La Brède

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Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France

La Brède est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine. Célèbre pour avoir abrité jadis, le philosophe des Lumières, Montesquieu.

Géographie

Localisation

La commune est située sur la rivière Saucats<ref name="geoportl"> Modèle:Géoportail Couches « Cartes IGN classiques » et « Hydrographie » activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle sur l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches". </ref>, à Modèle:Unité au sud de Bordeaux.

Communes limitrophes

Les communes limitrophes en sont Saint-Médard-d'Eyrans au nord, Ayguemorte-les-Graves au nord-est, Saint-Selve à l'est, Saint-Morillon au sud, Saucats au sud-ouest, Léognan à l'extrême ouest sur environ Modèle:Nobr et Martillac au nord-ouest. Modèle:Carte communes limitrophes

Modèle:Communes limitrophes

Climat

Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole<ref name=Joly>Modèle:Article.</ref>. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000Modèle:Note. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000<ref name=Joly/>

  • Moyenne annuelle de température : Modèle:Tmp
  • Nombre de jours avec une température inférieure à Modèle:Tmp : 2 j
  • Nombre de jours avec une température supérieure à Modèle:Tmp : 7,6 j
  • Amplitude thermique annuelle<ref group=Note>L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.</ref> : Modèle:Tmp
  • Cumuls annuels de précipitationModèle:Note : Modèle:Unité
  • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
  • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat<ref>Modèle:Lien web.</ref> complétée par des études régionales<ref>Modèle:PdfModèle:Lien web.</ref> prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cabanac et Vill », sur la commune de Cabanac-et-Villagrains, mise en service en 1984<ref>Modèle:Lien web.</ref> et qui se trouve à Modèle:Unité à vol d'oiseau<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref group=Note>La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.</ref>, où la température moyenne annuelle est de Modèle:Tmp et la hauteur de précipitations de Modèle:Unité pour la période 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref>, la température moyenne annuelle évolue de Modèle:Tmp pour la période 1971-2000<ref>Modèle:Lien web.</ref>, à Modèle:Tmp pour 1981-2010<ref>Modèle:Lien web.</ref>, puis à Modèle:Tmp pour 1991-2020<ref>Modèle:Lien web.</ref>.

Urbanisme

Typologie

La Brède est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref group=Note>Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de La Brède, une unité urbaine monocommunale<ref>Modèle:Lien web.</ref> de Modèle:Unité en Modèle:Population de France/dernière année, constituant une ville isolée<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Nobr, est catégorisée dans les aires de Modèle:Unité ou plus (hors Paris)<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (60,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (63,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,1 %), zones urbanisées (16,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (16,2 %), zones agricoles hétérogènes (9,2 %), cultures permanentes (8,6 %), prairies (4,7 %), terres arables (0,8 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web.</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.

Voies de communication et transports

  • L'autoroute A62 (Bordeaux-Toulouse) peut être rejointe par l'accès no 1.1, dit de La Brède.
  • Les lignes 502 (Talence Peixotto - La Brède) et 515 (Saint-Médard-d'Eyrans-Gare TER - La Brède) des bus TransGironde desservent la commune.

Risques majeurs

Le territoire de la commune de La Brède est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)<ref name=Géorisques>Modèle:Lien web</ref>. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle<ref>Modèle:Lien web</ref>.

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1986, 1993, 1999, 2009, 2013, 2014 et 2020<ref>Modèle:Lien web, chapitre Risque inondation.</ref>,<ref name=Géorisques/>.

La Brède est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le Modèle:Date-, les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt<ref>Modèle:Lien web</ref>. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Lien web, chapitre Feux de forêts.</ref>.

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels<ref>Modèle:Lien web, chapitre Mouvements de terrain.</ref>.

Fichier:33213-La Brède-argile.jpg
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de La Brède.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les Modèle:Unité dénombrés sur la commune en 2019, 1 719 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref group=Carte>Modèle:Lien web</ref>.

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune<ref name="ECS">Modèle:Lien web</ref>.

Toponymie

Le nom de la commune a d’abord été agglutiné en « Labrède » avant d’être corrigé le Modèle:Date<ref name=Cassini/>. Il vient du gascon brèda, toujours en usage, qui signifie « aubépine »<ref>Modèle:Dic-Palay-Gascon.</ref>,<ref name="BBF">Modèle:Dictionnaire toponymique des communes de Gironde.</ref>,<ref>Modèle:TGF2.</ref>, « buisson épineux »<ref>Modèle:Jacques Astor 2002.</ref>,<ref>Modèle:Dic-Dauzat-1989.</ref>.

Ce nom est documenté sous les formes Brea (1131), Labreda (1285), etc.

On notera qu'au Moyen Âge, deux noms différents étaient attribués au village. Le second était un nom savant, probablement le mot grec stóma, stómató qui signifie « bouche » (pour « embouchure »), déformé en Stoto (1273), Stontas (1279), Stontes (1339)<ref name="BBF"/>. Ce nom a ensuite muté en Stampis (1367) par l'attraction paronymique du mot estampe « volet de fermeture »<ref name="BBF"/> pour devenir Étampes. La paroisse était donc nommée, sous l'Ancien Régime, Saint-Jean de Labrède ou Saint-Jean d'Étampes.

Le nom gascon de la commune est La Brèda<ref name="BBF"/>.

La Brède étant dans le domaine nord-gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple le Déhès, Cabarrieu, Hougueyre, le Brana, Brousteyrot, Courtiou, le Terrey<ref>Modèle:Lien web.</ref>...

Histoire

Préhistoire

Nécropole de Perbos

Modèle:Article général

Les tumulus de Perbos (ou Perbost ou Prévost<ref name="1995devignes196"> Modèle:Article Modèle:P.. </ref>) sont dans le sud de la commune, en bordure de la commune de Saint-Morillon<ref name="1995devignes61carte"> Modèle:Harvsp. </ref>, à environ Modèle:Unité au sud du hameau de Perbos<ref name="1995devignes58"> Modèle:Harvsp. </ref>,<ref name="geoportlPerbos"> Modèle:Géoportail.</ref>. Cette nécropole est à la pointe sud d'un ensemble de tumulus « géants » répandus en Bretagne littorale et Centre-ouest, datés au plus tôt du [[IVe millénaire av. J.-C.|Modèle:4e millénaire avant notre ère]]<ref name="1985roussot99"/>. Elle est signalée par écrit pour la première fois à la fin du Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle par l'abbé Baurein, qui précise que cette partie de la lande est appelée « lous Courrejots, près du village de Prévost ». L'abbé recense 9 tumulus, « formant des cônes très-applatis », avec des hauteurs allant de 5 à 8 pieds<ref name="1995devignes58"/>, et ajoute que les paysans les appellent los Pujoulets ce qui signifie « petites hauteurs »<ref name="1995devignes59"> Modèle:Harvsp. </ref>.

L'un de ces tumulus est fouillé en mars 1868 par Eugène Delfortrie, qui publie quelques lignes sur le sujet en 1872 : il y a trouvé nombre d'ossements humains et un vase « en bombe » renfermant un silex ouvré. Il indique aussi que ces tumulus ont fourni avant son passage de nombreux silex et haches polies. Le musée d'Aquitaine possède le vase et un fragment de maxillaire humain de la collection Delfortrie. Roussot-Larroque donne le vase de Delfortrie pour du Néolithique moyen<ref name="1985roussot99">Modèle:Article, Modèle:P..</ref> — ce qui n'est guère cohérent avec la périodisation au premier âge du fer indiquée par Devignes (1995)<ref name="1995devignes59"/> ; ce dernier mentionne la datation de Roussot-Larroque, précisant qu'elle correspond à la phase 3 du groupe de Roquefort<ref name="1995devignes130"> Modèle:Harvsp. </ref>, vers le milieu du [[IVe millénaire av. J.-C.|Modèle:4e millénaire avant notre ère]]<ref name="1995devignes173"> Modèle:Harvsp. </ref>.

Pezat et Vincent fouillent la nécropole en 1937, en dressent un plan d'ensemble qui permet de voir une formation d'un tertre entouré de huit autres plus petits. Le tumulus le plus grand, appelé « Grande Montagne » et Modèle:N° sur ce plan, a une hauteur de Modèle:Unité et une cavité en forme d'entonnoir ; il est possible que ce soit celui exploré par Delfortrie. Le tumulus Modèle:N° aurait été exploré par le propriétaire Mr. de Baritault. Le Modèle:N° montre aussi des traces de fouilles. Le centre du Modèle:N° a livré à Vincent et Pezat une masse charbonneuse et des fragments d'urne du premier âge du fer<ref name="1995devignes59"/> (culture de Hallstatt).

La nécropole est de nouveau explorée dans les années 1960, sans publication à la clé. Et quelque temps après, un pépiniériste s'installe sur les lieux et rase huit des neuf tumulus, avec pour seul survivant le Modèle:N° du plan de (Ricaudy<ref name="1995devignes59"/> ? mentionné, mais le seul plan mentionné est celui de Pezat et Vincent...).

Ce tumulus se présente comme une butte sablonneuse circulaire de Modèle:Unité de hauteur et Modèle:Unité de diamètre<ref name="1995devignes59"/>. Devignes le classe parmi les « grands tumulus à sépulture primaire en coffre » sur la base du mobilier connu, très proche de celui du coffre du tumulus du Bernet (Saint-Sauveur<ref>Modèle:Lien web.</ref>, Gironde)<ref name="1995devignes126"> Modèle:Harvsp. </ref>. Il est possible que le coffre ait été construit en pierre sèche : Delfortrie ne mentionne ni dalles ni orthostates<ref name="1995devignes127"> Modèle:Harvsp. </ref>.

Roussot-Larroque a également trouvé au musée d'Aquitaine une petite hache polie en roche « vert foncé à petits trous (peut-être de l'éclogite?) », qu'elle dit marquée comme provenant du « Tumulus de Saint-Morillon » et appartenant à la collection Braquehaye ; elle l'attribue à Perbos<ref name="1985roussot99"/> mais Devignes la resitue de façon appropriée à la nécropole du Graveyron<ref name="1995devignes95"> Modèle:Harvsp. </ref>.

Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle

Pour la situation de la commune au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein<ref>Modèle:Ouvrage Modèle:Lien brisé

À la Révolution, la paroisse Saint-Jean de Labrède (ou d'Étampes) forme la commune de Labrède. Le Modèle:Date-, la commune de Labrède devient La Brède<ref>Historique des communes, Modèle:P., sur GAEL (Gironde Archives en ligne) des Archives départementales de la Gironde, consulté le 21 août 2015.</ref>.

=== {{#switch: et

 | e | er | = 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: XX|-| – | XX }}Modèle:S mini- siècle
 | 
   Modèle:S mini-{{#ifeq: et|-| – | et }}Modèle:S mini- siècle

}}s ===

En 1875, Modèle:Mme de la Roche, une voyageuse de passage à La Brède, décrit un jour de foire en ces termes :

« Il y avait toutes sortes de mouchoirs de couleur provenant des fabriques du Béarn, patrie d'Henri IV. Les femmes s'en servent pour recouvrir leur coiffe (…). Toutes celles qui s'en vont portant sur la tête un fardeau, tricotent, de même que filent toutes celles qu'on voit assises sur leurs ânes au milieu des corbeilles de légumes ou celles occupées dans les champs à garder les chèvres, les oies et les vaches… (…) Beaucoup de jeunes paysannes portaient des jupes noires avec des corsages rouges. (…) Des corbeilles pleines de craquelinModèle:Lequel, de pains d'épices et de massepains circulaient dans la foule et aux alentours du théâtre. Les arbres étaient tout enrubannés. Les jeunes parlaient gaiement entre eux, mais avaient une fort bonne tenue ; la plupart était très bien bâtis. (…) Tous les gens parlent un double langage, moitié français, moitié gascon. Celui-ci est extrêmement agréable à l'oreille. Tous aussi ont dans leurs façons et dans leur manière d'être quelque chose qui plait. À l'auberge, nous déjeunâmes dans une pièce à côté de laquelle il s'en trouvait une autre avec trois tables pleines de paysans en train de manger du poisson grillé, de la salade et des gâteaux. Leur conversation, quoique très animée, restait amicale. Le vin les rendait joyeux mais nullement bruyants ni mal élevés. (…) »<ref name="AAC">Notes du Modèle:Dr Arnaud Alcide Castaing sur la paroisse de Saint-Médard-en-Jalles sous l'ancien régime et sur la commune de la Révolution au Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle, 1946, 2011.</ref>

L'urbanisation de la commune s'est faite lentement et n'a pas oublié Montesquieu auquel un monument a été dédié en 1938<ref>http://www.creamomes.fr/wp-content/uploads/2011/09/Traces-ecrites-La-Brede.pdf</ref>.

Politique et administration

Tendances politiques et résultats

Modèle:Article connexe Modèle:Section vide ou incomplète

Liste des maires

Fichier:La Brède Mairie.jpg
L'Hôtel de ville Modèle:Nobr.

Modèle:ÉluDébut Modèle:ÉluDonnées Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluFin

Jumelages

Modèle:Jumelage<ref>Annuaire des villes jumelées</ref>

Population et société

Les habitants sont appelés les Brédois et les Brédoises<ref>Nom des habitants de La Brède sur habitants.fr, consulté le 16 décembre 2011.</ref>.

Démographie

Modèle:Population de France/section Modèle:Centrer

Manifestations culturelles et festivités

Depuis presque deux siècles, se tient à La Brède la fête de la Rosière en juin. Elle a été voulue par François de Paule Latapie dans son testament en l'honneur de Montesquieu.

La Rosière est une jeune fille de 18 ans résidant sur la commune choisie chaque année par un comité composé de représentants de tous les corps de métiers de la ville. La Rosière choisit un Rosier ayant 18 ans. La première Rosière appelée la Coronada fût élue en 1824<ref>Modèle:Lien web</ref>.

Une messe est célébrée avant que le cortège de la Rosière (accompagné du maire et du député) ne fasse le tour du village avec la Bandas. Enfin la Marseillaise est jouée au monument aux morts après le dépôt d'une gerbe et le maire prononce son discours sur la place Montesquieu. Il est également procédé à un lancer de ballons.

Durant trois jours, se tient une grande fête : le vendredi soir, le maire de La Brède confie symboliquement, pour la durée des festivités, les clés de la ville à la Rosière et à son cortège. Puis se tient la traditionnelle procession des feux de la Saint-Jean.

Depuis quelques années, une corrida se déroule la veille de la fête de la Rosière, et une fête foraine et un festival de salsa ont lieu également à cette période. La ville est membre de l'Union des villes taurines françaises.

Économie

Une importante zone artisanale, dite de la Prade, se trouve sur le territoire de la commune.

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

Fichier:Charles Montesquieu.jpg
Montesquieu

Héraldique

Modèle:Blason-ville-fr

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Modèle:Autres projets

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes

Modèle:Références

  • Cartes

Modèle:Références

Références

Modèle:Références

Modèle:Portail