La Chapelle-Saint-Luc
Modèle:Voir homonymes Modèle:Infobox Commune de France
La Chapelle-Saint-Luc est une commune française située dans le département de l'Aube en région Grand Est. Elle fait partie de Troyes Champagne Métropole. Ses habitants sont appelés les Chapelains et Chapelaines. Elle est Modèle:3e plus grande ville de l'Aube par sa population<ref>Modèle:Lien web</ref>. Modèle:Sommaire
Géographie
Localisation
Située à 115 mètres d'altitude, le fleuve la Seine, est le principal cours d'eau qui traverse la commune de la Chapelle-Saint-Luc.
Communes limitrophes
Toponymie
Modèle:Section vide ou incomplète Capella en 1147, nonas de capella sancti Luce en 1164.
Urbanisme
Typologie
La Chapelle-Saint-Luc est une commune urbaine<ref group=Note>Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le Modèle:Date- en comité interministériel des ruralités.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee<ref>Modèle:Lien web.</ref>,<ref>Modèle:Lien web.</ref>. Elle appartient à l'unité urbaine de Troyes, une agglomération intra-départementale regroupant Modèle:Unité<ref>Modèle:Lien web.</ref> et Modèle:Unité en 2017, dont elle est une commune de la banlieue<ref name="UU2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="UU20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Troyes, dont elle est une commune du pôle principal<ref group=Note>La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en Modèle:Date- celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.</ref>. Cette aire, qui regroupe Modèle:Unité, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de Modèle:Unité<ref name="AAV2020">Modèle:Lien web.</ref>,<ref name="AAV20202b">Modèle:Lien web.</ref>.
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (61,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (57,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (30,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (28,4 %), terres arables (23,9 %), forêts (9,9 %), zones agricoles hétérogènes (4,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,7 %)<ref name="CLC">Modèle:Lien web</ref>. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (Modèle:S mini- siècleModèle:Vérification siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)<ref group=Carte>Modèle:Lien web.</ref>.
Morphologie urbaine
Le quartier « Chantereigne » est une zone d'une centaine d'hectares, à l'ouest de la rue Jean-Jaurès. Il se compose essentiellement d'habitats collectifs et d'équipements publics. Il est bordé au nord par le complexe sportif Lucien-Pinet, l'espace vert des Prés de Lyon et la zone pavillonnaire des Hameaux Saint-Luc.
À l'origine, en 1963, le conseil municipal délibère sur la création d'une zone à urbaniser en priorité afin de permettre à la commune de renforcer son aménagement. L'objectif est de répondre aux besoins en logement d'une population grandissante, venue travailler dans l'importante zone industrielle où s'implantent diverses entreprises et usines. La construction du quartier Chantereigne a donc donné une physionomie nouvelle à la commune, impulsée par le développent économique des années 1970. Ce quartier regroupe aujourd'hui plus de la moitié de la population chapelaine.
Sa rénovation a commencé au début des années 2000. La seconde phase (beaucoup plus significative), prévue dans le cadre de la zone urbaine sensible (ZUS) et soutenu par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU), débute en 2009. En 2015, il est réuni dans un vaste quartier prioritaire avec Montvilliers et Beau-Toquat<ref>Quartier Prioritaire : Chantereigne Montvilliers Beau-Toquat sur sig.ville.gouv.fr</ref>.
Histoire
Le village est cité en 1147 pour des dîmes dues à l'abbaye Saint-Loup<ref name ="cartulaire1">Modèle:Ouvrage.</ref> mais aussi dans une bulle de 1164 : nonas de Capella sancti Luce.
Le fief était au comte de Champagne, relevait de Saint-Sépulcre, il y avait une mairie comtale puis royale. Parmi les seigneurs particuliers, il faut citer la famille de Foulx<ref>Aussi écrit Fox, Folz, Fos.</ref> du Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle au Modèle:Lien siècleModèle:Vérification siècle puis la famille de Nicolas Paillot, maire de Troyes à partir de 1597 et par mariage aux Lefvre. Marie Lefvre se mariait à Pierre-François de Mesgrigny en 1730. Les deux enfants Quinot furent les derniers seigneur à Chapelle-Saint-Luc. Les biens de la communauté comprenaient cinq pièces de terres représentant douze arpents.
En 1789, Villy relevait de l'intendance et de la généralité de Châlons, de l'élection et du bailliage de Troyes et de la Mairie royale de Preize.
Château
Une maison forte est citée en 1399, en 1442<ref>Archives départementales de l'Aube, E85.</ref>, elle est décrite en 1779<ref>Archives départementales de l'Aube, E 948.</ref> : « motte et lieu seigneurial de la dite terre, sur laquelle sont construits les bâtiments consistant en grand corps de logis, construit en pierre ; écuries, étables, grange, colombier à pied, avec cour et le tout fermé de fossés ». Il reste une cartouche des armes de la famille Foulx qui est conservé au musée de Troyes. Il a été détruit en 1842.
Anciens moulins
Connu sous les appellations de Modèle:Latin, de Tirvau, de Tirvert, des Tirverts, de Petit-Foissy, de Fouchy et qui appartenaient aux dames de Foissy. Sont donnés les moulins qui sont au-dessus du grand pré de Sainte-Maure par Thibault II, comte de Champagne, aux dames dépendantes de l'abbaye de Fontevrault. En 1446, M. Boutiot louait un moulin à blé et un à papier<ref>Archives municipales de Troyes, AA, Modèle:16e carton, Modèle:1re liasse.</ref>. Ruinés en 1461, ils sont réédifiés par les échevins en même temps que la fosse-vanne pour laisser passer les bateaux. Loués en 1471 à Philippe Dufour, en 1486 à Pierre Mérille, famille qui en avait la location perpétuelle et faisait exploiter les moulins par Jean Bernard dit Claudin en 1524, à Claude Denise et Jacques Tartier à partir de 1533. En 1558, ils sont décrits comme un moulin à écorces, isolés, un à foulon, deux à papier et deux à blés<ref>Archives municipales de Troyes, AA, Modèle:29e carton.</ref>. En 1649, les dames reprenaient aux locataires insolvables et bâtirent deux nouveaux moulins, un à blé fut loué pour 830 livres et l'autre pour 1 100 à Guttin père et fils. Deux moulins furent vendus comme matériaux en 1708 et en 1719, le nouveau moulin à blé fut loué à Julien Courtin et Madeleine Lenoir son épouse. Saisis lors de la Révolution française, les moulins furent vendus 10 200 livres au citoyen Nicolas Truelle-Sourdan, juge et avocat au district de Troyes. Brûlé par les Alliés en 1815, il ne fut relevé qu'en 1845 par M. Hoppenot pour en faire une filature pour la bourre de soie. En 1861, M. Marot en refaisait un moulin à blé qui fut vendu à la Compagnie agricole de minoterie en 1922.
Politique et administration
Entre le Modèle:Date- et le Modèle:Date-, La Chapelle-Saint-Luc était au canton de Sainte-Maure, puis de Troyes extra-muros jusqu'en an VIII avan de passer à celui de Saint-Martin-es-Vignes jusqu'en an IX. La Chapelle-Saint-Luc passe ensuite au Modèle:2e canton de Troyes.
Tendances politiques et résultats
Modèle:Article connexe Modèle:…
Modèle:ÉluDébut |- |colspan="5" align="center" bgcolor="#f3fff3" | Modèle:Boîte déroulante/début Modèle:ÉluDébut Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:ÉluFinModèle:Boîte déroulante/fin
Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu Modèle:Élu actuel Modèle:ÉluDonnées Modèle:ÉluFin
Politique environnementale
La commune a été récompensée par quatre fleurs au palmarès 2007 du concours des villes et villages fleuris<ref>Source : Villes et Villages Fleuris</ref>.
Jumelages
Modèle:Jumelage Modèle:Date- : cérémonie officielle et signature des actes de jumelage par Albert Kumpf (Bürgermeister) et Lucien Pinet (maire).
Démographie
Évolution démographique
Modèle:Population de France/section
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à Modèle:Nobr s'élève à 41,9 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à Modèle:Nobr est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 27,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait Modèle:Unité pour Modèle:Unité, soit un taux de 52,89 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,41 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Modèle:Pyramide des âges communes de France
Culture locale et patrimoine
Événement culturel
Depuis 2016, l'association Fata Morgana organise le Festival International du Court Métrage Court en Scène<ref>Modèle:Lien web</ref>,<ref>Modèle:Article</ref>, qui s'est appelé pour la première édition "Festival International du Court Métrage du Grand Troyes". Les projections ont lieu au Centre Culturel Didier Bienaimé. Le festival a la particularité d'accueillir les réalisateurs des films sélectionnés pour leur permettre d'échanger avec le public.
Lieux et monuments
- Le parc Pierre-Pitois (anciennement "parc des étangs de Fouchy", renommé "parc Pierre-Pitois" le 18/10/15) : lieu de promenade avec aires de jeux, de pique-nique et parc animalier. On peut y voir un pavillon floral dédié aux variétés exotiques (orchidées, ficus, bananiers).
- Le parc des Près de Lyon : promenade, parcours de santé, minigolf
- Le musée de l'ancienne malterie de Champagne : il relate l'histoire de la cité, village devenu ville avec l'industrialisation.
- L’église Saint-Luc : d'architecture gothique, située dans la vieille ville, elle a été construite en deux temps : l’abside, le transept doublé et la travée orientale datent de 1531, la travée et la façade ouest de 1579<ref>PA00078073</ref>.
-
L'église et ses trois portails vers l'occident.
-
l'église Saint-Luc.
-
Façade de l'église.
Les parcs et squares à découvrir
- Le parc Pierre Pitois, 78 avenue Aristide Briand.
- Le parc des Près-de-Lyon, avenue Neckarbischofsheim.
- Le parc cinquantenaire de la Libération, rues Pasteur et André Marceau.
- Le parc Mouchotte, rue E. Mouchotte.
- Le square Yves Prédieri, rue Raymond Chasseigne.
- Le square Jorand, rue Raymond Poincaré.
- Le square Les Hatées, rue Ernest Perochon.
- Chemin rural, rue Lazare Carnot.
Héraldique
Lors des délibérations du conseil municipal du Modèle:Date-, le maire de l'époque, Lucien Pinet, fait savoir qu'il a pris contact avec la Société académique de l'Aube en vue de la confection d'une marque symbolique communale.
Notes et références
Notes
Cartes
Références
Annexes
Bibliographie
- Roger Donon et Yann Harlaut, Mémoire en Images. La Chapelle Saint-Luc, éditions Alan Sutton, 2005, 128 p. Modèle:ISBN