L'Albère
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
L'Albère <templatestyles src="Prononciation/styles.css" />{{#invoke:Prononciation|prononciation}} est une commune française située dans le sud-est du département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Roussillon, une ancienne province du royaume de France qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la rivière de Rome et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
L'Albère est une commune rurale qui compte Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, après avoir connu un pic de population de Modèle:Unité en 1836. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan. Ses habitants sont appelés les Albériens ou Albériennes.
Géographie
Modèle:Carte communes limitrophes
Localisation
Modèle:Maplink La commune de l'Albère se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie et est frontalière avec l'Espagne (Catalogne)<ref group=I name=meta>Modèle:Lien web.</ref>.
Elle se situe à Modèle:Unité à vol d'oiseau de Perpignan<ref>Modèle:Lien web.</ref>, préfecture du département, et à Modèle:Unité de Céret<ref>Modèle:Lien web.</ref>, sous-préfecture.
Les communes les plus proches<ref group=Note>Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.</ref> sont<ref>Modèle:Lien web.</ref> : Le Perthus (Modèle:Unité), Montesquieu-des-Albères (Modèle:Unité), Les Cluses (Modèle:Unité), Villelongue-dels-Monts (Modèle:Unité), Laroque-des-Albères (Modèle:Unité), Saint-Génis-des-Fontaines (Modèle:Unité), Maureillas-las-Illas (Modèle:Unité), Le Boulou (Modèle:Unité).
Sur le plan historique et culturel, la commune est en extrémité sud du Roussillon, une ancienne province du royaume de France qui a existé de 1659 jusqu'en 1790 et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.
Paysages et relief
La commune est située dans le massif des Albères. Sa superficie est de Modèle:Unité. Elle varie en altitude entre 266 mètres au voisinage de la commune du Perthus et Modèle:Unité au Roc dels Tres Termes<ref>L'Albère.net</ref>. Le hameau de Saint-Jean est à une altitude de Modèle:Unité et celui de Saint-Martin à une altitude de Modèle:Unité<ref name=js>Modèle:Le pays catalan 2.</ref>.
La commune est classée en zone de sismicité 3, correspondant à une sismicité modérée<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Hydrographie
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article</ref>. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant<ref name=Joly/>.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:Lien web</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Le Perthus », sur la commune du Perthus, mise en service en 1989<ref>Modèle:Lien web</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Perpignan », sur la commune de Perpignan, mise en service en 1924 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.</ref> sont recensées sur la commune<ref name=INPN1>Modèle:Lien web.</ref> : la « crête du pic d'Aureille » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et les « crêtes de pic Neoulos » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref> et une ZNIEFF de Modèle:Nobr<ref group="Note">Les ZNIEFF de Modèle:Nobr sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.</ref>,<ref name=INPN1/> : le « massif des Albères » (Modèle:Unité), couvrant Modèle:Unité du département<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
- Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à L'Albère.
-
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
-
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
L'Albère est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref group=I name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (89,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,5 %), zones agricoles hétérogènes (3,4 %), prairies (1,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (1,4 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Voies de communication et transports
La route départementale D 71 est la principale voie d'accès à la commune de L'Albère. En provenance du Perthus, elle fait le tour du territoire de la commune et revient au Perthus.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de l'Albère est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque particulier, le risque radon<ref name=DDRM-Liste>Modèle:Lien web, chapitre 1 - Liste des risques par commune.</ref>,<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>.
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par crue torrentielle de cours d'eau du bassin du Tech<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Risque inondation.</ref>.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles, soit des glissements de terrains, soit des chutes de blocs<ref>Modèle:Lien web, partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.</ref>. Une cartographie nationale de l'aléa retrait-gonflement des argiles permet de connaître les sols argileux ou marneux susceptibles vis-à-vis de ce phénomène<ref>Modèle:Lien web</ref>.
-
Carte des zones inondables.
-
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des argiles.
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de l'Albère est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif<ref>Modèle:Lien web</ref>.
Toponymie
Le nom de la commune a sans doute pour origine le nom du massif des Albères dont il fait partie (voir cet article pour l'étymologie du nom du massif, qui est controversée). Si le nom du massif apparaît souvent au pluriel dans les textes du moyen Âge et en français et au singulier en catalan (Modèle:Langue), le nom de la commune reste au singulier : L'Albère en français, Modèle:Langue en catalan<ref name="Basseda">Modèle:Harvsp.</ref>,<ref>{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}{{#invoke:Langue|indicationDeLangue}}Modèle:Ouvrage.</ref>.
Histoire
Le peuplement de L'Albère se fait initialement autour de deux églises, chacune constituant un hameau distinct : Sant Marti de Montforcat (mentionnée en 844) et Sant Joan de l'Albera (mentionnée en 1089)<ref name=js/>.
Le Modèle:Date, la commune intègre la communauté de communes du Vallespir<ref>Martial Mehr, L'Indépendant, Le Perthus, Les Cluses et L'Albère rejoignent l'intercommunalité, 6 janvier 2014</ref>.
Politique et administration
Canton
En 1790 la commune de L'Albère est incluse dans le canton d'Argelès au sein du district de Céret. Elle est rattachée au canton de Laroque en 1793 puis revient au canton d'Argelès en 1801. Elle est ensuite rattachée au canton de Céret le Modèle:Date<ref>Modèle:Paroisses et communes des PO.</ref>. À compter des élections départementales de 2015, la commune est incluse dans le nouveau canton de Vallespir-Albères.
Administration municipale
Liste des maires
Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFin
Jumelages
- Cantallops, Catalogne, Modèle:Pays, depuis Modèle:Date-<ref>Modèle:Article.</ref>.
Population et société
Démographie ancienne
La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).
Démographie contemporaine
Modèle:Population de France/section
Enseignement
Il n'y a pas d'école à L'Albère. L'école la plus proche se situe au Perthus.
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale : Modèle:Date- ;
- Fête communale : Modèle:2e d'août<ref>Modèle:PO Guide de La Torre.</ref>.
Santé
Il n'y a pas de médecin à L'Albère. Les médecins les plus proches se situent au Perthus.
Sports
Deux sites d'escalade existent sur la commune, le Roc Fouirous, situé proche du col de l'Ouillat<ref>Roc Fouirous, camptocamp.org</ref>, équipé et fréquenté depuis la fin des années 1980, puis encore récemment rééquipé, et le Sant Cristau, Modèle:Référence nécessaire Il y a aussi sur le versant sud, le roc du Midi, très remarquable depuis la plaine, où des grimpeurs et alpinistes ont grimpé et ouvert des voies.
Économie
Emploi
Modèle:Tableau En 2018, la population âgée de Modèle:Unité s'élève à Modèle:Nombre, parmi lesquelles on compte 85,7 % d'actifs (67,6 % ayant un emploi et 18 % de chômeurs) et 14,3 % d'inactifs<ref group=Note>Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.</ref>,<ref name=EmpT1C group=I />. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des Modèle:Nobr est supérieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Perpignan, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Elle compte Modèle:Unité en 2018, contre 21 en 2013 et 17 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 32, soit un indicateur de concentration d'emploi de 69,1 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,7 %<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Sur ces 32 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 17 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>. Pour se rendre au travail, 73,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 6,7 % les transports en commun, 3,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 16,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)<ref group=I>Modèle:Lien web.</ref>.
Culture locale et patrimoine
Monuments et lieux touristiques
- La Balma de Na Cristiana : dolmen situé près de Saint-Jean de l'Albère, au pied du pic Saint-Christophe.
- L'église Saint-Jean : église romane.
- Église Saint-Martin de l'Albère : autre église romane.
- Chapelle Saint-Christophe de l'Albère (ou de Sant Cristau) : chapelle à l'état de ruines, mentionnée en 1368 (capela de Sent Xristau d'Albera). Elle est située près de l'ancien château du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle sur le pic Saint-Christophe<ref name=js/>.
- Tour à signaux de la fin du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle : à l'état de ruines, elle est située sur le pic Saint-Christophe<ref name=js/>.
-
L'église Saint-Martin.
-
Le Balma de Na Cristiana.
Patrimoine environnemental
Personnalités liées à la commune
- Joseph-François Reste de Roca (1879-1976) : la famille Reste de Roca est originaire de L'Albère<ref>L'Albère.net</ref> ;
- Jacques Loew (1908-1999) : prêtre dominicain qui séjourna à Saint-Jean de l'Albère.
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
- Liste des communes des Pyrénées-Orientales
- Liste des anciennes communes des Pyrénées-Orientales
- Réserve naturelle nationale de la forêt de la Massane
Liens externes
- Modèle:Cassini-Ehess
- L'Albère sur le site de l'Institut géographique national
- Site officiel de la mairie
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- Cartes