exagérée dans le but de faire passer un message auprès du public (cette tolérance existait mais essentiellement pour des raisons pratiques et non philosophiques). Guy de Lusignan est présenté comme le principal méchant du film afin de servir d'adversaire à Balian alors qu'il était en fait surtout de caractère indécis et influençable<ref name="Hist">Modèle:Extrait vidéo</ref>.

Parmi d'autres inexactitudes du film : Renaud de Châtillon ne faisait pas partie des Templiers, mais était toutefois un de leurs alliés ; le patriarche de Jérusalem, Héraclius, fut en réalité un artisan, aux côtés de Balian, de la défense de la ville et un élément de tempérance, privilégiant les négociations avec l'ennemi ; Modèle:Refnec ; et le nombre de machines de siège de Saladin est exagéré<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Des controverses ont opposé les historiens à propos des évènements dépeints dans Modèle:Langue. Alors que le film n'était encore qu'en cours de tournage, l'historien Jonathan Riley-Smith, dans un article du Modèle:Langue, l'a qualifié de Modèle:Citation, alors que, à l'opposé, Khaled Abu el-Fadl, d'[[Université de Californie à Los Angeles|Modèle:Langue]], affirmait qu'il Modèle:Citation<ref name="Hist"/>. À l'inverse de ces avis négatifs, le professeur Cathy Schultz, de l'University of St. Francis dans l'Illinois, évoque une Modèle:Citation et un film qui fait passer un message de paix et de tolérance<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}} Modèle:Lien web</ref>, et le Modèle:Dr Nancy Caciola, professeur à l'université de Californie à San Diego estime que, même s'il comporte quelques inexactitudes, le film Modèle:Citation<ref name="Hist"/>.

Notes et références

Modèle:Références

Annexes

Articles dans la presse

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Liens

Modèle:Palette Modèle:Portail