Léon Say

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox biographie2 Léon Say, né le Modèle:Date à Paris où il est mort le Modèle:Date, est un économiste et homme d'État français.

Biographie

Jeunesse et études

Léon Say appartient à la famille Say. Il est le fils de Horace Émile Say, et le petit-fils de Jean-Baptiste Say. Son grand-oncle, Louis Say est également économiste.

Parcours professionnel

Entre 1850 et 1852, Léon Say rejoint la banque d'Eichthal. Il quitte rapidement la banque pour devenir, en 1852, administrateur de la Compagnie des chemins de fer de Lyon. Il reste à ce poste jusqu'en 1855.

Il décide alors de devenir journaliste et devient auteur dans le Journal des débats où il rédige de nombreux articles attaquant la gestion financière du baron Haussmann dans le Journal des débats. Il demeure toutefois dans les affaires est est nommé en 1857 administrateur de la Compagnie des chemins de fer du Nord, et en 1868, président de la Société nouvelle des houillères et fonderies de l’Aveyron.

Il se lance en politique en 1869, soutenu par les Cheuvreux dont il est proche parent. En 1870, il est nommé directeur du Journal des débats.

Il enseigne les finances publiques à l'École libre des sciences politiques<ref>Modèle:Ouvrage</ref>.

Il est élu à l'Académie des sciences morales et politiques en 1874 et à l'Académie française en 1886. Il est président de la Société nationale d'horticulture de France<ref>Journal des roses, Nécrologie, mai 1896.</ref>. Par ailleurs, il est un des trois exécuteurs testamentaires de Victor Hugo avec Léon Gambetta et Jules Grévy<ref>Modèle:Ouvrage.</ref>.

Parcours politique

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Amélie Beaury-Saurel, Portrait de Léon Say, 1880, musée de Louviers

En 1869, Say démarre sa carrière politique et devient conseiller général du Canton de L'Isle-Adam. Cela lui permet d'être élu député dès 1871. Il est nommé la même année préfet de la Seine.

En 1872, il est nommé ministre des Finances pour la première fois. Il le sera sous dix gouvernements de la Troisième République. Il l'est de 1872 à 1873, puis de 1875 à 1877, et de 1877 à 1879. Il devient alors ambassadeur de France au Royaume-Uni, en poste à Londres, mais n'y reste que deux ans pour retrouver le ministère des Finances en 1882.

Du Modèle:Date- au Modèle:Date-, il est sénateur de Seine-et-Oise. Il est par ailleurs président du Sénat du Modèle:Date- au Modèle:Date-. Il quitte le Sénat en 1889 pour devenir député des Basses-Pyrénées, élu à Pau. Il conserve son siège de député jusqu'en 1896.

Dans le contexte capitaliste triomphant de la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle et les quelques œuvres philanthropiques qui tentaient d'améliorer les conditions de logement des ouvriers, il résumait ainsi sa doctrine libérale : Modèle:Citation

Décorations

Œuvres

Notes et références

Modèle:Références

Voir aussi

Bibliographie

Liens externes

Modèle:Autres projets Modèle:Liens

  • Jean Garrigues, Léon Say et le Centre gauche 1871-1896. La grande bourgeoisie libérale dans les débuts de la troisième République, thèse de doctorat (dir. Philippe Vigier), université de Paris X-Nanterre, 1993, 3 vol., Modèle:Unité
  • Georges Michel, Léon Say. Sa vie, ses œuvres, Paris, Calmann-Lévy, 1899, 1 volumes in-8 (Modèle:Unité) de 591 pages avec un portrait en frontispice et 24 pages de Bibliographie en fin de livre.
  • Paul-Jacques Lehmann, Léon Say ou Le Libéralisme assumé, Belles lettres, coll. Penseurs de la liberté, Modèle:Date-, Paris.
  • La Réception de M. Léon Say à l’Académie française, article d’Anatole France sur Wikisource

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