Kolwezi

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Ville de la République démocratique du Congo

Kolwezi (Modèle:API-fr) est une ville minière, chef-lieu de la province de Lualaba en république démocratique du Congo.

Géographie

La ville est située sur la route nationale 39 à 2070 km au sud-est de la capitale politique Kinshasa et à l'Ouest de la ville voisine de Likasi, ex Jadoville.

Histoire

La ville a été créée en 1937 pour abriter le siège des mines de l'Ouest de la société belge Union minière du Haut Katanga (UMHK). Kolwezi se développe sous forme de quartiers éparpillés, comme d'autres villes de type ségrégatif au Haut-Katanga et en Afrique Australe coloniale<ref name=":1">Modèle:Ouvrage</ref>. Avec un centre décisionnel et résidentiel de cadres européens, au Sud-Est le Centre coutumier, pour la population locale et plusieurs cités planifiées (Kolwezi créée en 1937, Musonoï en 1945, UZK en 1953, Ruwe en 1956, Luilu en 1958 et Kapata en 1962)<ref name=":1" /> pour la population ouvrière proche des carrières et usines de l'UMHK. Presque quatre cinquièmes du territoire municipal se trouvaient alors au sein des concessions de la compagnie.

Après que le Katanga a déclaré son indépendance par rapport à la république du Congo en 1960, des rebelles ont, à plusieurs reprises, tenté de s'émanciper de l'autorité de l'État central du Congo, rebaptisé à l'époque république du Zaïre.

En 1978, les événements tragiques de la ville minière de Kolwezi résultaient d'une rébellion de plus, cette fois contre le régime dictatorial du Maréchal Mobutu installé à des milliers de kilomètres du Katanga, dans le Bas-Congo, dans l'ancienne Léopoldvile rebaptisée Kinshasa.

Bataille de Kolwezi

Modèle:Article détaillé

Départ des expatriés européens.
Départ des expatriés européens (1978).

Le samedi Modèle:Date-, des rebelles katangais, soutenus par le Bloc de l'Est, occupent la ville, alors principal centre minier de la province. Le Zaïre demanda l'aide des États-Unis d'Amérique, de la France, du Maroc et de la Belgique pour restaurer l'ordre. Le [[2e régiment étranger de parachutistes|Modèle:2e régiment étranger de parachutistes]] de la Légion étrangère française fut parachuté sur la ville, tandis qu'allaient arriver des paras belges. Cette opération, sous le commandement du colonel Erulin, sauva des centaines d'Européens terrés dans leurs habitations, mais ne put empêcher de nombreuses victimes. Cinq légionnaires furent tués durant l'intervention ainsi que deux paras belges<ref>Modèle:Article.</ref>,<ref>Reportage sur la Légion Étrangère.</ref>. Elle eut surtout pour but et pour résultat la sauvegarde du régime.

Environ Modèle:Nombre et Modèle:Nombre trouvèrent la mort lors de cette tentative de déstabilisation. Le roman Shaba deux : les carnets de Mère Marie Gertrude (1989), du romancier et philosophe congolais Valentin-Yves Mudimbe, a pour cadre historique ces opérations militaires<ref>Modèle:Ouvrage.</ref> ; au contraire des points de vue occidentaux sur cette intervention présentée comme humanitaire, l'écrivain, natif de la région (il est né à Likasi), insiste sur les violences commises à cette occasion par les Forces armées zaïroises à l'encontre des populations locales.

Communes

La ville de Kolwezi est organisée en deux communes : la commune de Dilala à l'Ouest et la commune de Manika à l'Est.

Démographie

{{#invoke:Démographie|demographie}}

Maires

Jusqu'en Modèle:Date-, la ville est sous la direction de Charlotte Cime Jinga, actuelle maire, antérieure bourgmestre de la commune de Manika. Charlotte Cime est fille ainée de Tshime Kamba Dikenya ancien conseiller administratif au ministère de la Culture et de l'Art. Elle est démise de ses fonctions en 2016 par une décision du ministère de l’Intérieur<ref>http://www.africanewsrdc.com/politique/2016/02/17/a-kolwezi-le-maire-et-son-adjoint-limoges.html</ref>. En Modèle:Date- sont entrés en fonction Véronique Upite et son adjoint Jacques Masengo<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Économie

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Trafic routier à Kolwezi (2019).

Située à près de Modèle:Nombre sur le plateau de Manika, Kolwezi est un important centre minier de cuivre, cobalt et zinc. La ville est aussi un centre bancaire et d'exploitation artisanale. La région produit du maïs, du manioc et de l'arachide, mais l'état des routes empêche d'assurer un approvisionnement régulier à la ville. C'est aussi le terminal d'une des plus longues lignes électriques à haute-tension au monde, la Inga-Shaba.

Infrastructure

Transport

La ville possède l'une des principales gares du chemin de fer de Benguela, qui la relie à Tenke, à l'est, et à Dilolo et Lobito (sur la côte de l'Angola), à l'ouest<ref>Raf Custers. Benguela : le train de voyageurs circule, le train minéralier doit attendre. Gresea. 6-6-2018.</ref>.

De plus, la ville possède l'aéroport de Kolwezi, situé à 6 km du centre-ville. L'aéroport appartient à l'État et possède une piste de 1526 mètres<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Éducation

Le campus principal et le siège de l'Université de Kolwezi (UNIKOL) sont situés dans cette ville. Il s'y trouve également L'institut Supérieur des techniques appliquées (I.S.T-A en sigle) où sont formés des ingénieurs techniciens et industriels aux compétences non négligeable, même recherchées<ref name=":0">Modèle:Lien web.</ref>.

Culture

Filmographie

Chanson

Le chanteur Jean-Pax Méfret raconte la libération de la ville par les 700 légionnaires du Modèle:2e REP dans la chanson Kolwezi. Ce chant rend hommage au courage de ces bérets verts parachutés sur la ville. Les Wampas évoquent également cette intervention dans la chanson Les Wampas sont la preuve que Dieu existe.

Personnalités liées à Kolwezi

Naissance à Kolwezi

Résidence à Kolwezi

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Décès à Kolwezi

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Notes et références

Modèle:Références

Bibliographie

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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