La Parole

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Fichier:Information icon.svg Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

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La Parole (Modèle:Lang) est un film danois réalisé par Carl Theodor Dreyer et sorti en 1955.

Synopsis

En 1925, dans le Jutland (Danemark), le vieux luthérien Morten Borgen exploite une vaste ferme, le domaine de Borgensgård, entouré de son fils aîné Mikkel, de sa bru Inger, de son second fils, Johannes, alors en pleine crise mystique, et du cadet, Anders. Un matin, Morten Borgen et deux de ses fils partent à la recherche du troisième, Johannes, qui vient de s'enfuir. Ils le retrouvent dans les dunes voisines, se prenant pour le Christ et reprochant aux hommes de ne point entendre sa voix. Autrefois, son père souhaitait faire de lui un pasteur, ce que Mikkel, devenu athée, lui reproche. Son épouse Inger, mère de deux fillettes, est actuellement enceinte. Quant à Anders, il est épris d'Anne, la fille de Peter le tailleur. Mais celui-ci refuse de lui donner la main de sa fille, à cause de désaccords qui les opposent en matière religieuse. Apprenant cette décision, Morten le patriarche se met en colère et se rend chez Peter. Il déclare que les divergences religieuses ne doivent en aucun cas nuire au bonheur de leurs enfants. Peter s'obstine et rétorque qu'il serait bon qu'il traverse des épreuves. Les rapports entre les deux hommes s'enveniment à tel point qu'on doit les séparer. Le vœu de Peter paraît se réaliser : par téléphone, ils apprennent qu'Inger est au plus mal. Le docteur, la sage-femme et Mikkel s'empressent autour d'Inger. Johannes évoque de sombres visions. Ses prédictions se matérialisent malheureusement : l'enfant est mort-né et Inger ne peut être sauvée. Johannes tente de la ressusciter en vain et s'évanouit. Il quitte alors la chambre, par la fenêtre, en laissant, en guise de message, une citation biblique : Modèle:Citation<ref>(Jean : 13, 33)</ref> Le faire-part de décès d'Inger emplit l'écran. Dès lors, Peter annonce à sa femme qu'il leur faut gagner Borgensgård, le Christ conseillant la réconciliation entre frères. Dans la demeure familiale des Borgen, le pasteur prononce son sermon. Peter se réconcilie avec Morten. Mikkel pleure auprès du cercueil. Johannes apparaît alors : la petite Maren, fille d'Inger, le conduit auprès de la défunte et lui demande d'agir vite. Il semble avoir recouvré la raison et dit : Modèle:Citation Le pasteur proteste, le docteur le retient. Johannes poursuit : Modèle:Citation Inger décroise les doigts et ouvre les yeux. Son époux, Mikkel, retrouve la foi. Anders remet la pendule en marche. Mikkel s'exclame alors : Modèle:Citation Inger lui répond : Modèle:Citation<ref>D'après Jean Sémolué : Carl Th. Dreyer, le mystère du vrai, Cahiers du cinéma/auteurs, Paris, 2005.</ref>

Fiche technique

Distribution (par ordre alphabétique)

Le film ne comporte aucun générique, seul le titre est annoncé. Modèle:Colonne

Récompenses

Analyse

Dès 1932, lorsqu'il voit au théâtre la pièce de Kaj Munk, Dreyer manifeste le désir de l'adapter à l'écran. Il ne peut, néanmoins, réaliser ce vœu qu'en 1954. Entre-temps, son confrère suédois Gustaf Molander le précède et donne, en 1943, une version de ce drame religieux dans un mode plutôt réaliste, voire "positiviste".

Modèle:Citation

Le titre Ordet (La Parole ou Le Verbe) se réfère au moment où Johannes, le fils réanimateur de la foi, proclame : Modèle:Citation Tout dans Ordet ramène aux questions de la foi.

Modèle:Citation : Modèle:Citation bloc Modèle:Citation.

Modèle:Citation<ref>Jean Sémolué : Carl Th. Dreyer : Le mystère du vrai, Cahiers du cinéma-Auteurs, 2005.</ref>

Dreyer a, par ailleurs, élagué les conversations théologiques contenues dans la pièce de Kaj Munk. Modèle:Citation, dit-il.

En réalité, Modèle:Citation, estime Jacques Lourcelles<ref>in : Dictionnaire du cinéma - Les films, Bouquins, éditions Robert Laffont, 1992.</ref>. Autrement dit : Dreyer tente de nous faire découvrir l'Invisible.

Dreyer observe, aussi, avec tendresse et minutie, le quotidien raisonnable. Dreyer filme donc les petites choses de l'humanité parce qu'il Modèle:Citation<ref>J. Lourcelles, op. cité.</ref>

Éric Rohmer tente une définition du film : Modèle:Citation<ref>cité dans Le Petit Larousse des films.</ref>

Postérité

Notes et références

<references/>

Liens externes

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