Léon Cuffaut
Modèle:Homon {{#invoke:Bandeau|ébauche}} Modèle:Sources à lier Modèle:Infobox Personnalité militaire Léon Cuffaut, né à Charenton-le-Pont le Modèle:Date de naissance et mort le Modèle:Date de décès dans le [[7e arrondissement de Paris|Modèle:7e arrondissement de Paris]]<ref>État civil sur le fichier des personnes décédées en France depuis 1970</ref>, est un pilote de chasse français de la Seconde Guerre mondiale, titulaire de 13 victoires homologuées.
Biographie
Léon Cuffaut est né le Modèle:Date- à Charenton (Val-de-Marne). Il est le fils d'Octave Cuffaut, ingénieur, et de son épouse, née Blanche Milleraut. En 1917, alors qu'il se promène en compagnie de ses parents dans le bois de Vincennes, un avion s'écrase à quelques mètres de lui. Ce drame le pousse davantage vers ces curieux engins qui essaient de défier les lois de la pesanteur.
Il passe sa jeunesse en Bourgogne. Il a fait ses études au lycée d'Auxerre. Il peut contempler longuement les prouesses des pilotes de l'aérodrome régional qui lui inspirent sa vocation pour l'aéronautique. Son assiduité sur les terrains d'aviation est récompensée : il reçoit le baptême de l'air par le colonel Jean Moreau, pilote de la Première Guerre mondiale aux trois victoires. C'est la concrétisation de son rêve et le début d'une brillante carrière.
Carrière militaire
Engagement
Léon Cuffaut débute en s'engageant à Oran au titre du Modèle:2e d'Afrique, le Modèle:Date- et commence son apprentissage de mitrailleur sur Breguet 14. Il passe avec succès, en 1934, le concours d'entrée à l'école de formation des sous-officiers de carrière du personnel navigant d'Istres.
Pilote
Il obtient, en 1935, son brevet de pilote militaire. Sorti major de sa promotion, il se porte candidat pour l'école de chasse d'Étampes. De mai à Modèle:Date-, il découvre une gamme complète d'avions, passant des Nieuport 62 au Dewoitine D.501, s'exerçant au pilotage sans visibilité sur Morane 230<ref name=":0">Modèle:Lien web</ref>.
Débuts en Afrique française du Nord
Il est affecté, en Modèle:Date-, à la base aérienne 156 de Bizerte où il sert sous les ordres du capitaine Murtin. Il sera sollicité par l'action d'aviation populaire qui s'est installée à côté de la base. Il consacrera ses après-midis à former les jeunes pilotes et décernera plus d'une trentaine de brevets, avec la bienveillance de sa hiérarchie. Le capitaine Tricot l'encourage à se présenter au concours d’entrée à l'École de l'air, ce qu'il fait en Modèle:Date-. Il est admissible à l’écrit mais il ne peut passer l’oral car il y a un contre-temps.
Guerre civile espagnole
Il est envoyé convoyer des avions en Espagne avec l’ordre de convoyer des avions aux républicains espagnols. Il y rencontre André Malraux et le capitaine soviétique Gueorgui Zakharov<ref name=":1">futur commandant de la Modèle:303e aérienne dans laquelle opérera le Normandie-Niémen quelques années plus tard</ref>. Une fois sa mission terminée, il repasse avec succès le concours d’entrée à l’École de l’air.
Campagne de France
En 1939, Léon Cuffaut, alors sous-lieutenant, est affecté au G.C. I/3 puis au G.C. II/6 sur MS 406. Le Modèle:Date-, il descend ses deux premiers Me 109 allemands. Pendant la campagne de France de 1940, il est déjà commandant d’escadrille, au Centre d'instruction de la chasse (CIC), situé sur la base aérienne 122 Chartres-Champhol. Replié sur Toulouse, il rencontre Didier Daurat qui lui conseille de gagner l’Afrique française du Nord<ref name=":0" />.
Retour en Afrique française du Nord
Il embarque clandestinement à bord d’un Lockheed Electra, arrive à Oran, dans la soirée du Modèle:Date-, sous le feu de la DCA. Il est affecté à Alger puis participe à la campagne de Syrie en 1941 au sein du G.C. II/3 sur D.520. Son attitude complaisante envers les gaullistes lui vaut d’être muté en Modèle:Date- comme chef du centre de haute-montagne de Tikjda en Grande Kabylie. Il participe à l'organisation d'une filière du réseau de résistance Alliance<ref name=":0" />.
Départ pour l'URSS
Le Modèle:Date-, il se porte volontaire pour faire partie des renforts envoyés au régiment de chasse Normandie-Niémen. Il arrive à Toula le Modèle:Date- et sert au Normandie-Niémen jusqu'à la fin de la guerre sur Yak 9.
Le Modèle:Date-, il quitte Toula pour Doubrovskaïa (près de Smolensk) avec le régiment en tant que lieutenant de la Modèle:1re « Rouen »<ref name=":2">de Geoffre, Modèle:Opcit, 1958, Modèle:P..</ref>. Il participe à la deuxième campagne et obtient plusieurs victoires aériennes. Il est promu capitaine le Modèle:Date- mais doit quitter le groupe le Modèle:Date- pour des raisons de santé. Il est dirigé sur le Moyen-Orient<ref name=":2" />.
Après la guerre
Le capitaine Cuffaut termine la guerre avec 17 victoires aériennes dont 13 homologuées, ce qui le place parmi les premiers as français de la Seconde Guerre mondiale. Après la capitulation de l’Allemagne, il est tour à tour commandant d’escadrille et commandant de groupe. Il commande le Normandie-Niémen d’Modèle:Date- à Modèle:Date- (Base aérienne 151 Rabat-Salé, au Maroc). Il termine sa carrière militaire avec le grade de général de brigade aérienne en 1962<ref name=":1" />.
Il totalisait Modèle:Nombre de vol et avait effectué Modèle:Unité de guerre en Modèle:Nombre de vol de guerre, ce qui est exceptionnel pour un pilote de chasse français<ref name=":0" />.
Carrière civile
Léon Cuffaut devient directeur général de l’Aéro-Club de France de 1962 à 1977. Il mêle les activités aéronautiques, associatives et d'aides : chef pilote et instructeur de l'Aéro-Club des handicapés aux Mureaux à partir de 1983, il forme, avec l’aide du colonel Guy Eisenbach, un ancien de la Royal Air Force (mort le Modèle:Date-) de nombreux élèves dont des anciens pilotes et parachutistes grièvement blessés en service et des polios ou accidentés de la route<ref name=":0" />.
Distinctions
- Modèle:Déco Grand-croix de la Légion d'honneur
- Modèle:Déco Grand-croix de l'ordre national du Mérite
- Modèle:Déco Croix de guerre 1939-1945 17 citations
- Modèle:Déco Médaille de l'Aéronautique
- Modèle:Déco Silver Star Medal (États-Unis)
- Modèle:Déco OGP1 (URSS)
- Modèle:Déco Ordre du Drapeau rouge (URSS)
- Modèle:Déco Ordre d'Alexandre Nevski le Modèle:Date- (URSS) (six pilotes du Normandie-Niemen ont reçu cette décoration)
- Il fut le premier président national de l'Association nationale des membres de l'ordre national du Mérite (ANMONM), créée Modèle:Date-, devenue l'Association des membres de l’ordre national du Mérite le Modèle:Date-. Le Modèle:Date-, le général de Boissieu remet, dans la cour du palais de la Légion d'honneur à Paris, le drapeau de l’Association nationale des membres de l'ordre du Mérite à son président, le général Léon Cuffaut. Il assuma cette présidence jusqu'au Modèle:Date-
- Léon Cuffaut a reçu la grande médaille d’or de l’Aéro-Club de France en 1946
Hommages
- Un hommage est rendu par Le Souvenir français en Modèle:Date- en présence de sa veuve Denise Cuffaut, née Cospérec, sur sa tombe à Gourin
- Le Groupement d'Île de France des Vieilles Tiges porte son nom.
- la Ville de Champigny-sur-Marne a donné son nom à une de ses voies municipales.
- La ville de Veneux-les-Sablons a donné son nom à une place proche de la salle des fêtes et de l'école primaire.